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Message A & L » C'est le destin qui s'acharne › Dim 14 Oct - 17:57

C'est le destin qui s'acharne
Alexander & Louise
L’appartement ressemblait à un véritable chantier. Du désordre encombrait le passage, des vêtements traînaient tout autour de son lit, et son bureau était recouvert de boules de papier prêtes à être jetées, un verre bien usé et une bouteille de vin quasiment vide à ses côtés, en véritable contradiction avec son métier. Louise, quant à elle, était vautrée sur son bureau, un crayon à papier dans la main qui ne tenait plus à grand-chose. Elle avait dessiné toute la nuit, vidant son vin au fil de ses dessins, qui ne lui convenaient pas. Elle en avait recommencé des tas, et s’était arrêtée sur celui sur lequel sa joue reposait. Encore aujourd’hui, le dessin faisait partie de sa vie, et il lui arrivait quotidiennement de s’acharner sur son crayon à papier jusqu’à arriver à un résultat qui lui plaisait, chose qui n’était pas évidente. Son réveil sonna finalement et elle ouvrir difficilement les yeux, un mal de crâne qui pointait déjà le bout de son nez, comme un douloureux souvenir de la soirée qu’elle avait passée. Elle releva lentement la tête, décollant difficilement sa joue de la feuille de papier, puis se leva directement sans regarder au dessin qui l’avait tenue éveillée si longtemps. Après un bon verre d’eau bien mérité, et après avoir préparé un bon café, elle fila sous la douche pour se débarrasser de cette sensation de saleté qui a traversait. Un coup d’œil dans le miroir après sa douche lui suffit pour remarquer les traces de son ouvrage sur sa joue, apparemment trop incrustées pour disparaître. Elle frotta autant que possible, jusqu’à laisser une grosse marque rouge qui masquait un peu les dégâts, puis entreprit de se préparer pour le travail, non sans appliquer un peu de maquillage sur son visage. Elle avait fait au plus vite, et malgré cela, elle était déjà en retard. Elle fonça donc jusqu’au Fitzgerald et alla aux vestiaires pour enfiler ses vêtements de travail, réhaussant sa chevelure d’un simple élastique.

La matinée fut assez difficile à surmonter, avec cette gueule de bois qui s’imposait de plus en plus à elle. Une fois l’heure de la pause arrivée, elle décida de passer par les cuisines pour se servir un verre d’eau, préparant déjà l’aspirine qui lui servirait d’éponge pour le reste de la journée. Les cuisiniers commençaient seulement à arriver, elle ne gênait donc pas pour le moment. Elle profita de ce petit moment pour souffler, s’écartant un peu du passage pour laisser les cuisiniers s’affairer. Elle était dos à l’allée centrale, à fixer l’extérieur par la fenêtre d’un air pensif, lorsqu’elle entendit une voix qui lui parut familière, et qu’elle n’était pourtant pas censé entendre ici. Elle se retourna et chercha du regard celui auquel cette voix appartenait, presque convaincue qu’il s’agissait d’une sorte d’hallucination, et reconnut immédiatement le visage du dernier homme qu’elle aurait voulu croiser sur son lieu de travail. Une fois les quelques secondes de choc passées, elle se faufila derrière un comptoir, accroupie pour tenter de lui échapper, attendant seulement le bon moment pour sortir de la cuisine sans qu’il ne la remarque. Il lui fallut un moment avant qu’il ne se décide à bouger, et elle en profita pour sortir de sa cachette, son verre toujours dans la main, prête à courir jusqu’à la sortie. Malheureusement pour elle, il se retourna et elle se retrouva piégée, incapable de s’échapper alors que le regard de celui qu’elle ne connaissait que sous le nom de Jack la fixait.

Elle avait souvent pensé à lui depuis leur première rencontre, qui s’élevait au rang d’inoubliable alors qu’ils s’étaient mis d’accord sur le fait que ce n’était qu’une simple nuit, qu’ils repartiraient comme deux inconnus sans attache. Pour autant, le revoir ici lui donnait une drôle de sensation qu’elle n’avait aucune envie d’analyser. Elle resta un long moment sans rien dire, gênée par la situation, par leur nuit, leur petite promesse, gênée par le fait qu’il la voyait dans sa tenue de travail, loin de ses idéaux de grande dessinatrice, qu’ici, ils n’étaient plus en terrain de jeu. Malgré tout ce qu’elle pouvait bien ressentir, elle parvint à libérer un sourire amical, sans se rendre compte qu’elle montrait une grande partie de sa vie sur elle ; le verre d’aspirine, un badge à son nom sur la poitrine, un vêtement indiquant son métier, et une joue encore incrustée de dessin. « Jack ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Elle avait presque envie de rire à ce nom qu’elle lui avait donné, qui était pourtant bien loin d’être le sien. Elle n’avait aucune idée de comment réagir, et avait à peine remarqué qu’il portait une tenue de cuisinier, qui ne faisait qu’annoncer les problèmes à venir.

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Message A & L » C'est le destin qui s'acharne › Mar 16 Oct - 19:56



Louise & Alex
Les flics avaient fini par retrouver une partie de ses affaires. La vie redevenait un long fleuve tranquille, Alexander faisait tranquillement son trou à Marple Spring, sortant le plus souvent pour rencontrer de nouvelles têtes et passer la plupart du temps les nuits hors de chez lui. Mais malgré les retrouvailles avec Lynn, sa barmaid préférée, il y avait une femme auquel il lui arrivait encore de penser. Et elles étaient rares ces femmes à arriver à dépasser la barrière je-m’en-foutiste du cuistot. Sally, la diablesse. Cette femme avait éveillé en lui un élan de tendresse, un élan de faiblesse où s’unir à l’autre, embrasser et enlacer étaient devenu un élan vital. Était-ce uniquement à cause d’un moment de fragilité qui n’avait comme origine uniquement sa propre personne ou la jolie rouquine aux yeux verts avait réussi à toucher quelque chose chez lui de plus profond ? Aucune idée, en tout cas, Alex faisait tout pour la faire sortir de ses pensées.

Prenant le volant de son Impala, il débarqua deux heures avant le premier service de l’hôtel Fitzgerald. Il y avait toujours de quoi faire dans une cuisine. Les autres cuistots arrivèrent peu après, toujours aussi ponctuel et après une clope bien méritée avec un café, ils attaquèrent les préparations. Il revoyait la liste des menus proposés, s’assurait de la bonne livraison des produits commandés, ordonnait la vérification des ingrédients, le rangement et l’installation de chacun pour une meilleure optimisation. Il ne plaisantait pas et était conscient de serrer les vis pour maintenir une cohésion. Alex ne voulait pas être une enflure mais il ne voulait pas que les gens baissent en vigilance parce qu’il pouvait être sympathique avec eux. L’hôtel était luxueux, les repas devaient l’être aussi.

Concentré, il dut passer quelques coups de fil pour prévoir les livraisons du lendemain, disparaissant pendant une bonne dizaine de minutes de la cuisine, profitant aussi pour s’en griller une. Il reçut l’appel d’une de ses cuisinières qui lui annonça le décès de son père. Peiné et compréhensif, il lui laissa la semaine pour se reprendre, conscient qu’elle allait être encore chamboulée dans les jours à venir et qu’il ne voulait pas d’erreur à cause de ça. En rentrant, il fonça directement au fond de la cuisine pour annoncer à un autre cuisinier.

Archie, tu vas t’occuper des sauces aujourd’hui, Magaret vient de m’appeler, elle ne pourra pas être là aujourd’hui ni le reste de la semaine. Il est temps de voler de tes propres ailes !

Il lui donna une tape sur l’épaule et alla se laver les mains. L’odeur alléchante des premiers ingrédients en train de cuire commençait déjà à se faire sentir et à embaumer la pièce. Le chef prit une cuillère et alla goûter une soupe qui était en train de frémir. Ils étaient à une demi-heure du premier service et bien qu’elle ne se ressentait pas au premier abord, il y avait toujours cette légère effervescence dans la cuisine. Le chef cuistot la ressentait avec facilité. Il fit quelques pas et se retourna pour prendre sa dernière clope avant le début des hostilités. C’était la cinquième clope depuis ce matin et il savait qu’il avait augmenté ses besoins en nicotine depuis qu’il avait pris ce poste.

Quelle surprise eut-il lorsqu’il remarqua une jeune femme à la crinière de feu à moitié accroupie en plein milieu de l'allée, bloquée comme si elle était un lapin prise dans les phares de la vie. Le jeune homme la fixait, sans voix, stupéfait de la voir ici. Sally? Est-ce qu’elle travaillait ici ? Ce serait un comble mais il resterait professionnel et agirait normalement. Même s’il avait pensé régulièrement à la jeune femme, il tenait à ses convictions d’un seul soir, encore plus lorsqu’il ne savait rien de la personne en face d’elle, à part qu’elle avait ce petit brin de folie qui avait réussi à le perturber. Elle lui adressa un sourire auquel il ne sut répondre et lorsqu’elle l’appela par le nom qu’elle lui avait donné, il sentit certains regards se poser sur lui. C’était qui Jack ?

Euh… Je travaille ici, répondit-il incertain de lui et perdant tout le leadership qu’il devait avoir avec ses hommes.

Il se rapprocha de la jeune femme, pouvant observer les traces d’une nuit mouvementée, éveillant une soudaine once de jalousie. Ses yeux se posèrent quelques secondes sur sa tenue, comprenant qu’elle travaillait elle aussi ici et probablement dans l’entretien et sur son badge brillait son prénom : Louise. Le retour à la réalité allait être dur. Louise. Ce prénom lui allait si bien. Bien mieux que Sally. Reposant son regard sur ses yeux verts pourtant fatigués, il lui adressa un bref sourire, reprenant un peu de contenance.

Est-ce qu’on peut aller dehors, si tu as cinq minutes ? Lui demanda-t-il l’invitant d’un geste la porte pour aller dans la cour extérieure uniquement accessible au personnel.

Il la laissa passer devant, ordonnant aux personnes s’étant arrêtés de reprendre le travail. Une fois dehors, il sortit immédiatement une clope, la gardant éloignée pour ne pas la déranger.

Tu … Bosses aussi ici ? Finit-il par dire après une bouffée de nicotine. Je te croyais vraiment lorsque tu me disais être une grande cantatrice.

Il n’y avait pas de déception dans sa voix mais une pointe d’humour, une fois le choc passé. Il revenait sur une de leur conversation alors enlacés, profitant de ce moment de béatitude complice. Au fond, il était content de la revoir, même s’il ne l’avouerait pas vraiment. Il avait cru la voir le 4 juillet et lorsqu’il eut appris la nouvelle de la mort d’une personne, ces pensées étaient immédiatement parties vers la jeune femme.

@"Louise R. Crowley". Fiche créée par Rinema
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Message A & L » C'est le destin qui s'acharne › Dim 4 Nov - 11:13

C'est le destin qui s'acharne
Alexander & Louise
Elle n’aurait jamais imaginé en se levant le matin qu’elle se retrouverait nez à nez avec lui au beau milieu de la cuisine de l’hôtel dans lequel elle travaillait depuis son arrivée ici. Quelles étaient les probabilités, à vrai dire ? Il fallait avouer que dans une petite ville comme Marple Spring, il y avait peu de chances de ne pas le recroiser un jour. Comme un réflexe, elle avait préféré le fuir plutôt que de l’affronter, chose qui n’était clairement pas dans ses habitudes. En général, ses amants d’un soir, elle n’avait aucun mal à les revoir, en profitant parfois même pour remettre le couvert si la personne en valait la peine, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de différent. Elle avait pourtant pris toutes les précautions possibles pour n’avoir aucun lien d’affection avec lui, aucune attache, pas même un nom à se rappeler, et aucune information assez personnelle pour être compromettante. Et malgré toutes ces précautions, elle avait eu la sensation de se livrer bien plus qu’avec n’importe qui, comme une complicité évidente qu’elle avait du mal à appréhender et qu’elle préférait éviter pour ne pas avoir à souffrir. Le revoir aujourd’hui, c’était prendre un trop gros risque, c’était plonger dans un inconnu sombre et terrifiant, sans aucune sécurité à laquelle se raccrocher. Elle préféra donc la fuite, mais fut bien vite coupée dans son élan lorsqu’il l’aperçut en train de la fixer, prise en flagrant délit de lâcheté. Pour ne pas s’enfoncer encore plus, elle décida de lui sourire poliment, prise de gêne, se sentant déjà rougir de honte, avant de l’appeler par le seul nom qu’elle lui connaissait.

Une fois près de lui, elle lui demanda ce qu’il faisait là, malgré la réponse évidente donnée par l’uniforme du jeune homme. Elle était comme en plein choc, ne faisant même pas attention à son badge accroché à son torse. Il lui confirma donc ce qu’elle redoutait : il travaillait ici, probablement cuisinier, ce qui n’arrangeait en rien la jeune femme. Elle le vit détailler un peu sa tenue et baissa la tête, un peu honteuse de se montrer comme telle, cachant sans doute un peu trop tard son badge du mieux qu’elle pouvant. Elle fit de même avec lui, s‘attardant sur le prénom écrit sur son badge : Alexander. Il n’avait donc rien à voir avec Jack, et une partie de la magie de sa nuit avec lui s’envolait en fumée.

Il l’invita vite à sortir afin de s’isoler, sentant tous deux les regards indiscrets que les cuisiniers portaient sur eux. Ils se dirigèrent donc vers l’extérieur et elle remarqua son geste adressé aux employés, comprenant qu’il était probablement le chef de cette cuisine, brisant un peu plus les secrets qu’ils avaient si bien gardés pendant leur nuit. Une fois dehors, il s’alluma une cigarette qui lui donna secrètement envie, et lui demanda à son tour si elle aussi travaillait ici. Elle acquiesça tristement, pas franchement heureuse d’avouer cette vérité-là. Elle rit légèrement lorsqu’il fit allusion à ce qu’elle avait dit cette nuit-là, en plaisantant, qu’elle était une artiste, une chanteuse. « Ah mais c’est le cas, en fait, cette tenue, c’est un déguisement, et là je répète pour un concert qui a lieu ce soir, tu n’es pas au courant ? » Elle lui sourit d’un air faux avant de secouer la tête et de reprendre un air un peu plus sérieux. « Je ne pensais vraiment pas te revoir. Encore moins ici, et comme ça. Alexander. » Elle insista sur son prénom, lui indiquant qu’elle l’avait démasqué, ne sachant pas tellement quoi en faire. La vérité, c’était qu’elle l’avait déjà revu le soir du 4 juillet, au beau milieu de la ville, accompagné d’une femme avec laquelle il avait l’air de s’entendre. Elle avait presque été blessée de le voir avec une autre, bien loin de ses habitudes de femme volage et sans attache, elle avait donc préféré ne pas l’aborder, choisissant une nouvelle fois la fuite. Cette soirée resterait son secret qu’elle garderait jusqu’à la mort.

« Je crois que c’est fichu pour les mystères. » Elle n’avait aucune idée de quoi faire à présent. Son but n’avait jamais été de le revoir, et maintenant qu’elle l’avait devant lui, elle sentait le danger arriver. Ce n’était pas comme ses autres aventures, il y avait un lien bien particulier qui les unissait, et qu’elle n’avait pas envie d’explorer. « Tu travailles ici depuis longtemps ? » D’après ce qu’il avait dit le soir de leur rencontre, il était arrivé en ville depuis peu, mais elle s’étonnait tout de même de ne pas l’avoir croisé avant. L’avenir à l’hôtel ne lui annonçait rien de bon.

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Message A & L » C'est le destin qui s'acharne › Mer 21 Nov - 16:58



Louise & Alex
Alex avait posé la question pour savoir si elle travaillait aussi là. La jeune femme lui confirma que c’était bien le cas mais le cuisinier eut l’étrange sensation qu’elle avait honte de ce qu’elle faisait, reprenant vite contenance en lui annonçant que ce n’était qu’un déguisement pour un spectacle qui allait se jouer ce soir. Rentrant dans le jeu, le cuistot hocha de la tête parfaitement sérieux.

Si mais ça m’était sortie de la tête. Par contre, je ne savais pas que les chanteurs allaient jouer à quatre pattes, répondit-il narquois pour la taquiner de cette rencontre impromptue.

La jeune femme reprit un peu de son sérieux, lui apprenant qu’elle ne s’attendait pas à le rencontrer sur son lieu de travail. Tirant sur sa cigarette, il haussa simplement des épaules, entendant pour la première fois son prénom sortir de sa bouche, sentant l’insistance qu’elle voulait amener, brisant ainsi toutes les protections qu’elle avait voulu mettre en place pour garder son jardin secret.

C’est le risque de ne rien savoir sur l’autre, la ville est petite après tout.

Le chef cuisinier ne semblait pas s’offusquer de ce détail. Il pouvait bien s’entendre avec ses conquêtes, bien que ce petit bout de femme avait quelque chose en plus de troublant. Mais la déception qu’il semblait lire dans son attitude le dérangeait. Peut-être que Louise ne voulait pas le revoir. Le jeune homme ne se posait pas un seul instant la question. Il avait la prétention d’être un bon amant, d’avoir ce qu’il faut pour qu’une femme passe une bonne soirée et lui avec. À aucun moment, il ne s’était imaginé qu'une de ses conquêtes chercherait à le fuir. Pourtant il avait eu la sensation que les deux amants s’étaient quittés à regret mais peut-être avait-il tort. La jeune femme déclara que les mystères étaient à présent foutu. Alex la regarda, amusé par cette information et par les réactions de la jeune femme qui ne savait plus vraiment où se mettre. Elle finit par lui demander si ça faisait longtemps qu’il travaillait ici. Il allait lui répondre mais s’arrêta en secouant la tête.

Attends. Peut-être qu’on peut recommencer les présentations, officiellement cette fois-ci. En bonne et due forme pour enlever ce malaise qui s’installe. Soyons clair, j’ai passé une très bonne soirée l’autre soir en ta compagnie et ce n’est pas pour autant qu’il se passera plus et que je vais te faire une demande en mariage. Jack aurait pu mais pas moi. Alors reprenons.

Il devait être clair avec cette femme. Et il était sincère lorsqu’il lui disait qu’il avait passé une bonne soirée. Il pourrait lui dire qu’il aimerait passer une autre soirée purement amicale mais les souvenirs de cette nuit risquaient de refaire surface et l’envie de la faire sienne à nouveau reprendrait le dessus, une fois quelques verres dans le nez. Et il n’avait pas l’impression que Louise soit de ces femmes à coucher régulièrement avec les mêmes hommes, à avoir des plans cul ou avoir de simples coups d'un soir. Elle avait prétendu le contraire mais il en doutait. Et il ne voulait surtout pas la blesser parce qu’il arrivait à faire la part des choses. Alex lui tendit alors la main en lui faisant face, un sourire aux lèvres.

Hey, moi c’est Alexander, mais tu peux m’appeler Alex, si tu préfères. ça fait un bon mois et demi que je suis arrivé en ville. Oh et je travaille comme chef cuistot au Fitzgerald. Et toi ?

Au fond, il voulait en apprendre plus sur cette jeune femme, mais il ne voulait pas encore se l’avouer.


@Louise R. Crawley. Fiche créée par Rinema
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Message A & L » C'est le destin qui s'acharne › Jeu 13 Déc - 14:59

C'est le destin qui s'acharne
Alexander & Louise
Elle avait beau jouer la femme insensible et libre, elle savait pertinemment au moment où elle avait quitté le jeune homme que le revoir serait une mauvaise idée. C’était un trop gros risque pour son coeur, plus faible qu’elle ne l’aurait voulu. Ils s’étaient mis d’accord sur ce que serait cette aventure, et pourtant, elle n’avait pu contrôler le regret qu’elle avait ressenti à le voir partir sans rien savoir de lui, ni rien avoir pour le retrouver. Elle l’avait vu à la fête du quatre juillet avec une autre femme, et avait senti un petit pincement la toucher au coeur, bien malgré elle. Flairant le danger arriver, elle avait préféré s’éloigner le plus possible, et avait fini la nuit avec un autre pour chasser de son esprit l’once de sentiments qui aurait pu naître.Le revoir ici ne faisait aucunement partie de ses plans. Alexander l’emmena dehors et s’alluma une cigarette en plaisantant sur le métier qu’elle s’était inventé ce soir-là, puis renchérit lorsqu’elle affirma qu’elle était ici pour un spectacle. Sa remarque lui arracha un petit sourire qu’elle cacha en baissant la tête, honteuse de la façon dont elle avait agi, digne d’une mauvaise comédie romantique dont ils n’avaient cessé de se moquer le soir de leur rencontre. Après un bref silence marqué de malaise, elle lui confia qu’elle ne s’attendait pas à le revoir, comme une mauvaise nouvelle, quelque chose à éviter. A vrai dire, elle était presque soulagée de ne pas l’avoir perdu de vue, un peu partagée entre la joie et la peur de ce que tout cela pourrait bien donner. Elle se pinça les lèvres à sa réponse, finalement convaincue que son plan n’avait pas été idéal. Peut-être aurait-il bien fonctionné dans une ville telle que New-York, ou n’importe quelle autre ville où l’on pouvait réellement se perdre, mais pas ici. Elle acquiesça en rigolant légèrement. « J’aurais dû m’en douter. » Elle se sentait idiote, à présent.

Elle n’avait pas tellement l’habitude d’agir de la sorte, et le jeune homme l’avait rencontrée sous un tout autre jour, totalement à l’aise avec elle-même, adroite avec ses mots, rien à voir avec la discussion qu’ils avaient aujourd’hui. Elle finit par abandonner en lui demandant depuis combien de temps il travaillait à l’hôtel, ne l’ayant jamais croisé auparavant, ou peut-être n’avait-elle jamais vraiment fait attention. Il prit une inspiration pour répondre, mais s’arrêta net en lui demandant de reprendre à zéro, rassurant Louise sur ce qu’il se passerait à présent. Malgré elle un peu déçue, elle esquissa un sourire, soulagée d’un poids sur le coeur. Cette soirée resterait mémorable, mais elle n’engageait en rien, comme ils l’avaient convenu. Il lui tendit ensuite la main en se présentant en bonne et due forme, laissant Jack à cette jolie nuit qu’ils avaient passée. Elle lui répondit d’un sourire avant de lui serrer la main en se présentant à son tour. « Enchantée Alex. Je m’appelle Louise, je travaille ici comme agent d’entretien depuis mon arrivée ici, il y a quatre ans. » Elle ne l’avouerait pas vraiment, mais elle était heureuse d’apprendre à le connaître. Il avait un charme tout particulier qu’elle essayait d’ignorer, aussi bien qu’elle ignorait le petit battement accéléré de son coeur en lui serrant la main. « Et où étais-tu avant d’arriver à Marple Spring et comment as-tu atterri là ? » Elle faisait de son mieux pour ne pas être trop curieuse, mais à vrai dire, elle avait envie de lui poser des tas de questions indiscrètes, comme : qui était cette femme avec qui il discutait le quatre juillet ?

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Message A & L » C'est le destin qui s'acharne › Ven 21 Déc - 13:51



Louise & Alex

Le cuisinier était embêté de la voir ainsi. Il y avait de la gêne, une gêne qu’il ne comprenait pas. Ils avaient passé une bonne soirée, une bonne nuit alors pourquoi elle dégageait cette impression de ne pas être à sa place. Alex chercha à la détendre avec ces quelques pitreries et la voir sourire le rassurait quelque peu. Louise accepta de lui serrer la main, en se présentant, en jouant le jeu mais se rendant compte qu’il ne voulait pas lui lâcher la main bien qu’il finit par le faire, quelques secondes trop tard. Elle travaillait ici comme agent d’entretien depuis près de quatre ans. Quatre ans qu’elle s’était installée à Marple Springs. Comme quoi, il y avait des raisons pour rester ici. Elle lui demanda où il était avant d’arriver dans cette petite ville.

New York, répondit-il sans hésitation, préférant faire oublier ce malaise grandissant, tirant une bouffée sur sa cigarette avant de reprendre. Les opportunités ne s’offraient pas là-bas et Fitzgerald m’a proposée le poste ici. J’ai sauté sur l’occasion et je ne regrette pas, même si je suis encore paumé.

Les raisons étaient simples et il n’avait pas eu peur de tout lâcher pour tenter sa chance. Alex était un homme décidé qui ne lâchait rien tant que son objectif n’était pas atteint. Il n’avait jamais baissé les bras, sauf peut-être lorsqu’il était question de sentiments, préférant s’enfermer dans des relations sans sentiments pour ne pas rouvrir la brèche que son ex avait fait. Il n’aimait pas l’idée qu’il puisse montrer un soupçon de faiblesse.

Louise … Commença-t-il en entendant un fracas dans la cuisine qui l’obligea à regarder par la fenêtre.

Rien d’alarmant à première vue, des casseroles vides qui étaient tombés sur le sol. Revenant sur la jeune femme, malgré la tenue qui ne la mettait pas à son avantage, elle dégageait quelque chose qui arrivait à couper le souffle du cuistot. Une présence, une émotion. Elle était entière. Elle était sublime. Louise. Son prénom sonnait comme une douce mélodie à ses oreilles. Il savait qu’il n’avait pas le temps et l’embarras de cette rencontre imprévue posait un malaise. Peut-être que s’ils étaient ailleurs, la jeune femme serait plus à l’aise et Alex pourrait être plus détendu au lieu de poncer sa clope.

J’attaque dans cinq minutes le service et pour une fois, ça m’emmerde. Est-ce … Est-ce que ça te dit d’aller boire un verre ce soir ? On pourra se poser et je pense qu’un verre te fera du bien et moi aussi. Entre collègues de travail ?  

Alex espérait qu’elle accepte. L’allusion aux collègues de travail état un moyen pour la rassurer bien qu’une toute petite voix lui disait qu’il pourrait lui sauter dessus, collègue ou non. Mais il n’était pas un animal, il savait se tenir. Il ignorait par contre où il pourrait l’emmener mais peut-être connaîtrait-elle un endroit sympa pour discuter et pourquoi pas danser. Cette danse qu’ils avaient partagée avait été plus qu’agréable. Sauf que c’est pas un truc de collègue, Don Juan ! Eeeeh c’est pas ma faute. Si ça n’a pas une paire de couilles, je ne peux m’empêcher d’imaginer. Et dieu sait que j’ai une imagination débordante quand je me lance… Il lui adressa un sourire alors clope au bec.



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