|  Alessandra ❉ Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. › Mer 1 Aoû - 1:15 |
Alessandra Hamilton
 | Je m'appelle Hamilton Alessandra, mais c'est vraiment pas la peine de le retenir. Appelez-moi plutôt Alex, et même si je ne les fais pas, j'ai vingt-cinq ans. Mais cela reste entre nous. Je suis né(e) le 2 février 1993, dans la magnifique ville de Détroit, aux Etats-Unis . Pour passer le temps je suis serveuse, et je suis à Marple Spring depuis quatre ans (I put my bag). Actuellement je suis célibataire, calmos. D'ailleurs je suis hétérosexuelle, si jamais cela t’intéresse. Mais ce qui m'énerve (ou pas), c'est d'être sans cesse comparé à Sophie Cookson.
Désinvolte ⊰ Mystérieuse ⊰ Curieuse ⊰ Aventurière ⊰ Téméraire ⊰ Insouciante ⊰ Rebelle ⊰ Passionnée ⊰ Déconnectée ⊰ Insaisissable. Elle déteste qu'on l'appelle par son prénom, elle préfère Alex. ⊰ Elle a grandi dans la religion et la richesse. A ses yeux, désormais, ce sont eux les grands vices de la société. ⊰ Il n'est pas rare qu'elle abuse un peu trop des autres vices néanmoins. L'alcool ou bien la drogue sont ses meilleurs partenaires de soirée. ⊰ Son détachement apparent n'est qu'un masque pour cacher sa vulnérabilité. Elle est comme une poupée, Alex. Une poupée déjà trop cassée. ⊰ Elle ne s'est jamais sentie à sa place nulle part. Que ce soit à l'école ou même au sein de sa famille, elle n'a jamais eu la sensation d'être acceptée. ⊰ C'est pour cette raison qu'elle apprécie autant son job. Dans ce bar, avec Cyriel, elle est chez elle. ⊰ Elle aimerait un jour retrouver son frère. Mais elle n'ose pas l'admettre, même pas à elle-même. ⊰ L'art est quelque chose qui la passionne. Sous toutes ses formes, il trouve son attention. Elle ne demande qu'à découvrir, encore et encore. ⊰ Elle a besoin d'être surprise. Elle a besoin qu'on la fasse vibrer. Mais, plus que tout, elle a besoin d'amour. ⊰ Si elle ne dit jamais non à un bon film, elle apprécie aussi la littérature. Française, surtout. Baudelaire est son auteur favori. ⊰ Elle a la fâcheuse manie de piquer des choses dans des magasins. C'est davantage le frisson, l'adrénaline, qui lui plaît, que le fait d'obtenir quelque chose gratuitement. ⊰ Même si elle fait tout pour le cacher, elle a ce côté gracieux, presque princier, propre aux riches. Que ce soit dans sa posture, dans sa culture ou bien dans ses goûts. C'est quelque chose qui est ancré en elle. ⊰ Elle n’a plus jamais touché un volant depuis l’accident de voiture qu’elle a causé, accident qui a ôté la vie d’une femme. ⊰ Elle adore la nourriture italienne. Elle mourrait pour des lasagnes, ou même une part de pizza. ⊰ Elle a un côté femme-enfant très difficile à canaliser. Spontanée, elle peut vite s'avérer incontrôlable quand une pulsion lui prend. ⊰ A côté, elle peut s'avérer extrêmement calme. Elle a besoin de ses moments de solitude, ceux où elle réfléchit sur l'existence et l'humanité. Un petit joint l'y aide souvent. ⊰ Elle adore écouter les autres. Elle se passionne des autres. Elle est capable d'engager la conversation avec un parfait inconnu juste parce que la couleur de sa chemise lui plaît. ⊰ Néanmoins, elle ne parle jamais d'elle. C'est beaucoup moins évident. Et puis,au fond, elle trouve qu'il n'y a rien à dire. ⊰ Elle a conscience d'être très secrète. Elle joue sur ce mystère, particulièrement avec les garçons. Elle aime charmer, quoiqu'elle ne va pas souvent plus loin. C'est l'attraction qu'elle suscite qui lui plaît. ⊰ Bien souvent, d'ailleurs, elle préfère les personnes plus âgées, les hommes plus âgés aussi en matière de séduction. Ils ont plus de vécu, ils sont bien plus passionnants que les jeunes de son propre avis. ⊰ Elle aime attirer les regards mais, du moment où on s'intéresse vraiment à elle, Alex prend peur. Elle a terriblement peur de l'intérêt des autres, peut-être parce que tout ce qu'elle connaît a toujours été superficiel. ⊰Car elle n'a jamais été aimée, elle ne sait pas ce que c'est. Elle ne sait pas, non plus, combien elle en a besoin. |
L'histoire de ma vie
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– Tu t’appelleras Alessandra. Alessandra Hamilton. C’est ainsi qu’a été choisi son nom, de l’accord commun de ses deux parents. Alessandra. Grande surprise pour des époux d’un certain âge, qui ne pensaient plus avoir d’enfants, qui n’espéraient sûrement plus en avoir, mais qui sont trop pieux, trop traditionnels, pour voir ce bébé inattendu autrement que comme une bénédiction. Elle est la sœur cadette de Marie, de dix ans son aînée. Elle l’observe du coin de l’œil, son sourire angélique sur ses lèvres. Mais s’ils avaient un ange, leurs parents ne savent pas quel petit démon ils viennent de faire entrer dans leurs vies.
– Alessandra, viens ici tout de suite. Les bras croisés, le regard sévère, Hélène Hamilton observe la petite fille de sept ans seulement qui s’approche en traînant des pieds. Sa belle robe de baptême, d’un blanc immaculé quelques minutes plus tôt, est couverte de taches brunes. – Le prêtre nous attend d’ici vingt minutes, as-tu vu l’état de ta robe ? Crois-tu qu’il va accepter de te baptiser dans cet accoutrement ? Mais elle s’en fiche, Alessandra. La religion, elle ne comprend même pas ce que c’est. Elle sait juste que, tous les dimanches, elle s’ennuie terriblement devant des serments qu’elle ne comprend pas. Aujourd’hui, elle voulait juste jouer avec le voisin d’à côté toute la journée. Comme elle le fait absolument tous les samedis, pendant que ses parents travaillent, pendant que sa sœur étudie. Mais non, elle ira à l’église, avec ou sans sa jolie robe.
– Alessandra, lâche ce que tu tiens tout de suite. Prise sur le fait, sa copine la regarde d’un air paniqué alors qu’elle, elle se retient de sourire. Elle a onze ans, et c’est la première fois qu’elle touche une cigarette. Elle déteste ce goût de tabac sur la langue, elle déteste cette odeur qui picote les yeux, elle déteste la cigarette. Mais ça valait le coup. Ça valait le coup, juste pour voir la tête si furieuse de sa mère à peine rentrée du travail. Parce que la vérité, c’est qu’à tout juste onze ans, elle a déjà compris, Alessandra. Elle a déjà compris que le seul moyen pour elle d’attirer l’attention de ses parents, juste un petit peu, c’est de les mettre hors d’eux. Elle est comme ça, leur relation. Elle passe par l’indifférence ou la colère. Jamais de mots d’amour, jamais de gestes d’affection. Ils n’en ont que pour leurs métiers, leurs métiers si importants. Même Marie n’est plus là. Elle est dans cette grande université, à Princeton. Il paraît que Harvard la voulait, mais qu’elle a choisi Princeton. Ils le répètent toujours avec tant de fierté qu’Alessandra déteste ces putains de mots. Elle croyait que ce serait plus facile une fois Marie loin d’eux. Elle croyait que, peut-être, enfin ils se souviendraient qu’ils ont une autre fille. Mais non, toujours pas. Ce n’est que lorsqu’elle fait des bêtises, finalement, qu’elle a l’impression de compter un petit peu. Alors elle continuera à fumer. Elle continuera à fumer même si elle déteste le goût de la cigarette. Et sûrement qu’un jour, elle finira par l’aimer.
– Alessandra, le proviseur a téléphoné ! Cigarette au bec, l’adolescente lève les yeux au ciel. Elle se fiche bien que le proviseur a téléphoné. De toute manière, ce connard le fait à chaque fois qu’elle a le malheur d’ouvrir la bouche. L’école, elle n’aime pas ça. Elle n’a jamais aimé ça. Elle s’ennuie, elle s’endort, elle a l’impression de mourir sur place. Exactement comme à l’église. Du haut de ses quatorze ans, elle a d’autres aspirations. Elle a le dessin, le dessin qu’elle pratique tout le temps, à chaque instant. Ses cours en sont remplis, les murs de sa chambre également. Elle a la musique qu’elle compose, tout doucement, grâce à la guitare qu’elle a obtenue à Noël. Elle a toujours les cadeaux qu’elle demande, Alessandra. C’est peut-être bien la seule qualité de ses parents. Elle aurait juste aimé qu’ils acceptent d’entendre ses mélodies, juste une fois, mais non. Ils préfèrent travailler dans leurs petits bureaux plein de dossiers. Eh bien, pas elle. Ils finiront par le comprendre, un jour, qu’elle n’est pas faite pour ça. Elle n’est pas comme eux. Plus elle grandit, plus elle s’en rend compte.
– Alessandra, je t’interdis de revoir ce garçon ! Alessandra a seize ans, et elle vient de se faire surprendre par ses parents au lit avec son petit-ami. Il s’appelle Rick, il a dix-neuf ans, il est bassiste dans le groupe de rock dont elle fait partie. Et… Elle est folle de lui. Elle n’est pas une gamine qui s’entiche de tous les beaux garçons qu’elle croise, Alessandra. Elle est curieuse, désireuse de connaître le sexe. Désireuse de connaître la vie, en fait, comme depuis qu’elle est venue au monde. C’est peut-être d’avoir été aussi brimée, aussi privée, durant toute sa vie. Mais plus les années passent, plus elle ressent ce besoin d’indépendance. Ce besoin de prendre le large et de mener sa propre vie. Elle a seize ans seulement quand elle fait sa première fugue. Les autres suivront.
– Alessandra, tu vas te reprendre ma petite si tu ne veux pas finir à l’internat. Le tabac est un bien loin souvenir, presque nostalgique, pour ses parents. Alessandra est passée à la vitesse supérieure. Ce n’est plus quelques joints, ce n’est plus quelques verres de vodka. Elle passe son temps à faire la fête. Trop de fête. Elle se perd dans l’alcool, la drogue, le sexe et tout ce qui peut la toucher. Tout ce qui peut la détruire. Tout ce qui peut la faire vivre, bordel. Elle a l’impression d’être en prison depuis sa naissance, Alessandra. Alors est-ce que l’option de l’internat devrait vraiment lui faire peur ? Est-ce qu’elle ne serait pas soulagée de partir enfin ? Ce qui la rend triste, finalement, c’est de se dire que ce sont ses parents qui seront enfin heureux en fin de compte.
– Alessandra, qu’est-ce que tu fais ici ?! A genoux devant un carton rempli de photos, la jeune femme tout juste majeure les observe fixement. Elle ne décroche pas le regard de ces photos malgré la présence inquisitrice de sa mère. Elle s’en fiche. Pour la première fois de sa vie, elle s’en fiche complètement. Elle vient d’apprendre qu’elle a un frère. Un putain de frère dont elle ne soupçonnait même pas l’existence. Comment est-ce que c’est possible ? Comment ont-ils pu lui cacher une chose pareille ? Comment ont-ils pu lui donner la sensation d’être la bête noire de la famille toute sa vie alors qu’en fin de compte, ils avaient déjà décidé de virer leur premier enfant de leur vie, leur vie à tous ? Comment ont-ils pu la priver de son grand frère ?! A partir de cet instant, quelque chose s’est brisé en Alessandra. Si elle a toujours espérée, secrètement, qu’ils l’aimeraient un beau jour… Tout s’est arrêté à cet instant. Cet instant où elle a compris que ce n’est pas elle, le problème, mais eux. Eux et leurs putains de modèle de famille qu’ils ont. Un modèle dont ils ne font pas partie, eux. Melvin... Elle le retrouvera un jour.
– Alessandra, est-ce que tu te rend compte de ce que tu as fait ? Elle s’en rend compte. Oui. Parfaitement. Elle a tué quelqu’un. Elle était à cette soirée, comme toujours. Saoule, comme toujours. Elle a pris la voiture, comme toujours. Mais, cette fois, il y avait quelqu’un, quelqu’un qu’elle a renversé. Quelqu’un qu’elle a tué. Elle a tellement pleuré, Alessandra, qu’elle n’a plus de larmes. Elle a tellement pleuré qu’elle se sent vidée, comme, morte, elle aussi. Plus rien ne sera jamais plus pareil. Elle non plus, elle ne sera plus jamais comme avant. Mais elle n’a même pas le temps de réaliser ce qui se passe. Elle voudrait demander pardon, elle voudrait les supplier de lui pardonner. Mais il n’y a plus colère, ni haine, dans les yeux de ses parents. Il n’y a plus que cette indifférence, cette froide indifférence qui lui glace le sang. Et, elle le sait cette fois, ils ne l’aimeront plus. Peut-être qu’au fond, ils ne l’ont jamais aimée. Elle leur rappelait trop leur fils, ou bien, simplement, elle n’était pas assez comme leur fille. Elle n’est pas celle qu’ils auraient voulu qu’elle soit, voilà.
– Alessandra, est-ce que tu as tout ? Elle ne daigne pas répondre. Elle joue l’indifférence, comme eux, elle fait comme si rien ne l’atteignait. Pourtant, elle a cette boule dans la gorge. Elle a mal, elle a tellement mal. Mais elle ne dit rien. Qu’est-ce qu’elle pourrait dire ? Ils l’ont sauvée d’une peine de prison, ils l’ont sortie du pétrin une dernière fois. Et puis, brutalement, ils ont décidé de la mettre dehors, comme ça, sans lui demander son avis. Comme s’ils avaient déjà tout essayé avec elle, comme si elle n’était qu’un cas désespéré, un putain de cas désespéré dont ils se débarrassent enfin. Elle n’aura toujours été rien d’autre qu’un poids pour eux. Peut-être qu’elle trouvera un endroit où elle se sentira enfin bien, un endroit où elle se sentira chez elle. Un endroit où elle sera acceptée pour ce qu’elle est. Elle sait déjà où elle va aller. Marple Spring.
– Alessandra, mais je préfère qu’on m’appelle Alex. lâche-t-elle, d’une voix désinvolte, alors que son regard parcoure l’intérieur du bar avec fascination. Il est la réplique exacte de ce qu’elle aurait fait. Elle aurait peut-être juste ajouté une petite estrade, pour jouer sur scène. Mais abstraction faite de ce détail, cet endroit est parfait. Elle veut absolument y travailler. Alors elle sait qu’il ne cherche pas de serveuse, Cyriel. Mais elle ne sait pas si c’est pour espérer la faire taire enfin ou bien parce qu’il a pitié d’elle, mais il accepte de lui donner sa chance. Il lui donne un travail. Il lui donne un foyer. Il lui donne une famille. Pour la première fois de sa vie, à vingt et un ans, elle a trouvé une famille.
– Alessandra Ham… Elle est coupée net. Elle n’a même pas le temps de finir sa phrase que la porte se referme sur elle, brutalement, violemment. Il ne veut pas d’elle. Il ne veut pas entendre parler d’elle. Avec la famille qu’ils ont, elle pourrait le comprendre. Elle aussi, elle a mis plus d’un an à oser taper à cette maudite porte. Mais, jamais, elle n’aurait cru se faire rembarrer de cette façon. Peut-être que Melvin est comme les autres, peut-être qu’il n’a pas de place pour elle dans sa vie, lui non plus. Il n’empêche que ça fait mal. Mais elle s’en remettra, hein ? Elle s’en remet toujours.
– Alex. Moi, c’est Alex. Vingt-cing ans. Il aura fallu vingt-cinq ans pour qu’elle s’émancipe, Alessandra. Pour qu’elle parvienne à tirer un trait sur ce monde de religion et de fric qu’elle a toujours connu, pour qu’elle fasse le deuil d’une famille qui n’a jamais existé. Elle a mal, encore. Et peut-être qu’elle aura toujours mal. Peut-être que la drogue, l’alcool, les fêtes et le sexe seront toujours ses vices à elle, ceux dont elle a besoin quand les souvenirs reviennent avec trop d’intensité. Mais elle a sa guitare, elle a ses croquis. Elle a Cyriel. Et peut-être qu’un jour, elle sera enfin heureuse.
 | PSEUDO/PRÉNOM + Samanta, mais vous pouvez m'appeler Sam.  PAYS/REGION + France. ÂGE + 24 ans. COMMENT T'ES ARRIVÉ JUSQUE LA ? + En cliquant dans mes favoris.  QUE PENSES-TU DU FORUM ? + Je l'aime tellement, vous pouvez pas l'imaginer. Une perle au milieu des cailloux.  PARLE-NOUS DE TOI + J'aime pas parler de moi. :hihi: Je suis une petite peste, mais faut pas le dire.  CÉLÉBRITÉ LOUÉE + écrire ici. PERSONNAGE INVENTÉ SCÉNARIO OU PV ? + PI. ACCEPTEZ-VOUS LE DOUBLON DE VOTRE PRÉNOM ? + Nop. |
fiche créée par ©️ Summers & Rinema |
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Tu t'amuseras parmi nous, tu verras, on est un peu taré quand même, mais chut 
Tu peux dès à présent poster partout sur le forum, t'occuper de ton personnage, venir nous rejoindre sur le flood et autre.
J'ai envie d'en mettre pleins mais je vais me maîtriser :hihi: 
elle a de la patience... ou elle est folle aussi, un peu 
j'espère que l'on pourra trouver un lien qui claque =D
Je vous dis à très vite.