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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 15:54


Gardenia Bambi Deakins

Je m'appelle Bambi Deakins, et même si je ne les fais pas, j'ai 24 ans. Mais cela reste entre nous. Je suis né(e) le 13/03 /1992, dans la magnifique ville de Marple Spring, USA. Pour passer le temps je suis Propriétaire d'un café littéraire, et je suis à Marple Spring depuis toujours (I'm home). Actuellement je suis célibataire. D'ailleurs je suis hétérosexuelle, si jamais cela t’intéresse. Mais ce qui m'énerve (ou pas), c'est d'être sans cesse comparé à Astrid Berges-Frisbey.

Avenante sans-philtre Perspicace Introspective Honnête Mauvaise foi Loyale Responsable Casanière Généreuse.
Elle est entrée au conservatoire de Detroit quand elle avait 8 ans, dans un programme amménagé Elle est diplomée du département de Musique ancienne, elle étudiait la viole de gambe  (basse de Viole à sept cordes) Sa mère voulait qu'elle quitte le Michigan pour rejoindre un orchestre célèbre à New-york, mais elle à préféré rester Son frère Charlie est membre des Navy SEALs Elle à repris la boutique de son père Elle prépare une licence de Littérature Américaine par correspondance Sa maman est obstétricienne et elle à toujours dis à ses enfants de ne pas faire médecine Son père est décédé d'un cancer du pancréas quand elle avait 10 ans La boutique est restée fermée pendant une bonne dizaine d'années, sa mère avait refusé de la vendre Elle se fait appeler "Bambi" , parce qu'elle n'aime pas son premier prénom Elle aime les plats épicés Elle à de la famille dans un ranch au Texas Elle n'a que onze mois d'écart avec son frère ainé dont le nom complet est "Charles-Henry" Elle sait jouer de l'autoharp, elle apprend pour le plaisir

L'histoire de ma vie



○ I ○
«  Quand nous étions des enfants, mon frère Charlie et moi jouions à « être des vieilles personnes ». Nous imaginions que le temps – beaucoup de temps – avait passé et que nos vies avaient filées, que nous avions des petits enfants et que nous avions de grandes aventures à leurs raconter. J'y repense toujours avec une certaine tendresse. J'étais une enfant plutôt calme, mais naïve et je me laissait facilement entraîner par les élans créatifs de Charlie. Il à toujours eu cette façon de vivre intensément sa vie et de dire que j'étais comme un port, comme un phare. Que j'étais stable et que quand il serai grand il serai toujours content de revenir à la maison ou je serai.

Et moi, j'étais toujours heureuse de dire que j'attendrais Charlie, j'ai passé ma vie à attendre Charlie. Encore maintenant. Toujours maintenant et même à l'avenir. Avec du recul, aujourd'hui , je sais que nous aurons des histoires à raconter, des centaines et des centaines d'histoires pour ces petits-enfants à venir.

Parfois, quand Charlie rentre de mission, qu'il viens trouver son refuge dans cette maison ou nous avons grandit, il s’assoit sur la banquette suspendue sous le perron. Il reste seulement là et il attend que je le rejoigne. Je le rejoins toujours, parce que j'ai toujours attendu Charlie. On ne se regarde pas, il n'y à pas besoin. Comme lorsque nous étions des enfants, nous jouons à « être des vieilles personnes ». Nous imaginons que le temps – beaucoup de temps – à passé et que nos vies ont filées, que nous avons des petits-enfants, des arrières petits-enfants et comme un conte qu'on leur raconterai on parle on raconte ces instants que l'absence de l'autre ne nous à pas permit de partager.

Et alors, pour un instant, pour un instant seulement nous sommes des enfants à nouveaux.
 »
►►•◄◄
Charles senior assis dans son fauteuil, observait d'un œil attendri la pièce principale du « Refuge des Cyclones », le café Littéraire qu'il avait fondé une dizaine d'année plus tôt. Les clients lisaient le plus calmement possible , le silence entrecoupé des rires de deux enfants de neuf et dix ans. Son épouse, Roseann les avait déposé là, en début de matinée après avoir été appelée en urgence à l’hôpital et , à priori , elle n'était toujours pas rentrée. Roseann était issue d'une famille du coin, ses parents , les parents de ses parents , et les arrières grands-parents de leurs arrières-parents vivaient déjà là. Et aussi loin qu'elle pouvait se souvenir, ils avaient tous été médecins, toutes sortes de médecins. Ses beaux parents étaient respectivement chirurgiens orthopédiste et dentiste, son épouse avait embrassé la carrière d'obstétricien quand à lui, il était arrivé du Texas à l'âge de vingt-ans et il avait fondé, plus tardivement « Le Refuge », après avoir quitté sa famille. Charles Sr était né proche de Houston à plus de milles kilomètres de là, dans le Ranch familial. Il avait grandi au milieu des chevaux et il avait connu la rudesse du travail, mais il avait toujours été plus délicat, plus introverti et il avait ressenti le besoin de fuir cette pression sociétale.

Et il avait mené une autre guerre.
Contre lui-même, contre la peur, la solitude, contre le mal du pays. Le Michigan était si différent de sa terre natale et parfois il avait cru que son âme était sur le point de se déchirer. Et il avait rencontré Roseann. Brutalement c'était comme si le monde avait changé d'axe de rotation et que la pesanteur avait totalement disparu et , et il avait su qu'il ne partirai plus jamais. Trois ans plus tard il avait ouvert le café et il avait épousé sa femme et elle avait terminé ses études.

Quand ils avaient eu un peu plus de trente ans , Charles-Henry était venu au monde suivit de près par Gardenia et encore une fois, la terre avait changé d'axe. Il avait su que rien ne serai jamais plus parfait, aussi juste qu'à cet instant. C'était un homme très doux, d'une délicatesse romanesque, tout le monde à Marple Springs aurait pu le dire et il mettait un point d'honneur à bien élever ses enfants. A leur ouvrir l'esprit beaucoup. Il leur avait proposé toutes sortes d'activités et de manières générale se mettait toujours en quatre pour s'assurer qu'ils puissent accomplir le moindre de leurs désirs créatif, son épouse – une femme plus pragmatique – était partisane du moindre effort et ne désirai conserver pour eux que les matières dans lesquels ils étaient naturellement doués.

Le baseball, la musique, le football et même l'équitation ou la peinture pendant les prochaines années jusqu'à trouver quelque chose d'épanouissant, les enfants Deakins passeraient par toutes sortes d'ateliers. Gardenia, une enfant charmante , trouva cependant ce pourquoi elle était douée à l'age canonique de six ans en rencontrant Antinea Applewhite, professeur de violoncelle diplômée du conservatoire de Taylor dans le Michigan. Gardenia était douée pour la musique et elle avait dans son caractère la patience nécessaire. La fille Deakins donc, intégra rapidement un cour régulier sur Marple Spring et sans surprises deux ans après les faits , Antinéa Applewithe recommanda aux parents de la petite fille de lui faire passer le concours du Conservatoire de Détroit. Une idée brillante parce que présentant sa pièce pour rejoindre les classes de violoncelle du « Clark Conservatory of Music  », Gardenia Bambi Deakins rencontra pour la première fois de sa vie Romero Montez, un homme d'une cinquantaine d'année qui pour les quatorze années suivante deviendrai son maître à penser.

Romero, directeur du département de Musique Ancienne, professeur de viole de gambe à la même école, il présidait également le concours d'entrée et il montra un vif intérêt pour la petite fille. Gardenia intégra le cours primaire de violoncelle puis , un an après son admission, après avoir assisté à plusieurs représentations d'un trio baroque célèbre au conservatoire , opta pour changer de voie et intégré la classe du Maître Romero Montez.

Et puis elle était douée, vraiment douée.
Et plus elle était douée, plus les choses étaient difficiles et plus elles étaient difficiles plus la petite fille avait envie de se battre, de surmonter, de comprendre et de réussir. Sur le point de passer les concours de fin de semestres qui détermineraient son admission ou non au niveau supérieur, Gardenia était plus rayonnante que jamais. Elle avait une santé plus délicate que son frère et un esprit infiniment plus délicat, à fleur de peau, alors quand Charles Sr la regardait aussi épanouie, il avait la certitude que quoiqu'il arrive : tout se passerai bien pour elle.

Il avait sans doutes raison, mais à cet instant la, il ignorait sans doutes à quel point ses préoccupations étaient justes. La plupart des clients du «  Refuge des cyclones » eux aussi ignoraient aussi qu'ils vivaient les derniers instants de ce café, les derniers avant très longtemps. Ils l'ignoraient parce que sinon, ce jour là – par exemple – Bobby Shafiq n'aurait pas oublié de ramener ses livres avant de quitter la ville , et peut-être que Rosemary Jordans aurait parlé moins sèchement en partant, qu'elle aurait regardé son vieil ami avec plus de douceur.

Peut-être.

○ II ○
Quand Charles Deakins Sr avait été enterré, de nombreux habitués du café étaient venu soutenir la famille , dire un dernier mots à propos du texan. Parce qu'il avait toujours été du genre à tendre la main, parce qu'il donnait des livres à ceux qui manquaient de moyens, parce que certains avaient une ardoise de dettes longue comme le monde mais qu'il n'avait jamais été insistant à propos de la rembourser et parce c'était un voisin , charmant qui malgré quelques éclats de colère spectaculaires était serviable, avenant et toujours prompt à aider. Il laisserai sans doutes un vide certain dans la communauté.

Son épouse, Roseann sembla l'ombre d'elle-même pendant de longs mois mais parce qu'elle avait deux enfants , parce qu'elle voulait le meilleur pour eux, elle avait fini par se reprendre et son sourire – celui qui avait causé la perte de Charles – avait fait un retour sur son visage. Charlie , le fils plus turbulent que d'ordinaire fini par se calmer quand à la jeune Gardenia, pendant longtemps elle resta silencieuse. Plus renfermée, plus fragile sans doutes et son mutisme craintif, sa timidité devenue maladive inquiétèrent beaucoup le voisinage. Et puis elle s'était accrochée à la seule part de rêve qui lui restait , la musique et elle avait été si assidue, si assidue que cela déchirait le cœur de sa mère qui n'avait pas la force de lui demander d'en faire moins. Quand bien même ses doigts de petites fille étaient tout couverts de sang et de plaies. Elle n'avait que dix ans , comment était-elle sensé accepter que son père ne serait plus jamais là ?

Son assiduité en musique causa l'aménagement de son emplois du temps scolaire et alors que les cours classiques devenaient très secondaires elle intégra les classes de composition, de solfège et de chants du conservatoire. Elle rentrai le soir, ivre de fatigue, parlait si peu – trop peu – et avait lentement cessé d'avoir des contacts avec les enfants de son âge. Avec les adultes en fait et même avec Charlie. Mais Charlie et elle n'avait jamais eût besoin de parler. Ils se couchaient dans le même lit et sans dire un mot , ils léchaient mutuellement leur plaies.

C'est à l'âge de 13 ans que quelque chose marqua un nouveau tournant radical dans la vie de la petite Deakins et au soulagement collectif, un retour à la normale. Cette année là le département de musique ancienne vit entrer trois nouveaux étudiants et , parmi ceux-là : Mabel Redsand , venue de Washington aux fort caractère. Mabel était belle, ronde et elle avait les yeux les plus vifs et les plus gourmands que Gardenia n'avait jamais vu. Et Mabel adora Gardenia. L'ironie voulu que , un an plus tard, par le concours externe une jeune fille du nom de Gardenia Adler rejoigne également le département. Gardenia était aussi blonde que l'autre pouvait être brune, aussi grande que la première semblait minuscule et aussi bruyante que Deakins était généralement silencieuse. Parce qu'elles suivaient le même cours de chant grégorien, le même cours de solfège, le même cours de composition, Mabel avec le soutient de toute la classe décida qu'il fallait les départager. « Gardenia » était un nom grand, vieux et distingué, un peu amère aussi. Il ne convenait pas à la petite brune – de toutes façon elle ne l'aimait pas beaucoup non plus – et ainsi : Gardenia Deakins, vu renommée affectueusement « Bambi », qui même s'il n'était que le second choix de ses parents sonnaient plus doux, plus joli et délicat.

Et Bambi aimait cela.

Quatre ans après le drame qui avait déchiré les Deakins, tout semblait enfin redevenir comme avant. Comme quand tout était pour le mieux.

Assis tous les trois à table , se sondant dans le silence le plus total, c'était sans doutes la réflexion qu'ils se faisaient. Parfois, régulièrement, ils restaient silencieux, ainsi. Roseann avait toujours pensé que parfois, le silence parlait mieux de bien des mots et pour la première fois depuis longtemps : ils étaient en paix.

○ III ○

« – Tu ne pense pas vraiment à faire ça . »

A affirmé Bambi sans regarder le visage de son frère, occupée à couper soigneusement en tout petits morceaux sa viande. Leur mère n'était pas encore rentrée, elle ne rentrerai sans doutes pas de la nuit, les accouchements ne se terminant généralement pas sur commande. Mais ce n'était pas ce qui était important. Ils avaient l'habitude. Ils étaient généralement seuls le soir. Et ils pouvaient apprécier cela. Depuis que Bambi, un an plus tôt avait quitté de manière définitive le système scolaire classique , pour se concentrer sur la musique, ils ne fréquentaient plus le même établissement et ils aimaient ces instants ou ils pouvaient se retrouver, eux qui avaient été si soudés, inséparable dans leur plus tendre enfance.

« – Si. Je vais passer les test pour intégrer l'école militaire et en suite ...je quitterai cette ville. »

Il avait répondu sans la regarder.
La jeune fille, avait posé ses couverts , un peu brutalement. Et cette fois : elle l'avait regardé, les yeux plissés, visiblement blessé qu'il ai pu prendre cette décision sans lui en parler avant. Sans lui demander ce qu'elle en pensait. Bambi apparaissait forte, et elle l'était dans une certaine mesure mais elle se plaisait à croire que c'était grâce à la présente si foutrement puissante et pleine de vie de Charlie. Il ne pouvait pas la laisser lui aussi.

« – Cette ville est pleine des souvenirs de papa et ni maman ni toi vous n'avez envie de vous en détacher et je comprend. je t'assure que je le fait. Mais je ne suis pas comme vous. J'ai besoin de changer d'air. Vraiment. »

Avec un soupire à fendre l'âme – et peut-être qu'elle était fendue après tout, son âme – l'adolescente avait tourné les yeux vers la « boite à clefs » qui trouvait sa place sur un des buffets, non loin de là. La clef du café de leur père s'y trouvait. Depuis la mort de Charles Sénior, il y avait eût plusieurs proposition de rachat mais leur mère avait toujours refusé de céder le local, il était à ses enfants , ce seraient à eux, une fois majeurs de décider ce qu'ils voulaient en faire. Une prise de position claire qui avait rassuré Bambi d'une façon qu'elle ne pouvait même pas expliquer.

« – Tu ne sera pas seule et je reviendrais. Toujours, tu te rappelle ? »
« – Ouais. Mais je suis quand même fâchée. »

Il avait rit un peu en recommençant à manger comme si rien n'avait été dit. Elle mâchait aussi. En silence. Et , Charlie la regardait. Il l'avait toujours regardée. Parce qu'ils étaient nés si près l'un de l'autre et élevés presque comme des jumeaux et parce que leur relation était si spécifique. Oh, naturellement, ils avaient des chamailleries , comme tous les frères et sœur mais Charlie avait toujours eût conscience de la délicatesse naturelle de sa cadette, il avait toujours pensé qu'elle n'était pas faite pour ce monde, il était trop vaste et elle était trop petite, il était trop violent, trop individualiste et elle était délicate, fragile, naïve. Quelque part il pensait qu'elle en avait conscience, une conscience relative puisqu'elle avait refusé de quitter le conservatoire de Détroit pour un plus grand et plus réputé qui l'aurait éloignée de Marple Springs et il savait qu'elle ne tolérerai pas de quitter cet endroit. Parce qu'elle y était en sécurité. Cette ville était comme un écrin et elle était comme une perle dans le creux de ses mains.

« – Tu iras bien Bambi. Je sais que tu iras bien. »

Elle n'avait pas répondu.
Il n'y avait pas besoin.

○ IV ○

« – Tu n'es pas de là, hein ? Moi c'est Mabel, la bas c'est Donnie et elle c'est Bambi. Bambi est diplômée de chants grégorien et elle termine sa maîtrise d'orchestration et de Basse de Viole. »

Les cheveux retenus dans un chignon lâche que scellait un crayon de papier, Bambi Deakins avait à peine levé les yeux de sa partition d'orchestre. Assise à même le sol dans la salle de répétition , son instrument , abandonné quelque part plus loin, elle tentait de retenir le nécessaire mais elle manquait de concentration. Il y avait toujours des étudiants des écoles de musiques qui venaient passer les examens de fin d'année ici, au conservatoire, mais honnêtement elle n'avait pas le temps de s'en préoccuper. À vingt ans , il lui restait encore trois ans d'études à compléter pour obtenir les diplômes correspondants mais les études devenaient de plus en plus compliqué.

Donnie, dont le véritable nom était Donovan Dmitriev, posait un regard désolé et dépité sur la gambiste. Dans le trio de musique de chambre qu'ils constituaient pour les prochains concours interne, il était le violon baroque et Mabel prendrai place à l'épinette. Ils travaillaient beaucoup et pourtant il n'avait pas la moitié de la facilité naturelle qu'avait Bambi pour la discipline or, il se trouvait qu'elle était la plus acharnée des trois. De son point de vue , il y avait quelque chose qui merdait dans cette conception mais il ne se serai pas permit de le dire.

« – Tu devrais dormir dix minutes, Bambi. À ce rythme tu ne va pas tenir jusqu'à la fin de la session. »

Mais la jeune fille n'avait pas répliqué. Quand il la voyait agir de cette façon, il se sentait soulagé qu'elle n'ai pas accepté de rejoindre un autre conservatoire, elle se mettait une telle pression qu'elle en serai morte. Les raison de son refus n'étaient pas tout à fait claires mais elle avait évoqué le besoin de rester dans sa ville natale. Parce que c'était la que son frère – un membre de la Navy – revenait pour ses permission et parce que c'était là que se trouvait son objectif final. Quand il avait appris de Mabel, que Bambi n'avait pas pour ambition de devenir musicienne professionnelle il avait seulement pu songer à l'immense gâchis que cela représentait. Et , il avait été furieux. Malgré tout le mal qu'il se donnait depuis des années , il n'avait jamais été au centre de tentatives de recrutement , et s'il passait les niveau avec la moyenne il avait conscience que c'était surtout sa pugnacité qui était récompensée. Et pourtant lui , il aspirait à vivre de la musique. Un tel désintérêt de la part de la gambiste était douloureux.

Malgré cela, il ne la quittait jamais des yeux.
Il ne pouvait pas s'y résoudre. Parce qu'elle était belle, Bambi. Elle était superbe quand elle se penchait sur son instrument et qu'elle laissait ses doigts trembler sur les cordes et quand elle faisait pleurer sa viole, c'était puissant comme un millier de chevaux galopant dans un canyon, c'était terriblement saisissant , elle les tenait du bout de ses doigts et leur souffles devenaient une plainte lancinante, pour plus, toujours plus. Quand elle jouait Bambi, elle était hors du temps, hors du monde, hors de la vie elle même réduite au symbole algébrique d'elle-même et elle était si belle à voir.

Elle était douce, elle avait un rire merveilleux et ses yeux aux couleurs mélangées étaient d'une chaleur qui faisait bondir son cœur. Pas seulement le sien puisqu'elle sortait depuis deux ans maintenant avec Jasper Snowden du département de musique classique , un contrebassiste de jazz qui avait un bel avenir devant lui mais qui revêtait un caractère d'une rare arrogance. Bambi ne se plaignait pas, il ne l'entendait jamais se plaindre à aucun sujet et parfois il se demandait si elle ne se punissait pas de quelque chose. Mais Deakins ne se confiait pas. Peu. Pas à lui.

Bientôt, après quinze années d'études longues et laborieuses, son cycle supérieur au Conservatoire de « Clark Conservatory of Music » se terminerai . Après une ultime représentation sous ce grand dôme, elle quitterai ces lieux pour toujours et. Quelque part, Donnie pensait que ce serai une perte pour l'établissement . Le Maître Romero aussi le pensait. Il disait cependant que même si elle partait il y aurait toujours une place pour elle au département, il s'en assurerai mais Bambi n'en voulait pas. Elle avait d'autres rêves.

○ V ○

« – Tu gâches ton talent en restant ici. »

La voix traînante de Charlie à raisonné dans la pièce principale du « Refuge des Cyclones » qui avait réouvert presque un an plus tôt. Après avoir obtenu son diplôme du conservatoire, Bambi était revenue à ses premiers rêves. Elle avait eût une longue discussion avec sa mère et son frère et ils s'étaient tous mit d'accord pour la soutenir. Charlie n'avait pas d'intérêt envers la boutique et Roseann avait toujours dit qu'elle leur appartenait. La garçonnière située à l'étage supérieur du café, qui autrefois était louée à un étudiant avait été réaménagée et Bambi s'y était installée et petit à petit, les clients étaient revenu. On avait retrouvé à nostalgie les ouvrages qu'on avait autrefois consulté et de nouveaux livres étaient arrivé, tout avait été repeint, réaménagé et si le refuge gardait son concept et son nom l'ambiance semblait différente.

Bobby Shafiq qui habitait maintenant à New Heaven et qui n'étais plus un jeune homme mais un grand-père épanoui maintenant était même venu ramener les livres qu'il n'avait pas pu rendre à Charles Sénior. Il y avait eût des moments émouvants mais Bambi s'était peu à peu installée et malgré quelque nostalgiques, la clientèle s'était renouvelée et l'on ne venait plus pour les fantômes mais pour la chaleur du lieu. Pour la joie de vivre et la douceur de Bambi ou simplement parce que l'endroit avait quelque chose de rassurant, de sécurisant. Et Bambi savait qu'elle le partirai plus jamais d'ici.

Il y avait son instrument dans un coin , derrière le son bureau-caisse . Des enfants riaient dans la salle principale, il y avait même des étudiants en train de réviser.

Elle étira un sourire doux.

Tout irai pour le mieux.

« – Si tu as l'intention d'être médisant, Charlie, je préfère encore que tu rentre à la maison. »
« – Non, aujourd'hui : je t'aide. »

Et Bambi n'avait rien ajouté, elle avait souri et opiné du chef.
Elle ne bronchât même pas quand il tendit sa grande main pour décoiffer ses cheveux.

Tout irai pour le mieux.

PSEUDO/PRÉNOM + Bambi. PAYS/REGION + France. ÂGE + 21 ans. COMMENT T'ES ARRIVÉ JUSQUE LA ? + Par un top-site QUE PENSES-TU DU FORUM ? + Joli, simple clair. rafraîchissant. PARLE-NOUS DE TOI + Well, je ne suis ni très marrante, ni très spirituelle, ni particulièrement brillante. CÉLÉBRITÉ LOUÉE + Astrid Berges-Frisbey. PERSONNAGE INVENTÉ SCÉNARIO OU PV ? + Inventé.

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Dernière édition par G. Bambi Deakins le Sam 11 Fév - 15:37, édité 8 fois
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 15:55
Bienvenue parmi nous belle demoiselle *-*

Bon courage pour ta fiche !
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 15:57
Je ne connais pas ta célébrité, mais je la trouve trop mignonne ! :94:

Biiiiiienvenue parmis nous et bon courage pour ta fiche ! Réserve-moi un lien ! :21:
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 16:03
Bienvenue parmi nous très chère!!!
J'espère que tu te plaira autant que moi sur le fow!! :uiytr:
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 16:36
Astrid Bergez-Frisbey :bave: :bave:

Bienvenue ici et bon courage pour ta fiche :canard:
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 17:16
BIENVENUUUUUUE joli Faon ♥️

Bon courage pour ta fiche et n'hésites pas si besoin :79:
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 18:17
Astrid, quel choix. :110: Et ce pseudo tout doux :99:
Bienvenue parmi nous et bonne rédaction :94:
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Ven 10 Fév - 23:20
Oh lalala, en voyant ton pseudo j'étais SÛRE que ton vava serait quelqu'un comme Astrid :110: Je suis devin, j'adore ! Bienvenue par ici en tout cas ♥️
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Sam 11 Fév - 11:20
Bienvenue parmi nous jolie demoiselle et bonne chance pour ta fiche! :pohytfeeztd:
Astrid est troooop mignonne :94: :10:
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Sam 11 Fév - 11:42
Well
Merci à tous pour vos gentils messages qui me touchent beaucoup ><
j'espère de tout coeur que, Bambi vous plaira ♥
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Dim 12 Fév - 14:15
Vraiment rien à dire, fiche ultra mega complète :94:
J'ai beaucoup aimé te lire :D




Félicitation tu es validé(e)

Tout d'abord, nous te remercions de t'être inscrit(e) sur MARPLE SPRING :canard: Tu t'amuseras parmi nous, tu verras, on est un peu taré quand même, mais chut :zinzin: Tu peux dès à présent poster partout sur le forum, t'occuper de ton personnage, venir nous rejoindre sur le flood et autre.
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F. Rose Harrington
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Dim 12 Fév - 18:06
OH GOSH ASTRID.... Je la trouve juste tellement belle :94: :94: :94:
Elle à un truc cette fille :bave:
Bienvenue un peu en retard désoler. Merci de nous avoir rejoint et bon jeu sur M.S.
Si tu as la moindre question ou autre, hésite pas.
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Message Et sa bouche sur ton coeur |• Bambi › Dim 12 Fév - 20:34
Alors j'adore les prénoms, et le personnage, t'as le combo, trio parfait avec Astrid :bave: :bave: :bave: :bave: :bave:
Bienvenue ici un peu en retard.
Bon jeu sur M.S. et merci de nous avoir rejoint :10:
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