Ici votre histoire, en un minimum de 30 lignes, complètes. Veuillez à bien décrire votre passé, enfance, adolescence, et votre présent. Plus vous détaillez, mieux c'est ! Ici votre histoire, en un minimum de 30 lignes, complètes. Veuillez à bien décrire votre passé, enfance, adolescence, et votre présent. Plus vous détaillez, mieux c'est !


Comme mon père et mon grand-père avant moi, je suis né à Marple Spring. Je suis un O'Connor, membre de l'une des familles fondatrices de cette ville juchée en amont du lac Michigan. Je devrais considérer cela comme une fierté, que ma génération ait crée cet endroit en compagnie de deux autres, mais je ne suis pas comme mes homologues. Marple Spring est ma ville de naissance, et c'est tout. Je n'adhère pas aux rivalités qui règnent entre les Hiddleston, les O'Connor et les Williams.
Je n'en vois pas l'intérêt. Nos familles ont crée cette ville en équipe,
ils se sont mis ensemble pour faire de cet endroit, un lieu accueillant.
Alors, je ne vois pas pourquoi on devrait se disputer le gros lot. Je trouve que ces rivalités n'ont jamais eu lieu d'être et devraient, avec le temps,
avoir disparues. Seulement, je vois bien que peu de mes semblables sont de mon avis. J'ai toujours grandi dans cette atmosphère un peu dissimulée par l'amour que ma famille me donnait. J'ai été un enfant assez joueur. Très protecteur et sociable, je me faisais beaucoup d'amis,
dont certains le sont encore aujourd'hui. Je passais énormément de temps avec Harley, mon frère adoré. Même si nous avions dix ans d'écart, cela ne m'empêchait pas de faire les 400 coups avec lui.

Lorsque des camarades venaient l'embêter, je venais le défendre. Quoi que, je n'étais pas trop du genre à me faire persécuter. Je ne sais pas si c'est ma belle gueule qui a joué en ma faveur, mais mes camarades se montraient plus avenants qu'avec leurs homonymes. Cela m'a très rapidement valu le titre de populaire. J'étais un vrai cliché. Membre de l'équipe de sport, coureur de jupons durant mon adolescence, les  gens m'appréciaient, les filles adoraient mon corps. Je pouvais parfois être un vrai con. En vérité, je débordais d'arrogance. Toujours profondément gentil, je n'en restais pas moins présomptueux, et constamment accompagné d'un petit sourire suffisant et hautain. J'étais propre sur moi et des conquêtes, j'en ai eu à la pelle. J'avoue les avoir considéré comme des proies, des nom que je mettais sur un tableau de chasse et que j'abandonnais au levé du soleil. Pas très glorieux, je sais.

Mais, j'ai profité de ma jeunesse. Et bien que je regrette mon attitude avec les filles, je dois avouer que je suis en accord avec moi-même. J'ai fais toutes les conneries, tous les actes qui me passaient par la tête avant de me ranger. J'ai fait ce choix avec Emilia, une jeune femme que j'ai rencontré à l'université. Même si j'avais dans l'ambition de devenir policier, je voulais avoir un diplôme, et mes parents aussi avaient insisté pour que j'aille au bout de mon cursus scolaire.

Elle était superbe, Emilia, avec ses cheveux bruns qui retombaient en cascade sur ses épaules. Son sourire malicieux, les deux petites fossettes qui s'affichaient dès qu'elle étirait ses lèvres. Sa voix mélodieuse et son caractère taquin. Dès que mon regard croisa le sien, je devins prisonnier de son existence. Il ne se passa pas une seule seconde sans que je ne pense à elle, ne la drague et tente de l'avoir à moi. Mais ce n'était pas si facile. Sa forte personnalité m'obligea à petit à petit changer pour lui plaire. J'étais si fou d'elle que j'étais prêt à tous les sacrifices pour lui convenir.

Finalement, au bout de un an, elle m'a accordé un rendez vous, puis un second, puis un troisième. Ils se sont enchaînés. Nous étions hilares l'un l'autre et ne nous lâchions plus. Dès que l'université se termina, je ne pouvais plus attendre. Je la demandais en mariage. Nous avions des espoirs, prévus notre vie à la lettre. Nous voulions avoir quatre enfants, avoir deux chiens et un chat. Aller à la plage tous les dimanches. Bref, vivre la vie parfaite. Mais voilà que le démon se réveillait, que la maladie s'insinuait en ma belle Emilia pour ne jamais la lâcher. Elle enchaîna les chimiothérapies, je l'accompagnais à chacune d'elles. J'étais présent pour elle, aux petits soins. Seulement, notre désir d'avoir un enfant était trop fort. Emilia ne voulait pas attendre et nous entamèrent une procédure pour adopter. Bellamy O'Connor, mon petit rayon de soleil. Elle était si petite, si fragile, si parfaite. Je lui fit une chambre immense, essaya de n'oublier aucun détail. J'étais devenu un véritable papa poule. Bellamy était mon tout quand Emilia était le reste. Elles étaient mon évidence.

Enfin, ce monstre dévorant disparu et nous purent enfin entamer la vie que nous voulions, et avoir notre seconde fille, Isobel.

Aussi mignonne que son aînée. Un peu taquine et toujours dans nos pâtes. J'étais aux anges et Emilia ne pouvait pas rêver mieux. Seulement, onze années plus tard, la fatalité de la vie nous rattrapa. Elle emporta avec elle l'amour de ma vie, mon miroir, mon tout : Emilia. Elle avait fait une rechute. En quelques mois, les métastases emportèrent cet être si parfait et magnifique, me laissant comme seul souvenir, nos photos et nos deux enfants. Isobel était un peu jeune, mais pas Bellamy. Sa présence me fut essentielle pour tenir le choc, pour ne pas me tirer une balle dans la tête. Prendre soin des deux fruits de notre amour m'aida à ne pas sombrer. Et Trish Williams, m'a meilleure amie depuis l'enfance, me permit de remonter la pente. Je passais énormément de temps entre mon travail, étant shérif, et chez moi. Trish me rendait beaucoup visite. Durant quelques années, je ne la voyais que comme mon amie.

Jusqu'à ce que petit à petit, l'amitié se transforme en amour. Elle avait toujours été très importante pour moi, mais Emilia remportait la palme. Détruit par la mort de ma femme, j'ai donné toute mon affection à mes enfants et à Trish. Tout cela sans me rendre compte que j'en tombais progressivement amoureux. Lorsque cela me sauta au visage, j'eus énormément de mal à lâcher prise. J'avais la sensation de trahir Emilia, d'entacher sa mémoire. Mais c'est Bellamy qui me convainc que ma femme aurait voulu que je refasse ma vie et soit heureux. J'entamais dès lors une relation avec Trish, jusqu'à la demander en mariage. Ce qui ne fut pas du goût de Isobel, qui depuis que nous vivons ensemble, lui mène la vie dure. Cela m'agace, car je sais que Trish les aime comme ses propres filles et tente de créer une bonne entente avec elles.

Avec Bellamy, le courant passe bien, mais pour ma cadette, c'est plus compliqué. Je tente par tous les moyens de lui faire comprendre qu'elle va trop loin en la punissant, la privant de sortie ou de téléphone. Mais cela ne mène à rien, elle ne comprend rien. Je suis dépassé. Et si seulement cela ne suffisait pas. Harley, mon petit frère, celui en qui je me suis si inquiété fut blessé à la guerre. Traumatisé, j'ai tout fait pour le rapatrier chez nous. Enfin convaincu, j'essaye de lui redonner goût à la vie. Mais je vois bien qu'il est complètement changé. La guerre m'a volé mon petit frère. Mais je ne lâche pas prise, je compte bien aider Harley à remonter la pente. Tant pis s'il faut que je lâche mon métier de Shérif pour cela. Il est venu avec notre neveu et notre nièce, enfants de notre frère disparu... Matthew et Astrée.

Je m'entends assez bien avec mon neveu, on passe parfois du temps ensemble. En revanche, c'est moins le cas avec Astrée qui me trouve trop protecteur. Elle refuse de comprendre que ma famille compte énormément et que je désire simplement le meilleur pour eux-mêmes. Enfin, presque. Il y a une ombre au tableau : Garrett Williams. Je ne sais pas s'il s'est fait laver le cerveau, ou s'il prend trop ces histoires de rivalités au sérieux, mais il ne s'est toujours pas remis de mon mariage avec sa soeur. Il me voit comme un ennemi alors que je suis son beau frère. Aucune des familles fondatrices ne sont des familles mafieuses, il n'y a donc absolument rien en jeux. Je ne comprendrai jamais ce type. Mais pour Trish, je reste courtois. Toutefois, je ne compte pas me faire emmerder bien longtemps. J'ai de la patience, mais pas illimitée. D'autant plus que nous avons été amis, plus jeunes. Comment peut-il passer au-delà de cette amitié, pour des histoires aussi futiles? Cela m'échappe complètement.