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Les rencontres sont comme le vent, certaines vous effleurent, d'autres vous renversent. [Billie] Empty
Message Les rencontres sont comme le vent, certaines vous effleurent, d'autres vous renversent. [Billie] › Lun 2 Fév - 20:09

Il y a des jours, comme ça, où Charlie a l'impression de perdre toute consistance. Elle n'est plus une femme, elle n'est rien d'autre qu'un animal désespéré qui se raccroche à la vie comme à une bouée, qui cherche l'espoir et l'impossible. Elle se sent morose, amorphe, complètement déconnectée du monde qui l'entoure, et surtout, plus seule que jamais.
Généralement, il n'y a qu'une seule solution à ce genre de problèmes : les amis.
Parce que les amis ne sont pas la famille que l'on se choisit ?
C'est motivant. Dès que l'idée lui traverse l'esprit, elle retrouve une petite partie de son sourire. Elle jette un coup d’œil par la fenêtre, ce qui la refroidit aussitôt. Elle en avait presque oublié la température glaciale qui sévit dans la région...
Charlie saisit son téléphone. Elle n'a reçu aucun message. Secrètement, elle a peut-être espéré que Kelyan l'appelle...
Non, c'est ridicule. Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? Elle n'est pas indispensable dans la vie de son demi-frère.
La jeune fille perd un peu de son sourire. Elle a la force d'envoyer un message à la première dans sa liste de contacts : Billie. Sa meilleure amie.
Elle ne l'a pas rencontrée il y a longtemps, comme tous les habitants de cette ville. Non, Billie est nouvelle dans sa vie. Mais elles ont sympathisé rapidement. Très rapidement. Elle a l'impression de connaître Billie plus qu'elle-même. De la voir depuis qu'elles sont adolescentes.
En réalité, si le vent ne les avait pas poussées l'une à l'autre, elle ne se seraient jamais rencontrées.
Cette pensée lui fait peur.
Alors elle tire une longue bouffée de sa clope avant de se décider à se lever et de s'habiller.

Une demi-heure plus tard, elle sillonne l'une des avenues principales de Marple Spring, se demandant si Billie arrivera bientôt. À vrai dire, il fait plutôt froid, et ça ne la tente pas vraiment de passer la fin de l'après-midi le nez dans son écharpe à se les geler.
Alors elle croise les doigts, hésitant à se rendre dans un café histoire de se réchauffer les doigts en attendant.
Mais un sourire vient éclairer son visage lorsqu'elle aperçoit une silhouette familière se faufiler entre les passants. Ses cheveux bruns, son visage d'ange, tout est là : c'est bien Billie.
Charlie l'accueille d'une bise sur la joue. Elle est réellement contente de la voir. Elle ne songe même plus à lui reprocher son retard. Billie est là, et c'est tout ce qui compte à présent.
« Salut ! Tu vas bien ? J'ai prévu une petite ballade, mais si le froid te dérange, on peut aller boire un verre quelque part. »
Elle n'ajoute pas qu'elle préfère nettement la promenade. Marple Spring c'est beau, surtout en hiver.
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Message Les rencontres sont comme le vent, certaines vous effleurent, d'autres vous renversent. [Billie] › Ven 6 Fév - 1:40

M. Charlie McKinley & Billie-June Hopkins

Billie-June avait appris à se débrouiller depuis son arrivée aux États-Unis. Certaines journées étaient particulièrement facile, soit elle avait les moyens de se louer une modique chambre dans un motel, soit elle trouvait quelqu'un chez qui rester passer quelques nuits. Les gens de Marples Spring étaient bien plus accueillant qu'elle n'aurait pu l'imaginer et les auberges de jeunesses comblaient les nuits où elle ne parvenait à trouver aucun endroit pour dormir. En vivant ainsi, elle avait l'impression de devenir invisible et ça lui faisait le plus grand bien. Elle voulait profiter pleinement de cette nouvelle vie qui se déroulait pour l'instant très bien et le fait de rester le plus discrète possible et loin du regard de sa mère était la meilleure solution possible.

Alors qu'elle était entrée boire un café, se réchauffant un peu de sa longue marche, elle sentit son téléphone vibré et le regarda d'un air curieux. Elle n'avait pas encore beaucoup de contact, étant nouvelle dans cette ville et à cette heure il n'y avait pas beaucoup d'option à savoir qui pouvait bien lui envoyer un message. Un sourire se dessina sur son visage à cette idée et il s’agrandit en voyant apparaitre le nom de Charlie. Sans hésiter, elle accepta son invitation et et se dépêcha de finir son breuvage.

Billie marche rapidement en direction du lieu de leur rendez-vous, mais elle est consciente de prendre bien plus de temps qu'elle ne l'aurait cru. Le froid brule parfois son visage et pourtant cela ne lui dérange pas le moins du monde, elle a toujours été habituée à ce genre de température et ça ne lui fait pas vraiment peur. C'est alors qu'elle aperçoit le visage de Charlie et qu'elle accélère le pas afin d'aller la prendre dans ses bras. Elles se connaissent depuis peu et pourtant ça avait été un coup de foudre amical. Billie adorait la présence de sa nouvelle amie.

« Coucou ma belle. Je vais bien et toi ? J'adorerais me promener avec toi, je te suis montres moi un endroit que je n'ai encore jamais vu. » Elle connaissait bien Marple Spring, mais elle ne connaissait pas les petits lieux que tout le monde croise sans jamais réellement les remarquer. Elle adorait lorsque Charlie lui en faisait découvrir. « Et puis rien ne nous empêches d'aller se réchauffer et prendre un verre ensuite ! » Billie attrapa le bras de son amie et la laissa la guider.

405 mots & 30 lignes complètes. Fiche créée par © Summers & Rinema
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Message Les rencontres sont comme le vent, certaines vous effleurent, d'autres vous renversent. [Billie] › Lun 9 Fév - 18:36
Souvent, quand on se fait des amis, on ne se souvient plus de la manière dont on les a rencontrés. Et Charlie a beau se creuser les méninges, elle n'arrive pas à mettre le doigt sur le moment où elle a jugé que Billie avait le profil du rôle pour devenir sa meilleure amie. Pourtant, ça ne fait pas si longtemps. Elle a dû rencontrer la brune grâce à Leeroy, à tout casser. En fait, ça ne fait pas un pli.
Le sourire dans la voix, la jeune fille se frictionne les bras. Il est vrai qu'il ne fait pas un temps à se promener, mais Charlie y tient. Avec un peu de chance, Billie acceptera de venir dormir chez elle ce soir. Elle ne supporte pas de voir son amie naviguer entre les greniers et les chambres d'hôtes. Si un jour elle se retrouve à la rue, qui sera là pour la sauver ? Charlie l'aide au mieux. Ce n'est pas quelque chose dont elle a l'habitude, mais elle fait des efforts, pour Billie.
Malgré le froid, Charlie sait qu'elles vont passer un bon après-midi. Parce qu'elles sont deux. Et qu'à deux on peut vaincre la solitude d'un rire, d'un sourire même. Il suffit de croiser un regard pour avoir envie de s'amuser. C'est un peu ce que Charlie ressent. Elle ne regrette pas de s'être attachée si facilement à Billie. Parfois la vie guide deux personnes pour qu'elles se trouvent.

« Ça peut aller ! Dis donc, ça va être difficile, je t'ai presque montrée la ville entière maintenant... »
Charlie plisse les yeux et réfléchit. Le port c'est déjà fait, la forêt aussi. Le lac Michigan inutile d'y penser, et le cimetière... comment vous dire ?
Alors non, Charlie ne voit pas vraiment où elle pourrait emmener Billie aujourd'hui. Elle a envie de marcher, de parler, c'est tout. Elle a eu sa dose d'émotions pour la journée. Une heure plus tôt, elle croupissait dans son appartement, alors elle compte bien profiter de l'air frais de Marple Spring !
« En fait... je suis désolée de t'apprendre que tu viens de tester les limites de Charlie McKinley. Je ne vois pas du tout quoi te faire visiter d'autre, si ce n'est des ruelles sales... et j'imagine que tu veux éviter ça ! » Un léger sourire et elle peut tourner ça en ridicule. C'est comme ça avec la brune ; elle est rarement sérieuse, voire jamais, mais elle ne plaisante pas non plus. En fait, ce paradoxe ressort tellement souvent dans sa personnalité qu'elle n'arrive plus à distinguer le vrai du faux dans ce qu'elle raconte.
C'est sans doute l'un de ses plus grands problèmes. Ne pas savoir si ce qu'elle fait ou dit est bien ou mal, c'est assez embêtant.
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Message Les rencontres sont comme le vent, certaines vous effleurent, d'autres vous renversent. [Billie] › Sam 14 Mar - 18:57

M. Charlie McKinley & Billie-June Hopkins

Billie ne put s'empêcher de rire en regardant le visage de Charlie. Sa pauvre amie semblait fouiller le moindre coin de son esprit à la recherche d'un endroit où elle ne l'avait pas encore amener et son désir de trouver quelque chose la touchait. Elle était réellement une amie en or et Billie-June ne pouvait qu'être reconnaissante et l'avoir eu dans son chemin. Sa présence ici était tellement plus facile maintenant qu'elle l'avait elle et qu'elle avait Leeroy qu'elle ne se permettait pas de se plaindre. Ces journées étaient toujours différentes et bien souvent elle ne savait pas où elle allait dormir, mais ici elle était pratiquement certaine que rien de mal ne pouvait lui arriver. Voyant que son amie se retrouve devant la conclusion qu'elle n'a nul part en particulier où l'amener, elle se rapproche légèrement d'elle et lui donne un très léger coup d'épaule avant de réinstaller confortablement ses bras autour du sien. « Ce n'est pas grave voyons ! Promenons nous un peu ! Qui sait on va peut-être découvrir un nouvel endroit qui deviendra le nôtre. »

C'est ainsi qu'elle tourne le regard de son amie pour le poser droit devant elle et qu'elle continue de marcher. Les choses étaient tellement facile avec Charlie, elle pouvait être entièrement elle-même sans avoir peur d'être jugée et elle laissait également sa meilleure amie faire de même. Le regard de Billie se promenait d'un endroit à l'autre, elle avait beaucoup envie d'aller vers un coin assez tranquille, trouver un endroit où la vu était à la fois simple et magnifique ou qui avait un petit quelque chose de particulier. Elle était réellement décidée à l'idée de partir dans une quête secrète à la recherche d'un lieu qui pourrait devenir le leur, un lieu où elles pourraient toujours se rejoindre en cas de problème. « Alors qu'est-ce que j'ai manqué depuis notre dernière rencontre ? » Elle sentait que quelque chose n'allait pas chez Charlies et elle souhaitait sincèrement savoir ce qui pouvait bien la troubler si elle acceptait bien entendu de lui dire. Billie-June avait toujours aimé écouter les gens, mais elle détestait forcer quelqu'un à parler. Elle tentait d'agir avec les autres comme elle aurait aimé qu'on agisse avec elle alors qu'elle était encore en Angleterre avec sa famille. Le silence ne l'effrayait pas, au contraire, elle avait toujours trouvé que le regard parlait davantage que les mots.

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Message Les rencontres sont comme le vent, certaines vous effleurent, d'autres vous renversent. [Billie] › Sam 21 Mar - 11:25
C'est fou ce que Billie arrive à lui donner le sourire. De toute sa vie, Charlie n'a jamais eu beaucoup d'amis, mais elle ne regrette pas son choix. Il y a des personnes qu'elle déteste, des personnes qu'elle aime, et des personnes qu'elle déteste aimer. Billie fait partie de ceux-là. Parce que ça lui prend du temps, à Charlie. Ça la rend plus vulnérable. Si on lui prend Billie, il ne lui reste plus rien. C'est cette idée qui lui fait peur.
Alors elle se contente de réfuter ce genre de pensées. Ce qui la fait déprimer, quelque part, ce n'est pas le fait qu'on puisse potentiellement lui retirer tous ses amis, c'est qu'on puisse la miner à cause de ça. Elle se pense forte. Elle se pense toute-puissante. Incassable. Presque incassable.
Mais en réalité, elle doit être la créature la plus faible de tout Marple Spring. Elle devrait vivre dans une grotte, se nourrir de moules fraîches et aller à la messe tous les dimanches.
On ne lui a jamais dit que le rachat, la rémission, le pardon existaient. On lui a juste dit que le monde est hostile, dangereux, qu'il faut pas manger les bonbons qu'un inconnu nous donne dans la rue, ni répondre à son appel. On lui a dit « fais attention », mais attention à quoi ? Ces questions-là, demeurées éternellement sans réponses, la hantent plus d'une fois. Mais maintenant Charlie a grandi.
Et il y a Billie autant qu'il a Jamie, ou Kelyan, ou Alexis. Alors elle n'a plus de souci à se faire. Elle n'a plus à faire attention. Elle est incassable. Ses amis font sa force, alors elle est incassable.

Forte de cette conviction, elle sourit à sa meilleure amie. Elle adore les moments qu'elles passent toutes les deux, bras dessus bras dessous, comme si rien au monde n'allait les décoller. Elles sont soudées, unies, souriantes, heureuses ; elles sont peut-être aveugles et naïves, mais c'est temporaire.
Charlie se laisse un peu guider par Billie, toute à ses pensées. Elle se demande ce qu'il s'est réellement passé depuis leur dernière rencontre. Pas ce qu'elle a inventé, cette vie qu'elle a conçue de toutes pièces.
Et si Billie est au courant de ses sentiments envers Kelyan, elle ne connaît pas toute l'histoire. Il y a des secrets, des détails, qu'on ne peut pas dévoiler, même à sa meilleure amie. Ça fait partie de notre jardin secret. Charlie elle le cultive en silence, au lieu d'y inviter des indésirables. Parfois elle aimerait bien que Billie sache tout, en long, en large et en travers, mais il lui est impossible d'en parler sans éclater en sanglots. Quand bien même ce n'est pas son genre, ça lui est arrivé plus d'une fois ces deux dernières années.
Elle opte pour un demi-mensonge, même si elle préfère le mot semi-vérité. « Comme d'habitude », lâche-t-elle laconiquement. Elle commente après une ou deux secondes de silence : « Je suis dans ma période déprime du mois. » Elle sourit un peu et demande : « Et toi, quoi de beau ? » Ou de pas beau, d'ailleurs. Mais ça elle n'ose pas l'ajouter.

Une idée germe alors dans sa tête, et, pendant que Billie lui répond, elle accélère le pas pour guider son amie entre deux échoppes, là où s'étend une petite ruelle sombre que personne ne remarque jamais. S'engageant dans le passage, Charlie reste silencieuse, sourire aux lèvres.
Elles débouchent, après quelques mètres, sur une magnifique place, où un immense saule pleureur exhibe ses longues branches retombant vers le sol, créant un joli rideau de végétation. La place est vide, agrémentée de bancs et de bacs à fleur, rendant le lieu plus calme et harmonieux. Fière, Charlie se tourne vers Billie et fait un geste du bras, désignant l'ensemble. « Bienvenue chez nous ! » Elle s'approche du saule pleureur et soulève quelques branches. « J'ai trouvé cet endroit il y a quelques jours. Personne n'y vient jamais. » Elle réfléchit un instant et pointe l'intérieur du cocon que forment les branches du saule. « On peut l'appeler le coin de Billie & Charlie, ou comme tu veux ! »
Elle sourit, contente de sa trouvaille.
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