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Adminchou
M. Leeroy Hamilton
M. Leeroy Hamilton
Mielle + Don't save me, cuz I don't care. Mf6z
it's a new day it's a new life

Age : 56
Né(e) le : 10/12/1967
Quartier : Sud de la ville.
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Alessandra + Mielle.


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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Lun 15 Jan - 13:37

Mielle J. Cook & M. Leeroy Hamilton
Maison Hamilton, juin 2015;
La vie est une chienne. Une putain de saleté de chienne qui vous pisse dessus sans vergogne... Voilà ce que Leeroy ressentait. Sa vie qui semblait si parfaite, si paisible. Son bonheur dans cette grande maison des années cinquante, ce jardin ses prés à perte de vue. Ses sourires au passant dans les petites rues de la petite bourgade. Tout était presque aussi que dans un film cul-cul, ou la petite maison dans la prairie. La petite main de sa fille de 8 ans dans sa grosse main rugueuse d'artiste. Rien ne pouvait l'atteindre... Pourtant aujourd'hui et depuis quelques jours maintenant il n'était plus rien. Il n'existait plus rien de tout cela. Il y a quelques jours, Melvin Leeroy Hamilton s'était levé. Il avait trouvé ses draps vides, chose qui n'était pas si rare. Lisebeth sa femme se levait souvent avant lui. Mais plus étrange fait, la chambre d'Olive, sa fille était vide elle aussi. Comme chaque matin, avant de descendre de l'étage en mezzanine, il était allé voir son bijou, son trésor endormi. Mais elle ne l'était pas... Et la maison était étrangement silencieuse. Il avait un instant cru à un souci. Mais Lise l'aurait réveillé, si leur princesse avait été malade. Il en était sûr. Autre chose, un étrange sentiment s'était emparés de l'homme alors qu'il avait refermé avec soin la porte ornée d'un dessin d'enfant. Son cœur s'était serré comme jamais jusque-là. L'artiste avait jeté un œil en contrebas, dans l'immense pièce qui servait de salon et salle à manger. Elle était aussi vide que son cœur un instant. Il était descendu avec hâte jusqu'à la cuisine et avait une nouvelle fois trouvé une pièce vide de vie. Ses pas l'avaient guidé rapidement au-dehors, devant la maison, sur le perron tout d'abord. Olive adorait y jouer quand le soleil chauffait sa peau. Il avait fait le tour de la propriété de plus en plus à la hâte. Mais aucun signe de la chevelure blonde de sa femme ou des cheveux bruns de leur fille. La voiture avait elle aussi disparue. Leeroy était rentré, il avait rapidement téléphoné à au clinique savoir si elles étaient là-bas, un souci plus grave qu'un autre qui aurait poussé Lise à amener leur fille sans prendre le temps de prévenir Lee. Mais personne du nom d'Hamilton. L'homme était remonté, prêt à se changer sans se laver pour faire un tour en ville à leur recherche. Mais ses attentions s'étaient stoppé net alors qu'il avait pénétré dans le dressing du couple. Son regard n'avait pu que constater qu'une partie des vêtements de Lise avait disparu. Se détournant, il retourna dans la chambre rosée de sa fille et put faire le même constat. Il manquait des vêtements, des jouets et les placards de la cuisine s'étaient vidée à moitié eux aussi. Melvin Leeroy Hamilton s'était alors laissé tomber sur une chaise haute de l'îlot central de la cuisine. Il y était resté des heures, sans bouger, presque sans respirer alors...

Voilà, voilà que depuis cet horrible mâtiné l'homme n'était plus que l'ombre de lui-même. Le week-end était passé. Il ne l'avait pas vu passer, la vie semblait s'être arrêtée à l'instant où ses fesses avaient trouvé refuge un vague instant sur le tabouret de la cuisine. Plusieurs fois, il avait refait le tour de la maison par la suite, plusieurs fois, il avait cherché dans chaque recoin de la maison et du jardin, comme ne croyant pas à cette blague glauque. Et pourtant son cœur qui avait depuis des heures, des jours cessés de battre connaissait la vérité. La lourde vérité. Lise était partie, elle était partie et avait amené Olive avec elle. Pourquoi ? Il y avait mille et une raisons. Leur vie devenue monotone, cette vie de famille qui faisait le bonheur de Lee était pesante pour Lise qui s'ennuyait de leur aventure de ce piment qui avait maintenance leur couple à flot. Ou était-ce lui, simplement lui et ses frasques d'artiste un peu déboulonnée qui avait fini par la lasser. Était-ce ce trop-plein d'amour, encore, qui l'avait fait fuir. Où était-ce le temps qui s'était joué d'eux. Ou simplement, l'amour qui avait fini par fondre pour disparaître.

Leeroy était passé par plusieurs fasse en deux jours. L’incompréhension tout d’abord cherchant dans le moindre recoin un mot, une explication. L’interrogation, qui l'avait mené à diverses réponses, trop pour que son esprit puisse gérer tout cela. Laissant place à la colère, hurlant brisant, jetant, frappant... Évacuant simplement ce trou qui avait trouvé refuge dans son coeur meurtri. Et maintenant il était dans cette nouvelle phase... Épuisé, perdu, inconsolable... Il avait trouvé refuge dans son atelier au grenier ses œuvres personnels comme seuls réconfort. Le visage de sa femme qu'il avait frappée à en déchirer la toile, et celui de sa fille qu'il avait allongé à côté de lui. Quel jour étions-nous ? Lundi ? Mardi ? Matin ? Soir ? Il ne savait plus, il ne savait pas. Il était là allongé depuis des heures, peut-être même une journée, car voilà que la nuit semblait tombée pour la seconde fois. Son visage fatigué, marquer par les larmes qui avaient un temps trouver la sortie de ses yeux, à présent secs de toutes émotions de tout ressentit. Il n'avait pas dormi depuis au moins trois jours, il avait peu mangé pour ne pas dire par manger, il avait peu bu aussi, la bouteille d'eau vide à ses pieds était le seul vestige de repas de ses derniers jours. Attendant à présent que cette chienne de vie le quitte, désespérer comme jamais il n'aurait cru l'être un jour.

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Ven 19 Jan - 1:04

M. Leeroy Hamilton & Mielle J. Cook
Maison Hamilton, juin 2015;
Quand tu as eu 16 ans, tu voulais te trouver un petit boulot, tu voulais te mettre des sous de côtés pour te faire ta petite vie. Le couple qui t’héberge n’est pas méchant, loin de là, mais tu n’arrives pas à te dire que c’est ta famille. Tu n’arrive pas à refermer cette plait dans ton coeur, remplir cet espace vide qu’on laissé ta vraie famille, ton frère, ta mère et son bébé que tu n’a jamais put connaître et ton père, parti plus tard que les autres. Qui t’a été enlevé par la maladie. Il s’est battu avec plus ou moins du succès au début. Après cela, tu as été placé chez un jeune couple. Un couple adorable, mais chez qui tu n’as jamais réussi à réellement te faire une place, ni à les voir comme des parents de remplacements. Tu voulais partir pour les laisser vivre leur vie, leur donner la possibilité de prendre d’autres enfants placés, des plus jeunes qu’ils pourraient éventuellement adopter. Des enfants qui verraient en eux, des parents, comme ils en rêvaient. Et voilà que tu as trouvé cette place de babysitter, ce père d’une petite princesse qui avait besoin de faire garder sa fille. Lui et sa femme aurait put prendre une vraie nounou, mais il a voulu te donner ta chance. Et très vite, tu t’es attachée à cette petite. Tu as tout de suite aimé venir la garder. Et tu attendais avec impatience l’appel de Leeroy qui te demandait de venir la garder.

Maintenant, ça fait 3 ans que tu es la nounou de cette adorable petite puce. Tu as maintenant tes habitudes, tu viens tous les mardis pour garder la petite princesse. Tu as très peu de contact avec la mère, au contraire du père qui te semble très présent. Et avec qui tu t’entend très bien. Tu le vois aimant avec sa fille, tu le vois en père. Comme l’était ton père avec toi. Tu aimes tellement les voir tous les deux, que parfois même, tu débarque comme il te chante juste pour les voir. Pour venir faire une promenade avec eux, manger une glace. Et pour la première fois depuis la perte de ta famille, tu arrive à voir en quelqu’un d’autre, une sorte de père de remplacement. Tu aimes venir les voir et passer du temps avec eux. Tu aimes cette petite pleine de vie, tu t’amuses avec elle comme si tu étais toi aussi, encore une enfant. Alors oui, c’est un réel plaisir de venir la garder, de regarder des dessins animés avec elle. Prendre cela comme excuse pour joué les gamines, dire que tu regarde cela avec elle pour lui faire plaisir alors que tu aimes toi aussi ces programmes pour enfants, ados. Tu les aimes tellement que quand leeroy t’appelle au dernier moment pour te demander de venir garder sa fille, tu es prête à annuler tous tes projets de la journée pour te libérer pour cette petite princesse.

Aujourd’hui, il est prévue que tu viennes garder ta jeune amie. Tu lui as même préparé un déguisement, une petite surprise que tu lui fais, juste comme ça pour lui faire plaisir. Mais quand tu arrive, elle n’est pas là. Tu comprend qu’il se passe quelque chose d’inhabituelle. Elle aurait été là, à t’accueillir. Ouvrir la porte et venir vers toi en courant. Mais elle n’est pas là. Tu sens qu’il y quelque chose qui n’est pas normal. Tu arrives à la porte sans signe de vie dans la maison. Comme si elle était vide de ses habitants. Tu sonnes, tu toques sans succès. Aucune réponse. Cela t’inquiète encore plus et tu décide d’entrer. Encore plus étrange, la porte est ouverte. Tu ne te gêne pas pour pénétrer dans la maison. Tu appelle la poupée, son déguisement que tu porte dans une main, caché sous une bâche pour garder la surprise. Tu appelle Leeroy, le père de la petite, ton père de coeur. Mais tu ne reçois aucune réponse. Tu t’inquiète d’avantage. Pleins de questions te traverse la tête. Et si il était arrivé quelque chose à la petite, qu’ils s’étaient rendu à l’hôpital ? Tu ne veux pas repartir sans comprendre, trop inquiète. Tu décide de faire le tour de la demeure, continuant d’appeler père comme fille. Tu es prête à attendre ici leur retour si il le faut, mais tu veux être rassurée. Tu finis ta visite dans l’atelier de Leeroy, où tu le trouve allongé, comme effondré, comme mort. Tu laisse tomber ce que tu porte pour courir vers lui et le secouer. Tu crains le pire.
« Leeroy ? Leeroy ?? Réponds moi ! Leeroy !! »

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M. Leeroy Hamilton
M. Leeroy Hamilton
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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Mar 30 Jan - 16:15

Mielle J. Cook & M. Leeroy Hamilton
Maison Hamilton, juin 2015;
Vague, vague est le bruit qui parvient à ses oreilles. On sonne, on toque, est-ce seulement réel. Leeroy n'est plus qu'à demi-conscient. Depuis des heures, il a diverses hallucinations. Il a vu Olive se pencher sur lui, rire de sa voix cristalline, le chatouiller et partir en courant. Il aurait juré entendre ses petits pas claqués sur le parquet de son atelier qui n’aurait qu'à peine grincé sous son poids plume. Mais alors qu'il s'est levée d'un bon comme pour la rattraper le mirage, c'est estomper laissant la pièce vide de toute vie comme son cœur. Alors sa tête avait violemment retrouvé le parquet, il n'avait même pas ressenti la douleur. Retombant aussi sec dans un état totalement second. Ils entendaient des voix, ont l'appelé, lui Olive, encore une hallucination, il perdait ses forces au fur et à mesure que les minutes passaient, le peu qui lui restait, il voulait qu'elles le quittent. Il s'en fichait, oui totalement. Olive, Lisebeth loin de lui, il n'avait plus de raison de vivre, aucune. Ses yeux bruns finissent par se fermer, un bruit soudain le réveil à demi. Un cliquetis, puis un bruit étrange. Des pas se précipitent. Lisebeth ? Olive ? Avec une difficulté et une nonchalance certaine, les yeux collés de l'artiste peinent à s'ouvrir de nouveau. On le secoue violemment. Il aperçoit les cheveux d’ors de Mielle, cette jeune demoiselle qui travaille pour eux. Elle est au fond bien plus que cela, comme un membre à part entière de la famille. Leeroy la considère presque comme sa fille, même s'il ne s'autoriserait jamais à l'éduquer où lui dire ce qu'elle doit faire. Mais il a toujours voulu être à son écoute, la voir jouer avec Olive. Parfois, sans qu'elle le sache, il jetait un œil par-dessus la barrière de la mezzanine qui lui sert de bureau, sur le salon en contrebas où les deux amies jouaient. Comme s'il contemplait une famille unie, le cœur empli d'une joie vive. Mais aujourd'hui son cœur était vide, et même la voix de la jeune femme n'y fait rien pour l'éveiller.

« Olive... »

Il sait que ce n'est pas elle, le peu que ses yeux sont ouverts, il voit les cheveux blonds de la jeune fille entourer son visage. Il reconnaît les traits. Mais comme si son cœur ne pouvait dire que cela. Il n'arrive pas à articuler autre chose. Il voudrait, mais il n'y arrive pas. Alors il se tait. Il ferme les yeux intensément, pour les ouvrir de nouveau, un peu plus. Il voit plus distinctement Mielle, son regard inquiète comme jamais il ne l'avait vu. Il n'arrive plus à bouger, comme un gamin dont la présence de parents laisse son corps malade telle une poupée de chiffon. Mais reprendre à demi-conscience, c'est repenser que sa maison est vide, qu'elles sont parties... Sans un mot, sans une explication. Soudain son cœur qui semblait avoir séché telle une pierre lui fait mal, saignant d'une douleur qu'il n'arrivait même plus a ressenti depuis des heures. Vivant, il était donc vivant, encore. Merde...

« Olive, Lisebeth.... »

Laisse entendre l'artiste à demi-voix inaudible, péniblement. Il n'arrive plus à bouger, ses yeux semblent s'embuer de nouveau à ses mots douloureux qui ne sont en fait même pas sortie. Elles sont parties, elles sont parties... Oui, mais il n'arrive pas, il n'arrive plus.

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Jeu 8 Fév - 19:48

M. Leeroy Hamilton & Mielle J. Cook
Maison Hamilton, juin 2015;
Tu aimes tant venir garder cette petite princesse. Tu es une vraie gamine toi et avec cette petite, tu te laisse complètement emporter. Tu joues à la poupée, avec les playmobils, tu aimes l’aider à les construire quand elle a une nouvelle maison. Retombant en enfance, tu aurais presque envie de t’acheter toi aussi des jouets. Tu t’es tellement prise d’affection pour cette famille. Et même si tu ne connais que très peu la mère de l’enfant, tu rencontre souvent le père. Un père aimant avec sa fille. Un père qui te rappelle le tient quand tu avais l’âge de la fillette. Quand tu les regardes tous les deux, tu te revois, plus jeune, avec ton papa. Tous tes souvenirs reviennent quand tu viens ici. Alors à chaque fois, tu attends cet appel qui te dit de venir au dernier moment pour garder l’enfant. Ou alors que le Mardi vienne, sans doute ton jour préféré car tu sais que le mardi, c’est le jour ou chaque semaine, tu viens dans cette maison garder ta petite complice. Ce jour, tu lui a même préparé une surprise, un déguisement, elle t’en parlait depuis si longtemps. Tu sais qu’elle va être heureuse.

Mais en arrivant, tu comprends vite qu’il se passe quelque chose. Il y a un truc qui ne va pas. Olive n’est pas là pour t’accueillir comme elle le fait d’habitude. Et pas non plus de réponse quand tu sonnes ou frappes à la porte. Très vite tu t’inquiète. Surtout quand tu te rends compte que la porte est ouverte. Très vite, tu découvre Leeroy allongé par terre. Tu cours pour aller voir si il va bien. Tu le secoues un peu, tu veux le faire réagir. Ton coeur bat fort. Tu as peur. Tu l’appelles mais toujours aucune réaction. Alors tu continues, tu n’abandonnes pas. Tu sens son pouls, il est donc vivant, c’est bon signe. Mais que se passe-t-il ? Tu l’entends appeler Olive, sa petite princesse.
« Quoi Olive ? Leeroy, il s’est passé quelque chose avec Olive ? Dis moi ! »
Tu es de plus en plus inquiète. Tu l’as bien entendue dire le nom de la fillette d’une voix à peine audible, mais c’était bien Olive le mot qui a traversé ses lèvres. Tu comprends qu’il se passe quelque chose de réellement grave. Tu ne sais pas quoi, mais tu te doutes que la petite est la cause de son état. A-t-elle eu un accident ? Elle se trouve à l’hôpital ? Tu dois le savoir, Leeroy doit te dire ce qu’il se passe. Tu l’entends une nouvelle fois prononcer son prénom et puis celui de sa femme.

Tu l’attrapes tant bien que mal pour le lever. Pour le hisser jusqu’à une chaise où tu tentes de l’asseoir. Tu prends place à côté pour le tenir. Tu le regardes, tu l’observes sous toutes les coutures pour voir si il n’est pas blessé. Car tu songes aussi à un cambriolage qui aurait mal tourné. Mais il semble qu’il ne soit pas blessé. Mais il ne va pas bien quand même. Tu ne sais pas ce que tu dois faire. Mais tu dois réagir.
« Leeroy, tu dois me parler, tu dois me dire ce qu’il y a qui ne va pas. Est-ce que je dois appeler une ambulance ? »
Il doit te dire pour que tu saches quoi faire. Tu as rapidement fait les tour de la maison avant de le trouver là, dans son atelier. Personne d’autre n’est présent. Tu te poses beaucoup de questions. Mais aucune réponses ne te vient, juste quelques inquiétudes.
« Est-ce que tu te sens la force d’aller à la cuisine ? »
Tu veux le bouger, le faire réagir. Tu ne sais pas trop comment tu dois t’y prendre, tu le vois avec son regard si vide. Ce regard que tu ne lui as jamais connu. Et cette absence, comme si il n’était pas là. Aurait-il prit une drogue ?

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Lun 26 Fév - 20:09

Mielle J. Cook & M. Leeroy Hamilton
Maison Hamilton, juin 2015;
Gisant sur le sol, il ne peut plus bouger, il ne le veut plus. Mourir, c'est peut-être cela, il est incapable, lâche qu'il est de se mettre une balle dans la tête ou de se balancer au bout d'une corde. Pourtant voilà trois jours qu'il se laisse mourir à petit feu. La voix de la blonde au-dessus de lui s'excite, elle a peur, il le sent à son attention. Il le voit dans ses yeux. Il aimerait qu'elle n'ait pas peur, mais lui-même est terrifiée, lui-même ne sait pas quoi faire ou comment le faire. Il prononce encore ses mots toujours les mêmes, ses prénoms même. Elles ne sont plus là elles sont parties. Le laissant là derrière elles. Lisebeth a fait cela Olive, elle n'a fait que subir, son petit joyeux, son trésor, sa princesse. Où est-elle ? Pourquoi est-elle loin de lui à présent ? Son corps bouge, mais lui ne fait aucun mouvement. À demi, il se laisse faire et n'aide qu'à peine la jeune femme. Ses réflexes sont pauvres, mais suffisant pour qu'elle arrive à l'asseoir dans le rocking-chair de bois de son atelier. Fauteuil fétiche depuis des années dans lequel il aimait se poser il y a des années. Olive dans ses bras à se balancer, la regardant, observant son visage rond et paisible, innocent et encore pure. L'artiste observe d'un œil distrait le manège de la jeune baby-sitter qui le regarde sous tous les angles et qui d'une main le maintient assit sur la chaise comme un enfant. De peur qu'il tombe. Il se laisse alors aller en arrière dans la chaise qui fait quelques mouvements de va-et-vient. Mais cette fois, ce n'est pas apaisant. Non, c'est angoissant.

« Inutiles, elles sont parties. »

Il articule enfin. Si sa voix est encore basse et difficile à comprendre, elle ets plus distinct que précédemment. Son corps, comme son visage son semblable à du slim sur la chaise. Se laissant aller, ne faisait même pas l'effort de la regarder de tenir son visage droit. Il n'en a pas vraiment la force de toute évidence. Ou ne le veut pas. Il sent son regard sur lui, il sent son cœur battre fort, elle ne comprend pas. Lui non plus pour tout dire. Mais il ne peut pas la laisser comme ça.

« Va-t'en ! »

Dit-il d'une voix faussement plus sévère.

« Va-t'en ! Laisse-moi ! »

De nouveau plus ferme. Il relève enfin le visage vers elle, si le reste de son corps ne suit pas et semblé endormit sur la chaise qui à cesser ses mouvements. Ses yeux noirs transpercent la jeune femme. Il ne lui veut pas de mal, mais il veut être seul, et mourir !

« Elle est partie, elle la prit avec elle. ELLES SONT PARTIES ! »

Finit-il part hurler, les yeux humides de larmes qui ne peuvent plus couler. Dans son souffle de rage, il fait un mouvement en avant, mais le peut de force qu'il a ne lui suffisse pas à assurer. Alors qu'il se penche en avant pour cracher sa douleur à la pauvre mielle qui n'a rien fait. Il finit par retomber lourdement au sol. Il ne bouge plus alors. D'un instinct bestial ses mains ont amorti un peu la chute. Évitent que son nez ne soit le premier aheurter le sol et ne se brise. Mais il reste là sur le parquet. Et il répète d'une voix plus étouffée, visage contre le sol.

« Elle m'a abandonné et elle la emmène ! »

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PS :: désoler pour le retard et pour la nulité du post, je me rattraperais. Mais ça bug à mort et IRL chargé en se moment.
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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Mer 28 Fév - 21:57

M. Leeroy Hamilton & Mielle J. Cook
Maison Hamilton, juin 2015;
Tu as peur, tu as vraiment peur pour lui, Leeroy. Le trouver par terre comme ça, sans savoir ce qui lui arrive, tu es inquiètes comme jamais. Tu ne peux pas le laisser comme ça. Tu viens le secouer pour voir si déjà, il est toujours conscient. Tu veux savoir ce qui ne va pas. Un petit étourdissement du au fait qu’il aurait oublié de manger, cloîtré dans son atelier. Tu ne vois de trace de sang nul part, cela te rassure un peu, tu te dis qu’il n’a pas du se cogner violemment la tête. Il y aurait du sang sinon, n’est-ce pas ? Ou au moins, une marque sur son visage. Tu ne sais tellement pas ce qui se passe. Il prononce le prénom de sa petite, le prénom d’Olive. Tu as peur aussi pour elle. Cette petite princesse qui est absente, tu te poses tout un tas de questions. Tu n’oses imaginer le pire. Tu ne veux même pas y penser. Tu as bien trop peur. Dois-tu craindre la vérité ? Tu l’aides à se lever pour l’asseoir dans son fauteuil à bascule. Il se laisse faire, tu sens qu’il y met peu de force pour t’aider. Comme si il n’avait plus de force, plus d’envie. Tu le sens, tu sens qu’il se passe quelque chose de terrible. Tu restes sur tes gardes, de peur qu’il ne retombe, mais il se laisse tomber au fond du siège qui commence à se balancer, à le bercer.

Inutiles, elles sont parties. Ces mots terribles qui résonnent dans ta tête.
« Comment ça elles sont parties ? Parties où?Parties quand ? Leeroy, il se passe quoi, expliques moi ! »
Tu ne sais pas ce qu’il veut dire. Elles sont parties, en imaginant le pire, cela pourrait vouloir dire qu’elles ont quittés ce monde. Mais n’aurais-tu pas eu une information sur cela ? Une mère et sa fille, parties comme ça, il y aurait eu quelque chose aux informations, car c’est terrible comme nouvelle. Tu as une boule au ventre qui te fait drôlement mal. Non, tu ne dois pas y penser. C’est vrai qu’en arrivant, la voiture de madame n’était pas là. Tu ne t’es pas posé de questions, pour toi, elle était partie au travail ou bien prendre un café avec des amies, elle est peu souvent là quand tu viens garder la petite. Mais tu sais aussi qu’elle n’est pas partie pour faire simplement des courses avec Olive. Leeroy ne se mettrait pas dans un état pareil. Mais alors quoi ? Et surprise, il te demande de partir. Il te le dit une première fois. D’une voix peu assurée. Mais la seconde fois qu’il te le dit, il y met plus de vigueurs, plus de fermeté. Sous le choc, tu ne sais comment réagir. Il veut rester seul, mais tu ne peux pas le laisser comme ça, seul. Pas dans cet état. Et comme tu ne pars toujours pas, il s’emporte. Et il se répète, elle est partie, partie avec elle. Elles sont parties. Et là, tu comprends tout. La vérité te percute d’un coup violent qui te met à genoux. Tu ouvres la bouche, mais aucun son n’en sort. C’est rare que cela t’arrive, mais tu en reste sans voix.

Et même si tu sais maintenant, la boule au ventre reste là. Comment ? Comment elle peut lui faire ça ? Tu regardes Leeroy, tu as les larmes aux yeux, prêtent à couler sur tes joues. Tu ne peux pas le laisser comme ça. Tu dois penser à lui. Si toi, tu perds cette petite que tu considérais comme ta petite sœur, celle que tu as perdue en même temps que ta famille. Lui, il vient de perdre et sa fille et sa femme. Tu viens t’asseoir sur ses genoux, le prendre dans tes bras. Tu te fous qu’il t’ai demandé de le laisser, tu ne l’abandonneras pas.
« Je reste là, je ne partirais pas ! Je reste là pour toi Leeroy ! Tu ne me feras pas partir. »
Ton papa Leeroy. Si il le faut, tu t’installeras ici le temps qu’il lui faudra, mais tu ne l’abandonneras pas comme. Tu dois lui redonner goût à la vie. Lui redonner l’espoir de se battre pour retrouver sa fille. Au moins elle. Si sa femme ne veut plus de leur vie commune, il doit au moins avoir le droit de voir sa petite princesse.
« Je ne t’abandonne pas. Je m’en fou que tu veuilles que je parte, moi, je reste là. »
En effet, tu restes là contre lui, sur son fauteuil qui se balance encore.

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Mielle J. Cook & M. Leeroy Hamilton
Maison Hamilton, juin 2015;
De sa voix étouffait au sol l'artiste déchu ce répété. Il n'est plus que l'ombre de lui-même plus qu'un zombie au bord du gouffre prêt à tomber sans crainte. Mais elle, là cette petite blonde comme une fille pour lui. Elle l'a retenu à temps. Comme si elle tenait à bout de forces un bout de tee-shirt le retenant à moitié dans le vide, cherchant à le ramener sur terre. Il se redresse un peu et elle l'aide à se rasseoir sur le fauteuil, si elle semble elle souffler par les mots qu'il a laissés entendre. Comprenant ce qui se passe lui semble ne plus pouvoir respirer de nouveau. Comme il y a quelques jours comme à chaque fois que son esprit flou réalise de nouveau que sa maison est vide et qu'elle le restera... Comme chaque fois qu'il s'imagine ne plus jamais revoir sa fille, sa femme, les deux... Il a mal tellement mal. Il retient des larmes qui ne couleront plus, il n'en a plus la force, plus l'espoir. Il sent une pression sur ses jambes. Ses yeux qui s'étaient levé vers le plafond triangulaire du toit de la belle maison de campagne. Ils les rabaissent vers cette petite chose qui a pris place sur ses genoux. Désemparer désabuser elle l'est tout autant, il le sent au travers de ce câlin, de ses bras qui le serrent avec toutes la puissance dont ils peuvent faire peuvent. Et pourtant, il ne ressent presque rien, elle est faible, faible face à ce qui s'impose à eux à présent. Il ignore pourquoi, mais cette chevelure blonde sous son nez serrer contre son corps flasque et vidé d'énergie. Il se sent réchauffer, comme si soudain une petite chaleur l'envahissait. Son étreinte lui fait du bien, il réagit enfin alors. Et d'une main faible il entoure son épaule et vient apposer délicatement sa main sur son crâne. La serrant très légèrement contre. Venant poser sa joue contre ses cheveux d'or, il ferme les yeux un instant espérant que tout cela ne soit qu'un cauchemar.

Ses yeux s'ouvrent de nouveau et le gouffre n'a pas disparu, il est toujours là. Les mots de la gamine, pourtant, rassurent légèrement son coeur qui saigne depuis trois jours. Comme un premier point de suture sur une blessure profonde. Le fauteuil se balance légèrement dans un ballottement paisible, rassurant, enfin presque. Car ses yeux qui juste là avaient retenu des larmes n'y parvenaient plus. Relevant un peu la tête pour ne pas laisser couler ses larmes contre la jeune femme, l'artiste, pourtant, ne lâche pas cette légère pression que sa main maintient.

« Merci. »

Sa voix est faible, moins qu'auparavant. La moindre énergie semblant l'avoir quitté depuis longtemps pourtant, il résiste face à cette mort qu'il a tant souhaitée ses jours-ci. Ne voyant pas d'avenirs sans elles. Mais cette petite tête blonde, cette gamine, elle est là et lui rappel que la vie continue, qu'il n'est pas le seul à souffrir qu'il n'est pas le seul à avoir mal. Il la sent sangloter contre lui. Il voudrait la rassurer lui dire que tout va bien, au fond oui, il aimerait être cette figure paternelle qu'il se plaît à être. Mais là, il ne peut pas, il ne peut plus.

Le silence gagne alors la pièce, seuls leurs sanglots communs étouffer par la peine immense brisent le grincement léger de la chaise de bois. Seule musique angoissante qui résonne dans ce grenier aménagé qui sert d'atelier à l'artiste. Long est le silence, mais apaisant il l'a tout autant. Ses larmes salées terminent leurs courses sur son peignoir d'un autre âge, il n'a plus assez d'eau alors pour que d'autres coulent. Il repose sa tête contre le crâne de Mielle, qui toujours se serre à lui. Une étreinte nécessaire, une étreinte vitale. Elle semble lui transmettre son énergie, partager son chagrin et raviver le peu qui lui reste de vie. Une part de lui à encore envie de hurler de la voir partir de briser déchirer, voire voler en éclats tant de chose comme son cœur dans sa poitrine et e même temps... Cette douceur et cette force qu'elle mélange à la perfection lui donnent envie de se relever.

« Je ne veux pas que tu partes. »

Il serre sa main dans ses cheveux clairs. Il ressert son bras contre son épaule, il la serre un peu plus contre lui. Il ignore quoi faire, quoi dire, il est désemparé désarmer face à tout cela. Il se contredit. Mais il ne veut plus être seul, il ne veut plus mourir pas avec elle. Pas maintenant qu'elle sait. Il ne veut pas lui infliger cela. Il ne se le pardonnerait pas.

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Dim 18 Mar - 16:11

M. Leeroy Hamilton & Mielle J. Cook
Maison Hamilton, juin 2015;
Il réagit enfin. Quand tu le relèves, quand tu le remets dans son fauteuil, quand tu prends place sur ses genoux pour te serrer contre lui, comme le ferait une fille qui a besoin de faire un câlin à son père. Tu sens cette douce pression qu’il met contre ton épaule, contre ta tête, comme si il te caressait, sans doute comme il aime le faire avec Olive. Tu le sens revenir à lui, tu le sens reprendre doucement une petite force, comme si il reprenait vie. Tu souris tristement, contente de le retrouver, même si c’est à peine, mais tout de même toujours inquiète, terriblement inquiète de son état. Et de ce qu’il t’a annoncé. La disparition de sa fille, de sa femme. Cette dernière qui serait partie soudainement, emportant leur fille sans rien lui dire, sans lui laisser la chance de garder sa fille auprès de lui. Tu ne comprends toujours pas ce qu’il s’est passé. Mais sur le moment actuel, tu dois d’abord t’occuper de Leeroy. Lui redonner vie. Lui redonner l’envie de vivre, de se battre. Se battre pour retrouver sa fille. Tu l’entends te dire merci alors que tu refuses de partir, tu refuses de le laisser seul tant qu’il est comme ça. Tu souris encore un peu vaguement, ne répondant pas cette fois. Laissant le silence régner. Restant juste contre Leeroy, cette figure paternelle que tu aimes et que tu n’abandonneras pas. Même si la folie le gagne de nouveau et qu’il te hurle dessus de le laisser.

Les minutes passent, elles sont longues et pourtant, c’est comme si le temps ne passait pas. Comme si il était arrêté. Comme si plus rien n’avait d’importance que ce moment présent. Et tu resteras là aussi longtemps qu’il le faut pour qu’il se reprenne. Et même si il le faut, tu lui redonneras vie avec force. Mais tu ne peux pas le laisser comme ça. Tu penses comprendre qu’il se laissait mourir. Et si aujourd’hui, tu ne devais pas passer pour garder la petite… Tu ne veux pas y penser. Penser au pire qui aurait put lui arriver si tu n’étais pas passé. Ton ventre remue, tu as peur, encore. Et tant que tu auras cette peur qui t’anime, tu ne pourras le laisser. Et enfin, il brise le silence, te disant qu’il ne veut pas que tu partes. Tu souris encore un peu. Un peu plus que la première fois.
« Je ne pars pas Leeroy ! Je ne pars pas. »
Pas tant que tu ne seras pas sûre de le voir reprendre goût à sa vie. Même si il vient de tout perdre, il doit comprendre qu’en revenant celui qu’il était, il peut se battre pour retrouver un semblant de vie. Il peut se battre pour sa fille. Elle lui a été enlevée, mais elle n’est pas morte. Alors il doit comprendre qu’il peut s’accrocher à l’espoir de la revoir. Il doit faire cela pour elle, car tu le sais, Olive aime son papa !

Restant contre lui, sentant que d’être là, lui fait du bien, tu ne prononces que des murmures. Tu dois lui donner le courage de se relever, de manger.
« Leeroy, tu dois manger. On va commander, d’accord ? Pizza, kebab, sushis ? Que veux-tu manger ? »
Il doit manger. Tu vas le faire manger. Lui rendre de l’énergie. Tu ne peux pas lui laisser le choix. Tu ne peux pas le laisser partir. C’est peut être égoïste, car tu ne veux pas perdre un second père. Car oui, Leeroy, c’est comme un second père pour toi. C’est peut être un peu pour toi que tu veux l’aider. Un peu pour toi, mais aussi un peu pour Olive. Si tu laissais le papa de cette petite princesse, tu t’en voudrais toute ta vie.
« Tu dois retrouver des forces pour la retrouver. Je me battrais avec toi, mais on fera revenir Olive. C’est une promesse ! »
Tu veux le faire réagir, lui faire comprendre qu’il peut se battre. Mais il doit le vouloir. Et quand il aura décidé de se relever, tu seras là. Tu es déjà là, déjà prête ! Mais pour le moment, tu restes contre lui, attendant qu’il se décide. Tu veux rester contre lui tant qu’il n’aura pas bougé, tant qu’il n’aura pas fait son choix.

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Lun 16 Avr - 13:54

Mielle J. Cook & M. Leeroy Hamilton
Maison Hamilton, juin 2015;
Leeroy reprend doucement un peu vie. Il ne le veut pourtant pas, mais il le doit. Pour elle, cette petite choses fragile, blonde sur ses genoux, s'accrochant à lui pour l'empêcher de sombrer. Elle est arrivée à temps, un jour, peut-être deux de plus et il ne serait plus de ce monde sûrement. Il se sent lâche de ne pas avoir appuyé sur la gâchette de l'arme de la famille. Cacher depuis toujours, Lisebeth avait toujours tenu à en avoir une, au cas où... Il l'avait sortie de sa cachette, il l'avait plusieurs fois pointé vers lui. Mais cela le répugnait, le sang l'avait toujours répugné, puis cet acte... Comme cela... Il avait pensé à la corde. Cela aurait été plus "classe" selon lui, moins baveux, moins salissant. Mais il n'avait pas été assez courageux pour sortir acheter de quoi faire son œuvre. Leeroy était resté là, ruminant dans son coin, hurlant, pleurant, suppliant, priant même pour qu'elles reviennent. Puis il avait fini part tombé ici, fatigué, usé de tout cela. Alors maintenant que Mielle était là, il ne pouvait lui infliger davantage son état, cette douleur qui a fait fondre son cœur. Il n'est qu'une coquille vide, ou presque. Juste assez conscient pour ne pas vouloir que Mielle sombre avec lui. Juste assez lucide pour se ressaisir un peu. Leur étreinte lui fait du bien, un bien qu'il ne pensait plus jamais ressentir. Il la serre un peu contre lui, mais sa force est faible. Elle murmure au creux de son cœur. Mangé ? Il en est purement incapable. Sa bouche est pâteuse et rien que le mot lui donne un haut-le-cœur. Boire, il aurait plus envie d'un peu d'eau, il a trop peu bu depuis 3 jours.

« Je ne peux rien avaler. Mais je veux bien un thé, ou deux même. J'ai soif. »

Laisse-t-il finalement entendre en desserrant son étreinte. Un regard vers le visage de la jeune fille. Il s'en veut de la rendre triste, il s'en veut de ne savoir gérer ça. Il s'en veut qu'elle sache, simplement et qu'elle en souffre elle aussi. Ses mots qu'elle prononce, cet espoir qu'elle installe un instant si vague dans son coeur. Il n’arrive pas à le prendre au vol, et la laisse partir. Il ignore là, les raisons de ce départ. Et il connaît sa femme, il la sait futée et débrouillard, il sait que si elle ne souhaite pas être retrouvée, elle ne le saura pas. Si elle la fuit lui, pour une raison ou une autre, il sait qu'il ne la reverra pas de sitôt, que le combat sera dur et long. Et actuellement, il n'en a simplement pas la force. Leur couple était pourtant parfait. Trop, peut-être, devenu banal, trop ennuyeux ? Il ne sait pas, lui sa vie lui convenait, mais elle sa femme, voilà bien longtemps qu'il a oublié de s'y intéresser. Oublier d'y prêter l'attention nécessaire. On vous demande souvent si votre vie est ceci où cela, si vous êtes marié, a un mon travail, des enfants. Mais on ne vous demande jamais si vous êtes simplement heureux. Leeroy à lui aussi oublier de demander... Et aujourd'hui, il est malheureux, tellement malheureux.

« Commençons par aller boire un thé, tu veux. On verra pour la suite. »

Melvin reprend vite, il invite la demoiselle à se relever. Lui-même essaie, mais il a du mal. Il est trop faible, trop ensuqué encore. Ses mains sur les accoudoirs du rocking-chair, il prend sont temps mais arrive à se mettre debout. Il refuse d'un geste faible de la main l'aide de Mielle. Une fois, debout, son esprit semble chanceler. Il ferme les yeux pour ne pas tomber. Pour se recentrer sur lui-même. Il sait Mielle près de lui s'il vient à tomber. Et cette seule idée l'aide à tenir bon. Il tente un pas, puis deux, difficile, mais il va y arriver, il veut. Pour elle. Juste pour elle, pour lui laisser croire qu'il veut se battre. Même si ce n'est pas le cas. Mais il ne peut pas lui infliger plus. Un sourire s’immisce rapidement sur son visage.

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Ven 20 Avr - 1:43

M. Leeroy Hamilton & Mielle J. Cook
Maison Hamilton, juin 2015;
Tu ne veux pas perdre ton second père. Celui en qui tu retrouves le papa qui tu as déjà perdue quand tu étais une petite fille. Une demoiselle qui avait environs l’âge qu’Olive doit sans doute avoir aux jours d’aujourd’hui. Cette fillette que tu veux protéger. Tu veux vraiment sauver Leeroy, pour sa fille, mais pour toi aussi. Tu ne veux pas le voir comme cela. Le voir si triste, au bord de l’envie de s’ôter la vie alors qu’il vient de perdre la personne la plus précieuse de sa vie. Tu souffres de le découvrir au bord du gouffre. Toi aussi, tu as beaucoup perdue dans ton enfance. Ton père, ton frère et ta mère portant un enfant, tu as souffert à l’époque et même si tu as eu la chance d’être placée dans une famille d’accueil qui ne t’a jamais rejeté malgré le fait que tu n’étais pas une fille facile à vivre à l’époque. Tu n’as jamais réussi à les voir comme une nouvelle famille. Et maintenant, de voir Leeroy dans cet état, celui en qui tu as retrouvé un père, tu prends aussi conscience de tout ce que cette famille t’a apporté. Que tu devrais aller les revoir pour les remercier. Tu y penseras, pour le moment, tu dois vraiment sauver ton nouveau papa. Tu ne le laisseras pas comme ça. Tu serais bien trop inquiète, tu ne pourrais penser à rien d’autre. Assises sur ses genoux, tu te sers contre lui. Tu sens qu’il tente de te réconforter, de te rassurer avec le peu de force qu’il a, et juste cela te fait énormément de bien.
« On va aller boire alors. Du thé, on devrait trouver cela facilement dans tes placards. »

Et tu recommences à sourire quand tu sens qu’il commence à bouger doucement, t’invitant à quitter ses genoux pour que tu puisses te lever, pour qu’il puisse se lever. Tu le regardes, inquiète de son état, prête à le rattraper si il n’a pas assez de force pour se mouvoir seul, sans ton aide. Mais il semble se débrouiller, il semble avoir reprit ses esprits. Est-ce grâce à toi ? Grâce à ce que tu lui as dit ? Ou juste le fait de te voir pleurer en le découvrant souffrant ainsi ? Qu’importe, il a finit par réagir. Et tout ce que tu lui as dit, ne sont pas des mots en l’air. Tu l’aidera à se battre pour retrouver sa fille. Il ne peut pas rester comme cela, sans aucune réponse. Son ex-femme ne peut pas lui faire cela de cette façon. Si elle voulait vraiment le quitter, elle aurait put lui en parler. Si ils avaient des problèmes dans leur couple, elle aurait put partager ce qu’elle ressentait pour pouvoir tenter d’arranger les choses avec cet homme, le père de sa fille. Elle est juste partie comme ça, sans rien dire, prenant sa fille avec elle. Privant un homme de sa princesse et une enfant de son père. Cette femme te semble tellement égoïste, cela te met tellement en colère.
« Tu t’appuies sur moi si tu as besoin pendant qu’on va à la cuisine pour boire un thé. »
Vous êtes tous les deux debout, tu prends les devant, mais du coin de l’oeil, tu continue de le surveiller.

Enfin arrivé à la cuisine, tu le laisses s’asseoir prenant la bouilloire pour la remplir d’eau et la mettre à chauffer avant de préparer deux tasses. Une pour Leeroy, et une pour toi, tu ne le laisseras pas boire du thé tout seul comme si une maman surveiller son enfant manger tous ses légumes. Tu l’accompagnes. Tu connais bien la cuisine à force de venir ici, garder la petite ou juste pour venir les voir, manger un morceau avec eux. Aussi bien que si c’était ta propre cuisine. Peut être mieux, car chez toi, c’est un peu le bordel quand ici, c’est plutôt bien rangé. Tu attrapes la boîte de thé, tu la poses juste devant ton père de coeur.
« Je te laisse choisir pendant que je sors le sucre et pas le choix, on met du sucre dans le thé, tu en as besoin pour prendre des forces. Ton organisme en a besoin. »
Tu ne lui laisseras pas le choix, qu’importe comment il aime boire son thé habituellement. Et il le sais, il te connaît comme si tu étais sa seconde fille, tu l’espères, tu es têtue. Vraiment très têtue et tu ne le laisseras pas comme ça. Même si tu dois lui faire boire son thé de force.
« Alors, tu as choisi ? L’eau est prête ! »

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Dim 29 Avr - 22:12

Mielle J. Cook & M. Leeroy Hamilton
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Les pas sont difficiles, mais de plus en plus faciles en vérité. Son état léthargique doucement le quitte et si un instant il a hésité à demander le bras à Mielle comme un papy l'aurait fait. Mais il s'y refuse, il ne connaît pas l'avenir, il ignore ce qu'il fera une fois la jeune fille partie. Pourtant au fond de lui il veut croire que cette bataille sera gagnée qu'Olive et Lisebeth lui reviendra, rapidement. Et une autre partie, ne croit crois pas. Si pendant ses trois jours, c'est cette partie sombre qui à gagner. La venue de Mielle ses mots doux et son chagrin ont réanimé la partie positive en Leeroy. Est-ce l'effet de son regard en coin, qui le surveille alors qu'il avance doucement, mais sûrement jusqu'à la cuisine. Il fait un pas après l'autre, il s'aide dans les escaliers de la rambarde comme un malade déséquilibré et fatiguer. Mais au fond, c'est bien pire que ça. Elle t'assure, elle confirme qu'elle est là en cas de besoin. Mais Leeroy se refuse à s'appuyer sur elle, cette jeune fille, encore une enfant au fond. Il sait qu'elle a déjà beaucoup souffert. S'il ne mesure pas à quel point, il est important pour elle, elle est importante pour lui. Elle fait partie de la famille, elle aussi à sa manière maintenant. Et preuve en est aujourd’hui encore d'ailleurs.

Le chemin fut lent, à défaut d'être long réellement. Mais avec patience et détermination tous deux furent à destination sans encombre. Sans trop d'encombres, car Lee a manqué de se casser la figure sur l'avant-dernière marche. Mais il s'st rattrapé grâce à la blonde. Allant s’asseoir sans demander son reste comme s'il venait de courir un marathon, ou de travailler. Exténuer, à bout de forces de cet effort monumental. Il soupira alors à peine assit. Regardant la jeune fille s'affairer comme si elle était chez elle et en un sens, c'était le cas. Elle connaissait la maison et ses recoins presque aussi bien que Leeroy. Le visage un peu béa de l'artiste, fatiguer, manquant de connexion neuronale et bouleverser, suit chaque mouvement de la blonde. Il sursaute presque alors qu'elle pose la boîte en ferraille de thés sous ses yeux. Ordonnant qu'il prenne du sucre avec son thé. Il n'ose pas la contredire, il n'en a pas la force de toute manière. Et comme un enfant, il regarde la belle boîte, ancienne et cabosser, dessinée. Un sourire naquit sur ses lèvres pour s'évaporer aussi vite. Olive adore, adorait cette boîte. Il relève la tête alors qu'elle interpelle de nouveau. Un peu perdu, il s'empresse d'ouvrir la dite boite et par le plus grand est hasard choisit un sachet. Il se fiche du goût, il n'en a plus aucun de toute façon donc...

« Celui-ci. Merci Mielle. Mets aussi deux sucres s'il te plaît. Et je crois qu'il y a du miel liquide dans le placard, là... Si jamais tu en veux. Tu peux aussi en mettre une goutte s'il est encore bon. Olive... »

Olive a eu sa période miel. Comme tous les enfants... Ses moments où elle ne jurait que par ceci ou cela et où Lise comme Leeroy lui en achetaient des quantités pour finalement qu'elle n'en veille plus 15 jours après. Elle avait eu une période miel liquide, en mettant sur tout et n'importe quoi, dans ses yaourts, sur ses biscuits, et même dans la purée... Leeroy s'était plongé dans ce souvenir un instant, son visage s'était éclairé pour se ternir aussi vite. L'homme attendu que la blonde le rejoigne serrant la tasse bouillante entre ses mains. Ne ressentant qu'à peine la douleur provoquer par la céramique chaude. Il ne savait quoi dire, au fond. Il était faible, et totalement ailleurs. Tout ce qu'il voulait, c'était boire ce bon thé et aller se coucher, dormir... S'il venait à y arriver. Peut-être qu'un cachet l'y aiderait. Il n'était pas friand de cela... Mais pour une fois. Le nez plongé dans sa tasse, la fixant sans réel pensé sans réelle intention.

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Jeu 10 Mai - 22:47

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Tu aides ce papa à avancer pour rejoindre la cuisine. Ce papa que tu as adopté comme le tien depuis que tu l’as rencontré, depuis que tu gardes sa petite princesse. Une enfant que tu vois comme une petite sœur que tu veux protéger. Si au début, tu étais juste sa babysitter, petit à petit, tu t’es attaché à elle, à eux. Quelques fois, tu débarquais sans que ce soit pour venir garder la petite. Juste pour les voir, juste comme ça. Tu ne sais pas pourquoi tu as commencé à les considérer comme ta nouvelle famille alors que tu n’as jamais réussi à voir le couple t’ayant élevé en famille d’accueil comme des parents. Ils étaient bon pour toi, quand d’autres t’auraient envoyé dans une autre famille, te considérant comme une enfant difficile, ils étaient patients avec toi. Et pourtant, tu n’as jamais réussi à y trouver réellement ta place. En aidant cet homme, ce père, les premiers pas sont difficiles. Mais pas après pas, tu as l’impression que c’est moins difficile de le soutenir, tu as l’impression qu’il reprend des forces et se débrouille un peu plus tout seul à chaque fois qu’il met un pied devant l’autre. Et bien que cela aille mieux, quand vous arrivez enfin à la cuisine, il s’assoit rapidement, semblant épuisé comme si il venait de faire un jogging. Ce doit être le cas, comme tu le soupçonnes, il n’a pas du manger depuis le départ de sa femme, emmenant leur fille. Sans doute depuis quelques jours. À le voir ainsi, tu t’en veux de ne pas être passé plus tôt cette semaine. Tu aurais put lui éviter tout cela en venant plus tôt, en le trouvant bien plus tôt.

Tu vas l’aider, le sauver, t’occuper de lui comme si il s’agissait de ton vrai père. Il n’est pas question que tu l’abandonnes. Ni maintenant, ni jamais. Même si sur le moment, c’est juste pour lui faire du thé. Tu lui donnes la boîte à thé pour qu’il puisse choisir. Tu prends le sachet qu’il te tend, qu’il a choisit, pour le mettre dans sa tasse avant d’y verser l’eau très chaude. Tu lui ajoutes deux sucres à sa demande et tu lui donnes sa tasse. Avant de te faire la tienne. Tu te choisis un sachet aussi. Et tu te mets trois sucres. Car toi, tu aimes le sucre. Il t’arrive parfois, de glisser un peu de cannelle ou un brin de vanille dans tes tisanes, mais surtout dans tes cafés. La café nature, le café noir, c’est vraiment pas ton truc. Mais surtout, tu ne relèves pas le fait qu’il t’appelle Olive. Tu sens bien qu’elle lui manque sa petite princesse et tu ne veux pas lui faire plus mal qu’il n’a déjà mal en relevant ce détail. Mais comme il parle de miel, tu veux lui proposer un petit truc à manger. Ça lui ferait du bien.
« Tu veux que je te fasse une tartine de miel ? Il y a du pain ou des biscottes ? Un peu de beurre avec ou juste du miel ? Peut être autre chose ? Dis moi, je te fais ça, une tartine, ça pourrait bien passer avec du thé. »
Tu es au petit soin pour lui. Et le faire boire et manger est un premier pas. Ensuite, tu l’aideras à retrouver sa fille. À faire toutes les recherches et les démarches qu’il faut pour cela. Tu resteras avec lui tout au long de cette difficile épreuve.

Tu regardes Leeroy serrer sa tasse qui doit le brûler. Tu lui prends la main, tu lui souris, tu te veux rassurante sans pour autant lui dire que tout ira bien, qu’elle reviendra. Tu ne peux pas savoir, et tu ne veux pas lui dire de mensonges. Ni lui donner un faux espoir qui le fera revivre quelque temps avant qu’il ne sombre de nouveau, perdant tout espoir. Tu ne sais pas trop comment tu dois faire, habituellement, tu es du genre à foncer sans réfléchir. Mais là, tu ne peux pas être comme ça. Alors avant de parler, tu penses à ce que tu vas dire.
« C’est pas trop chaud ? Tu me le dis si tu veux autre chose ! Promis, je ne ferais pas à manger, si tu as faim, on commandera ! »
On te le dit tellement souvent que tu es mauvaise cuisinière, qu’à force, tu ne cuisines plus pour les autres. Même si tu aimes toujours autant cela. Même si tu aimes toujours autant tout tester. Tu n’es pas banale comme fille. Et même si les autres disent que c’est mauvais, toi, tu aimes et tu continues de cuisiner pour toi. Et rarement pour les gens, qui ne te connaissent pas encore.

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Message Mielle + Don't save me, cuz I don't care. › Dim 27 Mai - 15:17

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Abandonner totalement dans un flou sans fond. Leeroy a les yeux dans le vide, tout comme son coeur. Ses mains rougissent à la chaleur de la céramique blanche ornée de peintures. Un atelier qu'il avait un jour fait avec Olive. Ils avaient été acheté divers mugs habiller d'un simple blanc, et lors d'un samedi pluvieux ils s'étaient mis tous deux à décorer les tasses acheter. Certains avaient été cassé depuis le temps, ce n'était pas de la bonne qualité. Mais cette journée-là, Leeroy avait pensé qu'il y en aurait plein d'autres plus tard. Mais aujourd'hui, là, assit sur la chaise haute de l’îlot central de la cuisine... Il n'était plus sûr de rien. Gardant cette pensée pour lui, il releva n peu son visage qui s'abaissait avec lenteur et manque de force vers la tasse, comme sombrant doucement dans ses songes. Les mots que Mielle prononce lui parviennent aux oreilles, mais il ne répond pas, comme s'ils ne faisaient que passer comme un coup de vent. La frêle main blanche, plus que la sienne, de la jeune fille se tend à son égard, s'il n'avait pas relevé un peu les yeux il ne l'aurait même pas vu. S'il réagit un peu en retard, il réagit quand même. Et abandonne sa tasse bouillante d'une main pour la chaleur d'humaine de la blonde. Un sourire s'affiche doucement sur son visage encore assez bas. Il la remercie d'un petit mot rapide. Puis il se souvient de ses questions sur un éventuel accompagnement pour son thé.

« Non, juste un peu de miel dans la tasse sera parfait. Je n'ai pas la force de mâcher, je crois. »

Il en était même sûr. Mais il ne voulait pas trop le montrer, il était déjà bien assez pitoyable comme cela. Pas besoin d'en infliger plus à la pauvre jeune femme face à lui. Sa douce voix résonne de nouveau, Leeroy retire la main qu'il a simplement posée sur la sienne. Retrouvant la céramique de la tasse, comme s'y accrochant de nouveau, ou se cachant n peu derrière. Au fond, oui, il aimerait, mais il est bien trop imposant comparer à cette pauvre tasse. Il n'a pas encore pris la peine de goûter au doux thé préparé avec soin par la jeune fille. Il répare alors l'erreur, et penche déjà la tasse entre ses lèvres doucement. L'eau est encore bien chaude, mais au fond, il ne le ressent pas vraiment. Laissant la tasse taper contre le plan de travail de la "table", il se relève un peu. Ses épaules en plus en arrière, le dos moins courbé. Comme s'il reprenait un peu vie. Mais c'était encore loin d'être le cas.

« Tu es gentille Mielle, vraiment. Mais ne t'en fais pas, je pense que je vais aller au lit, essayer de dormir un peu. Je crois en avoir besoin. »

Ses ses mots, de nouveau Leeroy mène la tasse à ses lèvres et vide quasiment la tasse. Le liquide coloré lui brûle un peu la gorge, mais ce n'est pas grave. Il se redresse encore un peu, ses mains quittant enfin la tasse pour se poser sur ses genoux. Il réfléchit et hésite à chercher dans le petit tiroir à médicament de la cuisine, celui en cas de petite urgence brûlure, Bobo, plus facile d'accès que l'armoire à pharmacie de la salle de bain. Qui elle est là pour les plus gros bobos. Il sait que quelque cachet traîne ici ou là-haut de Lisebeth pour ses périodes d'insomnie. Quand son travail était trop intense, quand elle était stressée, quand elle... Il ne savait même pas au fond. Parfois, il avait l'impression que sa vie de famille lui échappait, comme une personne extérieure. Avait-il réellement loupé des choses, refuser de les voire ? Ou est-ce autre chose. Il n'a plus assez de force actuellement pour y repenser. Si bien qu'il manque de partir en arrière, le dossier du tabouret de bar le retient assez pour qu'il se penche de nouveau vers l'avant et sa tasse.

« Je peux te demander un dernier service . M'aider à remonter. Après, je te promets, je dors et demain cela ira mieux. Je mangerais en me réveillant un bout. »

Le regard de l'artiste est vide, vide de vie, de sens et de cette lueur qui l'illumine en général. Il n'est plus que l'ombre de lui-même.

767 mots. Fiche créée par Rinema
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