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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 1:38



Lenny Matthews

Je m'appelle Lenny Matthews, et même si je ne les fais pas, j'ai 30 ans. Mais cela reste entre nous. Je suis né(e) le 23/03 /1985, dans la magnifique ville de Sioux Falls. Pour passer le temps je suis vagabond assermenté et gigolo à mes heures, et je suis à Marple Spring depuis quelques semaines (Stranger in a strange land). Actuellement je suis divorcé. D'ailleurs je suis bisexuel, avec une forte préférence pour les personnes androgynes, de couleur ou les hommes taciturnes avec qui je m’entends encore le mieux, si jamais cela t’intéresse. Mais ce qui m'énerve (ou pas), c'est d'être sans cesse comparé à Michael Pitt. Je suis plus équilibré que ça, quand même.

Sans attaches Sans scrupules Volontaire Obstiné Charmeur Inventif Opportuniste Pragmatique Bricoleur Paresseux.
Lenny aime les corps entre mâle et femelle, les tempéraments ambigus ; et il aime la cuisine exotique, les alcools inconnus, l’aventure ; il aime les personnes de couleur. Pourtant, il s’habille presque toujours en noir et blanc. Il ne se trouve pas très beau, trop gamin, pas assez homme, trop passe-partout ; il aimerait ressembler davantage à ses héros des westerns. Il n’a jamais admiré personne parmi les individus vivants qu’il a fréquentés. Le rapport « père de substitution », ce n’est pas son style. D’ailleurs, les conseils d’ami sont le meilleur moyen de le mettre en fuite. Bon acteur, il fait le mort sans difficultés pour éviter des ennuis, et sait également simuler pas mal d’autres trucs. Il porte de petites cicatrices sur tout le corps, trop nettes pour être accidentelles, mais il n’aime pas en parler. Ce n’est pas la première fois qu’il passe dans cette ville, mais il fait profil bas pour éviter de tomber sur de vieilles connaissances. Même chose à Detroit. Il a vécu quelques années de sa vie dans une « communauté » d’apparence hippie et bon enfant, en réalité sectaire, où il a cédé à la pression générale et s’est marié, uniquement pour désamorcer les soupçons sur sa dévotion. Il a fui avec sa très jeune femme et l’a convaincue de divorcer dès qu’ils ont été en sécurité, puis l’a laissée dans un foyer d’accueil social. Il n’a pas de nouvelles et ne cherche pas à en avoir. Il sait qu’elle n’était pas enceinte, pas de lui en tout cas, c’est tout ce qui compte. En se souvenant de cet épisode, il s’est accroché à son athéisme lors d’une NDA un peu plus tard, bien qu’il ait « vu la lumière » au cours de son inconscience.

L'histoire de ma vie



Chapitre 1. Tweens are mean – Boys are toys – Girls are worse.
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Celle-là, Lenny ne l’aimait pas. Vous le comprendrez très vite, en parcourant son journal intime, vieux carnet relié de cuir défraîchi qui l’accompagne dans toutes ses tribulations. Il ne l’insulte pas, de son écriture d’enfant, mais vous sentirez la haine dans la seule syntaxe des descriptions. On ne voyait qu’elle, on n’entendait qu’elle, et elle ne lui causait que des ennuis. On ne croyait qu’elle, et lui, personne ne lui faisait confiance. Un jour, elle disparut. Personne n’a jamais su comment ni pourquoi ; la veille, elle était là ; le lendemain elle n’y était plus. On la chercha, bien sûr, mais en vain. L’innocent petit Lenny n’avait aucune explication. C’est alors qu’il devint réellement quelqu’un, qu’il débuta sa carrière pour ainsi dire, comme on le vante dans les réunions d’embauche tintant de louanges du rêve américain et de l’accomplissement personnel. Aujourd’hui, il est peut-être le seul à ne pas l’avoir oubliée. Elle s’appelait Helena. Tant qu’il s’appellera Lenny, il ne peut pas l’oublier. Mais ce n’est pas un souvenir si désagréable, finalement. Il en garde plutôt le sentiment d’une légitime, éclatante et complète victoire, comme un jeune Hercule se contemplerait dans le miroir, coiffé de la peau du premier lion qu’il a tué.
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Chapitre 2. Because I really craved for chocolate flavored treats

Lenny sait se faire apprécier, se rendre indispensable. Il met le grappin sur les grands qui lui plaisent, jamais les petits, qui ne lui plaisent vraiment pas. Desmond est beau, mais c’est surtout son cousin de quinze ans qui est charismatique, attirant, et tous les deux, Lenny les met dans sa poche. Il se divertit avec eux, les rend jaloux l’un de l’autre, les mène par le bout du nez, les attise et leur jette des miettes pour les satisfaire très momentanément ; il les aime comme des jouets neufs. Il se fait inviter, sur la moto du cousin Tory, sur le stand de tir improvisé qu’il a bricolé dans un terrain vague, au ranch où il garde les chevaux. Tory le soulève dans ses grands bras secs, l’installe sur le dos de sa jument, claque la croupe et la lance au galop. Ce sont de belles années, c’est ça la vraie vie, il n’y a que l’espace à perte de vue, offert et sans obstacles dressés de main d’homme. Lenny se fait appeler Huck, se procure un Stetson, commence à fumer, apprend la guitare, imite l’accent du Sud… Il fait rire les grands, mais se convainc qu’il gagne leur respect. On commence à le tolérer dans les conversations d’hommes : la bière, les matchs, les moteurs, les filles. Les séances.

Comme il insiste, on l’invite : ça se passera dans la cave, sous la ferme, où vit l’un des ados, pour éviter ses parents sans s’en détacher. Lenny est là, il regarde, il devient vert, il vomit, il se relève et il revient. Il s’évanouit, une première fois, une deuxième fois. Quand l’aube arrive, il est l’un des seuls encore debout, et il nettoie le sol comme si de rien n’était. Mais encore aujourd’hui, voir maltraiter un animal sans défense peut le rendre extrêmement violent. Pas de façon incontrôlable, pas forcément sur le moment, mais tôt ou tard, il vous mettra la main dessus et vous le regretterez amèrement. Il fait ça pour votre bien. Tory purge une peine dans le couloir de la mort, aujourd’hui. Peut-être qu’un de ces quatre matins, Lenny ira lui rendre visite. Ou lui enverra une jolie carte postale, avec un petit chaton innocent aux grands yeux pleins d’amour… ça, ce serait une idée, tiens. En tout cas, après la séance, les grands étaient légitimement impressionnés par le gosse. Mais dans la semaine, il disparut.

Un contrôle routier lui remit la main dessus à des centaines de kilomètres ; il s’était glissé dans un camion de marchandises, et dormait comme un sourd dans la poussière, enroulé dans une grosse couverture de laine, en route pour l’Alaska. C’est peut-être un rêve, mais il lui semble bien – c’est ce qu’il a écrit dans son journal intime, en tout cas – que les deux inspecteurs qui l’ont interrogé avant de le rendre à ses parents, c’étaient eux : cette enquêtrice aux airs d’Athéna guerrière, à la coupe courte, aux épaules de nageuse, au regard d’acier ; et ce jeune flic au profil doré de prince Inca, aux accents indéfinissables, aux sourires de psychiatre en civil, qui étaient venus parler à la classe quand Helena avait disparu. C’étaient eux, bien sûr. Revoir ses parents fut un choc, un supplice. Saluer sa fratrie fut d’un ennui mortel. Le petit avait pleuré, bien sûr. Il n’appartenait plus à leur monde, c’était déjà fini, et son prochain départ ne serait qu’une question de temps et de préparation ; pourquoi agissaient-ils comme s’ils l’ignoraient ? A Jack, il confia comme un serment : « Quand tu me reverras, j’aurai de la barbe et une montre en or, et on m’appellera Monsieur Matthews. » Eh oui, tous les romans d’aventure le disaient, on trouvait de l’or en Alaska.
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Chapitre 3. Quelques mots pour les grands, c’est même pas des injures

Un tel trajet, ça se prépare. En plus de coller des bouts de ficelle rouge sur une carte, Lenny avait prévu l’aspect capital : le capital. Un billet par ci, une pièce par là, quelques petits trafics, échanges de services, et, pourquoi pas finalement ? quelques pipes au fond du parking routier, à la tombée du soir. Il lui semble bien voir les policiers qu’il connaît, comme des ombres au coin de la rue, le regard fixé sur ses frasques, mais ils n’interviennent pas. Anges gardiens négligents, amis imaginaires peu fiables, peu importe : ils se moquent bien des moyens et lui souhaitent peut-être d’arriver à ses fins. Peut-être en ont-ils assez de le voir traîner sa gueule de pauvre dans leur quartier. Un futur clochard de moins, c’est toujours ça de pris pour la salubrité de l’endroit. Lenny, quel gamin prometteur se ferait appeler Lenny ? Il lit plus de bouquins à la bibliothèque, dans le coin des romans d’aventure du dix-neuvième siècle, que depuis toutes ses années de primaire et de collège réunies. Il ira peut-être loin, mais ce sera géographiquement. Ses pauvres parents ont l’air du même avis, ils ont baissé les bras depuis bien longtemps et semblent considérer que le premier enfant sert surtout à s’entraîner, un brouillon avant de tâcher de réussir les suivants. L’avenir dira s’ils ont réussi.
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La dernière connerie de Lenny à Sioux Falls fut de braquer l’armoire à pharmacie du club de sport. Désormais toutes les cartes en mains, il prit la route à pied avec un sentiment de puissance inégalé, qui dura toute la semaine suivante. C’était le plein été, les chiens errants s’écartaient avec respect sur son chemin, la rosée de l’aube venait laver ses crimes, les arbres chantaient avec lui où nul ne pouvait l’entendre. Il n’avait qu’un regret : n’avoir pas volé le cheval de Tory. Mais pour ça, on l’aurait poursuivi, et retrouvé facilement. Il passa en stop la frontière avec le Canada, prit une chambre dans l’unique motel d’une petite ville minière, et se déclara officiellement adulte. Et alors qu’il se payait une partie de flipper bien gagnée à la salle d’arcade du coin, la fille la plus sympa du monde vint engager la conversation. C’était bien la première fois qu’une fille, plus âgée surtout, lui offrait à boire. D’abord, il crut qu’elle voulait coucher. Puis elle sembla soudain fragile, et il songea que Psylvia avait peut-être du mal à se faire des potes, c’était une grande Fifi Brindacier en salopette de jean bleu et mâchoire rectangulaire, le genre qui lui plaisait, à lui, mais pas à beaucoup d’hommes. Ce ne devait pas être très différent au Canada. Il songea qu’échanger un repas chaud contre un peu de chaleur humaine, ce n’était pas cher payé, et la suivit. Chez elle, dans sa famille. Pas exactement une cellule familiale traditionnelle.

Ils étaient tous égaux, bien sûr. Bien sûr, quelle idée ! Mais celui que tous écoutaient, c’était Samwel, le mec de Psylvia. Sam dit à Lenny qu’il le comprenait, qu’il l’admirait même pour avoir pris la résolution de partir, qu’ils avaient besoin de gars comme lui. Oh, ils n’espéraient pas changer le monde, mais à leur petite échelle, en s’entraidant quoi qu’il arrive, en maintenant des relations harmonieuses dans leur petite communauté, ils changeaient au moins la vie des quelques personnes qui voudraient les rejoindre. Amour libre, ça va de soi. Bon, Syl était sa copine et elle n’avait aucune envie d’aller avec un autre, mais à part ça, amour libre. Il pouvait bien être tout ce qu’il voulait, personne ici ne jugerait Lenny sur ses penchants ou ses pratiques. Et ils pouvaient lui offrir les moyens d’être indépendant. Un petit job, un clic-clac où crécher, des repas en famille, une bière quand il en aurait envie. Pas le Paradis, mais au moins une porte pour sortir de l’Enfer. Il avait mal aux pieds, il était conscient de ses limitations financières, il ne comptait pas retourner bosser le soir sur un parking, il accepta. Première fois qu’on lui disait « je t’admire » sans qu’il ait eu besoin de faire le con auparavant pour le mériter, sans aucune manipulation de sa part, juste pour ce qu’il était, qu’il avait toujours été et qu’il serait toujours. Dommage, Sam n’était pas son genre. Ils se ressemblaient trop. Ils prirent l’habitude de s’appeler « frangin », et ce mot semblait trouver soudain un sens qu’il n’avait jamais eu, un goût de dépendance fusionnelle qui lui faisait quêter le contact physique comme un chien, sans en éprouver la moindre honte.
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Chapitre 4. The one without a name, without a honest heart as compass.

Ils parlaient beaucoup. Samwel avait toujours quelque chose à dire, quel que soit le sujet. Aujourd’hui, Lenny fait terriblement attention à ce type de personnes, dès qu’il remarque ce trait, au premier abord séduisant, il est le premier à le reconnaître. Mais aussi, pour être tout à fait franc, il avait besoin de parler. Il s’en apercevait maintenant seulement. Ou est-ce Sam qui lui avait inspiré ce besoin ? Les choses n’étaient plus si claires, il lui arrivait de passer des journées entières dans un brouillard confortable et tiède, vautré dans un vieux fauteuil que le groupe avait glané dans un vide-grenier, et où quelqu’un était probablement mort. Il regardait l’arbre d’en face à la fenêtre cassée, et il ne ressentait pas le froid. Syl mettait trop de plantes à trip dans sa soupe magique. C’était cool à basse dose, euphorisant et décontractant, mais quand il y en avait trop… il sortait de son corps, et quoi qu’en dise Sam, ce n’était pas forcément une si bonne chose ; certains soirs, ce n’était pas si libérateur, il n’était pas certain de pouvoir redescendre et reprendre place en lui-même. Il n’en voulait pas à Syl, elle n’était pas heureuse. Il aurait fait exactement la même chose à sa place ; il serait allé directement à la cuisine et aurait vidé toutes les bouteilles qu’il aurait été capable d’attraper. Il se voyait tout à fait à sa place. Mais après tout, il n’était pas là pour s’occuper d’elle, c’était la femme de Sam, pas vrai ? Ce vieux renard, il faisait tout pour qu’on ait de la compassion pour elle, mais au final, interdiction de la toucher. Soit-disant qu’elle n’en avait pas envie. Bullshit. Bref. C’était la question que Lenny se posait parfois : lui-même, pourquoi était-il là déjà ? Sam y répondait avant qu’il ait eu le temps de la poser à voix haute : pour guérir de ce que le monde lui avait fait. Pour se construire, et être un homme, un vrai, libre de corps et d’esprit, que rien ni personne ne pourrait plus jamais atteindre.
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Avec le recul, c’était louche, mais il ne le sent qu’aujourd’hui. Heureusement, l’idéal familial n’a jamais été très puissant dans le cœur de Lenny et il n’a jamais eu aucun mal à abandonner tous ceux qui l’aimaient, qui disaient l’aimer, ou qu’il était censé aimer. Quand l’ambiance ne lui convenait plus, il partait, tout simplement. C’est ce qu’il fit un jour. Samwel avait un ordinateur (dont il régulait les accès, cela va sans dire, sous forme de récompenses ou de punitions, selon les comportements de chacun) et il avait gravé un CD spécialement pour Lenny ; c’est tout ce qu’il emporta. Sur le plan matériel, bien sûr. Il emmena aussi la petite. C’était une gamine de seize ans qui faisait la manche dans la rue principale, on l’avait ramenée à la maison, nourrie, et prise en main. Elle aussi avait besoin d’être recadrée et leurs besoins complémentaires seraient satisfaits par un mariage traditionnel, avec colliers de fleurs, chansons angéliques à l’église, tout ce qu’il faut. C’est là que Lenny s’aperçut qu’il ne pourrait pas vivre comme ça toute sa vie. Ou plutôt, il comprit que c’était ce qu’on lui demandait. Jusqu’alors, ce n’était pas complètement clair ; ça avait l’air d’un jeu, pour se passer le temps avant de repartir chacun sur sa propre route. Mais c’étaient tous des zombies, il le voyait maintenant, aucun d’entre eux ne partirait jamais. Alors il afficha son plus beau sourire, il les remercia tous avec ferveur, ils firent la fête, la gosse fut malade : elle ne tenait vraiment pas l’alcool. Le lendemain, après avoir réclamé son droit légitime à un brin de toilette, il entra dans la chambre pour célébrer la nuit de noces avec un peu de retard, il n’avait pas plus de choix que le dauphin royal, tout le monde écoutait à la porte.
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Il avait déjà eu sa récompense pour sa bonne attitude : un tour à l’ordinateur, et le droit d’enregistrer la musique qui lui plairait. Il la mit à fond. La bande originale de « Mec bien gaulé baise et rebaise jeune salope bien chaude ». Il ouvrit la fenêtre, et il regarda la fille, l’air de dire : tu fais ce que tu veux, mais moi je me casse. En réalité, il espérait profondément qu’elle viendrait, sinon il était dans de sales draps ; il n’avait aucune envie de payer toute sa vie des pensions alimentaires pour les gamins que la communauté engrosserait, contraint et forcé par l’Etat Canadien. Mais s’il la traînait par le bras, elle douterait. Il fallait qu’elle le décide par elle-même. Lenny sauta, et partit en courant à travers le jardin, sans se retourner. Il savait que personne ne le verrait, puisque tout le monde écoutait à la porte, à part Thodric qui cuvait sous la table. Arrivé à la forêt, il s’arrêta pour souffler. Des bruits de pas : elle l’avait suivi. Il lui sourit, prit sa main et la conduisit à l’aire d’autoroute. Ils firent du stop. La ville voisine leur donna un choc, c’était plein de lumières, de dynamisme, une grande machine noire qui tournait à plein régime. Il trouva un centre d’accueil social où il expliqua que leur mariage devait être annulé, la fille lui ayant avoué qu’elle était mineure.

Une gentille vieille dame dit à la demoiselle que ce n’était pas du tout une bonne solution, qu’il existait des programmes pour aider les jeunes filles comme elle, et que ce garçon n’était évidemment pas capable de s’occuper d’une famille. Lenny hochait la tête à s’en dessouder les cervicales : c’était la voix de la raison. Le lendemain il reprenait la route des Etats-Unis, par précaution supplémentaire. Cette fois, le vent de la liberté avait quelque chose de louche, qui excitait chez lui un réflexe de méfiance. Les punks et les motards dans les restaurants d’autoroute ne le faisaient plus rire, il n’avait plus envie d’aller s’incruster avec eux pour refaire le monde autour de trois bières. Il n’avait plus envie que les prostituées de cinquante ans le prennent dans leurs bras plantureux en l’appelant « mon lapin », le croyant cinq ans plus jeune que son âge. Il suivait la route comme un loup suit sa piste, et tout, le froid, la chaleur, les contacts humains, lui était désagréable et le faisait frissonner. Parfois, le seul fait de lire les gros titres de journaux et de s’apercevoir que quatre ans de sa vie avaient passé suffisait à le mettre de mauvais poil. Mais il était heureux d’une chose : il était fier de sa décision. Ça ne lui était pas arrivé souvent dans sa vie de prendre une décision dont il puisse dire, face à n’importe qui, et sans crainte qu’on lui rie au nez, que c’était la bonne.

Chapitre 5. And none can tell if I open the door on Heaven or Hell.

Peut-être qu’on l’aurait convaincu d’abandonner la petite, qui sait ? Tout était possible, surtout si c’était absurde. Mais il n’avait pas eu envie d’attendre pour le découvrir. Est-ce qu’il avait sauvé cette fille ? Sa voix intérieure, exceptionnellement sévère, lui répondait directement : non. Sauvée ? Toi ? Tu l’as abandonnée à crever seule à un si jeune âge, ne va surtout pas te jeter des fleurs pour ça. Au moins, reste lucide. C’est tout ce que tu as, et que personne ne pourra jamais t’enlever : ton cerveau. Ton histoire. Ce qui n’était pas faux, car, les poings dans ses poches crevées comme le poète avant lui – Arthur Rainbow, quelque chose comme ça… il n’avait jamais été trop assidu dans ce cours – il avançait sans savoir le matin de quoi serait fait le repas du soir. Heureusement, une fois encore c’était l’été, et il passa quelques semaines chez un agriculteur au milieu d’une troupe de saisonniers de tout poil, logés sur place le temps des vendanges. Il se fit quelques potes, qui lui donnèrent des tuyaux pour continuer, et poursuivit ainsi sa route, d’inventaires de grands magasins en chantiers de construction.
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Sur ceux-ci, il se sentait toujours mal à l’aise, sans trop pouvoir dire pourquoi. Il y avait là une ambiance qu’il ressentait comme étrangement angoissante, et il aurait bien imaginé un film d’horreur se dérouler là, ou un scénario de jeu vidéo plein de zombies. En même temps, il savait que c’était irrationnel, et ne fit jamais de connerie de type crise d’angoisse pour se griller devant les autres mecs. Il faisait extrêmement attention à ce que penseraient de lui les autres mecs. Non pas qu’il soit devenu sociable ; au contraire, il était sur ses gardes. Dès que quelque chose semblait risquer de tourner au vinaigre, il se sauvait sans même demander sa paye. Parfois, sans scrupule aucun, il évoluait de roi de bohème en chevalier de la cloche. Et parfois ça ne marchait pas. Il avait horriblement faim. Une dent qui lui faisait mal, et impossible de même envisager une visite chez le dentiste. Il faisait des cauchemars, et pas de quoi se payer une pauvre bouteille pour s’anesthésier la gueule. Il était trempé jusqu’aux os et son corps l’insultait. Un de ces jours-là, il se rendit dans un bureau de recrutement de l’armée, dont les grands panneaux accueillants lui tendaient les bras depuis quelques jours de disette. Mais sa condition physique était si déplorable qu’on le refusa sans même lui faire passer sa visite médicale. Il se promit de revenir, juste pour prouver qu’il était un homme, et pour déserter juste après parce que faut pas déconner non plus. Mais avant ça, c’était urgent, il allait falloir se retaper un peu.

Le premier soir, personne ne fit attention à lui, sauf un mac qui vint lui chercher la merde en croyant qu’il essayait de débaucher ses filles. Le second soir, un couple de routiers sympas l’invitèrent dans leur camion pour boire et manger, et coucher aussi, mais seulement après avoir sympathisé. C’étaient des réglos, ceux-là. Il leur promit une remise pour leur prochaine rencontre. Le troisième soir, il avait pu se doucher à l’hôtel, se raser ; quelques clients et surtout une cliente, qui prit son numéro de téléphone. Le quatrième soir, une amie de la cliente l’emmena faire du shopping, uniquement pour l’habiller, lui ; puis danser en boîte de luxe, manger dans un grand restaurant, et finir la nuit dans son lit de soie, au milieu des photos de son mari. Tiens, un vieux en uniforme bourré de galons et de décorations. Lenny n’aimait pas les femmes excessivement femmes, mais là, par pure vengeance, il prit royalement son pied. S’ensuivit une excellente réputation auprès du réseau de la patronne, comme il l’appelait, et des coups de fil réguliers, pour des salaires absurdement élevés qu’il acceptait avec une fausse indifférence, en vrai pro.
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Il y avait celles dont le mari rêvait d’être cocufié en direct : caméras de sécurité, liens et bâillon, ou simplement une porte de placard entre leurs ébats et ses émois. Il y avait celles qui filmaient pour montrer à leurs copines, elles avaient aussi d’impressionnantes collections de dildos qui perdaient leur glitter fluo : jamais sans capote. Il y avait les honteuses, les premières fois et les addicts, qui pleuraient sur son épaule et lui parlaient de leurs malheurs. Les veuves joyeuses, les jolies complexées, les gosses de riches insatiables, fatiguées d’être prises pour des anges. Aucune n’aurait pu être sa sœur… Ou alors, après un mariage qui n’avait rien de réaliste. Et il y avait les dangereuses. Celles qui fantasmaient sur le sang, la strangulation, un partenaire sombré dans une inconscience totale. Il y eut Madam O Death. Uniforme noir en vinyl étincelant. Il ne se rappelle pas du reste, seulement qu’il s’est réveillé à l’hôpital et qu’on lui a dit : « C’est votre femme qui vous a appelé, elle viendra sans doute vous voir très bientôt. » Il a ri. Rassurant de savoir qu’elle avait payé la note avec un chèque en blanc ; mais après tout, c’était son salaire, le Salaire de la Peur.
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Constatant qu’il reprenait du poil de la bête, on lui a confié, avec précautions, qu’il avait été déclaré mort, puis réanimé d’extrême justesse. Et plus tard, ça lui est revenu… quand il a voulu refermer ses yeux pour s’endormir. La grande lumière blanche. L’aumônier de l’hosto, intéressé, a tenté de l’interviewer un peu sur le sujet, mais Lenny lui a confirmé, aucun soumis à barbichette, ressuscité comme lui après une grosse séance SM, n’était venu lui serrer la pince à l’arrivée. Ce que pensait Lenny à cet instant, c’était surtout : je me suis sorti des griffes de Samwel et Psylvia, c’est sûrement pas pour me jeter dans les tiennes, quoique la robe t’aille très bien. Le curé a compris à demi-mot, et n’a pas insisté. Réglo, lui aussi. Lenny repense parfois à ces gens croisés en route avec une espèce d’affection, comme à de vieux potes, parce qu’il n’a pas de vieux potes. Ce qui lui en tient lieu, ce sont les gens qui l’ont traité normalement, comme s’il était le premier quidam venu et pas quelque chose de moins. Il a fait quelques scanners au cerveau : pas de séquelles irréversibles. Il allait mieux. « Sa femme » ne venait pas. On l’a laissé sortir. Il ne sait plus trop combien de temps il a passé là-bas exactement, quelles opérations lui a payé son étrange bienfaitrice. Il était encore sacrément confus quand il a réintégré sa brave chambre d’hôtel, et découvert avec amusement qu’on lui téléphonait toujours, que certaines s’étaient inquiétées pour lui. Il en aurait encore pour quelques semaines avant de retrouver tous ses repères, lui avaient dit les dames en blanc. Il ouvrit un journal.
SUICIDE COLLECTIF. Une petite communauté d’artistes, au Canada, s’empoisonne à la mort aux rats. Le village est sous le choc.
« Tu l’as sauvée, putain. »
« Ta gueule. Elle l’a peut-être bu toute seule comme une grande dans son coin. Et que même les fouille-merde de la presse à scandale s’en tamponnent. T’en sais rien. Alors ta gueule. »


Chapitre 6. Time flies… Time dies.

C’était bizarre, de se dire qu’il aurait pu mourir comme ça, bêtement, sans avoir rien accompli. Non pas qu’il s’imagine avoir quelque chose à accomplir, non, rien de précis. Mais quand même ! Il était encore vivant, pourquoi ? Cette question lui tournait dans la tête comme un ancien aiguillon tentant de le lancer au galop. Il ne pouvait pas y avoir là que l’automatisme d’un infirmier payé pour sauver. Il n’était pas seulement vivant ; il était vivant alors qu’il aurait dû être mort. Peut-être que c’était le tournant dans sa vie, ce moment où il allait enfin comprendre le fin mot de toute cette ridicule histoire. Il changea de ville, jeta son carnet de numéros de téléphone, retourna au bureau de recrutement de l’armée. On le reçut. Cette fois, on examina sa candidature. Il signa pour six mois d’entraînement, songeant que ça ne l’engageait pas trop. Il essaya de déserter au bout de la deuxième semaine, et s’aperçut que ce n’était pas possible. Il essaya de se faire des potes auxquels se greffer comme un parasite humain, mais ça ne marchait pas ; il se fit même casser la gueule une fois ou deux.
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Au bout du cinquième mois, il se sentait terriblement malheureux chaque fois qu’il voyait des paysages vastes et désolés à la télévision. Il se mit à compter les semaines, les jours et pour finir les heures. La plupart de ses camarades comptaient se réengager pour un temps, le dialogue était donc impossible. Il avait l’impression de vivre au milieu d’une société de robots. Lui qui avait toujours été plus ou moins en mode CARPE DICKEM, toujours adoré les calendriers de pompiers se sentait soudain terriblement attiré par les charmes féminins, et surtout, pas de postière ou autre dominatrice en uniforme. Sa solde était mince, mais au moins, il n’avait rien dépensé pendant ces six mois, n’ayant aucune possibilité de les dilapider dans la caserne et aucune envie de faire la fête avec ses camarades en période de quille. Il avait un peu d’argent honnêtement gagné en poche, il était en bonne forme physique, bien rasé, propre sur lui, il avait appris à faire quelques trucs utiles. Peut-être le moment de se poser quelque part, à la campagne peut-être ? De faire le point, se trouver une brave petite femme… cette idée lui vint à l’esprit soudain, comme un électrochoc : était-ce vraiment ça, le but ? Un grand ricanement monta des abîmes de son âme et lui remit les idées en place, et il se mit en route droit devant lui, pour gagner l’autoroute, faire du stop et voir du pays. Peut-être voir la mer. Il en rêvait depuis quelques temps. Dormir à la belle étoile dans les dunes… oui, ça le changerait des dortoirs.
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La fille qui le prit en stop, la trentaine carrée, des cernes sous les yeux, un double collier de corail, un pull bleu cobalt, une teinture acajou sur racines noires, avait aussi envie de discuter. Elle aussi aimait la mer. En fait, elle prenait une année sabbatique pour se remettre de longues études bien chiantes. Cette fois, ce fut Lenny qui prononça les mots magiques : je t’admire. Il n’essaya pas de ruser, il lui raconta tout. Elle lui proposa de passer quelques temps à ses côtés, lui avoua des secrets qu’on ne raconte qu’à un ami, se déshabilla complètement sans avoir détaché ses mains du volant, ni son regard du ruban d’asphalte qui se déroulait vers l’infini. Il la berçait dans son hamac, sur la véranda aux odeurs d’embruns, quand elle s’éteignit. Il ne l’avait pas sauvée, mais ce n’est pas ce qu’elle lui demandait. Elle lui demandait simplement de ne pas l’oublier. Lenny avait passé plus de temps dans cette maison de bois blanc qu’à l’armée, il connaissait la couche de poussière sur chaque vieux livre, il resta par habitude. Et pour veiller encore un petit peu sur elle, même si désormais, elle s’en foutait bien.

Il l’enterra dans le jardin, comme elle l’avait souhaité. Des problèmes avec sa famille. Il pouvait comprendre. Il continua comme avant, sans dire aux voisins ce qui s’était passé ; elle était rentrée là d’où elle venait, mais lui allait continuer à faire les petits boulots dans le coin, promener les chiens, donner des cours au club de tir, aider les gars du port à décharger la pêche. Dans un coin de sa tête, il disait merde à la crainte, cette fois très rationnelle, que quelqu’un l’accuse un jour de l’avoir tuée, car elle le lui avait dit très sérieusement, elle n’avait véritablement vécu qu’avec lui. Et il avait toujours dans un de ces vieux livres, avec des fleurs séchées, ses dernières volontés, où elle expliquait très clairement ses intentions et l’innocence de son ami. Un putain de livre en français. Evidemment, il fallait que ce soit un livre en français, Règlement de compte à Monte Carlo ou un truc comme ça. « Tu le retrouveras sans difficulté, » avait-elle dit.

« Je suis le frère de Patrick. »
« Je vous ai vu sur les photos. Vous voulez me dégager ? Ou me payer pour avoir pris soin de la baraque ? »
« Il est mort, c’est ça ? »


Lenny avait planté des rosiers au-dessus de la tombe. Elle n’avait pas opté pour l’évident Patricia, mais pour Rose, parce qu’elle adorait cette histoire dans un film de super-héros que Lenny n’avait pas accepté de regarder, une histoire de roses et de lesbiennes – ce qu’elle était également, c’était peut-être pour ça. Elle lui avait dit : un jour, tu le regarderas en souvenir de moi. Ce n’est pas encore arrivé, il serait un peu angoissé de le regarder tout seul. Il raconta au frère que Patrick avait nagé vers l’horizon et n’était pas revenu. Le type dit qu’il était psychologue, qu’il savait quand on lui mentait. Lenny lui colla son poing dans la tronche. Ce taré savait qu’elle était malade et l’avait torturée jusqu’à la fin. C’est pas ça, un frère ! Il aurait pu la rayer de sa vie si elle ne lui plaisait pas, c’était plus humain. C’est ce qu’il aurait fait à sa place. Il s’imagina un instant forcer Jack à aller jusqu’au bout d’études qui le rendaient malheureux, en le sachant condamné par une putain de maladie. Cette pensée lui donnait presque envie de vomir. Le psychologue lui rendait évidemment son mépris au centuple. Pendant quelques secondes, ils se fixèrent en silence à travers l’air froid et chargé de feuilles d’automne, ces petites feuilles d’un or pâle, en fer de lance, qui annonçaient les premières gelées.

« J’espère que vous avez mis de l’argent de côté, parce que j’envisage sérieusement de porter plainte. Vous allez quitter cette maison et ne plus y remettre les pieds, ce sera déjà un bon début. »
« OK, doc. Je prends mes affaires. »
« Vous ne prenez rien du tout. La justice de notre pays n’est pas rapide, hélas, mais commencez déjà à vous préparer. Je vous aurai averti honnêtement. »


Merde. Le bouquin.

Chapitre 7. Here comes trouble, won’t you stand by me ?

Me voici donc à votre porte, par ce beau soir d’automne… Ce chapitre, le dernier peut-être, écrivons-le ensemble, voulez-vous ?


PSEUDO/PRÉNOM + SinBad. PAYS/REGION + l’Est. ÂGE + comme le perso. COMMENT T'ES ARRIVÉ JUSQUE LA ? + j’ai suivi les papillons. QUE PENSES-TU DU FORUM ? + il est vintage. PARLE-NOUS DE TOI + je suis beau. CÉLÉBRITÉ LOUÉE + Michael Pitt. PERSONNAGE INVENTÉ SCÉNARIO OU PV ? + scénario de Jack Matthews.
fiche créée par © Summers & Rinema


Dernière édition par Lenny Matthews le Lun 28 Sep - 0:49, édité 12 fois
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 7:19
Officiellement bienvenue, et encore merci d'avoir pris mon scénario :pohytfeeztd:

J'aime beaucoup ta fiche, encore une fois tu écris vraiment très bien et j'adore quand on s'approprie le personnage comme ça :94:
Par contre, il y a deux petites choses qui me dérangent un peu, et je me vois mal me taire pour être frustrée après :p
Tout d'abord, tu dis qu'il a divorcé. J'ai clairement mis dans la fiche du scénario que je ne le voyais pas du tout marié, et donc encore moins divorcé... J'imagine bien que c'est pas une histoire mignonne et guimauve, mais pour se marier il faut déjà un minimum de "motivation". Y'a les papiers à faire, tout ça. Enfin, tu as sûrement tes raisons parce que j'ai compris qu'il y a plein d'idées derrière la moindre petite information, mais... Je te laisse m'en parler par MP, pour te dire si oui ou non j'approuve ? :23:
Pour finir, je trouve que tu parles très peu de l'enfance de Lenny, de la façon dont il a vécu alors que dans la fiche de Jack, tout tourne quasiment autour de ça... Alors certes tu ne dois pas en parler pendant des heures, mais un peu plus que ça, ça me ferait plaisir :99:

Voilà voilà, j'arrête de t'emmerder, j'ai hâte de lire la suite :94:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 10:34
Bienvenue par ici, officiellement :94:
Merci de nous avoir rejoints :10:
Je passe en coups de vent, mais si demain personne est passé je lirais ta fiche :bande:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 10:40
Citation :
Il a vécu quelques années de sa vie dans une « communauté » d’apparence hippie et bon enfant, en réalité sectaire, où il a cédé à la pression générale et s’est marié, uniquement pour désamorcer les soupçons sur sa dévotion. Il a fui avec sa très jeune femme et l’a convaincue de divorcer dès qu’ils ont été en sécurité, puis l’a laissée dans un foyer d’accueil social. Il n’a pas de nouvelles et ne cherche pas à en avoir. Il sait qu’elle n’était pas enceinte, pas de lui en tout cas, c’est tout ce qui compte. ∾ En se souvenant de cet épisode, il s’est accroché à son athéisme lors d’une NDA un peu plus tard, bien qu’il ait « vu la lumière » au cours de son inconscience.

Ce petit paragraphe, en fin de rubrique "trucs sur le personnage", t'éclairera au moins sur un point. ^^

Le mariage a justement été la claque qui lui a montré qu'on lui faisait faire des choses qui ne lui ressemblaient pas, je me suis basé sur ton indication pour ça. Mais ça aurait aussi bien pu être un autre truc ; si tu préfères, tu me diras quel autre truc aurait pu avoir le même effet d'électrochoc. Dans mon esprit, ça ne peut pas être une bête souffrance physique ou contrainte matérielle, le gars a des comportements plutôt autodestructeurs pour être choqué par ce genre de circonstances.

Pour le reste, en effet ça ne peut se régler que par MP, et si quelqu'un a besoin de précisions sur l'enfance de Lenny pour un sujet, on en parlera également de cette façon ^^ Mais je peux quand même rajouter une ou deux descriptions si ça te semble important. J'ai à coeur de décrire l'état d'esprit du personnage en même temps que son parcours, et dans son état d'esprit, l'enfance est une période floue. La mémoire du coeur n'est pas son organe le plus développé :P

Et Merci W, je ne pense pas avoir fini demain car je suis assez occupé aujourd'hui, mais ça peut se tenter :33:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 10:50
Ah désoler je pensais que tu avais déjà terminé -boulet que je suis-
Ah pas de soucis choupi prends ton temps du coup I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] 1091700280
Je serais chez moi de nouveau demain, mais du coup tu as 10 jours pour ta fiche :p
Hâte de te lire en tous cas.
Bon je file moi :95: Sinon je vais louper mon train.
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 10:51
Bienvenue parmi nous :)
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 13:40
Hey officiellement bienvenue parmi nous et ravie de voir que tu t'es inscris, je suis navrée j'avais envie de passé te mettre un petit mot en partie invité mais je n'ai pas eu trop le temps, en attendant je te souhaite bonne chance pour la suite de ta fiche ; si tu as la moindre question ou demande n'hésite pas le staff est là pour toi ♥♥
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 14:43
Bienvenue parmi nous! :90:
J'aime beaucoup ton personnage, je sens que Faust et lui pourrait bien s'entendre aha :99:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 20:32
Faut que j'arrête de répondre le matin, j'ai oublié de lire les trucs sur le personnage... 🔡 Du coup ça me va, du moment que c'était pas du sérieux !
Ensuite, pour les descriptions de la façon dont il vivait avec sa famille, à bien y réfléchir je te demanderai pas de les ajouter (encore une fois, les joies du matin et du cerveau endormi :qqcfhsf:), j'aimerais juste que tu m'expliques le "dans son état d'esprit, l'enfance est une période floue", j'ai un peu de mal à comprendre :99:

Voilà, après ça j'arrête de t'emmerder et j'attends avec impatience la suite de la fiche :94:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Ven 25 Sep - 21:54
Quelle classe. :110:
Bienvenue parmi nous :85:  
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Sam 26 Sep - 17:00
Bienvenue parmi nous ;)
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Sam 26 Sep - 20:36
Je connaissais pas Michael, il a un de ces regards :gwdvssfg:

Bienvenue ici, en tout cas :gsfdfd: :96:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Dim 27 Sep - 9:09
Yes les enfants, c'est la classe du mec mal réveillé qui a passé le premier pull sur la pile de fringues propres (?) et déjeune d'une clope au bord du bec.^^ Content qu'elle vous plaise, je n'ai que celle-là. Je vais essayer de finir ma fiche aujourd'hui, peut-être assez tard mais j'ai tous les éléments en tête, ce sera juste une histoire d'être tranquille devant l'ordi pour les poser.

Encore une fois, ceux qui ont des propositions pour un lien, n'hésitez pas, faites ça ici ! Deux MP et j'inclus ça, ce sera ça de moins à arranger sous forme de compromis plus tard avec nos dates respectives ;)

Et t'inquiète Jack, c'était une très bonne remarque, il faut que j'étoffe cette partie de toute façon. C'est capital, c'est juste que je vais marcher sur des oeufs pour ne pas donner tout tout de suite... au cas où il y aurait un psy dans la salle, tout ça :14:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Dim 27 Sep - 15:57
Bienvenue parmi nous jeune baroudeur ! :33:

J'aime beaucoup ton histoire et particulièrement ta façon d'écrire !!
J'espère qu'on pourra se trouver un petit lien quand tu auras terminé ta fiche !

Bonne continuation :29:
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Message I'm unashamed, I'm gonna show my scar. [Lenny] › Lun 28 Sep - 12:44
Bienvenue parmi nous !
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