La veille tu avais envoyé un texto à Nathasa : Demain je suis dispo tout la journée, si tu es okay on peut se la faire cette journée.. Tu remerciais les joies de la reconnaissance vocale de ton téléphone. Tu n’avais pas d’yeux pour vérifier mais tant pis, tu savais que Natasha comprendrait sans aucun problème. En tout cas le rendez vous été pris. Tu irais au centre commercial demain avec elle et tu avais hâte.

La nuit fut posée et calme. Première fois que tu n’avais pas à regarder l’heure et à te stresser par le temps de bon matin. C’était agréable. Tu te délassas dans ton lit, l’air serein. C’était un réveil doux et délicat que tu aurais aimé partager avec ta femme. Mais elle était déjà partie au travail. Malheureusement. Mais ce n’était pas pour autant que tu te pourrissais ta mâtiné. Tu finis par te lever non sans mal de ton lit qui tentait de te kidnapper. Tu enfilas ta robe de chambre, cherchant l’endroit de l’envers grâce aux coutures, puis tu te dirigeas vers la salle de bain pour une longue douche bien revigorante. La radio en bruit de font t’indiqué un magnifique soleil et un temps chaud pour la journée. Les affaires que tu avais sorties avec ta femme n’était donc pas à changer. Tu attrapas ta serviette de bain et manquas de trébucher au sol… L’un des lubies de Weenie était de venir lécher  la moindre goûte d’eau après que Cali ou toi avaient pris votre douche. Tu avais beau hausser le temps, Weenie n’était pas décidé d’arrêter ces mauvaises habitudes. « Weenie ! Panier ou je te transforme en hachis Parmentier ! » La chienne jappas, et tu entendis des bruits de griffe cliqueter dans les escaliers. Tu t’étais rattrapée sur l’angle du meuble de ta salle de bain. Inutile de préciser que tu étais dans l’incapacité de savoir si tu t’étais blessée ou pas. Dans des cas comme cela tu étais heureuse d’avoir un aussi bon nez que ta chienne. Tu sentais une odeur significative. Oui tu saignais, l’angle du meuble ne t’avais pas raté. Tant pis. Tu tâtonnas doucement à la recherche de la boite de mouchoir. Que tu finis par trouver et en sortie un pour t’enrouler autour de la main faisant pression sur le creux. Tu n’en voulais pas à Weenie, elle était jeune, et donc un peu fofolle… Tu attendis là, depuis cinq bonne minute, puis tu jetas le mouchoir et partie dans la chambre pour t’habiller. Tu avais décidé de mettre un short en jean, pas vulgaire, pas court, juste ce qu’il faut pour ne pas passer pour une nouille. Avec un chemisier blanc sans manche et une veste type tailleur manche trois quart, tu étais au taqué.

Tu ne t’étais pas rendu compte que l’heure qu’il était ne t’offrais plus l’occasion de prendre une petit déjeuné mais plutôt un déjeuné. Tant pis, tu descendis calmement dans la cuisine avec calme, Weenie était dans son panier, elle n’osait plus bouger. Tu attrapas le pain et farfouillas à tâtons dans le frigo en vu de quelques choses que tu connaissais. Tu viens à sentir une bouteille en verre dans la porte. Si Calixta ne s’était planté dans les rangements cela ne pouvait qu’être du tatziki. Par acquis de conscience tu ouvras la bouteille et senti. Une forte odeur de concombre t’envahis les narines. Tu souriais fière de ta trouvaille. Repas de midi, Sandwich avec cette pâte grecque. Un véritable délice. Puis tu reçu un message de ta meilleure amie qui te disait qu’elle quittait son domicile. Tu mis le harnais à ta chienne enfila tes lunettes de soleil, bonjour le cliché pour une aveugle mais tu t’en foutais. Tu sortis de chez toi et fis appelle à un taxi. L’homme s’arrêta à ton niveau mais quand il vit le chien il eu une réaction peu commune et pas très classe. « Pas de chien dans la voiture ma bonne dame ! »  tu claquas alors violemment la portière de la voiture « Est-que vous êtes capable de conduire sans  vos yeux ? Abruti va ! » tu parties sans demander ton reste. Quelques peu énervé. Oh tu avais déjà vécu se genre de situation mais malheureusement tu ne t’y habituerais jamais… Le chauffeur goujat tenta de te rappeler mais tu l’ignoras. Tu préférais marcher que de supporter ce mec. Dès lors qu’il fut loin, tu pus appeler un autre taxi, priant intérieurement pour que tu n’aies pas la poisse deux fois. Mais le nouveau qui s’arrêta t’accueillis comme devrait le faire tous les chauffeurs. Tu lui indiquas que tu souhaitais te rendre au centre commercial. Il te fit un peu la cosette mais tu étais encore sous le coup de la colère et tu n’avais pas l’envie de discuter. Tu t’en excusas auprès de lui sans rajouter le moindre mot.
Lorsqu’il arriva à bon port, l’homme eut la courtoisie de t’ouvrir la porte et t’aida à sortir. Tu le remercias à nouveau, sortant un billet et lui indiqua qu’il pouvait garder la monnaie. Weenie s’assit à tes pieds l’air posé, elle était folle à la maison, dans son travail une fois le harnais sur elle… Tu attrapas ton téléphone dans ton sac et appela Natasha. «  Je suis arrivée ma belle, devant l’entrée principale. Je t’attends. » Tu raccrochas ton téléphone, puis attrapa la hanse du harnais de Weenie de la main droite, tu n’y étais pas du tout habitué mais pas le choix, tu n’arrivais pas à le tenir de la main gauche à cause de ta main qui restait quelques peu douloureuse. « Allez Weenie, elle est où Natasha ! Cherche-là ! » comment exciter une chienne en deux secondes. Lui demander de chercher quelqu’un qu’elle connait et qu’elle aime. Tu étais sans doute aussi folle que ton Labrador ! Tu sentais Weenie être très réceptive à ce que tu lui disais, tu l’entendais respirer bruyamment, elle ne manquerait pas d’aboyer dès qu’elle verrait Natasha !

Weenie était comme folle au bout de ton bras. Elle devait sans doute voir Natasha. Elle aboyait gaiment et je souriais doucement à l’idée de l’après-midi. Tu te laissais guider par cette boule de poil qui tirais avec énergie pour te guider. Natasha arriva et te pris dans ses bras. Tu l’enserras d’une main, la seule que tu avais de libre à cet instant. « Heureuse de te voir, tu es superbe ! Alors, comment vas-tu ? » Te dit-elle avec un grand sourire. Elle sentait la cigarette à plein nez et tu devais avouer que c’était des plus désagréables mais tu ne lui en tiendrais pas rigueur. A force tu avais pris l’habitude, mais quand elle venait de fumer l’odeur était plus forte et plus déplaisante à ton pauvre nez. Tu te permis juste de lui dire « Il faudrait vraiment que tu songes à t’arrêter de fumer c’est vraiment infecte comme odeur. » Rien de bien méchant venant de toi. Au contraire, mais il fallait dire que ce goujat de chauffeur de taxi t’avais un peu mise sur les nerfs. « Je suis contente de te voir. On m’a eu peu énervé en route, mais l’après-midi à venir va me changer les idées à coup sûr ! Et toi ça va ? » Tu lui adressa un sourire qui se voulait convainquant. LA voir était un peu ironique, mais on ne refaisait pas les expressions. En ce qui concerne ton petit désagrément, il te faudrait une petite demi heure avant de pouvoir passer à autre chose mais cela te trottait encore trop dans l’esprit pour être posé et sereine. Tu avais la triste habitude d’être refoulé dans certain endroit, mais cela t’exaspérait de plus en plus. Les gens étaient sensés évoluer avec le temps mais certains restait trop enfermé… Tu attrapas le bras de ton amie que tu pris en guise de second appuie. Pas besoin de serrer le poing sur une barre rugueuse et donc tu ne te feras pas mal pour rien. Tu attendrais que Calixta rentre ce soir pour qu’elle puisse regarder ce qui t’étais arrivé. Elle saura sans nul doute quoi faire. « Bon nous commençons par quoi alors? ». Lui demandas-tu l’air de rien.