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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Mer 22 Avr - 18:15

Gabrielle & Opéra
Adossée contre le canapé, la tête posée sur ses genoux et les jambes repliées contre elle, Opéra venait de passer près de deux heures au téléphone avec Natasha, sa meilleure amie. -Oui, je te tiens au courant. Bisous ! Elle imita le son d'un baiser envoyé dans le vent au combiné avant de raccrocher. Elle s'étira ensuite longuement avant de se lever. Elle n'avait pas vu le temps passé, comme souvent d'ailleurs lorsqu'elle discutait avec la blondinette. Gabrielle était déjà allée se coucher depuis pas mal de temps maintenant. Il était près d'une heure du matin. La jeune femme soupira longuement, immobile, contempla d'un air vague les braises rougeoyantes de la cheminée. Elle se traîna ensuite jusqu'à la salle de bains pour enfiler son pyjama et se laver les dents, vérifia que toutes les portes et fenêtre étaient bien fermé puis se traîna jusqu'à la chambre. Là, le plus silencieusement du monde, elle se glissa dans son lit et posa sa tête sur l'oreiller. Il était temps de dormir, la journée de demain (ou plutôt aujourd'hui) allait être éprouvante.

Cela faisait des heures maintenant qu'Opéra se tournait et se retournait dans son lit, incapable de trouver le sommeil. Son cerveau, qui ne comprenait visiblement pas que c'était le moment de se mettre en mode "off", continuait de tourner à toute allure. Des centaines de questions, de peurs, d'idées, de sensations la submergeaient au point qu'elle n'arrivait plus à faire surface. Mais le pire pour elle, c'était le doute, le doute des sentiments de Gabrielle, sa petite amie, à son égard. Depuis quelque temps, cette dernière lui paraissait plus nerveuse, plus distante. Elle se montrait même franchement peu coopérante quant aux préparations du mariage. La preuve en est : Opéra avait du aller à la boutique de robe de mariée sans elle car elle avait un "rendez-vous de dernière minute", ce que la jeune femme n'avait toujours pas digérée. Elle se sentait d'ailleurs de plus en plus et commençait même à se demander pourquoi elle avait évoqué cette foutu idée de mariage. Au final, avant qu'elles décident de se lancer dans cette grande aventure, leur couple allait beaucoup mieux.

Opéra décida finalement de se lever. Le plus silencieusement du monde, elle rabattit les couvertures et se redressa. Elle enfila ensuite sa veste posée sur le rebord d'une chaise et quitta la chambre en tâtonnant. Après avoir refermé doucement la porte derrière elle, la jeune femme se servit une tasse de tisane. Elle gagna ensuite son perchoir : le rebord de la fenêtre du salon, où elle s'installa. Après avoir posé sa tasse entre ses jambes, elle sortit son paquet de cigarettes et en alluma une, les mains tremblantes. Elle inspira alors une grande goulée de nicotine, bascula sa tête en arrière et soupira, les yeux rivés sur la pluie qui tombait à grosses gouttes dans le jardin. -Quel bordel... Murmura-t-elle comme pour résumer ce qui l'obsédait et lui coupait le sommeil depuis quelques semaines déjà. Elle entrouvrit la fenêtre pour chasser la fumée avant de tirer une nouvelle fois sur sa cigarette. Elle se sentait mieux, plus détendu, plus relaxée. Mais, au fond, cela n'arrangeait pas vraiment les choses : il y avait toujours un problème à régler, des questions à soulever ou, comme l'aurait dit madame Kingsley senior "des lièvres de mars à déterrer". Indépendamment de sa volonté, elle sentit une larme couler le long de sa joue, puis une autre, et encore une autre. Elle pleurait. D'un revers de manche rageur, elle essuya ses joues baignées de larmes. Opéra ne pleurait jamais, du moins, jamais en public, et la possibilité que Gabrielle se réveille et la trouve n'était pas à exclure. Il était hors de question qu'elle la voie dans un état pareil ! La jeune femme glissa une mèche de ses cheveux noirs corbeaux derrière son oreille et s'apprêtait à tirer une nouvelle fois sur sa cigarette lorsque des bruits de pas attirèrent son attention.
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Dernière édition par Opéra T. Kingsley le Sam 25 Avr - 21:29, édité 2 fois
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Mer 22 Avr - 22:40
When the rain become to fall
Opéra Kingsley
J
e suis montée me couché tôt se soir, je n'étais pas spécialement fatiguée, mais je savais que Opéra me boudait pour cette histoire de robes de mariée. Je sais, j'aurais dus être là pour l'aider à choisir sa robe et celle de Natasha, j'étais la mariée aussi c'était le minimum que je puisse faire. Pourtant, alors que je me réjouissait, je fut prise d'une sorte de crise de panique le matin-même et je me suis dégonflée, prétextant que le refuge avait appelé et qu'ils avaient besoin de moi en urgence. J'ai été nulle, je le reconnais et je comprends qu'elle m'en veuille. Mais je sais qu'elle a trouvé la robe de ses rêves car elle est dans une housse dans la penderie.
J'embrasse les lèvres d'Opi avant de monter me mettre en nuisette et me brosser les dents. Je n'aimais pas m'endormir seule depuis que je vivais avec Opéra. J'aime plus que tout me blottir et sentir son coeur battre c'est le meilleur des somnifères pour moi. Du coup je m'attendais à ce qu'elle monte rapidement, mais non, les heures passèrent et pas d'Opi. Je me tournais et me retournais sans parvenir à trouver le sommeil.

Vers une heure du matin j'entends enfin le bruit de l'eau dans la salle de bain. du coup je me tourne dos à la porte attendant qu'elle vienne contre moi faisant semblant de dormir. Elle entrait, se mis au lit et... et rien, elle ne m'effleura même pas. C'était la première fois qu'elle ne me touchait pas. Je finis par remonter mes jambes contre mon ventre en position foetale, ne bougeant plus et tentant de trouver le sommeil.

Opéra ne resta pas bien longtemps au lit car à peine une heure plus tard, je la sentis se relever et quitter la pièce. je me redresse à mon tour fixant la porte sans vraiment comprendre. Mais cela avait assez duré. Je sais que je ne suis pas la petite amie idéale mais je me sentais totalement délaissée et je le supportait très mal. J'attrapai mon kimono court qui étais au bout du lit et quittai notre chambre avec la ferme intention de la ramener avec moi.

En arrivant en bas je pus remarqué qu'elle n'avais allumé aucune lumière. Je me suis directement dirigée vers le salon et là, je vis quelque chose qui me brisai le coeur. Elle pleurai, chose qui n'arrivait (presque) jamais. Après trois ans de relation je l'ai peut être vu pleurer deux fois, pas davantage, à côté je suis une vrai madeleine. Rien que la voir triste me faisait monter les larmes.

«...Opi... » Murmurais-je finalement en m'approchant de la fenêtre. J'ose doucement passer ma main dans sa chevelure d'ébène. « Qu'est-ce qui va pas ? » Osais-je demander après un instant et en prenant place de l'autre côté de la fenêtre, étant alors en face d'elle. La pluie tambourinais contre la vitre ce qui était assez apaisant pour moi, j'aimais la pluie


electric bird.
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Jeu 23 Avr - 12:03

Gabrielle & Opéra
Gabrielle était là, à seulement quelques mètres d'elle. La jeune femme avait reconnu le bruit caractéristique de ses pas, doux et légers à la fois. Elle écrasa immédiatement sa cigarette dans le cendrier pour ne pas incommoder sa petite-amie avec la fumée avant d'essuyer son visage une énième fois en croisant les doigts pour ne pas avoir été surprise en train de pleurer. Lorsqu'elle sentit la main bienveillante de sa fiancée se poser sur ses cheveux, elle se soustrayât mécaniquement à ses caresses avant de coller sa joue contre la vitre, observant de fines gouttes de pluie s'écraser dans son jardin. En temps normal, Opéra aurait apprécié ce contact doux et rassurant. Étant d'une nature très tactile et ne supportait pas d'être privée de câlin trop longtemps. D'ailleurs, il ne se passait une journée sans qu'elle ne prenne sa chère et tendre dans ses bras pour l'embrasser sur le bout du nez avant d'enfouir son visage dans son cou. Mais là, elle ne pouvait pas. C'était au-dessus de ses forces. Gabrielle lui demanda alors ce qui n'allait pas. Réprimant sa folle envie de lui retourner la question, de lui reprocher de ne pas être venue aux essayages, d'être distante, de freiner des quatre fers les préparations du mariage, elle se contenta de hausser les épaules. Malgré la colère et la tristesse qui l'habitait, elle était folle amoureuse de la jeune femme et elle savait que lui balancer ses quatre vérités à la figure ne pourrait que la blesser et l'éloigner d'elle encore d'avantage. -Tu devrais remonter te coucher mon cœur, je te rejoins dans cinq minutes, murmura-t-elle sans quitter des yeux les trombes de pluie. Gaby n'en fit rien et prit place juste en face d'elle.

Opéra osa détourner son regard du jardin pour observer la femme de sa vie, assise juste en face d'elle. Elle était magnifique, comme à son habitude d'ailleurs. Ses longs cheveux bruns se déroulaient en cascade sur ses épaules, encadrant son visage qu'elle connaissait par cœur, qu'elle aurait pu reconnaitre entre mille. D'ailleurs, la jeune femme portait le kimono court qu'elle lui avait offert pour la Saint-Valentin de l'année dernière. Cette nuit là, elle s'en souviendrait toute sa vie. Il avait plu tout la journée et leur projet d'une ballade romantique en forêt était tombé à l'eau. Pour compenser, elles avaient préparés un apéritif dinatoire gargantuesque qu'elles avaient dégustées toutes les deux aux chandelles. Puis, grisées par la boisson, les deux jeunes femmes étaient allées courir et danser sous la pluie avant de terminer la soirée enroulées toutes les deux dans une couverture devant la cheminée pour se réchauffer. Et voilà qu'aujourd'hui leur couple battait de l'aile. Opéra tourna la tête pour focaliser son attention sur le jardin, se mordant les lèvres pour réfréner une nouvelle montée de larmes. Une peur grandissante s'emparait progressivement d'elle, petit à petit : elle avait peur de perdre sa fiancée, peur qu'elle décide de sortir définitivement de sa vie, peur qu'elle se rende compte qu'elle avait fait une erreur en l'accompagnant à Marple Spring. La pluie tambourinant contre les fenêtres du salon faisait écho aux battements anarchiques de son cœur. La demoiselle savait qu'elle ne pourrait plus vivre longtemps comme cela, à tout garder pour elle, et qu'elle avait besoin de réponses. Mais comment aborder la question ? Après quelques minutes de silence, elle décida finalement de se jeter à l'eau et posa ses yeux sur Gabrielle. -Dis-moi... Gaby, tu n'aurais pas quelque chose à me dire ? Ça passe ou ça casse.
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Jeu 23 Avr - 18:35
When the rain become to fall
Opéra Kingsley
J
'aimais la pluie, ou plutôt, j'adorais la pluie. Je ne dis pas que je n'aime pas le beau temps, pas du tout, j'aime bien aussi mais j'adore voir l'eau tomber du ciel, l'odeur de la pluie son bruit délicat lorsqu'elle éclabousse les vitre de notre maison. J'aimais m'endormir dans les bras d'Opéra et entendre la pluie battante au dehors. Je suis une femme qui adore l'eau, les bains, les piscines, il est difficile de m'en sortir dès que j'ai plongé, c'est donc assez naturel pour moi d'aimer la pluie. Cela dit, ce soir avec tout ce qui ce passait, le temps m'importait peu. Elle m'avait à peine embrassé lorsque je suis monté me couché. Lorsqu'elle est montée à son tour elle ne m'a pas prise dans ses bras comme d'habitude. Non cela suffisait. Je n'étais pas une fille très tactile en général mais dès que les petits gestes du quotidien disparaissaient je doutais directement. M'aimait-elle encore ? Lui ai-je fait tente de mal pour qu'elle m'ignore ainsi ? Ces questions tournaient dans ma tête alors que je descendais les escaliers la pointe des pieds. J'entre dans le salon, passant devant mon terrarium qui abritait mon gecko léopard et m'approchai de la fenêtre ou la jeune fille était assise.

J'avais voulu être rassurante en la voyant essuyer ses larmes, c'est pour cela que j'osai passer ma main dans sa magnifique chevelure. Cependant, elle évita ma main, collant sa tête contre la fenêtre. Ce geste em blessa. Je détournais la tête tristement alors qu'elle voulait me renvoyer me coucher. Mais j'étais bien décidée à ce que tout cela s'arrête. je craignais bien entendu qu'elle ne veuille plus de moi, mais cette situation était impossible, vraiment. Je l'aime et pour cet amour, je lui dois la vérité sur mon passé, c'est pour cela que je me suis assise en face d'elle sans dire un mot pour l'instant.

Regardant notre jardin détrempé, je me suis rappelé de notre dernière St-Valentin. Rien d'allait comme on le voulait, on a dut totalement tout improvisé, j'ai cru que tout serait raté et pourtant c'est l'un des plus beau souvenir que j'ai. Lorsque je regardais notre jardin, je pensais aussi à des enfants qui courraient dessus, l'un de mes rêve. A un grand buffet de mariage installé ou encore à deux rocking chair sous le proche, lorsqu'on sera vieilles. Oui, je me vois vivre et vieillir près d'elle, j'en meurs d'envie. Mais je lui ai menti et si je veux avoir un espoir que mes rêves deviennent vrais, je dois tout lui dire. A sa question, un sourire triste s'affiche sur mon visage alors que je fixais notre clôture blanche.

« Ça n'a que trop duré » soupirais-je « Tu me connais pas vrai, tu sais que j'ai tendance à vouloir trop rendre service. Cela m'a souvent desservit dans ma vie. Mais sur le moment, j'ai toujours l'impression que c'est la seule chose à faire. » Je marqua une coute pause après avoir planté le décors, je suppose qu'elle doit flipper, c'est un peu tordu peut être, mais si elle se fait des films plus grave, peut être que ce que je lui annoncerais passera comme une lettre à la poste. « Quand je travaillais dans le foyer d'accueil de Détroit, peut de temps avant qu'on se rencontre, j'avais un collègue cubain très sympa, Esteban. Physiquement il me plaisait bien et puis il était très gentil... » Je prends bien garde d'utiliser le passé afin que Opi comprenne qu'il fait parti de mon passé et que je ne veux pas qu'il revienne dans ma vie. « Et puis une jour il est venu vers moi, déprimé et m'a dit que les autorité avec découvert que son visa américain avait expiré depuis quatre ans et qu'il serait renvoyé à Cuba, à moins qu'il... se marie avec une américaine... » Je n'avais pas décollé mes yeux de notre clôture à l'autre bout du jardin. J'avais la main qui tremblait. J'avais peur, froid... Mais surtout très peur en fait.

« Je l'ai épousé, pour l'aider, uniquement dans ce but, d'ailleurs on à pas d'alliance, je me suis mariée en jeans après le boulot... Ça voulait rien dire sentimentalement parlant, je voulais juste aidé, et puis le pute était de rester marié trois ans puis de divorcer. Sauf qu'après il a disparu, envolé, plus de nouvelles. Après ça je t'ai rencontrée et j'ai complètement oublié cette histoire idiote. Je t'aime Opéra depuis le premier jour » Pour cette dernière phrase, j'osai tourner la tête pour la regarder droit dans les yeux. J'avais un regard plutôt humide, mais je voulais à tout pris de pas me mettre à pleurer, pas encore... « Lorsque tu m'a demandé en mariage, la réalité m'est revenu en pleine figure. Depuis cet instant je fait tout pour secouer l'administration de Détroit afin d'obtenir une annulation de mariage prétextant l'abandon du domicile depuis plus de deux ans, mais ils sont lents et c'est pour cela que j'essaye de te freiner un peu... » Avouais-je piteusement en baissant la tête, honteuse. « Mais j'ai dessiné ma robe de mariée et j'ai tout les tissus... Je... je veux t'épouser Opéra, je veux vivre avec toi avoir des enfants avec toi vieillir près de toi... Mais... je... dois régler ça avant »

Ma voix tremblait de plus en plus à mesure que le dénouement de mon histoire était proche, si bien que maintenant que j'ai fini je mets toutes mes force pour ne pas éclater en sanglot. Je me sens tellement honteuse de lui avoir menti comme cela.


electric bird.
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Ven 24 Avr - 17:50

Gabrielle & Opéra
Dès les premiers mots, Opéra comprit qu'elle n'allait pas aimer ce qu'il allait suivre. Le mauvais pressentiment qu'elle avait eu quelques jours plus tôt semblait être sur le point de se confirmer et, tout à coup, elle n'était plus si sûre d'avoir envie de connaitre la vérité. Mais la machine était lancée, il était trop tard pour reculer. Elle ferma les yeux, appuya sa joue contre la vitre glacée puis attendit le couperet qui l'achèverait.

Des brides de mots lui parvenaient qu'elle ne comprenait pas. Séparément, chaque chose avait un sens mais, mit bout à bout, ils ne voulaient plus rien dire. Cela n'avait aucun sens ! Elle ne pouvait pas y croire ! Gabrielle ne pouvait pas déjà être... Mariée. Des gouttes de pluie s'écrasant sur sa peau nue exposée aux intempéries la ramenèrent à la réalité. La fenêtre était encore entrouverte. Elle la referma d'un mouvement sec avant de se focaliser sur le temps, la seule chose qui semblait encore avoir du sens.

À cet instant précis de sa vie, elle aurait voulu mourir. Disparaitre à tout jamais. Oublier cette douleur lancinante qui lui perforait le cœur et coupait son souffle. Faire abstraction de tous ces rêves qu'elle avait soudain l'impression de voir à ses pieds, brisés en mille morceaux. Oublier, oui, enfin, qu'elle était complètement perdue dans un ouragan de sentiments qui se déchainait dans son âme et dans son esprit.

La jeune femme n'avait toujours pas prononcé un seul mot. Chancelante, elle se leva et fit quelques pas vers le canapé. Là, elle appuya ses deux coudes sur le dossier avant d'enfouir sa tête dans ses mains. Intérieurement, elle criait sa souffrance, sa douleur. Elle se sentait trahie, blessée, abandonnée. La peur qui la possédait quelques minutes plus tôt laissait place progressivement à un sentiment tout autre, et bien moins agréable : la colère. Elle en voulait à Gabrielle de lui avoir menti, de l'avoir trahie. En temps normal, elle aurait prit la peine d'essayer de comprendre le geste de sa fiancée. Mais là, elle ne voulait pas comprendre, elle ne voulait pas pardonner.

Elle soupira longuement et ravala ses sanglots avant de sortir une cigarette de son paquet. Mais impossible de l'allumer, ses mains tremblaient trop pour tenir le briquet, et encore plus pour l'allumer. De rage, elle jeta ladite cigarette dans les braises de la cheminée avant de regretter aussitôt son geste : elle venait de foutre en l'air sa dernière dose de nicotine. La jeune femme crispaient ses poings le plus fort possible, au point d'en rendre blanche ses jointures, tout en essayant de calmer la colère qui montait en elle. Elle se retourna finalement vers sa compagne et secoua la tête, ne sachant plus que penser. "Écoute je... Je crois que je ferais mieux d'y aller."  Fort heureusement, elle n'avait pas besoin de se changer, elle portait déjà un jogging et un haut de survêtement. Elle enfila une paire de basket avant de se diriger vers la porte sans rien rajouter de plus. Opéra marqua une pause dans l'embrasure de la porte, attendait une dernière réplique de Gabrielle qui la pousserait peut-être à revenir à la maison plus tard.

La pluie battante qui tambourinait contre la façade de leur maison semblaient faire écho aux battements anarchiques de son cœur. La pluie tombait. Son cœur saignait.
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Ven 24 Avr - 18:41
When the rain become to fall
Opéra Kingsley
J
'ai toujours été habité par une peur panique de souffrir et de faire souffrir. Je suis une fille très sensible et généreuse, l'idée de faire du mal à un être humain ou un animal m'est insupportable. Même les mouches, je n'arrive pas à les tuer. Voilà pourquoi j'aurais grandement préféré que cette affaire se règle sans que jamais Opéra ne soit au courant. J'aurais tant aimé recevoir la lettre de confirmation stipulant que je n'étais plus Madame Rose Gabrielle Hepburn Sanchez mais juste Mademoiselle Hepburn et bientôt Hepburn-Kingsley. Si seulement tout cela avait pus se régler rapidement. Pourquoi il faut autant de temps aux autorités pour annuler un mariage blanc ! Je me détestais d'avoir accepté d'aider Esteban. En même temps sur le moment je ne me voyais pas dire non et après il est sorti si  vite de ma vie et j'ai complètement oublié de faire les démarche nécessaire. Je m'en voulais affreusement et le fait que Opéra ne dise rien n'aidait vraiment pas à ce que je puisse me sentir mieux, même si elle me criait dessus je me serais sentie mieux. Le silence, c'est pire que tout et j'ai horreur de cela. Les larmes se mirent à couler sur mes joue alors qu'elle se levait, se dirigeant vers le canapé. Je tournais doucement la tête vers elle, elle était en colère cela se sentait, mais pourquoi gardait-elle tout en elle pourquoi est-ce qu'elle ne me hurlait pas dessus comme je le mériterais. J'ai envie de me lever de la secouer en lui disant qu'elle devais me crier dessus que je le méritais plus que tout autre chose. Mais non. Opéra resta muette comme une tombe et cela me brisait le coeur. Même si je savais que tout cela était ma faute je ne pouvais m'empêcher d'en vouloir à Esteban. Il venait de briser ma plus belle histoire d'amour. Si je le recroise un jour je serais prête à l'étrangler pour cela.

Lorsqu'elle quitta le pièce me disant qu'elle devait partir, je resserrai mes jambes contre ma poitrine sans pleurer pour autant, bien que des larmes coulaient sur mes joues. Cependant, lorsque j'entendis la porte se refermer j'eus un déclic, je ne devais pas la laisser s'en aller comme cela sans rien m'avoir dit, non, je méritais qu'elle hurle sur moi et cela lui fera du bien , du coup je me précipitais dehors, en oubliant mes chaussure et le fait que j'était à peine habillée.

« Pars pas... » Murmurais-je alors que la pluie ruisselait déjà sur mes cheveux. « Tu peux pas partir... crie moi dessus, dit moi que je suis la pire des petites amies que tu as eus mais ne quitte pas la maison... tu sais ce que ça veux dire pour moi si tu pars sans aucune explication » Oui, pour moi un départ comme cela signifiait une rupture pure et simple, évidemment je voulais à tout prix évité cela et si je dois choper une bronchite pour que mon amoureuse reste dormir à la maison et bien tant pis
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Ven 24 Avr - 20:00

Gabrielle & Opéra
Opéra attendit quelques secondes dans l'embrasure de la porte que sa petite-amie lui fasse une réflexion, s'excuse ou quoi que ce soit d'autre. Mais rien. Elle sortit alors dans la rue en claquant la porte de toutes ses forces. La jeune femme donna ensuite un coup de pied dans un caillou qui se trouvait devant elle avant de faire quelques pas sous la pluie battante. Gabrielle ne tarda cependant pas à la rejoindre sur la chaussée humide en lui demandant de rester. La demoiselle ne prit même pas la peine de se retourner. Elle ne voulait pas voir sa fiancée, elle ne supporterait pas de la regarder. Elle souffrait trop pour ça. La brune secoua négativement la tête avant de baisser les yeux sur ses mains tremblantes pour regarder sa bague de fiançailles : un anneau d'argent dans lequel était sculpté leurs initiales. Il lui semblait que le bijou lui brûlait littéralement la peau, lui consumant l'annuaire. Elle s'empressa alors de le retirer avant de le glisser dans sa poche. Mais la douleur ne partait, la brûlure ne s'estompait et Opéra avait l'impression d'être marquée au fer rouge.

"Et ça changerait quoi que je te crie dessus hein ?"
Lança-t-elle soudain, la voix tremblante. "Ça ne changerait rien au fait que tu es..." Elle se coupa net dans sa phrase, incapable d'aller plus loin. Elle ne pouvait pas le dire, c'était au-dessus de ses forces. Le simple fait d'imaginer que Gabrielle était déjà mariée suffisait à lui faire disjoncter le cerveau. Elle n'arrivait plus à réfléchir correctement, tout s'emmêlait dans sa tête ! Si elle restait encore cinq minutes de plus auprès de sa petite-amie, elle avait peur de dire quelque chose qu'elle regretterait jusqu'à la fin de sa vie, de mettre définitivement fin à leur histoire. D'un autre côté, elle n'était pas sûre de pouvoir lui pardonner un jour car elle ne faisait que difficilement confiance à quelqu'un. Et briser cette confiance revenait généralement à mettre fin à toute forme de relation. Elle était naturellement très rancunière.

"Écoute je... J'ai besoin d'aller faire un tour et de me calmer les nerfs. Si je reste ici je... Je crois que... Je vais devenir folle !" Elle lui tournait toujours obstinément le dos en fixant sa main désormais vierge de toute alliance. "On reparlera de tout ça lorsque j'aurais repris mes esprits. Je ne voudrais pas dire des choses que je regretterais plus tard. J'ai besoin de temps pour... Digérer l'information." Et tant pis si Gabrielle considérait son départ comme une forme rupture. Elle ne supportait pas l'idée de rester une seconde de plus près d'elle, alors forcément l'idée de rester dormir à la maison de l'enchantait guère. Elle préférait encore passer la nuit dehors sous la pluie plutôt que de s’éterniser ici une seconde de plus. D'ailleurs, elle était déjà trempée de la tête au pied alors cela ne changerait pas grand-chose. Ses longs cheveux noirs s'étaient collés à son crâne sous l'effet de la pluie, ses vêtements trempés lui collaient à la peau et ses chaussures avaient prit l'eau mais, à vrai dire, elle s'en fichait royalement.
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Ven 24 Avr - 23:32
When the rain become to fall
Opéra Kingsley
V
oilà comment une belle relation sans nuage pouvait s'interrompre d'une seconde à l'autre. Je ne regrette pas du tout d'avoir été honnête envers elle. Je regrette juste d'avoir été obligé de plus parler de cela. Moi tout ce que je voulais c'était rendre service et que personne ne souffre, mais comme dit le dicton: Trop bonne trop conne, je me fais avoir, à chaque fois. J'aimais beaucoup Esteban, j'étais jeune et je le trouvais très mignon, bêtement je me suis dis que en lui rendant un service pareil peut être que nous aurions pus nous rapprocher... Tu parles... Mais il ne s'est jamais rien passé de plus entre nous je crois qu'il ne m'a même jamais vu en maillot de bain ! Et puis Opéra le sait cela puisque c'est elle qui m'a rendue femme en quelque sorte. Vu de quel milieu je venais, j'ai été éduqué et élevée avec des préceptes conservateur et très très stricte, comme quoi le sexe c'est uniquement pour avoir des enfants que c'est pervers et sale de le faire juste pour le plaisir. Si bien que j'ai gardé ma virginité jusqu'à ce que je sorte avec Opi. Alors oui, je lui ai menti mais je trouve tout de même sa réaction presque disproportionnée, je suis mariée mais le mariage sans amour c'est un bout de papier, rien de plus et je suis en train de tout annuler en plus. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle veuille quitté la maison ! Alors c'est vrai, je n'ai pas formulé d'excuses mais parce que pour moi dire qu'on est désolé, tout le monde peut le faire, pour moi, il faut prouvé son repentir par des actions. Tenter de la retenir par tous les moyens par exemple... mais des fois les mots d'excuse nous échappe malgré nous lorsque la détresse de notre âme est trop grande..

« Opéra... Je... Je suis vraiment désolée »

Je finis par craqué et éclater en sanglot, toute seule sour la pluie alors que mon amoureuse refusait de m'accorder de serait-ce qu'un regard. Je devais être absolument pitoyable. Toute ruisselante, ma nuisette collant à ma peau, mes cheveux détrempé, mes yeux rougit par les larmes.

Malgré cela, Opéra semblait déterminée à quitté notre maison, enfin sa maison avant la mienne, si nous nous séparons vraiment je devrais m'attendre à me faire mettre dehors. Mais je préfère ne pas y penser, ne pas l'imaginer. C'est trop dur, j'ai mal rien que de l'imaginer. Mon corps se mets à trembler de froid er de peur. Et si, lorsqu'elle revenait c'était pour me dire de ficher le camps ou si elle ne revenais pas ? Toutes ses pensées ne faisait qu'accentué mes sanglots et je finis par être obligée de m'assoir, ne tenant plus sur mes jambes. La voir s'éloigner ainsi sous la pluie était l'image la plus douloureuse qui me fut donné de voir à ce jour. Je reculais, remplie de désespoir et me laissait tombée sur les escaliers du perron devant la porte de notre maison. J'allais l'attendre, ici, je refusais de rentrer seule dans cette grande maison. J'attendrais toute la nuit plus la journée s'il le faut. Ça, c'est une preuve de repentir, je l'attendrais dehors sous la pluie le temps qu'il faudra... Je posais ma tête, lourde de chagrin contre la colonne qui maintenant le porche et continuais de sangloter. Mes pleures étaient couverts par le cliquetis de la pluie qui tombait. Oui, j'avais froid, mais même à l'intérieur j'aurais eus froid, mon coeur se glace lorsqu'elle est loin de moi alors qu'est ce que ça change d'avoir froid en étant mouillée ou sèche hm ?

« j'suis désolée, j'suis désolée, j'suis désolée » était-je en train de murmurer les yeux fixant le vide, je parlais plus pour moi qu'autre chose, de toute façon elle devait être partie maintenant
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Message when the rain begins to fall | ft. gaby › Sam 25 Avr - 18:21

Gabrielle & Opéra
Les excuses de Gabrielle lui firent l'effet d'un électro-choc qui lui électrisa la colonne vertébrale. Elle sentait la peur et la tristesse dans sa voix. Lentement, la jeune fit volte-face avant de soupirer, les yeux emplis de tristesse. Elle savait qu'elle ne pouvait pas partir les mains dans les poches comme une voleuse, elle lui devait avant une petite explication. "Tu sais, commença-t-elle la voix tremblante d'émotions, si tu me l'avais dit lorsqu'on a commencé à sortir ensemble, j'aurais compris ton geste. Je l'aurais accepté parce que je te connais et que je sais comment tu fonctionnes. Mais là, tu as attendu que je te force la main pour me le dire et je me dis que, si tu l'avais pu, tu ne m'en aurais jamais parlé. Tu me l'aurais caché !" Son ton était monté d'un seul coup, plein de reproches. "Je pensais qu'on se disait tout, qu'on avait aucun secret l'une pour l'autre ! Je... Je te faisais confiance ! Aveuglément ! Et toi tu as trahi cette confiance. Je ne sais pas si je pourrais te le pardonner un jour..." Elle demeura immobile quelques secondes avant sortir la bague de fiançailles de sa poche qu'elle déposa sur le rebord de la fenêtre. Elle fit ensuite demi-tour et s'enfonça dans la nuit noire.

Opéra courait. Le plus vite possible. Sans se préoccuper de choisir une direction. La seule chose qui comptait pour elle s'était de s'éloigner le plus vite possible de son lieu de résidence. Alors elle courrait à en perdre haleine, sans prêter attention à la pluie battante qui lui fouettait le visage. Elle courait pour oublier la douleur lancinante de son cœur, cette sensation d'un poignard qui lui perforait l'estomac à chaque nouvelle foulée. Elle courait pour fuir l'horrible réalité qui lui collait à la peau et dont elle n'arrivait pas à se débarrasser. Elle courrait avec l'espoir insensé que, lorsqu'elle s'arrêterait, tout serait redevenu comme avant. Et elle courut encore et encore jusqu'à ce que finalement, les poumons en feu, elle glisse dans une flaque et se heurte violemment à un poteau. Alors, le souffle court et les mains crispées sur son cœur brisé en mille morceaux, elle s'appuya alors contre celui avant de fondre en larmes. Tout comme elle avait déjà perdu sa cousine et meilleure amie, tout comme elle avait failli perdre sa grand-mère, tout comme elle avait été abandonné par ses parents, c'était maintenant sa fiancée qui la laissait tomber en lui ayant caché la vérité de la sorte.

Elle perdit la notion du temps, accrochée à son poteau comme à une bouée de sauvetage. N'existait plus pour elle que sa douleur et sa peine. Finalement, vers l'aube, lorsque les premières voitures commencèrent à circuler, la jeune femme fut forcée de se redresser. Elle était complètement perdue, incapable de se repérer ou d'ordonner des pensées cohérentes dans sa tête. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire, ce qu'elle devait penser. Mécaniquement, elle sortit son téléphone de la poche de son téléphone et composa le numéro de Judith en espérant que celle-ci pourrait l'aider. À une heure pareille, Opéra risquait sûrement de la réveiller mais elle n'avait pas vraiment le choix. Elle se faisait l'effet d'une épave, d'une baleine échouée sur le rivage. "Allô Ju... Ju... Judith ? Murmura-t-elle doucement dans le combiné. C'est Opéra. Je... Je... Je ne sais pas où... Où je suis et... Et ce que je... Je suis cen... Censé faire. Je suis p... Perdue. Son amie la guida alors vers le café le plus proche : le Leeloo's Coffee, en lui promettant de la rejoindre le plus vite possible. Quelques minutes plus tard, détrempée par la pluie, elle poussa les portes du restaurant.
Fiche créée par © Summers & Rinema


- The End -
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