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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Sam 8 Aoû - 11:17
thomas&kélia ❥rendez-vous avec le diable


Cela faisait déjà un petit moment que j'étais arrivé ici à Marple Spring et j'avais déjà commencer à m'y faire. Les rues me semblaient plus familières, je me repérais peu importe où j'étais, je connaissais toutes les bonnes personnes utile à mon business, pour l'instant ça n'était qu'un petit réseau très discret, rien de bien grand ni d'une envergure étonnante. Cependant un problème persistait : la mort de Thomas. Mon boss m'avait demandé de le tuer il y a maintenant quelques temps, seulement je l'avais convaincu qu'en vie pour le moment il nous serait plus utile, beaucoup plus utile. Seulement, je ne l'avais pas revu depuis en réalité deux semaines.

La dernière fois que nous nous étions vu, je lui avait dit 72 heures, je n'avais pas respecté ma promesse, comme toujours. J'avais eu un emploi de temps de folie à vrai dire, il fallait que je me crée des contacts et que je me fasse de l'argent assez rapidement pour pouvoir me faire respecter au plus vite. C'était un travail intense et très stricte bien que le milieu soit illégal il fallait monté les échelons mais pas trop vite. Il fallait aussi savoir faire de la communication, car l'image d'une bande était très importante.

Je n'étais pas passé à mon appartement depuis deux semaines, je n'y avais pas mit les pieds et de toute évidence un appartement n'avait rien de spécial pour moi c'était juste un endroit où j'étais légalement, aux yeux de la loi, supposé être plus de 10 heures par jour et où je dormais, mangeais etc... . Sauf qu'il n'en était rien. Je passais la plupart de mes nuits dans des boites de nuits à vendre de la drogue à quelques petits privilégiés, qui vendraient bientôt cette drogue pour moi pour avoir leur doses.

Il était déjà six heures du matin, je marchais dans les rues de Marple Spring et je n'avais aucune idée de ce que je faisais à marcher, dans le centre ville. J'étais habillé avec des talons, une jupe tube qui épousaient les formes de mon corps et un haut qui dévoilait mon ventre. Mon maquillage commençait à couler, surtout mon mascara. Malheureusement dans mon sac je n'avais pas de quoi l'essuyer. Je commençais sérieusement à fatiguée après 56 heures debout sans dormir. Finalement je finis par m'asseoir sur des marches en posant ma tête dans mes mains, au bout d'une dizaine de minutes je devais prendre une décision : soit rentrée chez moi et dormir, soit reprendre de la drogue et continuer mon aventure pour aujourd'hui. Je regardais derrière moi pour savoir où j'étais, et là derrière moi, se tenait l’Église de Marple Spring, c'était ironique que moi je me tienne devant une Église. Je tira une cigarette de mon sac puis l'alluma entre mes lèvres, avant de me décider à faire quoi que ce soit j'allais prendre le temps de fumer une cigarette. Quelques minutes où je pourrais m'évader ailleurs, les yeux dans le vide.  

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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Sam 8 Aoû - 21:00
Rendez-vous avec le diable
Kélia & Thomas
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si on pouvait changer les choses un peu rien qu'en aimant donner. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, je ferais de ce monde un rêve, une éternité. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer.

Marchant dans la rue, ayant une allure totale de dealer, j'essayais de me comprendre moi-même. Je regardais mes mains que j'avais l'impression de voir de nouveau en sang. J'avais pas réussi à dormir de la nuit, et je m'étais dit que c'était mieux de sortir m'aérer l'esprit quelques minutes plus tôt. Alors j'avais pris cette veste en cuir noire, j'avais rabattu la capuche sur ma tête et j'étais sortit. Ce jour-là, rien. Pas de ventes de drogues, pas de drogues tout court. Juste moi, avec moi-même. Si je me sentais mal ? Bien sûr que oui. Une deuxième fois. J'avais tué une fille une deuxième fois, et je revoyais la scène. Je revoyais cette jeune femme allongée, en sang, poignardée. Et tout le sang qu'il y avait au sol, tout le sang que j'avais sur les mains. Je me sentais comme si j'avais retiré la vie à ma propre mère, pas parce que j'avais de l'empathie pour cette fille que j'avais tué. Non, parce que je m'en souvenais pas. Ma maladie avait prit le dessus sur moi, et je l'avais froidement assassinée. Sans la connaître, sans n'avoir rien à lui reprocher. C'était courant, les personnes atteintes de psychopathie finissent souvent par souffrir de schizophrénie, voire de troubles de la personnalité. Mais à ce que ça m'arrive aussi rapidement, je ne m'y étais pas attendu. Plus le temps passait, plus je devenais fou, froid, complètement dingue. Et je commençais sincèrement à me demander si je ne devais pas retourner de moi-même dans cet hôpital psychiatrique. Mes pas m'avaient emmenés d'eux même là où ma conscience souhaitait me voir. Et en relevant le visage de sur mes mains, je pus voir alors l'église. J'avais aperçu les marquages jaunes de la police pour signaler que c'était une scène de crime, et j'avais ressentit comme si on me plantait un couteau dans le cœur. Même voir Kélia là ne me faisait pas autant mal. Même Dieu savait à quel point elle me faisait mal. Mais finalement, et avec comme but une simple gentillesse, je m'approchais de la blonde qui fumait en gardant ma capuche sur ma tête, le visage baissé vers le sol avant de poser mon regard sur elle. J'avais le dessous des yeux complètement rouge, mais cette fois ce n'était pas parce que j'étais totalement défoncé. Je l'étais un petit peu, d'accord, mais c'était surtout à cause de la tonne de larmes que j'avais pu pleurer. Et ça se voyait, que j'avais pleuré, énormément. « Tu devrais pas rester ici Kélia, c'est une scène de crime. C'est qu'un simple conseil, à toi de le suivre ou non. » Suite à ces mots, j'avais simplement reculé et commencé à reprendre ma route. Je lui avais dit que je ne retournerais pas vers elle, il ne fallait pas que je craque aussi rapidement.


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Dernière édition par T. Xénosis Lodéqeski le Dim 9 Aoû - 0:21, édité 1 fois
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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Sam 8 Aoû - 23:44
thomas&kélia ❥rendez-vous avec le diable


Cela faisait déjà quelques minutes que j'étais assise à contempler l'immensité du vide, à me perdre moi-même dans mes pensées. J'essaie d'essuyer mon mascara avec le revers de ma main quand la voix familière de Thomas résonnent dans mes oreilles, sans décrocher mon regard lointain je continue de fumer tranquillement ma clope. « Au lieu de faire l'indifférent qui veut paraître fort, viens t'asseoir. Tu vas me céder tôt ou tard, alors autant que ça arrive maintenant. On ne peut pas éviter l'inévitable Xénosis. » j'avais inspirée profondément puis cette satanée décision à prendre, je ne savais pas quoi choisir. Je finis par écraser ma cigarette en m'allongeant complètement au sol, j'avais quitté les marches pour me mettre plus haut, sur le sol ferme, allongé, inerte presque. Une jambe replié vers mon corps, je regardais les étoiles, elles semblaient loin et profondes. Mes lèvres sèches et mes yeux humidifiés par la fraîcheur, je finis par les fermer. Par moment il m'arrivait de mettre le temps sur pause et me laisser envahir par la fatigue, j'étais lessivée et je ne savais pas si en allant me coucher j'allais certainement ratée la chance de me faire un plus grand réseau. Seulement si je montais trop vite, ça précipiterait la mort de Thomas. Je releva les yeux vers lui, ça me faisait un mal de chien de faire ce geste. Je grimaçais et relâcha la tête en arrière. « Viens ici, allez. Tu me fais mal à la tête à être aussi loin. » puis je mit à rire, les effets de la drogue commençait à faire l'effet inverse, elle me fatiguait et me faisait rire mais, pour aucune raison. Je ne riait pas de la situation, c'était juste la drogue. Je finis par m'arrêter au bout de quelques secondes puis je souris en soupirant tout en faisant une moue. « Thomas, viens, allez, je sais que t'en à envie. Regarde, j'ai mit une jupe, un haut court, c'est pas comme ça que tu m'aimes ? » puis je me remis à rire, c'était plus fort que moi, la drogue que j'avais absorbée semblait être à effet sur le long terme. L'alcool aussi jouait un rôle déterminant. Je levai les mains vers le ciel, je voyais en réalité plus de doigts qu'il n'en fallait, je compris assez vite que j'étais complètement défoncée. Je me redressa un peu trop rapidement puis regarda Thomas tout en fronçant les yeux. « C'est comme ça vous les hommes que vous aimez les femmes hein pas vrai ? Faut qu'elles soient habillés comme des pétasses pour que ça vous plaise, pour que vous nous regardez. Peut-être que toi ton genre c'est les filles timides et fragiles comme ça c'est tellement plus facile à manipuler, elles croient toutes au grand amour avec un grand A ces filles-là, vous.. » je tentais de me relever en m'appuyant sur mes mains mais j'eus un mal fou à me mettre debout. Quelques minutes m'avait cependant suffit à me mettre sur mes deux pieds et à avancer vers le jeune homme en titubant, je n'avais aucune idée de si ça se voyait autant que ça, mais j'avançais c'était le principal. « Qu'es que je disais..ah oui, les filles fragiles, c'est votre truc hein, pour en profiter, briser leur vies, vous êtes comme ça. C'est votre nature d'être des connards pareil ou y a que certains d'entre vous qui ont ce privilège ? Vous avez vu que ça fait de détruire quelqu'un, il devient plus fort, plus intelligent que vous et il vous tue sauvagement comme on étranglerai une poule. C'est si facile de prendre la vie mais on peut pas rendre à quelqu'un la vie qu'il avait. Ça marche que dans un sens, bande d'enfoirés. Je vous mettre bien tous un coup de couteau pour savoir le dixième ce j'ai vécu. Je me souviens même plus ce que ça fait de sourire franchement. Je sais même plus à quel point ça fait plaisir de votre quelqu'un qu'on apprécie, quelqu'un qui nous à manquer. Je sais plus, je veux plus savoir, c'est inutile. » Je ne sais même pas pourquoi je continuais de parler, la drogue et l'alcool avaient souvent provoqué l'effet chez moi de me rendre plus opérationnelle que bavarde. Je retira mes chaussures puis me rappela que Thomas avait parlé de scène de crime. J'avais à peine fait quelques pas que je me retourna vers lui les mains sur la taille. « Je me fous que ça soit une scène de crime, un génocide ou une marre de sang je me serais assise ici de toute évidence. Bon je vais rentrer chez moi à plus Xénosis. » j'avais tentée de lui faire un signe de la main mais tenant ma chaussure de cette même main on aurait plutôt dit que voulais lui envoyer ma chaussure à travers la figure. Je fis volte-face puis mit un pied devant l'autre en regardant aussi droit devant moi que je le pouvais.

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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Dim 9 Aoû - 0:20
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Kélia & Thomas
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si on pouvait changer les choses un peu rien qu'en aimant donner. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, je ferais de ce monde un rêve, une éternité. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer.

J'avais essayé. J'avais essayé, réellement. J'avais tenté de ne pas m'arrêter à sa première phrase, mais la seconde m'avait figé. Elle me pensait vraiment comme ça ? Je lui avais pas donné toutes les raisons possibles de croire que je l'aimais réellement ? Parce que c'était le cas. Et s'il fallait que j'y aille plus violemment pour lui faire comprendre, j'allais le faire. Parce que j'étais amoureux de cette fille, réellement. Et ça m'effrayait tellement que je voulais me persuader du contraire. Et j'avais essayé, j'avais tenté réellement de ne pas me retourner. Mais j'y étais pas parvenu, pendant le temps où elle me parlait pour me faire comprendre qu'à ses yeux je n'étais rien d'autre qu'un connard, qu'un pauvre petit con qui s'amusait avec les femmes. Et c'était loin d'être le cas, très loin d'être le cas. Je l'avais regardé se lever, s'approcher de moi en me parlant de manière de plus en plus blessante à chaque seconde. J'avais l'impression que c'était entièrement de ma faute, si elle allait mal, si elle était dans cet état. Mais en la voyant faire demi-tour et l'entendre dire qu'elle rentrait chez elle, je ne pus pas m'empêcher de m'approcher d'elle. Je posais mes mains sur ses épaules doucement en l'attirant contre moi. « Crois moi, t'es pas en état. Laisse moi m'occuper de toi. » J'avais rien de plus à dire, je ne voulais pas me battre contre elle, ni même me défendre. Parce qu'elle avait raison, j'étais un connard. J'étais un pauvre con. J'avais couché avec Marjane et je m'étais servi d'elle, je l'avais blessée et insultée dans cet ascenseur, j'avais joué avec elle en sachant que j'inventais mes propres règles. Je m'étais servi d'Anastassia pour relâcher ma panique, je m'étais servi de cette femme, certainement innocente, pour relâcher ma colère. Je me servais des femmes, comme un lâche, comme une pure enflure. Parce que j'étais une enflure. Je me servais de ces femmes non pas parce que j'en avais besoin, mais parce que je le pouvais. Et je le pouvais, parce que je les effrayais. En plus de ça, je ne comptais pas arrêter de me servir d'elles. Parce que j'avais besoin de relâcher ma haine, la haine que je gardais au fond de moi depuis qu'elle, elle s'était servie de moi. J'avais cette haine pour chaque être féminin qui commençait à naître, et je comprenais un peu ce qu'Oscar essayait de m'enseigner. Le pire dans tout ça, c'était peut-être qu'en regardant Kélia à ce moment-là, je ne ressentais aucune peine, aucune tristesse, aucune douleur. Juste le plus grand néant. En me blessant, en me faisant la haïr, elle arrivait peu à peu à supprimer tout les sentiments que j'éprouvais pour elle. « Et non, Kélia. C'est pas comme ça que je t'aime. En réalité, je sais même plus si je t'aime. »


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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Dim 9 Aoû - 15:03
thomas&kélia ❥rendez-vous avec le diable


« T'occuper de moi ? » j'avais demandée ça avec le ton le plus insolent posssible. Il se foutait clairement de ma gueule, il avait prétendu la dernière fois ne plus vouloir rien à faire avec moi et il voulait s'occuper de moi ? Personne ne s'occupait de moi depuis que j'étais née je m'occupais moi-même de Kélia Wilmer, l'indomptable des sentiments. Je voulais très certainement l'enterrer vivant à ce stade là, je ne voulais même pas prendre la peine de le tuer, pas un seul instant. Je voulais l'écraser entre mes doigts pour qu'il arrête de se foutre de moi. Je n'étais pas en colère, je voulais sa mort plus que n'importe qui, ça serait déjà ça de moins à faire. Puis quand il osa dire qu'il n'était plus sûr qu'il m'aimait alors là, mon rire tourna sévèrement jaune, il aurait pu être rouge si l'expression le permettait. La drogue était un puissant euphorisant mais pour ma part, elle reprodisait les conditions du rire mais je n'en avais pas envie, c'était une aide qui pouvait me faire passer pour normal et c'était pour ça que la plupart du temps j'étais drogué ça m'aidait à faire semblant et provoquer les symptômes du sentiments rien de plus.
« Tu te rappelle quand je t'ai dit que.. » je me rapprochais doucement de lui en plantant mon regard dans le sien, mes jambes avançaient presque en se croisant, une démarche féline. « si j'aurais été une gentille fille, tu sais douce agréable sincère et drôle tout ce que je ne suis définitivement pas, tu m'aurais fait souffrir. Eh bien t'es hors catégorie. Il n'a même pas fallu que tu passes par ce stade pour vouloir me quitter pour une autre, tu vois, j'avais raison t'es qu'une enflure, à la moindre faiblesse tu te barre. J'ai lu des tonnes de bouquins qui parlaient d'amour et le vrai, il ne cesse jamais, même quand la personne à complétement perdue la raison, l'autre reste et ils sont sauvés, tous les deux. Ca ne nous arrivera jamais parce que tu me laisseras tomber de toute évidence, regarde tu le fais déjà. Quand je disais la dernière fois qu'il n'y avait aucun espoir c'était pour t'enfoncer, pour tester ta détermination mais je vois bien que de toute évidence je ne m'étais pas trompé. Je t'ai laissée la vie sauve quand je suis arrivée parce qu'il y avait ce je ne sais quoi qui me retenait de te tuer mais je crois que je serais prête à le faire parce que aussi petite la chance que j'ai pu te donner, aussi minuscule et insignifiante soit-elle, tu l'as laissée s'envoler. Tu étais le premier que j'ai laissée rentrer dans mon appartement, très rare sont les personnes que je sauve de la mort et bien tu as gâchée cette chance Xénosis. Tu l'as mise à terre et tu l'as pietiné. » c'était incroyable ce que l'alcool et la drogue pouvait me faire parler alors que tout ce que j'avais dit je ne voulais pas le dire. Je ne voulais pas qu'il sache qu'il y avait ce je ne sais quoi, pour vous ça peut paraître absolument insignifiante que j'ai dit ça, un je ne sais quoi. Mais pour moi ça signifiait qu'il y avait quelque chose, une force que je ne savais expliquée, qui m'avait fait tombé la dernière fois, cette chose je voulais l'éradiquer, la tuer pour ne plus qu'elle me barre la route sur mon objectif mais elle était là mal grès le fait que je voulais m'en débarasser. « Alors maintenant si tu as encore quelque chose à me dire, dis le vite ou va t'en, j'ai plus de temps à perdre, tu as eu ta petite chance maintenant va t'en et ne reviens plus jamais me dire que tu veux m'aider, que tu veux t'occuper de moi, je n'ai jamais eu besoin de personne et ça à très bien fonctionner, depuis que je t'ai revu rien ne va comme je le veux, rien. Barre toi, tu vas finir par me... » je n'avais même pas fini ma phrase que je m'étais retourné en continuant à marcher presque droit même si j'allais à une allure tellement lente qu'il faudrait au moins deux bonnes heures pour rentrer chez moi et encore si je retrouvais mon chemin. Thomas devait s'en aller de ma pathétique existance et il allait le faire très certainement après ce que je venais de lui dire, ça y est il n'était plus amoureux de moi, c'était enfin fini pour lui. De toute évidence qui aurait pu croire en un amour aussi impossible de le notre ? Personne n'a jamais su m'aimer, pas même ma mère qui à préféré se débarasser de moi comme un chiot qui à la peste, comme un déchet plutôt qu'essayer de lui apporter une vie normale. Je n'ai pas une vie normale j'en suis consciente mais j'ai réussi à me sortir de ce merdier qu'est la vie et je m'en sort plutôt bien. Je ne sais pas combien de temps je tiendrais à vivre dangeureusement mais peu importe maintenant que Thomas allait me laisser tranquille j'allais pouvoir enfin rentrer chez moi et dormir. Il ne viendra me secourir, il ne viendra pas non plus me dire qu'il m'aime et tout ça sera finit demain matin. Plus j'avançais, même si je n'avais fait que quelques mètres, plus une douleur dans mon ventre s'installer, ça y est cette envie de me foutre au sol revenait, j'allais m'évanouir et oops..trop tard me voilà au sol, le trou noir devant mes yeux. Je venais à nouveau de m'effrondrer à cause d'une horrible douleur dans mon ventre, je savais que j'aurais jamais du lui parler.


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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Dim 9 Aoû - 16:05
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Kélia & Thomas
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si on pouvait changer les choses un peu rien qu'en aimant donner. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, je ferais de ce monde un rêve, une éternité. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer.

« Tu sais pas ce que tu dis Kélia. Et moi non plus. Et tu sais pourquoi je parle quand même ? Parce qu'à cause de toi, par ta faute. Parce que oui, c'est de ta faute. Par ta faute, j'suis complètement en train de perdre la tête, de perdre la personne que je suis réellement et je suis en train de craquer. Je sais même plus ce que je peux ressentir. Cette scène de crime, derrière, elle est là par ma faute. Parce que je deviens cinglé. Et parce que c'te fille était là au mauvais endroit au mauvais moment. Et t'aurais pu être à sa place si t'avais été là. C'est la première chose à quoi j'ai pensé, quand j'en ai pris conscience. Quand j'ai vu tout le sang que j'avais sur les mains, la première chose que j'ai prié, que j'ai espéré c'est de ne pas t'avoir blessé toi. Alors peut-être que je t'aime encore, peut-être pas, j'en ai absolument aucune putain d'idée et ça me fait réellement chier. Et tu sais quoi ? Tu m'énerve Kélia. Tu m'énerve réellement à croire que tu sais tout de moi, à croire que tu as en pouvoir de me blesser. Est-ce que tu connais réellement ce qui se passe dans ma tête, ce qui s'est passé avant que je te rencontre ? Absolument pas. Tu sais ce que je veux bien te dire réellement. Mais maintenant écoute bien ce que je vais te dire. Je suis un meurtrier. Je suis pas la victime, je suis le tueur. Et même une fille comme toi ne pourra pas le changer. Et pourquoi ? Parce que je suis un putain de psychopathe. C'est ce que m'a dit la fille que j'ai tué, et elle a raison. Je suis un putain de psychopathe, instable, meurtrier, un peu malade sur les bords et en train de devenir schizophrène. J'ai tué Givan, de sang froid. Je l'ai torturé à mort, et à chaque fois que je l'entendais me supplier de le garder en vie, ça me donnait envie de lui faire encore plus de mal, de le faire encore plus saigner pour l'entendre crier, encore. Et encore. J'ai tué aussi cette fille, peut-être torturée et poignardée une dizaine de fois. Et j'en ai absolument aucun regret. Ne m'énerve pas, essaye pas. Parce que je suis tellement instable qu'on pourrait me considérer comme radioactif. Et je pourrais te tuer. » Après l'avoir entendu parlé, j'avais pas pu m'empêcher de lui dire tout ça, d'une seule traite. Comme si ma vie en dépendait et comme si j'y avais été obligé. J'avais enfin osé m'appeler comme ça, j'avais enfin osé accepter le fait que j'étais un meurtrier. Parce que c'était le cas, et ce qui me rongeait le plus ce n'était pas ça. C'est que j'avais envie, ouais j'avais foutrement envie de recommencer, d'attraper quelqu'un et de le saigner jusqu'à ce qu'il en crève. Et j'avais envie d'énormément de choses, mais rien ne dépassait plus que ça les pulsions meurtrières que j'avais. En la voyant marcher, en la voyant s'éloigner de moi, je ne pus pas m'empêcher de soupirer de soulagement. Seulement en la voyant tomber, je ne pus pas m'empêcher d'aller immédiatement vers elle. Me baissant vers elle, je passais une de mes mains derrière sa tête avant de la secouer doucement. Je venais d'être pris d'une peur plus qu'immense en la voyant dans cet état, j'avais l'impression qu'elle allait mourir sous mes yeux. La prenant contre moi, je posais une de mes mains sur sa joue avant de lui embrasser le front. « S'il te plaît Kélia, réveille toi. » Je savais qu'elle allait probablement pas le faire, mais dans cette position je pouvais plus facilement me relever avec elle dans les bras, ce que je fis d'ailleurs. Je me mis à marcher assez rapidement vers chez moi, montant les premières marches de l'immeuble avant de redescendre, posant mon regard sur l'ascenseur. J'allais pas pouvoir la porter pendant trois étages, j'étais conscient. Mais peut-être que si j'affrontais ma peur des endroits restreints, j'allais pouvoir la monter jusqu'à chez moi.


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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Mar 11 Aoû - 11:51
thomas&kélia ❥rendez-vous avec le diable



Avant que je ne tombe inconsciente, j'avais vaguement compris que la scène de crime qui était derrière moi c'était pas sa faute, il avait tué une femme. Honnêtement c'était mon quotidien de tuer des gens sans rien ressentir, absolument rien. Alors s'il y a bien une personne qui pouvait le comprendre c'était moi. Il l'avait tué pour une raison que j'ignorais et dont je me foutais royalement aussi. De très longues minutes plus tard j'avais repris connaissance dans un endroit complètement inconnu dans les bras de Thomas. Ma tête me faisait horriblement mal et je ne sentais plus mes jambes. Ma première réaction fut de m'accrocher à Thomas, en le serrant de toutes mes forces. J'avais un mal fou à retrouver une respiration régulière. Je commençais à retrouver des sensations au niveau de mes jambes, mais elles tremblaient. Tout mon corps me faisait en réalité un mal fou.

« Thomas, où je suis ? A l'hôpital ? » mes yeux me faisait un mal de chien, je ne vois que des couleurs claires. Je plissai doucement les paupières nichant ma tête contre le corps de Thomas, je commençais à gigoter en haletant. « Pas l'hôpital, pas ça, je suis pas malade. » je l'avais dit en reprenant ma respiration plusieurs fois. Je continuais de me cacher contre Thomas, je ne savais pas ce qui m'arrivait et je n'arrivais toujours pas à l'expliquer. J'allais devoir agir pour régler cette situation, je savais que ça compromettrait certainement mon business et la suite de mes affaires. On ne voulait pas d'une femme fragile dans ce métier, il fallait être en béton armée. Je ne savais pas is Thomas m'avait emmenée pour à mon tour me tuer ou bien me sauver. Je n'en savais rien, je voulais pas voir où j'étais et en même temps je n'avais pas peur du sort qu'il me réservait, n'importe qui m'aurait déjà tué pour ce que j'avais pu lui faire. Ou bien je n'en savais rien, je n'étais pas comme tout le monde, je ne savais strictement rien de ce que les gens pouvaient penser de moi, absolument rien. Peut-être qu'il fallait que j'aille voir un médecin pour ce qui m'arrivait, il pourrait certainement trouver une explication rationnel à tout ce merdier. Tout ce merdier qui commençait à tourner très mal.


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Message rendez-vous avec le diable - kélia&xénosis › Ven 11 Sep - 16:55
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Kélia & Thomas
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si on pouvait changer les choses un peu rien qu'en aimant donner. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, je ferais de ce monde un rêve, une éternité. S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer. Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer.

Quand Kélia avait reprit conscience et qu'elle m'avait demandé si elle était à l'hôpital, je ne lui répondis même pas. J'avais pas envie de lui adresser la parole, parce que cette fille m'avait trop changé. Je voulais seulement la protéger en la ramenant chez moi, pour m'assurer qu'elle allait bien et qu'elle n'avait rien de grave. Mais je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle se réveille. Alors je n'avais pas répondu, j'étais entré dans l'ascenseur et j'avais appuyé sur le trois. Et je n'avais pas parlé, parce que je voulais pas lui parler, elle avait aucunement du mérite à recevoir quoi que ce soit comme paroles de ma part, et je comptais bien lui faire comprendre. Arrivé au troisième, j'ouvrais la porte de chez moi assez calmement en la refermant en donnant un coup de pied dedans, allongeant Kélia sur le canapé avant de soupirer. « Bouge pas de là. Et ferme un peu ta gueule, si j'avais voulu t'enfermer quelque part j'aurais dénoncé ta tentative de meurtre d'il y a trois ans aux flics. » J'avais regardé la blonde, puis je m'étais éloigné du canapé. Jamais je n'avais penser à laisser Kélia entrer chez moi, tout simplement parce que sur le mur devant le canapé, et ce depuis qu'Anastassia était partie et m'avait laissé seul dans ce grand appartement, j'avais rien d'autre que des photos de Kélia, scotchées à un tableau en liège avec, à côté, un tableau en verre où il y avait écrit toutes sortes de choses que je pouvais faire pour la récupérer. Comme lui faire avoir un minimum de sentiments ou la tuer pour être certain que si moi je ne l'avais pas, personne ne l'aurait. L'écran plat de la télé était abaissée contre le meuble qui était décalé et on voyait assez facilement le passage que j'avais pour aller devant les tableaux. Je finissais quand même par me rapprocher de nouveau, effaçant tout ce qui était inscrit sur le tableau en verre. La plupart des choses qu'il y avait sur celui en liège, c'était des photos d'elle et moi, d'avant quand elle me faisait croire qu'elle pouvait m'aimer, quelque part. Et la première chose que je fis en me mettant devant fut de les enlever, les regardant avant de les déchirer et de les mettre dans la poubelle, même si j'avais l'impression d'avoir déchiré mon cœur au même moment. Soupirant, je finissais par m'asseoir dans le fauteuil avant de mettre mes pieds contre la table basse en verre. Je ne ressentais absolument rien, pourtant mon corps me demandait de pleurer. J'avais aucune idée du pourquoi, ni de comment ça se faisait. Posant mon regard sur Kélia, je finissais par soupirer. « Vu comme t'es faible, t'as un choix à faire. Soit tu continues à tenter de me tuer, et dans ce cas-là tu sortiras pas de cette pièce et c'est moi qui te tuerait avant... Soit tu me fous la paix et tu dégages complètement de ma vie. Dans tout les cas, quand j'aurais réussi à reconstruire correctement ma vie, attends toi à entendre parler de moi. Ce que tu fais, à me suivre jusque dans une autre ville, c'est du harcèlement. Physique et moral. J'ai beau t'aimer, j'pense que je me sentirais jamais bien tant que tu seras pas en taule. » 


© Gasmask
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