Je pense que pas mal de personne aimeraient avoir l’enfance que j’ai eut, je ne dit pas qu’elle a été parfaite, cependant, je pense avoir eut pas mal d’avantage que d’autre n’ont pas eut. Ce n’est peut être pas l’avis de tout le monde, mais en tout cas, c’est plutôt sympa de savoir que je fais partie de la famille la plus connue et respecté de toute la ville, même si elle n’est pas immense, c’est déjà mieux que rien. Et également sans doute l’une des plus riche, et ça, j’en suis bien contente.

  Je suis donc née dans une grande famille, dans une ville perdu dans le Michigan : Marple Springs, bâtie en partie par mes ancêtres. Mes parents, les Hiddleston, ont été très ravie de ma naissance, surtout que je ne suis pas arrivée seule, mais avec mon frère, mon jumeau. Ma famille comptait déjà un enfant avant notre arrivés, mais cela n’a rien chamboulé au contraire, nous avions été chouchouté par toute la famille. Et tout de suite, j’avais appris à avoir quasiment tout ce que je désirais, avec un père gagnant bien sa vie, et une mère qui nous sur couvaient, c’était très facile. Mais quand je voulais quelque chose c’était maintenant, sinon je m’énervais rapidement, mais ma mère cédait souvent assez facilement.

  Puis petit à petit notre famille s’agrandissait encore, d’abord une nouvelle sœur, puis un frère, étant petit l’esprit de famille était assez présent chez nous. L’avantage c’était qu’avec autant d’enfant, on ne s’ennuyait presque jamais dans cette grande demeure familiale. Je jouais le plus souvent avec ma grande sœur ou mon frère jumeau, on était toujours fourré ensemble, les moments où on se lâchait étaient très rare. C’est également vers cette période que j’ai voulu commencer l’équitation, mes parents trouvaient même que ça avait été une bonne idée et j’avais même eut mon propre poney à l’époque. Enfin bon en tout cas j’appréciais vraiment ça, je prenais beaucoup de plaisir à monter.

  Je crois que c’était vers mes 15 ans que j’ai commencé à changer. Souvent en grandissant on apprend à réfléchir par nous même et on se rend compte que les idées et les façons de faire des gens qui nous entour ne sont pas forcément comme nous. Même si je restais toujours très proche de ma mère, elle était un peu comme une confidente pour moi, ma relation avec mon père c’était un peu dégradé, et ce pour plusieurs raisons. Déjà parce que le fait que je m’habille de manière plus sexy ou que je commençais à voir des garçons ne lui plaisait pas, donc bah forcément, moi ça ne me donnait que encore plus envie de continuer et d’empirer les choses… Et le pire, il était souvent absent, alors en quoi ça le gênait ? De plus c’est vers cette période qu’il à commencer à vouloir changer mon frère, il voulait qu’il s’oriente pour qu’il puisse un jour prendre sa place, mais lui n’en avait pas du tout envie, et dans un sens je le comprenais, vu comme il lui mettait la pression à chaque fois, il m’énervait…

  Je me suis également rendu compte assez tôt que tout ce qui était étude n’était pas vraiment pour moi, ça ne m’intéressait pas, alors je voulais arrêter. Mes parents m’ont menacé en me disant que si j’arrêtais, je devrais trouver un travail, en pensant que ça me découragerais. C’était mal me connaître, j’ai donc suivis mon instinct, et ai arrêté le lycée. Seulement quelques semaines après, j’avais déjà trouvé un travail dans un bar de la ville. J’étais d’ailleurs plutôt contente de moi. Surtout lorsque que je vis que ça agaçait mes parents, ils ne l’acceptaient pas, ils auraient voulu que je fasse de grande étude pour que je sois médecin ou avocats ou je ne sais quoi. Mais je m’en fichais complètement, j’avais ma propre rentré d’argent même si je vivais encore sous le toit de mes parents, et finalement, j’aimais beaucoup ce que je faisais. En tant que barmaid j’avais la possibilité d’être en contacte avec les gens, de faire des rencontres, et il y avait toujours une bonne ambiance. Je n’en avais rien à faire que ce n’était pas idéal pour l’image de la famille, ce n’était pas mon problème, ils avaient cas penser à l’avis de leurs propre famille avant les leurs. Et bien évidemment, ma mère avait laissé couler beaucoup plus rapidement que mon père, d’ailleurs ce dernier ne l’avait toujours pas fait au jour d’aujourd’hui.

  Vers l’âge de 19 ans, j’avais fait la rencontre d’un homme qui était venu dans le bar où je travaillais. Ce dernier était plus vieux que moi de 5 ans, mais elle j’ai été tout de suite attiré par lui, et c’était réciproque. Et malheureusement pour moi, j’en suis tombé amoureuse… Je ne restais habituellement que quelques mois avec les garçons avec qui je sortais, mais lui c’était différent, on est resté deux ans ensemble… Il avait une façon de me parler qui me captivait, qu’on pouvait croire tout ce qu’on lui disait et qu’il pouvait nous faire faire n’importe quoi. Sur le coup, j’avais été faible sans m’en rendre compte, je m’étais laissé embobinée. Mais un jour, je suis tombé enceinte, et je m’étais sentit très mal, je me rendais compte de la gravité de la chose, je n’étais pas du tout prête pour ce genre de chose, pas prête pour penser à autre chose qu’à moi, je n’en voulais pas. Mais lui, désirais le garder, il voulait fonder une famille soit disant… Le poids de tout ça m’écrasait de plus en plus, j’avais l’impression d’avoir fait une bêtise, j’étais beaucoup trop jeune pour tout ça, je ne pouvais pas faire une bêtise pareil, je n’avais même pas profité de la vie. J’étais entrain de le laisser me dicter ma vie, alors que seul moi devais le faire.

  J’avais alors pris la décision seule d’avorter, sans lui demander la permission. Je le lui avais alors dit en face, et ce dernier n’avait rien trouvé de mieux à faire qu’aller se taper la première nana qu’il avait croisé en partant pour se venger, il m’avait également craché à la figure qu’il l’avait déjà fait plusieurs fois. On c’était alors disputer violemment. Tout mon monde était entrain de s’écrouler, mais cependant, je ne savais pas si c’étais une bonne chose ou non… Cette histoire m’a fait beaucoup souffrir, m’a elle m’a également ouvert les yeux. D’une part sur le fait que je dois rester la seule à décider ce qu’il doit advenir de ma vie, et d’autre part que j’ai été dégouté des mecs, du moins de leurs attitudes. Les relations sérieuse sont beaucoup trop risqué, et empêche de vivre sa vie, c’est pour cela que je ne veux plus m’investir dans une relation sérieuse, j’ai été trop blessé et j’aurais pu gâcher ma vie avec un abruti sans m’en rendre compte. Alors pourquoi se faire du mal avec un homme, alors qu’on peut simplement prendre du bon temps avec eux facilement ? Il n’y a que ça de vrai pour profiter de la vie ! Les hommes ne sont que bon à être utilisés comme des objets.

  Personne n’a jamais été au courant de toute cette histoire, du moins de la version complète, sauf une personne. Cette évènement est arrivé presque en même temps qu’un autre a une amie à moi. C’était une amie que j’avais arrêté de côtoyer vers l’âge de 15 ans car on avait pris des chemins différents et pourtant on se connaissait depuis notre petite enfance. Mais vers 18 ans, lors d’une dispute entre elle et moi, elle avait fait un malaise et j’avais du l’emmener à l’hôpital car je m’étais senti un peu responsable. Elle avait appris à se moment là qu’elle était atteinte d’un cancer. J’avais été alors l’une des seule personne à lui tenir compagnie et c’est ainsi qu’on c’était rapproché. Elle a fini par guérir et on à garder le contacte. Mais plus tard, son cancer était revenue, et cette fois-ci, elle déprimait davantage, car elle comme moi savions qu’un jour ou l’autre ça allait finir par vraiment la rattraper.

  On c’était alors un peu soutenue mutuellement à cette période, elle me parlait de sa maladie, et moi de mon histoire avec cet homme… Bien sûre mon problème était minime à côté du sien, mais ça lui faisait du bien de parler autre chose que d’elle. C’était donc la seule personne réellement au courant de tout ça. Même si je n’avais pas l’habitude d’être gentille avec les gens, elle faisait partie des rares personne en qui j’avais confiance. Et je n’aimais pas voir les personnes à qui je tenais, triste, ou ne penser qu’a sa fin tantôt proche, tantôt lointaine. J’avais donc pris la décision de l’aider, de lui changer les idées, il fallait qu’elle profite de la vie. Si elle savait qu’un jour elle allait mourir, c’était maintenant qu’il fallait qu’elle s’amuse, tant qu’elle le pouvait ! Et puis, c’était mon amie, même si de base, nous étions plutôt différentes, je devais l’aider, qu’elle le veille ou non.

  Au jour d’aujourd’hui, je vis toujours à Marple spring, je m’y plais ici, je reste au domaine familial car pourquoi quitter un tel confort ? Je continue toujours de travailler au bar de la ville où je fais toujours de merveilleuse rencontre… Je ne suis pas prête à laisser tomber ce train de vie. Comme on dit, la vie est courte il faut en profiter, tant qu’on le peut encore, et surtout, vivre la vie qu’on à décidée.