La plupart des personnes vous diront qu'ils sont le fruit d'un amour passionné, que leurs parents étaient mariés avant d'avoir des enfants ou alors, se sont mariés peu de temps après, qu'ils ont grandit avec et qu'ils ont été aimés. Mais tout le monde n'a pas cette histoire à racontée, certaines personnes en ont une autre, et Lou Mendoza fait partie de ses personnes. Alors, voici son histoire...

Ce jeune homme a vu le jour dans la ville de New-York, sous le nom de Lou James Singleton. Sa mère, Carolina Mendoza, était cubaine. Qu'est-ce qu'une cubaine faisait en Amérique, comment a-t-elle migré ici ? Son propre fils ne l'a jamais su et ne le saura jamais. Elle travaillait... en faite, elle ne travaillait pas, non, elle restait dans son petit studio, en attendant avec son nouveau né dans ses bras, que l'homme qu'elle aimait revienne en un seul morceau. Oui, son père avait un travaille à "risques", William Singleton était un criminel, oh, juste un petit criminel de routine quand son fils est né, rien de bien grave. Mais, plus les années passaient, plus la vie de cette famille se compliquait. Âgé de cinq ans, le jeune Lou accueillit à bras ouvert sa petite sœur, Barbara. Si lui et sa mère étaient heureux de la venue de cette petite bouille, son père lui, ne cessait de reprocher la venu du bébé, qu'il y a déjà trois bouches à nourrir et qu'ils ne roulaient pas sur l'or. Il n'avait cas se contrôlé cet abrutit, c'est aussi à cause de lui que sa mère est tombée enceinte ! Ça, personne n'osait le lui dire vu qu'il était d'un tempérament plutôt violent et impulsif... Le temps passait, le jeune Lou allait à l'école grâce au peu d'argent que sa mère avait économisée pour lui et sa sœur. Quand à son père, il commençait à se faire un nom dans le monde du braquage et de la drogue... Le nom "Singleton" commençait à sortir souvent à la télévision, à la radio ou même dans les journaux. Combien de moqueries le jeune Lou a-t-il vécu à cause de son nom et des agissements de son père ? Une bonne centaine dans toute sa scolarité si vous voulez savoir.

Une fois ses 18 ans atteint, le jeune homme fut diplômé. Rentrant chez lui avec un sourire jusqu'aux oreilles, il brûlait d'annoncer cette nouvelle à sa famille. Mais en rentrant, il vit son père, tenir sa mère par les cheveux, en la menaçant de lui faire du mal si elle disait quelque chose à la police. Sa petite sœur, elle, était cachée sous la table. Des morceaux de verres jonchaient le sol. Lou lâcha alors son sac et à cause de son impulsivité - qu'il tient de son père, malheureusement - il alla vers ses deux parents et poussa son père. Une engueulade prit place entre le père et le fils, mais le père ne s'attendait sûrement pas à ce que son fils ne s'oppose à lui et surtout, à ce qu'il le prenne par le col pour le plaquer contre un mur. En le regardant dans les yeux, Lou n'avait pas peur et osa alors, pour la première fois de sa vie, défié son père. "Si je te vois toucher ne serait-ce qu'un seul cheveux de ma mère ou de ma sœur, je te promet que ça sera moi que tu devras craindre, et pas les flics."
En entendant le ton sec, froid et menaçant de son fils, William lâcha juste un léger sourire et hocha de la tête. "Je suis fier de toi fils, tu me ressembles plus que ce que j'imaginais." A ses mots, il se dégagea du mur et sortit de la maison, comme si ne rien n'était...

Plusieurs années plus tard, le jeune homme était entré dans la Police, pourquoi ? Parce qu'il craignait de devenir l'homme qu'il n'a jamais vraiment aimé, son père. C'est en voyant son père agir que l'envie de devenir flic lui vint. Et c'est pendant l'année de ses 25 ans, qu'il arrêta son propre père pour trafique de drogue et meurtres. C'est lui qui l'a neutralisé avec une balle dans la jambe, lui qui lui a passer les menottes... Et quand son père était en cellule, en attendant de passer devant le tribunal, il alla le voir. A peine était-il arrivé dans la salle que son père prit la parole.

"Et bah, fiston. J'suis impressionné. J'pensais pas que t'aurais les couilles de m'arrêter, parce qu'après tout, la famille, c'est sacré, tu l'as déjà dit, et je suis ta famille..." Un sourire narquois s'afficha sur le visage de cet homme, bientôt cinquantenaire. Voyant se sourire, Lou se dirigea vers la vitre qui les séparaient d'un pas ferme et d'un regard furieux. "Laisse moi expliquer ce qu'il se passe ici..."
Arrivé devant la vitre, Lou fixa les yeux de son père, qui étaient aussi bleus que les siens. "Tu n'es qu'un criminel." dit-il d'une voix calme, grave mais remplit de rage et de dégoût envers son père, qui était censé être son modèle, qui était censé lui montrer quel chemin prendre.


Il serrait les dents pour ne pas s'énervé et péter un câble. "Je t'ai vu tué des femmes et des hommes innocents..." enchaîne-t-il en ne le lâchant pas du regard. Car oui, l'homme qui se tenait devant lui, son "père", avait déjà ôter la vie d'innocents, c'est une chose qui n'a fait qu'alimenter la haine que Lou éprouvait déjà pour ce monstres qu'il a déjà appelé "Papa".
Peu à peu, son père perdit ce sourire provocateur qu'il avait toujours eu. "J'avais l'autorisation de t'éliminer." Oh oui il l'avait, et ça l'avait démanger d'appuyer sur la gâchette en visant la tête, ainsi que d'autres collègues. Mais finalement, il ne tira que dans les jambes quand il vit que son père allait s'enfuir.
La rage, le dégoût pouvait se lire dans le regard du jeune homme. "Et la seule raison pour laquelle tu es encore vivant est parce que je le permet !" Et oui, avant tout, Lou l'avait dit à ses collègues : Pas de tire létal. Pourtant, il en avait l'autorisation , mais il n'en fit rien.
"Alors, FERME TA GUEULE." Il insista sur chaque mot qu'il prononça. Il le regarda encore quelques secondes dans les yeux avant de tourner les talons et de se diriger vers la porte. Tout était enfin fini, il n'aura plus jamais de problèmes à cause de son père il peut enfin... vivre sa vie.

Cela faisait quelques mois que son père avait été condamné à perpétuité, tout était devenu plus calme dans sa vie... Il était dans un bar, avec deux collègues en train de parler, et alors qu'il sortit son paquet de cigarette, le barman vint à lui en lui disant d'aller fumer dehors. C'est ce que le jeune homme fit. Il sortit alors du bar et prit une cigarette et son briquet. Il essaya d'allumer sa cigarette plusieurs fois mais son briquet était quasiment vide. Il le secouait et essayait encore mais rien. Puis, il vit un main allumé un briquet devant lui, il leva la tête et vit... de loin la plus belle femme qu'il n'avait jamais vu. Il approcha alors sa cigarette du briquet tout en regardant cette jeune femme séduisante. Il le savait, il n'allait pas rentré seul ce soir...

Après 2 ans de vie commune, Lou et sa fiancée partirent vivre dans une petite ville nommé Marple Spring, la ville natale du père de Lou... Venant en vacances dans cette ville étant petit, il reconnaissait quelques visages et quelques voix, mais il avait peu de souvenirs de cette ville...

Marié depuis 4 ans, séparé depuis 2 mois et bientôt en instance de divorce. Voilà ce que vivait Lou. Dans sa carrière, il était devenu inspecteur de police, l'un des meilleurs de la ville. Son supérieur lui dit souvent qu'il est heureux de l'avoir sous ses ordres, qu'il un exemple pour les nouveaux et qu'avec son binôme, ils sont incroyablement efficace. C'est bien vrai ça. Mais, en dehors de son boulot, il aimerait que ça change, que ça bouge un peu, et pour ça mes amis, il compte sur vous.