- Parlez nous un peu de vous

Eugène regarde l'homme en face de lui, il prit une grande inspiration est commence à parler.

- Bien! Je suis né le 28 juin à Los Angeles. J'ai 2 frères, un qui est plus âgé et un autre plus petit. J'ai aussi une petite soeur. J'ai déménagé à l'âge de 10 ans à la Marple Spring. J'aime le sport. Au lycée j'étais dans l'équipe de basketball. J'étais l'un des meilleurs même, j’ai même faillit devenir joueur professionnel, mais cela ne m'intéressait pas. J'avais qu'une idée en tête c'était d'être un agent de police. Mais je reviendrais plus tard la dessus. Pour continuer sur le sport, j'aime courir. Dès que je le peux je chausse mes baskets et je vais courir, parfois seul, parfois avec un ami ou même parfois, même si c'est assez rare, avec mes frères. J'aime aussi le baseball je suis pour les Yankees de New York, ce sont les meilleurs pour moi. Je me souviens d'ailleurs quand j'étais plus jeune, j’aimais aller les voir jouer. Avec mes frères nous étions comme des fous quand ils gagnaient. C'était la belle époque. D'ailleurs je me souviens qu'une fois j'avais attrapé la balle, j'étais vraiment content. J'aime aussi la boxe, je trouve que c'est un bon moyen de  se défouler après une journée stressante. Mais assez parler de sport, comme passion j'aime les voitures, les grosses voitures puissantes. Quand j'étais petit, je collectionnais les timbres, ma grand-mère m'aidait. Sinon a part ça, j'ai eu mon diplôme après avoir fini le lycée et je me suis dirigé vers la police. J'ai passé le concours et j’ai réussi.




- Comment étiez- vous adolescent ?

- Hum… J’étais un ado plutôt cool. Enfin je pense. Je me souviens que j’avais des bonnes notes et que je suivais les cours. Bon c’est vrai que j’aimais faire rire mes camarades de classes, ce qui d’ailleurs ne plaisait pas beaucoup aux professeurs. Je me souviens aussi que j’étais appliqué dans ce que je faisais et que s’il y avait un problème entre deux personnes j’essayais de jouer le médiateur pour arranger les choses.

- Parlez nous de vos parents.

Eugène pousse un profond soupire. Il n'avait vraiment pas envie reparler d'eux.

- Suis-je vraiment obligé de parler d'eux ? Mon père est juste un connard alcoolique qui pense plus à se souler et battre ses enfants qu'a les élever. Il ne nous a jamais vraiment aimé. Au début quand il nous battait je pensais que c'était normal, qu'on le méritait, mais après j'ai compris que ça ne l'était pas. Je voyais mon frère prendre les coups à notre place, c'était insupportable pour moi de le voir souffrir pour nous protéger. J'aurais aimé me révolte, avoir le courage de m'interposer, mais le problème c'est que j'étais jeune et que j'avais peur de lui. Je ne lui pardonnerai jamais ce qu'il nous a fait. Ma mère quand à elle était plutôt absente, elle essayait de nous protéger parfois. Je sais qu'elle travaillait beaucoup pour qu'on ait quelques choses dans notre assiette. Mon père, lui, ne faisait rien de ses journées et je suppose qu'il ne fait toujours rien. Au dernière nouvelle que j'ai eu de lui il était en prison. Je ne sais pas si depuis il est ressorti ou pas. Un jour ma mère est partie travailler et elle n'est jamais revenue. Je la soupçonne d'être partie loin de nous et de nous avoir abandonné aux mains de mon père. Je ne sais pas si je pourrai lui pardonner à elle aussi de nous avoir laissé. Peut-être qu'il faut faire table rase du passé, mais je ne sais pas si je pourrai vraiment le faire, après tout ce que j'ai subi.

- Pourquoi être parti vivre à la Marple Spring ? Comment était votre vie là-bas ?

- Nous sommes partis vivre à la Marple Spring chez mes grands-parents paternelle. C'est eux qui on eut notre garde après que mon père aille été arrêté. C'est eux qui nous on aidés à nous reconstruire, à nous montrer ce qu’était l'amour, à nous offrir des cadeaux, à nous faire de magnifiques Noëls. C'est peut-être des petites choses pour vous, mais pour mes frères, ma soeur et moi-même c'était le monde. Mes grands-parents nous ont inculqués le respect des gens, ce qu'était l'amour, la tolérance. Ils nous ont aidés à nous relever quand ça m'allait pas. Ils nous ont appris la différence entre la discipline et ce que nous faisait notre père. Ils étaient là à chaque match de basket que je jouais, ils allaient voir mes frères et ma soeur aussi. Nous avions trouvé un vrai équilibre et je me souviens qu'on se promenait souvent dans notre quartier les dimanches après-midi. C'était les meilleurs moments de ma vie. Je me souviens d'une fois où je faisais du skate dans la rue, à un moment je ne sais plus vraiment ce qui est arrivé, j'ai dû glisser sur quelque chose et je me suis cassé le bras. Je revois ma grand-mère qui était dans tous ses états, la pauvre. Je lui avais fait vraiment peur. J'aime la vie à la Marple Spring, c'est d'ailleurs pour cela que je n'ai jamais quitté cette ville. D'ailleurs je vais souvent rendre visite à mes grands-parents. Ces deux personnes comptent énormément pour moi. Ils sont vraiment tout pour moi. Je ne les remercierai jamais assez pour ce qu'ils ont fait pour nous.

- Parlez nous de votre vie amoureuse.

- Je ne vois pas en quoi cette question vous regarde, mais bon. Pour le moment c'est assez calme. Je suis plutôt quelqu'un qui croit en l'amour. Je ne suis pas dû genre à aller à droite et à gauche et à tromper sa. J’ai eu quelques petites amies. Ma première petite amie je l'ai eu au lycée, elle s'appelait Sarah et elle était vraiment belle. Nous avons rompu après 3 ans de relation, elle m'avait trompé avec quelqu'un d'autre. Après cela je suis sorti avec une autre fille, Ashley. Elle était douce et gentille. Cela à duré 4 ans. J'ai eu quelques aventures après cela. Je ne désespère pas de trouver l'amour de ma vie. J'aimerais vraiment fonder une famille, vous savez le rêve de tout le monde, la maison avec les barrières blanches, le chien, la magnifique femme et de très beaux enfants.

- Pourquoi être devenu policier?

- Très bonne question. Depuis tout petit je suis passionné par le métier de policier. Certains de mes camarades de classe c'était par les pompiers, moi c'était la police. J'aimais les voir passer sirène hurlante dans la rue. J'aimais m'imaginer à leur place dans la voiture, le plaisir qu'ils avaient à partir en intervention pour défendre les gens contre les méchants. J'en avais parlé à mon père une fois que je voulais faire ce métier, il m'a ri au nez et m'a dit qu'il ne voudrait pas d'un fils qui soit policier, puis il m'a insulté. J'avais presque abandonné cette idée, mais mes grands-parents m'ont encouragé à réaliser mon rêve. J'y suis arrivé grâce à eux. J'aime mon métier, je veux défendre les gens, je veux défendre mon pays. Je sais que parfois le métier est difficile, mais je n'échangerais ma place pour rien au monde. Me lever le matin, partir en intervention et me coucher le soir en disant que j'ai mis quelqu'un hors d'état de nuire, cela est ma plus grande fierté. Comme un bon policier je prône la parole plutôt que la violence. Pour moi il faut absolument dialoguer pour régler un problème. Si le dialogue ne marchez pas et que la personne se montre de plus en plus agressif alors il faut nécessairement user de la force. J'ai des collègues formidables et en plus je suis dans la plus belle ville du monde. Je suis vraiment chanceux.

- Quel rapport avez-vous avec les gens en général?

- De très bon rapport. J'aime parler aux gens, les écouter parler. J'aime aussi les aider quand ils ont besoin d'aide. J'aime aussi voir le meilleur en eux, les encourager à faire ce qu'ils veulent faire. Mais je suis comme tous les humains à des moments j'ai besoin de me retrouver seul.

- Quel rapport avez-vous avec vos collègues ?

Eugène sourit.

J’ai de la chance de travailler avec des gens formidables, je les admire et ils font un travaille magnifique. Je les considère tous comme des membres de ma famille. Bien sûr qu’il y a des hauts et des bas, mais nous arrivons toujours à calmer les choses. Je ne pourrais pas rêver mieux comme partenaire.

- Quelle est votre situation maintenant ?

- J'ai lancé une annonce il y a 2 ans pour trouver un colocataire. Et quelques jours après j'ai eu un nouveau colocataire. Florian, son fils et Dan le labrador qui sont venus habiter chez moi. Il a fallu un peu de temps pour tout bien organiser, mais une routine s'est installé entre nous. J'ai les meilleurs colocataires que quelqu'un puisse espérer. Le petit est vraiment adorable et le père aussi.