Le 17 janvier 1987, une petite fille venait peupler le monde, une personne parmi les 7 milliard d’être humain dans le monde, une petite fourmi sur la planète et pourtant c’est cette histoire que je vais vous raconter.  Annalise Larsen, fille de Georgia Larsen et d’un homme inconnu. Pas de papa à l’horizon. Pas de frère et sœur, personne sur qui s’appuyer que cette maman forte qu’elle prenait en exemple. Un appartement modeste tout ce que sa mère prétendait pouvoir leur offrir. Elle passa des années à haïr son créateur, cet homme ayant lâchement abandonné sa famille, sa future famille. Mais elle était bien loin et en même temps si proche de la vérité.

La petite possédait un chevelure d’un roux éclatant, trait qu’elle tenait de sa magnifique mère à la longue chevelure enflammée et bouclée ce n’était d’ailleurs pas la seule chose qu’elle tenait de celle-ci, chaque trait semblait venir d’elle sauf ses magnifiques yeux bleus venant de celui qu’elle avait pour habitude d’appeler son « géniteur », le poseur de graine ou bien encore l’enfoiré en grandissant. Annalise se sentait terriblement seule en grandissant, certes elle avait sa tendre maman prête à tout pour rendre heureuse la jeune femme mais elle, elle voulait une grande famille, des cousins, des oncles, des frères et sœurs, un papa, de l’amour à en avoir le cœur débordant à en faire vomir les jaloux, des après-midi dans le jardin d’une grande maison avec de grand repas, un Thanksgiving animé et pas ce foutu appart uniquement empli de deux femmes avec une vie qu’elle jugeait minable.

Pourtant malgré cette haine sommeillant en elle, la rouquine était une enfant adorable, un peu solitaire mais la crème des crèmes, ses résultats scolaires était splendide, sa mère la promettait à un bel avenir à de grandes études, une jolie vie avec une famille, pleine d’amour, l’amour dont elle rêvait.

Mais vint le jour des lourdes révélations qui marquaient la grand tournant de sa vie, Anna approchait de ses dix-huit ans et bientôt elle s’envolerait pour l’université et sa mère jugeait ce moment parfait pour tout dire, lui apprendre que sa naissance fut inconnue aux yeux de son père jusqu’à ce qu’elle atteignent l’âge de 3 ans, parce que cette mère avait refusé de lui avouer et qu’il l’avait simplement apprit par hasard, que c’était un homme marié à l’époque que sa mère était une liaison et au moment où il désira s’investir dans la vie de l’enfant sa mère l’en empêcha ayant bien trop peur qu’il lui arrache sa petite fille son rayon de soleil. Par respect pour la femme, ce père qui s’avérait être un grand chef d’entreprise, un homme richissime, abandonna mais versait chaque mois un chèque à Georgia pour subvenir à leur besoin et qu’il emplissait un compte qu’elle ne tarderait pas à pouvoir encaisser. Le choc, Annalise n’en revenait pas sa mère l’avait privé de l’amour d’un père, sa mère l’avait privé de sa vie rêvée. Mais la nouvelle suprême ce fut la mort de cet homme l’unique, raison pour laquelle, elle le lui disait. Une dispute s’ne suivit, une violente dispute verbale parsemée de cri, d’insulte, Annalise détestait sa mère mais se contenta de l’ignorer et lorsque ses dix-huit ans vinrent,  elle fit ses valises, et quitta sa mère durement sans un mot elle l’abandonna, le cœur emplit de haine. Elle s’installait à l’université et avait le compte en banque plus que bien remplit par l’héritage qu’elle avait obtenu et le compte de base, elle était elle aussi richissime et pouvait se permettre l’université privée qu’elle avait choisie.

Là-bas, la jeune Anna rencontra James lors d’un cours de littérature et directement elle accrocha avec ce jeune homme attisant son intérêt ce fut ce qui ressemblait à un coup de foudre, ressemblait parce qu’à ses yeux l’amour n’existait pas, elle ne le méritait pas et était incapable d’en donner. Bien vite, elle se joignit à ses groupes d’amis tous plus douteux les uns que les autres. Et ses valeurs précédentes s’envolèrent, son innocence, sa pudeur, sa timidité, une nouvelle Annalise pointait le bout de son nez. Il fallait avouer qu’en prenant de l’âge la jeune femme était devenue une véritable déesse, sa chevelure flamboyante faisant d’elle un spécimen rare capable d’attirer facilement les hommes dans ses filets. En effet, elle était sans cesse désireuse de plaire, de satisfaire ses désirs, elle voulait sentir une certaine emprise sur les hommes, un psychologue aurait sans doute dit qu’elle avait des problèmes avec la figure masculine et il aurait eu raison.

Enfin bref’, plus le temps passait plus elle s’accrochait à James qui s’avérait avoir une mauvaise très mauvaise influence, elle commença bien vite à décrocher d’un point de vue scolaire appliquant les méthodes de triche du jeune homme, sortir tous les soirs, boire tous les soirs. Jusqu’à qu’il écrase sa dernière valeur, celle d’évité toutes substances illicites, ça commença par un petit joint inoffensif puis deux puis trois puis à chaque fois que James en sortait un puis il l’initia au amphétamine puis la cocaïne, au final la rousse s’y connaissait mieux en drogue que sur n’importe quel sujet, elle était plus souvent défoncée qu’en état normal.

Plusieurs mois plus tard, un nouveau jeune homme fit son entrée dans sa misérable vie, il se nommait Evan, il se joignit à leur duo, vécu avec eux et c’est lorsqu’il s’installa avec eux qu’Annalise pu se mettre en tête d’en faire son nouvel admirateur, le rendre littéralement fou d’elle, la manipulé, se nourrir de ses faiblesse pour se rendre puissante et ça marchait à merveille, il semblait tout à fait attaché à elle alors qu’elle l’était à James pas à lui, lui il n’était qu’une preuve de plus de ses envies de plaire de fasciner. Lui aussi plongea dans la drogue, en même temps avec un dealeur à la maison.

Bientôt, ils organisèrent un voyage au Mexique afin de se fournir en drogue enfin ça seul James et Anna le savaient, Evan était le pigeon de l’histoire et prêt à suivre sa personne n’importe où ce fut facile pour la jeune femme de l’embarquer simplement en lui faisait les yeux doux, la garce oui hypocrite sans doute l’une des meilleure manipulatrice existant, mauvaise rien de bon n’existant en elle enfin peut-être que si mais il faut creuser encore et encore et personne ne semble avoir réussi à creuser jusque-là pour pouvoir déterrer la véritable Annalise, celle qui est écrasée par toute cette haine et ce mal être.

Elle lui annonça à ce pauvre Evan qu’il reviendrait juste tous les deux lui accordant même un baiser en route histoire de renforcer encore cette attachement à sa personne.

Plus tard ils se firent arrêter en possession de drogues, elle rejeta la faute sur Evan avec son innocence elle fut la jeune femme que l’on crut et il plongea alors qu’elle rejoignit son James. Ils poursuivirent leur vie à deux à Philadelphie sans se soucier de ce pauvre Evan purgeant sa peine. Elle la gardait dans un coin de sa tête malgré tout.

Jusqu’à, il y a peu, James décéda, overdose ce qui était prévisible évidemment. Ce fut un choc pour Annalise, un véritable bouleversement qui la poussa à faire plus attention à ce qu’elle prenait, elle avait beau trouver son existence minable, elle ne tenait pas à mourir comme une tâche comme James.

A présent, la jeune femme ne savait pas véritablement quoi faire, et c’est là qu’elle se rappela d’Evan, il suffisait de récupérer ce jeune homme et de profiter à nouveau de lui, c’est ainsi qu’elle se mit en tête de le retrouver et qu’elle atterri à Marple Spring il y a quelques jours...