En général quand on parle de l'enfance, c'est un souvenir heureux, nostalgique que l'on évoque, comme si ça faisait parti de la meilleure partie de nos vies. Pour moi, c'est un peu différent, légèrement. J'ai été mis au monde par une putain, je suis le fruit d'une partie de jambe en l'air qui à mal tourné...la chose qui m'a mise au monde à couché avec un homme, seulement neuf mois plus tard je suis arrivée et j'étais pas tellement désirée. Elle à eu la décence de me déposer dans un foyer et de se barrer pendant qu'ils faisaient les papiers pour déclarer ma naissance, croyant que cette femme voulait s'en sortir avec un bébé. Ils n'ont pas eu d'autres choix que de me garder dans un foyer, bondé d'enfants comme moi : abandonnée. Ils m'ont appelée Kélia WILMER et m'ont déclaré née le 6 mars 1995

A l'âge de mes 3 ans, les enfants avec moi n'était pas tendre, absolument pas. J'étais la petite blonde, qui se laissait faire sans rien dire, la plus petite, la plus fragile. On se moquait sans arrêt de moi et je ne savais même pas pourquoi, je ne comprenais pas pourquoi j'étais rejetée. A l'âge de mes 6 ans, j'ai su que j'étais née dans Chicago, c'est tout ce que cette putain avait su dire aux assistants sociaux puis je savais à présent pourquoi j'étais mal acceptée, ma mère était une pute et dans la rue c'était très mal vu d'avoir une mère qui fait le trottoir, c'est pire encore qu'une junkie. Souvent les enfants (les filles) deviennent à leur tour des putains, mon avenir était déjà tracé avant que j'en avais eu le temps. Seulement, je ne me laissais pas faire, tout ceux qui osait se moquer de moi, je leur en faisait baver à coup de regard, à coup de fourberies, dans un foyer tout est à tout le monde à part si on le protège bien, les enfants qui se moquait de moi se retrouvaient assez souvent avec des intoxications alimentaires ou bien dans blessures physiques, j'étais déjà une tête brûlée à 6 ans. Seulement plus je grandissais, plus je devais faire face à des plus grand que moi et avec mon gabarit de danseuse étoile ça n'a pas été de la tarte.

Lorsque j'eus 10 ans, je m'étais fait des alliés aussi rebelle que moi, on n'allait rarement en cours puisque le foyer n'était pas trop regardant sur ce point là...seulement je compris bien vite que c'était à l'école aussi qu'on se faisait des amis c'est donc l'année suivante à mes 11 ans que je commençais à me mettre à l'école, au début c'était terriblement dur de rattraper son retard seulement en deux ans j'étais au niveau tandis que mes camarades était complètement à la ramasse, le professeur avait lui bien compris que j'étais en avance sur mon temps mal grès le retard que j'avais eus.

C'est à 16 ans que tout à commencer et que tout s'est enchaînée, le fait que j'étais une fille de putain et que j'imposais ma loi dans un foyer rempli de mecs qui ne savaient pas comment me défier, un soir alors qu'on rentrait de boîte, ils se sont mis à cinq sur moi, cinq à me violée tour à tour...au début je pensais qu'ils voulaient se venger simplement de l'influence que j'avais dans le foyer, seulement cela à durer 8 mois, plusieurs fois par semaine. Ils me répétaient sans cesse que j'étais une putain et que je devais finir comme ça et pas autrement. Inutile de vous préciser que j'étais étais traumatisée de cette expérience, j'avais l'impression qu'on m'avait enlevée mon avenir que je voulais changer, qu'on m'avait coincée dans un chemin et que je ne pourrais plus jamais en sortir. Seulement je me suis pris d'affection pour l'école, c'était le seul endroit où je savais qu'il ne m'arriverait rien. J'étais une élève modèle, j'étais aussi très proche de mon professeur de littérature, avec qui je m'entendais particulièrement bien.

Seulement un soir, ils sont venus jusqu'à mon école et m'ont coincés dans les toilettes, ils venaient littéralement de franchir la seule barrière qui m'avait empêcher de me suicider de ses derniers mois, j'avais pleurée toutes les nuits où ils l'avaient fait sur moi, toutes les nuits, je m'étais demandée si j'étais encore un être humain pour être traitée comme telle. Seulement ce soir là, je ne voulais pas qu'ils m'enlèvent ça, je ne voulais plus, j'en avais assez, je voulais les tuer. Alors je saisis le porte savon et le brisa sur le premier mec devant moi et lui brisa le crâne, littéralement.
Les joues ravagées par mes larmes je me mis à les frapper tour à tour tandis qu'ils essayaient de me retenir seulement, j'étais devenue complètement folle et mes membres s'agitaient partout, j'avais assommée trois hommes sous le coup de la colère et certainement tuer l'un d'eux. Au début, une vague de culpabilité m'envahit, mais qu'es que j'avais fait...si jamais ils se réveillaient, eux n'hésiterait pas pour me tuer. Une autre vague m'envahit, celle de l'adrénaline, du plaisir aussi. Alors je pris le porte savon dans ma main et le serra aussi fort que possible et leur brisa le crâne pour être bien sur qu'ils soient tous morts. Le lendemain, les corps avaient été découvert et chaque soir je tuais un homme qui avait participé à mon massacre, un seul, j'avais prit un plaisir immense à les traquer, les piéger, les rendre vulnérables. C'était une partie de jeu dont je ne m'étais jamais lassée. Quelques semaines après, j'étais redevenue la femme forte que je voulais devenir, sereine et forte. Je n’éprouvais plus rien, ni peur, ni bonheur, ni plaisir, je voulais juste profiter de la vie et faire ce qui me semblait bien. J'entamais donc une relation purement physique avec mon professeur de littérature, on couchait ensemble et je le faisais comme si c'était naturel.

La descente aux enfers continua, puisque quelques semaines plus tard une bande de filles qui apparemment n'aimaient pas beaucoup les blondes qui se la jouait bad girl me sont tombées dessus et m'ont frappées...j'ai été conduis aux urgences entre la vie et la mort à trois heures du matin. Après ça, je me suis juré de ne plus jamais me laisser avoir comme ça. Je me suis mise à la boxe ainsi qu'aux cours d'auto défense pour pouvoir me défendre. Je continuais toujours les cours, à 17 ans j'en avais déjà pas mal bavé mais ça n'était que le début. Je me suis mise à couchée avec mon professeur de boxe parce que je le trouvais attirant premièrement et qu'ensuite j'apprenais mieux pendant les cours, il me donnait plus de conseils que les autres. Je suis retombée un soir sur cette bande de filles croyez-moi elles sont partis faire un tour à l'hôpital après ça et je ne les ai plus jamais revus.

Entre les cours et les sorties en boîtes de nuit j'avais deux vies : celle ou j'étudiais et réussissait brillamment et une autre où je commençais doucement à avoir une réputation de dur à cuire. J'avais commencée par payé pour de la drogue vers l'âge de 15 ans, puis dans cette période là je faisais plutôt la mule ou je gâtais lors de transfert de drogue, c'était uniquement à l'échelle de mon quartier. Seulement lorsqu'il se passait un problème mes cours de boxe étaient très utile, je me prenais toujours des sacrés coups mais je savais comment riposter. J'ai arrêté les cours d'auto défense qui devenait trop enfantin pour moi et j'ai préféré m'orienter vers le taekwondo, j'ai beaucoup apprit ici aussi pour me défendre. Le trafiquant de drogue m'a alors remarqué et à décidé de me confier de plus en plus de tâche importante seulement je me laissais vite de me défendre avec mes poings, ils m'ont alors apprit à me servir d'une arme comme on apprend à un enfant de se servir de couverts de table, c'était devenu quotidien que je porte une arme sur moi. Seulement je m'étais rendu compte d'une chose, depuis que j'avais tué les hommes qui m'avaient violés, je n'avais jamais retrouvés aucune émotion à part que je les avaient tués de sang-froid. L'envie de tuer quelqu'un pour retrouver ce sentiment étaient devenus de plus en plus forte.

Un soir lors d'un trafic, un gang rival c'était amené pour nous voler, seulement ce soir là j'ai dégainée mon arme et j'ai tirée. J'en avais eu deux mais, je n'avais pas éprouvée le même sentiment que lorsque j'avais tué ses enflures, en faite je n'avais rien ressenti du tout. En retournant au foyer ce soir-là, j'ai pleurée une dernière fois car je venais de comprendre que la vie m'avait retirée mon cœur, comme on retire un jouet à un enfant. Jamais plus je ne retrouverais aucun sentiment, jamais plus. Je n'avais pas pleuré parce que j'étais triste mais parce que je savais que ce soir là, c'était la dernière fois que je pourrais le faire. Je m'étais donc intégrée dans le groupe de deal comme dealeuse. Après avoir obtenu mon diplôme j'ai arrêtée les cours pour me consacrer pleinement à mon métier. Pour faire tourner l'entreprise il fallait donc trouver de nouveaux acheteurs et pouvoir nous exporter à l'international, je me suis donc mise à couché avec tous un tas de personnes, uniquement des hommes qui était dealers, nos relations ne duraient pas plus d'un ou deux mois. Ils m'offraient des vendeurs et moi, mon corps. Au final, ils avaient bien raison, telle mère, telle fille. Seulement je savais qu'un jour je grimperais plus haut qu'une pute tueuse et dealeuse, je deviendrais quelqu'un de plus grand que ça. Ma dernière relation était avec un dealeur de drogue qui me cause des ennuis, Xénosis . Comme tous les autres je lui ai fait croire que je l'aimais seulement, ça n'a jamais été le cas, moi qui n'éprouve plus rien, comme je pourrais aimer un dealer aussi minable que lui. Mon patron m'a demandé de le tuer, peu importe de la manière qu'il soit, seulement il m'a filé entre les doigts, j'ai du donc venir ici à Marple Spring pour pouvoir le retrouver, j'ai torturée et tué son meilleur ami pour pouvoir obtenir ce que je voulais et surtout pour éviter qu'il lui dise quoi que ce soit, j'étais sûr que mort, il ne dirait plus rien.

On ne peut faire confiance à personne, on ne doit jamais s'attacher à quoi que ce soit car tôt ou tard quelqu'un s'en empara pour vous faire du mal, c'est tellement plus simple quand on à rien à perdre.