Les parents d’Olivia sont venus s’installer à Marple Spring après leur mariage, il y a plusieurs années. C’est dans cette ville que sont nés leurs cinq enfants : Maé, Olivia, Jules, Robin et Iris. Les parents d’Olivia ont toujours mis un point d’honneur à élever leurs enfants avec ce qu’ils appelaient “leur valeur”. Leur mère a toujours été une femme très croyante, issue d’une famille très religieuse. Ainsi, ses enfants ont étés élevé dans une famille très pieuse depuis leur plus tendre enfance. Pétra et Elliot Chamberlain ont toujours essayé de faire le possible pour élever leurs enfants en veillant à ce qu’ils ne manquent de rien même si la famille avait un revenu plutôt modeste. Elliot a ouvert très jeune son garage à Marple Spring et sa femme a trouvé un poste dans une maison de retraite près de leur maison. Après quelques années au centre-ville, le jeune couple a décidé de s’installer au sud de la ville dans une maison a la campagne pour élever leur premier enfant Maé. Puis deux ans plus tard le 12 juin est née Olivia suivi de Jules deux ans après encore, puis les jumeaux Robin et Iris 5 ans après.
L’enfance d’Olivia a été plutôt heureuse sans vraiment de complications. Olivia a toujours eut une relation très proche avec Jules dès sa naissance. Une relation très fusionnelle s’est créée entre les deux très rapidement.

Vers 13 ans, la mère d’Olivia a commencé à lui donner des responsabilités, notamment de prendre soin des deux derniers de la fratrie quand les parents étés au travail. Très vite Olivia a commencé à apprendre gérer la maison, ses frères et sœurs et l'entretien de toute la famille. Sa mère étant de plus en plus démissionnaire et préférant se consacrer à son travail plutôt qu’à ses enfants. Cette période fut assez compliquée pour Olivia qui commença à nourrir certaine rancœur pour sa mère, car elle ne pouvait pas profiter de son adolescence comme elle le souhaitait contraint de veiller sur ses cadets pendant que son père et son frère aîné travaillaient au garage et que sa mère enchaînait les journées de gardes. La relation mère fille se détériora progressivement sans vraiment avouer les soucis qui régnaient. ca se passait dans le silence , sans rien dire. une certaines pudeur de sentiments. Meme si elle se sentait de moins en moins proche de sa mère , la jeune femme continuait d'espérer un changement d'attitude. elle ne voulait pas que les tensions viennent faire du mal autour d'elle.


Elle attrapa en haut de l’étagère un débardeur pour remplacer celui qu’elle portait déjà qui était trempé. Olivia enleva son haut, mais à peine avait-elle commencé à mettre le nouveau qu’une petite voix l’interpella.

-Robin m’a frappé.

Iris était à la porte les yeux pleins de larmes à se frotter la joue. Olivia soupira et attrapa sa sœur dans les bras avant de retourner au salon avec cette dernière.

-Robin ! Je t’ai déjà dit de ne pas taper les gens. Ça suffit.
-T’es pas maman ! T’as rien à me dire.

Oui, c’était bien ça le souci. Elle n’était pas leur mère, mais elle devait les gérer depuis ce matin. Olivia détestait les samedis. Elle devait sans cesse gérer Robin et Iris qui passaient leurs journées à se battre pour tout et pour rien pendant que ses parents étaient au travail. Ce jour-là, la chance avait fait que Jules avaient préféré accompagner Maé et leur père au garage. Pourtant à 13 ans Olivia avait parfois du mal à devoir tout gérer. Les deux petits de 6 ans lui donnaient bien du mal. Leur mère devait rentrer d’ici quelques minutes, mais la maison ne ressemblait plus à rien.

Elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Enfin ! Enfin, elle allait pouvoir souffler un peu. Sa mère entra dans le salon, mais sa mine contrariée fit comprendre rapidement à l’adolescence que quelque chose n’allait pas.

-Olivia, c’est quoi ce bazar ?! Tu as laissé tes frères et sœur jouer toute la journée dans la saleté ?
-Mais maman !
-Il n’y a pas de, mais. Tout le monde doit y mettre du siens un peu ici. On travaille dur avec ton père et toi, tu ne fais rien pour nous aider.
-Mais j’ai gardé les jumeaux toute la journée. J’aurai espéré pouvoir aller au cinéma ce soir.
-C’est hors de question.  


Une succession de décisions, de contradictions et de crises firent qu'accentuer les tensions deja présente au sein de la famille. et encore plus entre les deux femme. si bien qu'à l'âge de 16 olivia décidé de ne plus s'investir pour sa famille. elle avait passe tellement de temps à s'occuper de ses cadets pour soulager une mère qui ne lui offrait pas la moindre reconnaissance. elle avait décidé de vivre, de faire sa vie comme elle l'entendait et peut importe s'il fallait blesser quelqu'un pour ca Les premières relations amoureuses d’Olivia n’étaient pas au goût de sa mère. Ça ne se faisait pas d’après elle. Une jeune femme bien élevée ne devrait pas fréquenter des hommes avant le mariage d’après elle. Seulement Olivia n’a jamais été une jeune femme qui aimait faire ce que l’on pouvait lui demander et encore moins ce que sa mère lui demandé. Olivia s’est toujours vue comme étant le vilain petit canard de la famille. La seule qui avait refusé la foi si précieuse aux yeux de sa mère, la seule a vouloir se lancer dans l’art. “Un carière qui ne mène a rien” comme lui avaient dit un millions de fois ses parents.
De plus, la relation de ses parents s’étant détériorée au fil du temps, leurs querelles n’avaient fait qu’amplifier les tensions entre les membres de la famille. Même Jules, lui avait tourné le dos considérant que c’était ses débordements qui étaient la cause des disputes entre leurs parents.



Assise dans sa chambre, elle dessine sur son carnet à dessin les arbres qu’elle entrevoit à travers sa fenêtre. À travers la porte, les cris de ses parents se font entendre. Ils se disputent encore à propos d’Olivia comme tous les jours quasiment. Si son père essaye souvent de prendre sa défense sa mère, elle a vraiment du mal à contenir la rage dans ses mots. Elle soupire quand la porte s’ouvre sur Jules. Olivia lui sourit, de ses frères et sœurs, c’est de lui dont elle est le plus proche depuis toujours. Maé a toujours été le chouchou de leur père et les jumeaux les enfants rois aux yeux de leur mère. Eux, les deux enfants du milieu se sont toujours sentit solidaires ensembles.

-Tu ne crois pas que tu pourrais faire des efforts pour maman ?
-Quoi ?

Jules qui prenait toujours sa défense venait prêcher pour sa mère. Olivia tombe des nues et ferme, son carnet un peu sèchement en regardant son petit frère.

-Tu es sérieux Jules ?
-Oui, totalement, arrête de lui faire vivre l’enfer. Fais des efforts tout de même. Tu fais tout pour la contrarier. Tu lui dis sans cesse qu’elle ne sert a rien !
-pardon ? Jules, c’est moi qui me suis occupée de vous, il me semble. Elle n’était jamais là. Jamais et c’est à moi de faire des efforts. Je veux simplement faire autre chose de ma vie.

Jules se contenta de se lever et de partir sans jeter un regard à sa sœur. La raison de la dispute ? Olivia voulait son indépendance. Commencer des études d’art et partir de la maison. Chose que sa mère n’acceptait pas. Elle le vivait comme une trahison. Une sorte d’abandon de sa fille. Peut-être la peur de se retrouver seule de nouveau avec ses responsabilités de mère.



Aujourd’hui, la jeune femme a enfin un appartement à elle dans le centre-ville de Marple Spring, mais cette ville l’ennuie. Elle ne veut pas y rester. Elle rêve de partir dans une grande ville, loin de cette ville où elle se sent prisonnière. Où les gens la regardent de travers, car elle vit sa vie de jeune femme de 20 ans comme elle le souhaite. Elle rentre tard, elle boit, elle change d’homme comme de chemise selon son bon vouloir. Ce qui attire les regards accusateurs de sa famille. La communication mère/fille n'a pas tellement fait de progrès et ses frères et sœurs ne semble pas trouver ca anormale. elle fait l'effort pour la forme de se présenter aux fêtes qui leurs tiennent à coeur. peut être pour Jules qui continuent de venir la voir régulièrement meme si leur mère ne veut pas que "sa mauvaise influence détruise la réussite de son frère". elle vient à noel, elle vient aux anniversaire et meme parfois à pâques. Elle est toujours contente de retrouver son pere qui la prend avec bienveillance. mais ils n'acceptent toujours pas cette vie que mène leur fille. Cependant, la jeune femme ne désespère pas. Elle sait qu’un jour, ils comprendront et pour le moment, elle est heureuse dans sa vie.

Cependant , que dire à des parents qui sont comme le reste de cette ville dans une étroitesse d'esprit. comment expliquer à une mère qui a décidé il y a plus de 25 ans de s'installer dans ce qu'elle trouve etre là meilleure ville du monde que l'avenir pour nous n'est pas la. Non Olivia ne se voit pas vivre , mourir et etre enterré dans cette ville qui la déprime. si banale, si classique. qui peut aspirer à terminer sa vie en tant que caissière à la petite supérette du coin ? à fonder une famille sans n'avoir rien découvert d'autre que la vie si "agréable" d'une pauvre ville aussi insipide qu'un plat d'hôpital. Elle rêve de couleurs , de bruits , de lumière , du bruit des voitures. que ses nuits d'ivresses deviennent son quotidien. à trop devoir ne pas être elle , elle veut etre elle. faire preuve d'égoïsme maintenant et ne pas rester ici pour satisfaire les désirs d'une mère démissionnaire.

parfois elle a le sentiment que personne ne la comprend mais au coin d'un bar elle retrouve Ciarán et elle sait qu'elle n'est pas seule. il est son ami , son confident. son meilleur ami. il a des ambitions aussi grande que les siennes et lui il connaît autre chose que les rue bien calme de Marple Spring. Et elle aime sa présence , son petit accent qui ne vient pas d'ici. il est l'incarnation de son rêve de liberté. cest peut être pour ça que sa mère le déteste autant ? Mais elle s'en fiche. Il est son ami , parfois son amant. Leur relation est ambigu mais elle est puissante. intense , passionnelle parfois. et tellement irrationnelle des fois. mais cest ce qu'elle aime. ce qu'elle veut. échapper à l'ennui que lui procure la routine bien ranger des habitants sans couleurs de cette ville prison. un jour, un jour oui. elle aura son apparement en haut d'une tour dans une autre vie au bout du monde.