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Message Three little birds @Lullaby › Jeu 5 Juil - 0:57

Three little birds
Lullaby & Llewyn
"Don't worry 'bout a thing,'Cause every little thing gonna be all right."


« Placez votre main sur un poêle une minute, et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous à côté d'une jolie fille une heure, et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. » Depuis le début de la séance, Llewyn se répétait ça en boucle, pour éviter d'exploser. Parce que ça lui faisait mal. Cela réveillant en lui cette douleur indicible. Aussi bien morale que physique. Sorte de douleur fantôme qui ne le quittait jamais vraiment. Il n'en pouvait plus de ces séances, mais il fallait en passer par là. Sans ça, ils étaient incapables, sa femme et lui, de crever l'abcès. La psychologue, une cinquantenaire aux traits rassurants, souleva quelque chose d'intéressant. Elle leur assura qu'avec le temps, ils parviendraient à reconstruire leur château de vie, parce que la tempête les avait rendu solides. Et ce château, ils le construirait avec des grains leur ressemblant, ayant aussi connu la déferlante, celle de la vie parce qu'avec eux, le ciment était solide. L'image parla à Llewyn et il en arriva à la conclusion que malgré les aléas de la vie, le bonheur n'était autre que de regarder dans la direction voulue et non pas de se retourner sur le passé. Le sujet de la perte d'un enfant était tabou, il l'avait bien compris au cours de cette dernière année . Il avait souvent eu l'impression que les gens voulaient dire quelque chose, mais par peur d'être contaminés peut-être, préféraient le silence. Le regard des autres, une chose qu'il ne supportait plus depuis. Llewyn avait cette sensation, que la mort de Mason était écrite sur son front, et qu'il ne pouvait ou ne devait plutôt, s'octroyer aucun moment de joie. Le regard des autres ne l'autorisait pas à être joyeux, ne serait-ce que quelques minutes, il en avait l'intime conviction. Il en avait fait part à la locutrice, quelques séances en arrière. Elle lui avait simplement dit d'écouter son ressenti, ce que tout au fond de lui il sentait. Llewyn avait alors avoué que ces rares instants de joie lui permettaient de se maintenir en vie. Ils détenaient déjà les réponses à leurs interrogations. Il leur suffisait de trouver les bonnes questions. « Et si on l'oublie ? », osa finalement demander le brun, dans une voix à peine audible, sans regarder du côté de sa femme, de peur de se faire fustiger sur le champ. Une crainte comme une autre qu'il exprimait. Parfois, il n'arrivait plus à se souvenir du son de la voix de Mason et parfois des souvenirs aussi limpides que de l'eau de roche le télescopait. « Le temps n'aide pas à oublier, mais à s'habituer », paracheva la thérapeute au bout de quelques secondes.

Ils parvinrent à échanger quelque peu sur leur ressenti, mais se dévoiler de la sorte, devant « une inconnue » n'était pas une exercice facile pour l'ancien pompier. Au fil des séances pourtant, ils y arrivaient peu à peu. La confiance envers la thérapeute y était pour beaucoup. A New York, ils avaient eu un psychologue avec qui ce n'était pas passé du tout. Parfois, la confiance était là et parfois non. Cette si belle confiance envers Lullaby qui se trouvait étiolée, parsemée de minuscules trous – comme de la dentelle – rongée par le doute. La séance s'acheva et ils descendirent dans les rues de Detroit. Cette ville leur seyait à merveille, ils partageait avec elle son déclin. Bombardés. Llewyn ressentait un peu moins ce fameux regard des autres ici, ou bien était-ce sans nul doute le résultat de son avancée dans le deuil. Ils marchèrent en silence – lui en claudiquant - durant quelques secondes sur le trottoir menant jusqu'à la voiture de la blonde. Dans un élan soudain, Llewyn attrapa la main de Lullaby. Geste spontané. Cela faisait bien longtemps qu'il avait cessé d'être spontané comme ça. Il crocheta ses doigts aux siens et l'attira à lui. « Ça m'a fait réfléchir l'histoire du château de sable... ou du château de cartes, ou je sais plus en quoi il était fait le château... en marshmallows, ou en plasma ionisé peut-être bien... et à ce qu'elle a dit après, qu'il fallait qu'on réussisse à se recréer des moments à nous, de nouveaux souvenirs... Qu'est-ce que tu dirais de se retrouver, rien que nous deux, quelque part ? On n'a jamais vraiment eu l'occasion de partir en lune de miel par exemple », avança-t-il, tout en se frottant la joue de sa main libre, l'air peu à l'aise avec le sujet. Il déposa un baiser sur le sommet du crâne de sa femme, avant de la libérer.

Son téléphone portable sonna. Il regarda l'écran durant quelques secondes, avant de tendre le téléphone à Lullaby. « Je connais pas ce numéro. Je peux te laisser décrocher ?  » Parler à des gens qu'il ne connaissait pas, cela l'angoissait toujours. Il devait faire attention aux mots qu'il employait, à ne pas partir dans une explication incompréhensible, fatiguant à souhait. Lullaby était bien plus douée que lui à ce niveau-là. Elle passait son temps au téléphone avec des clients, toujours très à l'aise. Il chassa une image de son esprit en pensant à ses clients. « Bonjour, excusez-moi de vous déranger... Blair Waterford, je cherche à joindre Llewyn Bridges. J'ai eu ce numéro de téléphone par le biais de l'université. Il est mon directeur de thèse, sur la mécanique des fluides et j'ai une question très importante à lui poser. Est-il disponible ? » Une voix féminine parvenait jusqu'à ses oreilles, par l'intermédiaire du combiné. « C'est qui ? », demanda en chuchotant Llewyn à sa femme, qui affichait une mine indescriptible.
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Message Three little birds @Lullaby › Jeu 5 Juil - 18:33

Llewyn & Lullaby | Three little birds #Llewuby1
« Il parait qu’il y a sept étapes dans le deuil…Et il y en a sept pour le pardon aussi. Super… Quatorze étapes a passé. »

Elle était assise sur le sofa beige, face a cette psychologue spécialisé dans les thérapie de couple d’une cinquantaine d’année, et a coté de son mari, cet homme qu’elle avait rencontré a ses seize ans a une soirée a New York et qu’elle avait épouser a ses dix-neuf ans.  Elle n’aimait pas être ici, elle s’en serait bien passer, selon elle, c’était même une perte de temps. Mais Llewyn avait poser cette condition pour qu’ils se donne une nouvelle chance. Et comme elle voulait tout faire pour sauver son mariage, elle avait accepté. Elle savait faire la part des choses, même si parfois les concessions étaient pénible. Rapidement la psychologue avait put comprendre des choses vis-à-vis de Lullaby, elle était dur a cerner mais elle avait trouver des petites astuces pour savoir plus ou moins ce que la blonde pensait. Elle était totalement différente de Llewyn, qui bien que parfois méfiant était plus enclin a se confier et surtout parlait bien plus. Il arrivait que Lullaby ne dise pas un mot de toute la séance. Dans ces moment là, la psy se disait que la blonde aurait mieux fait de ne pas venir, ou elle se demander aussi ce qui se passait dans sa tête.  Mais la blonde s’était révéler intéressante a observer. Bien sur, la cinquantenaire avait vite compris qu’elle ne pourrait pas voir les émotions et penser de la jeune femme sur son visage mais a ses mains. En effet, la blonde était toujours assise de la même manière, au bord du canapé, comme si elle attendait le moindre prétexte pour sauter du sofa et s’enfuir. Les jambes bien serrer l’une contre l’autre et  les avant bras poser sur ses cuisses. Ce qui était le plus interessant a regarder c’était ses mains, voila comment la psy voyait ce que ressentait la blonde. Ses mains parlait a la place de son visage. Quand elle n’avait pas envie d’être là, qu’elle n’écoutait pas –donc souvent- qu’elle était indifférente a tout cela –encore plus souvent- elle avait les mains détendu tranquillement poser l’une contre l’autre sans bouger. Quand elle était en colère, ou blesser par ce qui se disait, elle serrer les poings et parfois tourner la tête pour regarder ailleurs et quand elle était en train de parler, absorbé dans ce qu’elle disait, elle faisait bouger ses mains  parfois elle faisait des grand geste, parfois des petits. Quand elle était un peu contrariée elle se gratter un peu l’indexe avec le pouce.  Et régulièrement la cinquantenaire se demander comment ce couple pouvait être aussi fusionnel. Car oui, parfois elle était surprise de les voir partager un moment de complicité. Ils étaient si différent, si dysfonctionnel. Mais elle avait de l’espoir pour ce couple, atypique mais attachant au final.  Elle avait très vite vue qu’il y avait beaucoup de sujet tabou entre les deux jeune gens. Elle avait rapidement compris leur histoire, ils avaient tout fait très vite dans leur vie et s’étaient un peu perdu en route.  Il y avait eu la perte d’un enfant, et la trahison de Lullab et tout avait volé en éclat. Alors elle leurs donner des clés pour se retrouver, tout reconstruire et repartir sur de meilleures bases.

La blonde était soulager que cette séance soit fini. Encore une de passer, elle avait l’impression que plus le temps passé plus les séances étaient longues. Elle n’arrivait pas a arrêter de ce méfier de cette femme qui savaient tellement de choses sur leur couple, des chose personnel et qui leurs disait que faire ou comment le faire. Elle n’aimait pas cela, enfin, Lullaby n’aimait pas se confier, elle avait toujours tout garder pour elle ça ce n’était pas nouveau. Et c’était la cause de nombreux non dit et secret dans son couple.  Llewyn n’était pas au courant de tellement de chose la concernant et pourtant elle avait l’impression d’être avec lui depuis toujours… Ou plutôt elle était avec lui depuis toujours ou presque.  Elle était presser de rentrer chez elle, chez eux. Elle était presser d’enlever ses escarpins qui lui faisait mal aux pieds et se mettre un peu plus a l’aise. Oui parce qu’être toujours élégante c’était bien mais parfois un peu gênant.  Elle allait monter dans sa berline grise et prendre le volant comme toujours depuis l’accident, Llewyn ne pouvant plus conduire c’était elle qui s’y collait de fait, bien que cela ne la gêne pas, elle aimait conduire.  Mais quand elle allait poser sa mains sur la poignet pour ouvrir la portière, son homme attrapa sa main et l’attira a lui. Un geste spontané qui la surprit un peu. Un bon en  arrière de quelques années, du temps où ils n’en étaient qu’au prémisse de leur histoire. Elle se laissa quand même faire, parce que c’était plutôt agréable ce genre de moment, ce genre de petite marque d’affection que lui donnait de plus en plus souvent le beau brun.  Elle souri un peu quand il essaya de faire de l’humour pour montré qu’il n’avait pas retenue la comparaison de la psy, Lulla l’avait a peine écouter mais retenue. Des fois elle s’interroger sur qui avait la plus grande mémoire entre eux, c’était pourtant Llewyn qui avait le plus gros QI.  Elle allait le charier la dessus d’ailleurs quand il proposa de partir en lune de miel. Il faut dire qu’ils n’en avaient pas eu. Ils étaient encore étudiants quand ils s’étaient mariés et avait déjà Lucy, donc pas le temps ni l’argent pour partir en lune de miel.  Elle n’eu pas le temps de répondre qu’il la lâchait déjà après lui avoir déposé un baiser sur le haut de la tête. Elle le rattrapa en douceur, et alla doucement poser ses lèvres sur celle du jeune homme.  Elle fini par la lâcher et lui souri avec tendresse. «  Ce serait merveilleux qu’on parte en lune de miel… Dix sept ans après notre mariage » Dit elle en riant un peu a la fin de sa phrase. C’est vrai quoi, elle trouvait cela un peu drôle. Puis elle monta en voiture et attendit que l’homme fasse de même.  « Tu as une idée de destination ? Avec du soleil et des plages de préférence ? J’ai bien envie de bronzer en ce moment » Dit elle en attachant sa ceinture. Elle se voyait bien sur une belle plage de sable fin, au bord de la mer tranquillement allonger au soleil avec un bon livre, ses lunettes de soleil et une vue agréable pour quand elle en avait marre de lire. Ouais, elle s’y voyait déjà. Et elle voyait déjà son bronzage parfait a son retour, parce que oui avec elle comme toujours tout devait être parfait.

Elle allait démarrer quand le brun lui tendit son téléphone qui était en train de sonner. Comme d’habitude quand il ne connaissait pas le numéro il lui demander de décrocher, parce qu’il ne voulait pas manquer l’appel mais il n’était pas a l’aise avec les inconnus aux téléphone. Alors que Lullaby elle, était toujours a l’aise en société. Et puis elle passait beaucoup de temps au téléphone pour le travail donc elle savait gérer ce genre de chose. Elle hocha la tête et prit le téléphone pour décrocher. Elle ca ne la gêner pas de faire cela, au contraire au fil du temps elle avait même commencé a aimer faire ca. Parfois elle jouait aux hypocrites bien sur, comme elle allait le faire dans quelques minutes même si elle ne le savait pas encore. Elle eu a peine le temps de dire « allô »  qu’une voix féminine se mit a parler a l’autre bout du fil.   « Bonjour, excusez-moi de vous déranger... Blair Waterford, je cherche à joindre Llewyn Bridges. J'ai eu ce numéro de téléphone par le biais de l'université. Il est mon directeur de thèse, sur la mécanique des fluides et j'ai une question très importante à lui poser. Est-il disponible ? » Lullaby fronça un peu les sourcils, mais rien de plus, comme d’habitude on pouvait pas vraiment voir ce qu’elle ressentait, elle avait mit son masque froid et détacher. Elle posa les yeux rapidement sur son homme et se pencha sur le coté pour attraper un bloc note et un stylo dans la boite a gant. Elle avait l’habitude de prendre des notes n’importe quand quand elle était au téléphone donc elle avait toujours un bloc note et un stylo a porter de main. Elle nota rapidement un « Blair Waterford » sur une feuille pour répondre a la question de son homme quand il lui demanda qui était a l’autre bout du fil. Bizarrement elle avait un peu de mal a croire a son histoire de thése sur la mécanique des fluides machin chose là .  «  Et bien non, il n’est pas disponible vous m’en voyez navrés »  «  ou pas » pensa la blonde qui avait pris sa voix la plus  neutre possible.   Elle mentait totalement là, après tout elle aurait très bien put lui passer Llewyn, il était a coté et écouter tout d’ailleurs, mais elle ne la sentait pas cette fille et sa voix trop mielleuse a son gout. Oups serait-elle en train de devenir possessive ? «  Je peux laisser un message peut être ? » Dit elle en mettant le téléphone sur haut parleur pour que Llewyn entende si la jeune femme se mettait a parler. Parce qu’il était clair que si elle se mettait a lui parler de la mécanique des fluide, Lullaby aller être totalement incapable de tout répété a son mari. Maudit QI trop elever et maudite doctorante.  
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Message Three little birds @Lullaby › Sam 14 Juil - 16:29

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Lullaby & Llewyn
"Don't worry 'bout a thing,'Cause every little thing gonna be all right."


Il voyait bien à l'expression de Lullaby que cela ne lui faisait pas plaisir d'être là. Cela ne faisait sûrement plaisir à personne, hormis le porte monnaie de la psychologue. Et encore. L'ancien pompier se doutait bien qu'elle n'exerçait pas ce métier uniquement pour l'argent, elle aurait sans doute emprunté une autre voie dans le cas contraire. Ecouter les problèmes des autres à longueur de temps, cela pouvait aisément être démoralisant. Fort heureusement, la séance s'acheva rapidement, avec pour ligne de conduite future tout un tas d'objectifs à atteindre. Lorsqu'elle évoqua le nombre d'années depuis leur mariage, Llewyn essaya de retenir une grimace. Cela faisait tellement longtemps qu'ils étaient ensemble. Presque une éternité et sans doute bien plus que n'importe quelles personnes de leur âge. Dans le fond, il ne savait pas s'ils se connaissaient réellement, Lullaby et lui. Ils étaient si jeunes à l'époque. Ils ne savaient alors rien de la vie et des épreuves que cette dernière placerait sur leur chemin. Ils ne savaient pas tout ça, n'avaient aucune maturité. Tout ce que Llewyn avait su à l'époque et savait encore aujourd'hui, c'est que Lullaby était l'amour de sa vie. Pas besoin de schéma, ou encore nul besoin d'être docteur en neurosciences, elle seule était capable d'interrompre les battements de son cœur. Un sentiment si fort, que ce dernier se passait de mots. Même après toutes ces années, même après la trahison de sa femme, elle restait son essentiel. Même s'ils donnaient l'impression, la plupart du temps, d'être tels deux aimants, s'attirant et se repoussant inexorablement.  

En parlant d'aimants, Llewyn profita de l'attraction provoquée par Lullaby, au moment où elle le rattrapa. Rares étaient ces moments de partage. Il lui rendit son baiser et l'étreignit un peu plus, avant de rétorquer, tout en jouant avec les cheveux de sa femme : « Le temps passe bien trop vite... Il faudrait trouver quelque chose pour le stopper ou au moins le ralentir ! » Le rire de la trentenaire trouva écho dans celui de son mari. Dix sept ans, c'était carrément de la folie. Nouvelle grimace lorsqu'elle évoqua ses envies de soleil et de plage. Rôtir en pleine chaleur, des heures durant sur la plage, cela n'était pas vraiment ce à quoi il pensait. Mais il fallait faire des compromis. Une idée avait donc germée dans son esprit bien trop fertile. « Je pensais à l'Amérique du Sud dans un premier temps, avant de me dire que vu mon état physique ce serait sûrement compliqué de se rendre jusqu'au lac Titicaca... Qu'est-ce que tu penses du Japon par exemple ? Niveau plages tu serais servie... Je pense à la plage de Chiba par exemple qui est un véritable bijou. Et puis visiter Tokyo ça peut être génial ! Mais peut-être que tu auras d'autres envies ou une meilleure idée » Il ne voulait pas décider à sa place non plus. Prendre en compte les envies et désirs de Lullaby étant important pour Llewyn.

Il monta ensuite dans le véhicule, en veillant à ne pas se cogner. Chaque geste du quotidien était à présent une épreuve, mais il s'en sortait de mieux en mieux. Il venait de prendre place depuis quelques secondes à peine, lorsque son téléphone commença à sonner. L'interlocutrice à l'autre bout du fil sembla marquer un temps d'hésitation, lorsque Lullaby lui proposa de prendre un message. « Je... J'ai un problème de financement pour tout vous avouer, mais je préférerais en parler directement avec M. Brigdes, je ne voudrais pas abuser de votre temps... Madame ? », demanda la jeune femme. Llewyn fronça les sourcils, tout en formant un O avec sa bouche, mélange d'étonnement et de contrariété. Les problèmes de financement, il n'y avait pas encore été confronté. Mais un de ses collègues lui en avait parlé. Tous les budgets étaient sans doute alloués par l'université et les partenaires. Il devrait sûrement se renseigner pour que Mlle Waterford puisse continuer sa thèse. Le brun leva un pouce en l'air en direction de Lullaby, en silence, afin de montrer qu'il avait compris et qu'elle avait géré la situation. « Je la rappellerais plus tard et sinon je la verrais à la fac, je ne vois pas pourquoi elle appelle et encore moins comment elle a réussi à avoir mon numéro ! », chuchota Llewyn en direction de Lullaby.
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Message Three little birds @Lullaby › Mar 24 Juil - 13:17

Llewyn & Lullaby | Three little birds
« Il parait qu’il y a sept étapes dans le deuil…Et il y en a sept pour le pardon aussi. Super… Quatorze étapes a passé. »

Elle s’était un peu senti mal quand la psy revint sur le nombre d’année qu’ils étaient ensemble. Normalement ca aurait du la faire sourire non ? C’était bête de se sentir mal pour cela. Surtout que la psy avait trouver cela «  extraordinaire » et même « du jamais vue dans ma carrière a  la vue de votre âge » Mais Lulla n’arrivait pas s’enlever de la tête que peut-être cette femme les jugeait un peu là. Ou alors qu’il y avait un message cacher,qu’ils était ensemble depuis trop longtemps alors ils devraient s’arrêter là. Alors elle s’était souvenue des moments qu’elle avait vécut pendant sa séparation avec Llewyn. Elle se souvint comment elle l’avait si mal vécut. Elle était devenue froide, comme si elle était  dans un pays sans soleil. Elle avait eu du mal a s’endormir dans ce grand lit devenue froid et si vide, après tout depuis presque 17 ans elle dormait avec Llewyn, elle avait fini par ne plus arriver a bien dormir sans lui a ses côté.  Elle se demanda ensuite si ce n’était pas juste devenu une habitude d’avoir cet homme dans sa vie, dans son quotidien dans son paysage. Alors elle avait tourné la tête vers lui, poser les yeux sur lui et même s’il ne la regardait pas a ce moment là, elle avait sourit, un peu comme une adolescente amoureuse, son cœur avait accéléré un peu et elle était allé chercher en douceur sa main, pour l’emprisonner dans la sienne.  Non, ce n’était pas une habitude, elle était juste tout bonnement amoureuse de cet homme, depuis dix-sept ans. Voila tout. Il avait réussi a la conquérir alors que ce n’était pas gagner d’avance, que personne n’avait compris vraiment comment. Mais après tout, l’amour ça ne s’explique pas. Bien sur, compter pas sur elle pour dire tout cela a la psy.  Elle disait déjà rarement a Llewyn a quel point elle l’aimait, alors le dire face a cette femme, même pas en rêve. Elle était juste comme cela, trop secrète, peut être trop enfermé sur elle-même. Elle avait toujours tout garder pour elle, parce que c’était plus simple que de dire les choses, moins douloureux aussi peut-être. Elle n’avait pourtant jamais eu peur des mots, et encore moins de dire ce qu’elle pensait… Elle avait juste peur de dire ce qu’elle ressentait, il y avait là une grosse différence. Enfin selon elle.

Heureusement la séance était fini, et alors qu’elle n’avait qu’une envie : rentrer chez eux au plus vite, le brun l’attira a elle et enclencha un petit instant de tendresse entre eux. Ce genre de moment qu’ils n’avaient plus vraiment eu spontanément depuis l’accident qui avait commencé a ruiné leur famille. Elle fut heureuse qu’il réponde a son baiser, elle aimait ses baiser et souri un peu quand il se mit a jouer avec ses cheveux blond alors qu’ils parlaient de lune de miel et surtout du nombre d’année que leurs couple tenait. Elle rit un peu quand  il parla de machine  pour stopper ou ralentir le temps. Voila en faite comment il l’avait eu, il avait juste donner raison au proverbe « femme qui rit, femme a moitié dans ton lit »  il l’avait eu en la faisant rire… Enfin elle ne savait pas, et s’en fichait au final.  «  Genre une machine a remonter le temps mais  qui le stop en faite ? Et donc le temps passe plus et on vit quand même ? » Elle rit un peu a nouveau et l’embrassa a nouveau «  Et bah mon chéri, comme c’est toi le génie de nous deux, a toi de la construire cette machine » Elle lui caressa doucement la joue   et se détacha un peu de lui pour évoquer ce qu’elle voulait pour sa lune de miel. Elle explosa a nouveau de rire quand il dit le mot « titicaca » ce n’était pas le mot en lui-même qui le faisait rire, c’étai le mot sorti de la bouche de son homme qui la fit rire. «  Redit Titicaca juste pour voir s’il te plait ? » Dit elle d’un ton un peu moqueur, comme une ado qui se moque avec affection de son petit copain. Parce qu’avec lui parfois elle redevenait clairement une adolescente.  Puis elle reprit vite son sérieux, parce que Lullaby était une femme sérieuse après tout. «  Le Japon ca me plait bien.  Y’a tout, le soleil, la plage, les paysage magnifique, les super villes, des temples a visité, des saveurs culinaire a découvrir. C’est parfait. » Elle pencha un peu la tête pour aller embrasser encore une fois l’homme de sa vie. Puis monta dans la voiture.

Quand elle décrocha elle s’attendait a ce que ce soit quelqu’un qui s’était tromper de numéro et donc ne voulait pas vraiment parler a son mari. Mais non, a la place elle tomba sur une jeune femme qui voulait bel et bien parler a Llewyn. Et bien sur, cela ne plut pas, mais alors pas du tout a Lullaby, surtout vue la voix beaucoup trop mielleuse de la jeune femme.  Alors évidement elle lui dit que Llewyn n’était pas disponible, un mensonge polie pour éviter de l’envoyer boulet trop méchamment et choquer son  homme. Elle proposa de laisser un message en mettant bien sûr sur haut parleur pour que Llewyn entende le message et qu’elle ne soit pas obliger de le transmettre, elle avait peur de ne pas comprendre un mot de ce que le nana comptait lui dire sur la mécanique d’elle ne savait trop quoi.  Elle leva un peu les yeux au ciel face a l’excuse bidon de la jeune femme pour apeller son homme, quoi elle aurait pas put attendre le lendemain ? C’était pas si urgent que cela. Elle hôcha la tête quand le brun a coté d’elle lui chuchotta que répondre et là, la jeune femme demanda qui elle était. Alors un sourire satisfait se désina sur les lèvres de la blonde sans qu’elle ne puisse le controler. « Madame Bridges. Lullaby Bridges la femme de Llewyn Bridges, enchanter » « Dans tes dents pétasse » «  Je lui transmet le message, vous pourrez en parler demain a l’université. » Même si ca foutait un peu les nerfs l’idée que cette jeune femme allait voir Llewyn demain… Ou même qu’elle le voit probablement tout les jours. Elle aurait préférer ne jamais connaitre l’existence de cette jeune femme. « Excusez moi mademoiselle mais je vais devoir vous laisser, bonne journée » Elle avait dit cela un peu plus froidement sans s’en rendre compte puis avait raccrocher. «  J’ai un problème avec mon budget pour ma théorie sur la mécanique des fluides, je voudrait parler a monsieur Bridges » Dit elle en imitant une voix très très mielleuse  avant de lancer le téléphone derrière comme si c’était le sien, oubliant même l’espace d’un instant la présence de son époux sur le siége passager «  C’est ca ouais pétasse ! » Dit elle ne démarrant  vivement. On comprenait qu’elle était énerver surtout vue comme les pneu avait crisser sur la route alors qu’elle commencer a rouler.
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Message Three little birds @Lullaby › Mar 14 Aoû - 18:59

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Heureusement pour eux, la séance était à présent terminée. Ils pouvaient à nouveau vaquer à leurs occupations, faire comme si de rien n'était. Durant un temps. Un temps où ils retrouvaient une vie normale, où ils oubliaient qu'ils étaient en deuil. Un temps qui n'appartenait qu'à eux, où ils n'étaient pas soumis au regard et au jugement d'autrui. Un instant aussi, où ils n'étaient pas obligés de faire semblant d'être solides, où ils pouvaient montrer leurs émotions. Où cette chenille vorace du chagrin ne les dévorait  pas. La conversation en cours prouvait belle et bien que cet instant n'était qu'à eux. Il était tellement bon de se laisser aller à cette légèreté. Tellement bon d'oublier cette explosion de douleur. Llewyn se laissa aller durant quelques secondes contre Lullaby.

L'idée d'une telle machine le fit rire. Il hocha la tête, avant de dire. « Exactement... Comme un proton qui traverse un écran ou... non comme dans retour vers le futur plutôt ! Il nous faudrait une DeLorean ! » Si seulement un retour en arrière était possible. Il laissa échapper un léger soupir. Si seulement tout était aussi simple. « J'aimerais bien, mais ce n'est pas si facile que ça et puis ce n'est pas dans mes capacités... » D'ici une cinquantaine d'années au bas mot, s'il se mettait à travailler plus de 40 heures par jour, peut-être pourrait-il espérer parvenir à un semblant de résultat. Et cela demanderait également, bien trop d'investissement financier. « Je préfère me dire qu'ailleurs, dans un autre univers, d'autres versions de nous s'en sortent mieux... », avoua-t-il. Dans ses rêves les plus fous, ils étaient tous réunis et vivaient heureux à jamais. Cela le mina légèrement. Il attrapa la main de la jeune femme, lorsqu'elle lui caressa la joue et resta ainsi quelques secondes. Il n'eut pas le temps d'éprouver plus d'état d'âme, puisque Lullaby sembla vouloir le charrier, à propos de son élocution ou d'il ne savait pas vraiment quoi en fin de compte. « Pourquoi ? Titicaca ! Qu'est-ce qu'il y a de drôle là-dedans ? », demanda-t-il en fronçant légèrement les sourcils. Llewyn ne voyait pas vraiment où elle voulait en venir, mais il la laissa se moquer de lui gentiment. Comme toujours. Mais, comme toujours aussi, elle changea rapidement d'attitude. Plus vite que son ombre. « Ça pourrait vraiment être un superbe voyage... Je m'y vois déjà, pas toi ? Et puis se retrouver ça ne peut pas nous faire de mal. Tu veux que je me renseigne pour la meilleure période pour partir ? », demanda-t-il, prouvant ainsi que parfois il savait aussi prendre les choses en main et surtout, qu'il désirait plus que tout aller de l'avant.

Ils n'eurent pas vraiment le temps d'échanger plus que cela, puisque le téléphone sonna, dès qu'ils furent installés en voiture. « Enchantée Mme Bridges », dit-alors la jeune femme au bout du fil. « Merci de votre patience. Je verrais avec lui demain… Je compte sur vous pour lui transmettre le message en attendant ! Bonne journée à vous aussi » L’échange prit fin subitement. La violence des propos de Lullaby, ainsi que ses gestes, le firent sursauter. Il ne s’attendait pas à une telle réaction, suite à un appel téléphonique. D’un air suspicieux, Llewyn détailla le visage de sa femme, tout en s’accrochant à la poignée située au-dessus de sa tête, avant de demander « Quelque chose ne va pas ? » En plus de 17 ans de mariage, il avait appris à reconnaître quand quelque chose clochait. Le moindre changement d’attitude chez Lullaby - aussi infime soit-il - ne passait pas inaperçu. Il fit le lien avec l’appel téléphonique de sa doctorante et l’attitude soudainement agressive de sa femme. Même s’il ne voyait pas bien le rapport entre les deux, du moins pour le moment. « Je n’aurai pas dû te demander de décrocher… désolé ! », dit-il finalement, l’air parfaitement penaud. « Qu'est-ce qu'elle a pu dire pour te mettre dans un pareil état ? » Lullaby lui donnait tout l'air d'un atome qui venait subitement de se faire traverser par un courant électrique, de part en part.
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Message Three little birds @Lullaby › Dim 9 Sep - 9:19

Llewyn & Lullaby | Three little birds
« Il parait qu’il y a sept étapes dans le deuil…Et il y en a sept pour le pardon aussi. Super… Quatorze étapes a passé. »

Leur famille était vraiment atypique, pas comme les autres, un peu comme leurs histoire d’amour et leurs vie en fin de comptes. Ensemble ils ne faisaient rien comme les autres. Des enfants trop tôt, trop soudainement, un mariage costumé et en elfique,  des soirées a regarder des films de geek comme des ados, des « tradition  familiales » un peu loufoque. Non vraiment le couple Bridges n’avait rien de semblable aux autres, et pourtant quand on les regardait séparément ils avaient l’air on ne peu plus normal…Enfin pour le cas de Lullaby, car Llewyn était et resterait toujours un cas a part.  Et pourtant ils avaient eu des moments dur comme n’importe qui, mais leurs amour était toujours là, toujours plus fort que tout. Plus que jamais la blonde se sentait amoureuse de son homme, et même si elle ne lui disait pas, elle était sur qu’il le savait.  Elle haussa  un sourcil quand il lui parla de proton, elle comprenait un peu, a force de vivre avec cet homme elle avait fini par avoir des bases en physique mais elle préféré quand même quand il lui parler comme quelqu’un de normal, avec des mots normaux. Pas qu’elle était idiote, loin de là, mais elle n’était pas un génie comme son mari et ça, elle s’en souvenait tout les jours quand il ouvrait la bouche.  Elle rit un peu quand il évoqua une DeLorean. «  Oh ce serait chouette d’en avoir une ! Mais je ne crois pas qu’elles voyagent tous dans le temps » Dit elle en soupirant doucement. Ceci dit elle nota dans un coin de sa tête d’en trouver une pour l’anniversaire prochain de Llewyn. Il ne pourrait certes pas la conduire mais serait surement heureux d’en avoir une.  «  Si tu pouvais voyageait dans le temps… Tu dirais quoi a ton jeune toi ? » Dit elle un peu curieuse de savoir ce qu’il conseillerait pour sa vie futur a sa version de lui jeune.  Elle rit et prit un air faussement déçut quand il dit qu’il n’était pas capable d’inventer une telle machine «  Alors là tu me déçois chéri. » Bien sur c’était faux, elle savait qu’une telle chose serait impossible a inventer, sinon ce serait très certainement déjà fait.  Bien sur en grand naif qu’il était il répéta le mot qu’elle lui demanda de répété et elle explosa de rire «  Je sais pas, dans ta bouche il est vraiment drôle ce mot » Elle mit une main devant ses lèvres pour tuer son rire un peu et repris son sérieux pour parler du voyage qu’ils prévoyaient de faire. Oui, ce serait vraiment bien pour eux. Elle ferma un instant les yeux  quand il dit qu’il s’y voyait déjà. «  Ouais…Moi aussi… » Elle souri un peu en s’imaginant en train de visité un temple japonais aux côtés de Llewyn. «  Oui, on peu rentré et organiser ça tout les deux. Comme ça on prend vite nos billets et on reporte pas ça a plus tard. Sinon on ira jamais. » Elle se connaissait, elle connaissait son couple. Ils avaient souvent eu des projets comme cela, et petit a petit ils avaient tout remis a plus tard et ne l’avait jamais fait. Ce serait dommage de ne pas faire se voyage. Surtout qu’il était d’une importance capital qu’ils se retrouvent tout les deux, qu’ils fassent des choses en couple.


Et bien sur, comme s’ils ne pouvaient pas être heureux trop longtemps, un orage éclata au dessus de leurs têtes. Ou plutôt seulement au dessus de celui de Lullaby, quand une jeune femme vint lui faire comprendre qu’elle avait des vue sur son homme. Oh bien sur elle ne lui avait pas dit clairement, mais elle lui avait fait bien comprendre au téléphone. Après tout on appelle pas un professeur pour si peu  si on a pas des vue sur lui.  Ca aller de soit pour Lullaby qui était tout d’un coup jalouse et en colère. Et bien sur, comme il fallait s’y attendre Llewyn n’avait pas compris. Elle avait pourtant mit le haut parleur, il avait entendu  les mots de la jeune femme et surtout l’intonation de sa voix.  «  Tout va bien » Dit elle un peu froidement en conduisant très vivement, quand son homme lui demanda si quelque chose n’allait pas. Evidement qu’il n’avait rien remarqué, rien compris. Il n’était pas doué dans ce domaine, il n’y comprenait même pour ainsi dire rien. Elle leva les yeux au ciel quand il s’excusa de l’avoir laisser décrocher. «  C’est pas toi Llewyn t’excuse pas » Sa voix n’avait plus rien de froid pour l’instant, elle était un peu agacer tout de même qu’il s’excuse, il s’excuser toujours, et souvent quand il n’avait rien a se reprocher. Parfois son handicape sociale l’agaçait vraiment, elle aurait aimer qu’il comprenne un peu plus la société autour de lui. Elle soupira a sa question « Evidement tu n’as pas compris. » Elle s’arrêta a un feu rouge et en profita pour tourner les yeux sur le brun a coté d’elle. «  T’as pas remarquer qu’elle voulait te voir pour autre chose que son financement ? » Non, là encore elle devrait lui faire comprendre, parce qu’elle devait toujours lui faire remarquer les choses pour qu’il les comprenne. Et même parfois il ne comprenait pas et bien sur, cela  énerver encore plus la blonde.



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Message Three little birds @Lullaby › Dim 14 Oct - 16:29

Three little birds
Lullaby & Llewyn
"Don't worry 'bout a thing,'Cause every little thing gonna be all right."


Llewyn avait presque oublié à quel point il était bon de se réfugier contre Lullaby. Cette chaleur humaine. Ce sentiment de protection aussi. Il n'avait pas oublié qu'elle était la femme de sa vie, seulement les évènements de cette dernière année avaient eu tendance à lui faire oublier à quel point des instants tels que ceux-ci étaient importants. Il prenait le temps aujourd'hui, de faire cet arrêt sur image, afin de graver les sensations quelque part dans son esprit, parce qu'il voulait cesser d'avoir peur qu'il leur arrive quelque chose, comme s'ils vivaient sous l'emprise d'une malédiction... L'évocation d'une machine à remonter le temps leur fit du bien. Du moins, c'est ce dont Llewyn eut l'impression. « Je ne crois pas que ce soit possible ! », dit-il sérieusement, avant d'enchérir « On peut toujours en acheter un et installer un faux convecteur qu'on aura trouvé sur Amazon ou je ne sais quel site de vente en ligne ! », ajouta-t-il en trépignant sur place. Difficile une fois de plus de savoir s'il plaisantait ou non. L'idée lui plaisait bien à vrai dire. Même s'ils n'avaient pas besoin d'un second véhicule ou de remplacer celui de Lullaby. D'ailleurs, il n'était pas certain de parvenir à se hisser dans une De Lorean, mais il était toujours important de rêver. Oui, c'était on ne peut plus important. Ne pas limiter ses pensées au champ des possibles.

La question de Lullaby le laissa pantois durant quelques secondes. Que pourrait-il dire à son jeune lui ? Excellente question. De ne surtout pas se rendre à cette fameuse convention avec Mason ? Sans doute trop réducteur. Il conseillerait surement à son lui du passé de profiter de sa chance, de toute cette énergie, de la joie, sans penser que quelque chose de terrible puisse un jour arriver, les anéantir et que la douleur attendra pour toujours dans l'ombre. « Je lui dirais de se concentrer sur ce qui compte vraiment... que le bonheur ce n'est ni un rêve ni une promesse, juste l'instant ! », finit-il par dire. « Et toi, que dirais-tu à ton toi du passé ? », voulu-t-il savoir. Lullaby aurait forcément une vision différente et surtout de bons conseils à prodiguer.

La suite de la conversation prêta à sourire, voire à rire franchement. « Mais je rêve où tu te moques de moi ? », pouffa-t-il de rire. Sa femme essaya de faire taire le rire qui ne cessait plus. La complicité de ce genre lui avait cruellement manquer. Une preuve de plus qu'ils étaient capables de s'en sortir et surtout d'aller de l'avant. Llewyn retrouva son sérieux, pour approuver le fait de ne pas trop attendre pour réserver les billets d'avion. « Je suis assez d'accord avec cette idée ! Sinon on risque de trouver une excuse pour reporter encore et toujours » Il laissa filer quelques secondes, avant d'enchainer. « J'ai vraiment besoin de te retrouver ! », dit-il, bientôt interrompu par la sonnerie de son téléphone. L'encadrant de thèse ne comprit d'ailleurs rien à la scène suivante. Entre l'appel de son élève et la mauvaise humeur soudaine de Lullaby. Il eut toutes les peines du monde à faire le lien entre ces deux éléments. Comme à son habitude Llewyn s'excusa, mais la jeune femme lui assura que ce n'était pas de sa faute. Il fronça les sourcils, ne voyant pas pourquoi Blair aurait voulu l'appeler pour autre chose que son financement. « Non... c'est pourtant bien de ça dont elle voulait parler... Elle voulait pas forcément me voir en plus si j'ai bien compris. Je suis sûr que t'es en train d’interpréter.», dit-il en lui caressant la joue.  
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