Aleksei naquit à Saint Peterbourg, en plein coeur de la Russie, pour le plus grand plaisir de ses parents. Un fils, voilà qui offrait un avenir prometteur pour la société familiale, de fabrication de matériel destiné à l'exploitation du pétrole. L'ainé de la famille était un jeune garçon relativement calme et posé. Bien que solitaire les premières années de sa vie, il se retrouva bientôt entouré d'une première soeur, puis d'une seconde. Si Aleksei avait a décrire son enfance, il n'aurait guère eu grand chose à dire sur ses débuts. Une famille aimante, vivant dans l'aisance de ceux qui ont les moyens de posséder, bien plus que de raison. Cependant, Aleksei dirait sans doute qu'il n'y a pas plus trompeur. En effet, la manière d'appréhender le monde d'un enfant n'est que le prisme d'une petite réalité. L'affre de la jeunesse apporte son lot d'innocence qui ne permets pas de desseler les noirceurs environnantes. Mais bien loin de cette actuelle manière de penser, Aleksei grandissait entouré de sa famille. Aimant comme il se doit ses soeurs, tout autant qu'il aimait se chamailler avec, dans la plus parfaite insousiance.

Toutefois, vint un jour où ce cocon fait de douceur se brisa. Il avait suffit de quelques éclats de voix, de claquements de porte et il s'était retrouvé à bord d'un avion, en direction des Etats Unis entouré de sa mère et de sa première soeur. Aleksei en avait il voulu à son père? Sans aucun doute possible, pas seulement pour l'injustice qu'il avait ressenti à se retrouver extirper de sa propre vie, mais aussi pour la manière odieuse et abjecte qu'il avait employé, pour piétinner les sentiments de leur mère. En  voulait il encore aujourd'hui à son père? D'autant plus. Les années passant n'avaient absolument pas atténuer le ressentiment d'Aleksei. Il m'éprisait avec ardeur ce dont il avait lui même peur, ressembler à celui qu'on avait un jour aimé et puis le lendemain rejeté. Dans cette histoire il n'avait pas seulement perdu un père, mais aussi une soeur. En effet, la dernière était restée en Russie et ne les avait pas suivi.

L'acclimatation aux Etats Unis ne fut pas simple. Déjà, il y avait la barrière de la langue et puis il fallait de nouveau apprendre à connaitre les gens. S'intégrer, c'était le mot d'ordre employé par sa mère, mais Aleksei n'était pas de prime à bord douer pour cela. Non, il avait besoin de temps, de découvrir son environnement, son entourage avant de s'y familiariser. Il avait toutefois, à sa propre manière finit par réussir à s'intégrer. C'est ainsi qu'il avait poursuivit sa route, élève studieux et volontaire, il avait fait ses entrées à l'université comme il l'avait imaginé. C'est au cours de sa première année qu'il avait rencontré Chaim Moore. De premier abord, Aleksei l'avait trouvé un peu bizarre, mais au delà de son exentricité, il possédait un esprit brillant. Ils avaient finit par passer la majorité de leur temps ensemble et étaient devenu de très bons amis.

D'ailleurs, si proche qu'ils avaient fini par travailler ensemble une fois leurs études terminées. Chaim Moore était souvent considéré comme un marginal aux lubis bizarres, il n'en restait pas moins l'un des meilleurs dans son domaine, en tant que gestionnaire de patrimoine, il avait fini par s'élever aux meilleures place, gérant sans doute l'un des meilleurs portefeuils. Aleksei, le considérait comme un génie incompris par la majorité des gens. Lui aussi avait réussi, il faut dire qu'il y avait plus de facilité à se fondre dans la masse quand on était né dedans, ce qui n'était pas le cas de son ami. Il avait eu l'avantage dans ses premières années d'exercice d'avoir fait la rencontre de deux russes qui avaient souhaitées lui laisser la gestion des fonds de leur patrimoine engagés sur les Etats Unis.

Encore à l'heure d'ajourd'hui il gérait leurs patrimoine. Le premier à s'être engagé dans un accord de gestion était Dorofey Georii, un homme d'un certain age qui possédait deux sociétés dans l'import/export. Aleksei, le soupçonnait de pratiquer des activités beaucoup moins licites que celles-ci, mais n'avait jamais géré le moindre élément qui aurait pu confirmer cette thèse. Son deuxième client était une femme, également russe. Feodora Andreï, elle dégageait une aura particulière, très gracieuse, mais à ne pas se laisser méprendre, c'était une femme de caractère qui s'avait très bien mener sa barque. Sa fortune, elle la devait à son père qui avait dévelloper un marché de parts important dans toute la Russie et une partie de l'Europe de l'EST. Si son père avait hérigé une fortune importante, c'était elle qui avait eu l'idée d'étendre son influence aux Etats-Unis.

Si Aleksei avait réussi sur le plan professionnel. Sur le plan relation c'était plus compliqué. Certes, il avait des amis, comme à chacun. Mais d'un point de vu plus personnel, ses relations sentimentales avaient toutes échouées. Aleksei ne passait pas d'une relation à une autre et n'était pas du genre à courrir deux lièvres à la fois, mais il gardait toujours une certaine distance, un certain d'éttachement qui conduisait de façon néfaste ses relations à échouer sur une durée à plus long terme. Cela ne l'affligeait pas, à vrai dire il savait pertinnement les tords qui lui était dû, mais savait également qu'il n'était jamais le seul responsable de l'échec de ses relations. Il trouvait son rapport aux femmes, bien plus compliqué à excercer que son rapport à la finance. Après tout, il fallait compter sur deux équations, il n'avait aucune prise sur l'une d'entre elle et cela lui faisait défaut.

Aleksei n'avait jamais vraiment quitté Marple Spring, il s'y était installé suite à son départ de la Russie. Une fois adulte, il n'avait pas envisagé de quitter la ville, se contentant d'acquérir une demeure pour son usage personnelle. Bien qu'en vérité, il avait donné les clefs à Chaim qui débarquait toujours à l'imprévu et au reste de sa famille.