Daquan, petit enfant abandonné à la naissance, tu as eut la chance d’être adopté très rapidement par une famille tout ce qu’il y a de plus gentille, vivant à Marple Spring. Ils s’occupent bien de toi, te protège, peut-être un peu trop d’ailleurs, faisant de toi un enfant très dépendant à l’amour. Alors en grandissant, en passant les portes de l’école pour la première fois, tu as fais partie de ces enfants qui pleurent toutes les larmes de leur corps parce qu’ils ne veulent pas se séparer de leur mère. C’était impensable à tes yeux alors que cela faisait des années que tu vivais accroché à elle. Les premiers temps ont été très difficile, le fait d’être seul, sans la présence d’un de tes parents pour ta rassurer t’a rendu solitaire, renfermé, repoussant tout enfant qui essayait de t’aider à t’intégrer. Tu restais près de la maîtresse, seul personne qui te semblait digne de confiance, puisqu’elle était la seule adulte présente. Puis le temps a passé, tu as finis par t’habituer, bien que tu restais quand même plutôt dans ton coin. Tu ne te sentais pas comme eux et en un sens tu avais raison, tu étais différent par bien des points.

Quelques années plus tard, on a découvert que tu étais victime d’hypersensibilité. Enfin, victime, façon de parler, mais c’était en effet ce qui régissait ta vie. Tout ce que tu pouvais ressentir, tu le ressentais puissance mille. Que ce soit l’amour, la colère, la peine, tu n’avais aucune limite, et tu le ressentais au plus profond de ton âme. Ce n’était pas facile à gérer, pour qui que ce soit, mais on avait conseillé à tes parents de trouver un sport qui t’aiderait à te canaliser. C’est ainsi que tu as commencé à essayer tout un tas de discipline différente, mais aucune ne te plaisait réellement. Un sport individuel te poussait à te demander toujours plus et te rendait encore plus dur envers toi même. Un sport d’équipe te faisait te donner à fond, mais pas pour toi, pour ton équipe, ce qui faisait que tu te mettais encore plus de pression. Tout cela était compliqué, et tu voyais bien que tes parents ne savaient plus quoi faire de toi. Alors tu t’en voulais, et cherchais de ton côté comment rendre heureux ceux qui avaient tant pris soin de toi, jusqu’au jour, où à force de chercher des sport que tu n’aurai pas encore essayer sur internet, tu es tombé sur des videos de danse. et sans même que tu ne t’en rende compte, tu as passé ta journée à enchaîner des vidéos, de danse classique, de danse moderne, de hip hop, danse de salon, tout ce qui touchait à la danse y était passé et tu étais captivé par ce que tu voyais. Remarquant ton attrait pour cette discipline, tes parents ont cherché les cours de danse les plus proche et t’ont inscrit très rapidement.

La danse est très vite devenu ta bouée de secours. Regardant des gens danser était quelque chose que tu pourrais faire à longueur de temps, mais lorsque toi, tu dansais, c’était encore mieux. Tu te sentais libre, tu ne pensais plus à rien, c’était comme si tu n’étais plus toi même. Comme si tu sortais de ton propre corps pour devenir simple spectateur de ce que tu étais entrain de vivre. Ca faisait du bien, tu te sentais réellement libre, et tu devais bien avouer qu’au fil du temps, tu arrivais à mieux canaliser tes sentiments. Mais la danse n’était pas la seule aide à cela. Non, il y avait aussi eut l’arrivé de tes voisines. Tu n’étais pas du genre à aller vers les gens, bien au contraire, mais sans que tu ne saches pourquoi, Effy et Bliss, les jumelles qui venaient d'emménager à côté de chez toi, avaient eut un effet aimanté sur toi. Intrigué par le fait qu’elle soit deux, tu avais cherché à te montrer, en douceur, ne sachant pas trop comment faire. Alors tu t’étais contenté de leur sourire à chaque fois que tu les croisais, puis par dire bonjour, et finalement, leur parler comme si cela était normal. Sans trop savoir comment ni pourquoi, tu te sentais vraiment lié à ses deux jeunes filles et en fin de compte c’est devenu le cas. Tous les trois inséparables, vous avez grandi ensemble, fais vos conneries ensembles, et tu serai près à tout pour le bien être de ces jeunes femmes désormais.