Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Invité
avatar
Invité

Truth is harder than lie. [Stanford] Empty
Message Truth is harder than lie. [Stanford] › Ven 20 Fév - 19:37
Il doit être quelque chose comme vingt heures alors que Charlie marche dans les rues de Marple Spring. Elle est en tee-shirt, se moquant du froid qui sévit et de la chair de poule qui fait son apparition sur ses bras. Déterminée, elle s'avance à pas rapides sur le trottoir, continuant machinalement sa route. Ignorant les quelques passants qui lui jettent des regards étonnés, elle arrive bientôt devant l'immeuble où vit Stanford.
Stan c'est un peu son frère de cœur. Il est là pour elle, toujours, et elle est sûre qu'il est chez lui à cette heure. Elle n'en doute d'ailleurs pas un seul instant. N'envisageant pas de faire demi-tour, même avec le froid qui sévit, elle entre dans le bâtiment et décide de prendre les escaliers. Arrivée à l'étage de Stan, elle se rend compte que ça ne lui a pas vraiment fait du bien. Elle se sent plus en colère qu'autre chose.
Elle appuie sur la sonnette. Elle se sent prête à tomber en petits morceaux sur la moquette. Elle se mord la lèvre. Elle va craquer.
La porte s'ouvre enfin. Elle craque. Et se suspend au cou de la personne qui vient d'ouvrir sans même vérifier son identité. Elle reconnaît Stan et le sert plus fort contre elle. Les larmes se mettent à couler et elle ne se sent pas la force de les retenir.
Pour la première fois depuis très très longtemps, Charlie pleure. Dans les bras d'un ami.

Elle murmure, les yeux embués de larmes : « Je te dérange pas j'espère... » En fait, elle se sent envahissante et contraignante, mais elle est trop peinée pour faire quoi que ce soit. Elle n'avait pas prévu de faire une entrée lacrymale de la sorte, mais elle ne peut s'empêcher de s'accrocher au cou de Stan comme si sa vie en dépendait. C'est un peu sa drogue, sa bouée de sauvetage.
Quand je disais qu'il était toujours là pour elle !
Mais Charlie a décidé de ne plus le lâcher, et quand elle décide quelque chose, elle ne renonce pas. Elle ferme les yeux et attend de se calmer avant de songer à laisser Stan respirer un peu. Même si elle n'en a pas envie. Même si elle préfère se laisser couler.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar
Invité

Truth is harder than lie. [Stanford] Empty
Message Truth is harder than lie. [Stanford] › Sam 21 Fév - 0:53
The world is coming down on me and I can't find a reason to be loved. I never wanna leave you but I can't make you bleed if I'm alone. You put your arms around me and I believe that it's easier for you to let me go... I hope that you see right through my walls. I hope that you catch me, 'cause I'm already falling. I'll never let a love get so close. You put your arms around me and I'm home

Il sursauta. C’est le tintement de la sonnette qui venait de le tirer de sa somnolence. Il marmonna un juron entre ses dents serrées, agacé. Qui osait le déranger un vendredi soir, après une journée harassante ? Tant pis pour les emmerdeurs ! Il songea un instant à rester dans le canapé, puis se ravisa après quelques intenses secondes de réflexion. Qu’est-ce qu’il ferait hors de chez lui à une heure pareille, personne ne le croirait s'il devait mentir, surtout qu'il ne savait même pas bien mentir et puis si c’était important après tout ? De toute façon, la curiosité l'avait déjà emportée ! Il sauta sur ses pieds, massa sa mâchoire empattée, passa une main dans ses cheveux ébouriffés et trottina jusqu’à l'entrée, enfilant un pull au passage. Alors il ouvrit la porte et un petit corps frêle se porta brusquement contre le sien, sans plus de cérémonie. Il n’avait pas eu le temps de voir son visage, mais il devinait facilement Charlie McKinley sous l’épaisse masse de cheveux bruns posée contre son torse. Elle pleurait. Il eut une courte hésitation avant de l’enlacer.

Il ne l’avait jamais vu pleurer. Même lorsqu’il l’avait accueillie quelques mois plus tôt dans ce même appartement, elle n’avait pas versé la moindre larme, alors qu’elle fuyait pourtant le foyer familial. Enfin, elle ne devait pas beaucoup aimer vivre chez elle si elle en était partie, de toute façon. « Je te dérange pas j’espère… » Elle connaissait déjà la réponse. Charlie n’était pas simplement son amie, elle était tellement plus, une seconde petite sœur, sur laquelle il lui fallait veiller, tout comme sur la première. Il n’y avait jamais eu d’ambigüité entre eux, ou pas de son côté en tout cas, rien qui ne puisse gâcher leur précieuse amitié. Elle noua ses longs doigts graciles autour de sa nuque, sanglotant silencieusement. Consoler les filles, contrairement à leur parler, ça n’avait jamais été son truc, mais il ne pouvait tout de même pas la laisser sur le pas de sa porte, les bras ballants. Alors que faire ? « Charlie ? Charlie, qu’est-ce qui se passe ? » Pas de réponse.

Elle ne semblait pas prête à le lâcher, visiblement au bord du désespoir. Qu’est-ce qui avait pu se produire pour qu’elle vienne frapper à sa porte dans cet état ? Un chagrin d'amour ? A leur rencontre, ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion de discuter de leurs expériences sentimentales. Stanford soupira d'appréhension, se mordant l'intérieur de la joie. Il avait mal pour elle rien que de la voir pleurer. Il l’enlaça d’un bras, repoussant la porte de l’autre. Il était encore tôt dans la soirée et il ne voulait pas faire de cette situation un spectacle. « Allez viens, reste pas comme ça, Charlie. » Il l’entraina vers le canapé et la fit asseoir près de lui, saisissant ses doigts d'une main tout en caressant sa joue de l’autre, sincèrement soucieux. Il y avait une douleur dans son regard, une douleur que les larmes ne tardèrent pas à noyer. « Charlie, parle-moi.. Je peux pas t'aider si tu m'expliques pas. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar
Invité

Truth is harder than lie. [Stanford] Empty
Message Truth is harder than lie. [Stanford] › Lun 23 Fév - 13:04
Charlie tente d'ouvrir la bouche, mais les larmes la noient. Elle se sent lourde, fatiguée. Elle va devoir tout raconter à Stan et ça la décourage d'avance. Mais il le faut. Elle est venue le voir, elle doit assumer. Il était sûrement occupé à quelque chose de plus intéressant qu'elle.
Pourquoi faut-il toujours qu'elle embête les gens sur son passage ? Si elle n'avait pas croisé le chemin de Kelyan, il aurait pu être heureux. Elle aussi. Si il n'y avait pas eu Jamie ou Jonathan dans sa vie, que serait-elle devenu ?
Elle aurait pu rester à Chicago, chez son père. Sa vie aurait été différente. Elle serait peut-être tombée amoureuse de quelqu'un d'autre ; quelqu'un de disponible, qui l'aimerait en retour.
Pourquoi l'amour est toujours si compliqué ?
Charlie se laisse faire alors que Stanford la guide vers le canapé. Elle s'assoit, essuyant ses yeux rougis et tentant de calmer sa respiration. Elle met quelques minutes avant de se trouver en état de parler, mais au lieu de se lancer dans des explications, elle ferme les yeux et réfléchit.
Parce que dans ce genre de situation, il faut toujours réfléchir avant d'agir.
Elle avait l'air pitoyable et surtout complètement pathétique. Elle se promet que ça ne se reproduira plus. Et puis la situation n'est pas si grave, si ?
Rétrospectivement, elle se trouve naïve. Il n'y a pas besoin de réfléchir pour ce genre de choses. C'est simplement une évidence.

Alors elle finit par répondre lentement. « Excuse-moi, Stan... Je suis à cran. Il s'est passé tellement de choses... J'ai fini par tout dire à Kelyan... » Sa voix se perd. Pas besoin d'expliquer ce qu'elle lui a dit, à Kelyan. Stanford est au courant. Il la connaît presque mieux qu'elle-même.
Elle pousse un soupir et baisse les yeux, prête à se remettre à pleurer. Pourtant, elle se contient. Son mascara a déjà assez coulé comme ça.
« Il... Je... » Non. Elle ne peut pas dire quelque chose d'aussi grave par une formule aussi simple. Elle ne peut tout simplement pas. Parce qu'elle ne sait pas, mais alors pas du tout, comment réagira Stan. Est-ce qu'il s'en fiche ? Probablement. Est-ce qu'il l'écoutera jusqu'au bout avant de lui conseiller de suivre une thérapie ? Sans doute.
Charlie soupire une nouvelle fois. Elle est dans une impasse. Elle se frotte les yeux du dos de la main, comme une pauvre gamine qui a perdu sa maman dans un supermarché, avant de se rendre compte que de grandes coulées de maquillage tartinent son visage.
Quelle idée, de pleurer... Pleurer c'est pour les faibles.
« Tu as du démaquillant ? » La question paraît complètement ridicule, mais Charlie est sérieuse. Elle devrait peut-être finir son récit avant, mais pas barbouillée comme une sorcière. Et bien qu'elle doute que le démaquillant fasse partie des stocks de Stan, elle peut toujours demander...
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar
Invité

Truth is harder than lie. [Stanford] Empty
Message Truth is harder than lie. [Stanford] › Mar 24 Fév - 17:55
The world is coming down on me and I can't find a reason to be loved. I never wanna leave you but I can't make you bleed if I'm alone. You put your arms around me and I believe that it's easier for you to let me go... I hope that you see right through my walls. I hope that you catch me, 'cause I'm already falling. I'll never let a love get so close. You put your arms around me and I'm home

Stanford songea un instant à secouer la jeune femme pour lui arracher une réaction, mais se ravisa, songeant que la brutalité risquait plutôt de la refermer comme une huître. « Excuse-moi, Stan… Je suis à cran. Il s’est passé tellement de choses… J’ai fini par tout dire à Kelyan… » Kelyan ? Ils avaient déjà abordé le sujet. Le jeune homme pinça les lèvres, cherchant quelques réponses dans les yeux de son amie. Alors c’est lui qui l’avait mise dans cet état ? Qu’est-ce qu’il lui avait fait ? Il aurait tôt fait de le retrouver pour le lui faire regretter, quand il en aurait fini avec Charlie ! Le fait qu'ils soient également amis ne changeait rien, il était hors de question de laisser passer un truc pareil.  « Il… Je… » La suite ? Il… Tu… ? Il se serait certainement mordu les doigts d’appréhension si ça n’avait pas risqué d'être complètement déplacé dans son contexte. Pourquoi mettait-elle autant de temps à lui donner le fin mot de l'histoire ?

Elle se frotta les yeux, des traînées de maquillage semblables à de l’aquarelle glissant sur son visage, lui donnant l’air d’un panda. Ouch. « Tu as du démaquillant ? » La question -un peu bête- aurait eu le mérite de le faire rire dans une autre situation, mais valait tout de même la peine d’avoir été posée. Était-ce vraiment important, toutefois ? Il se moquait de ce à quoi elle ressemblait. Pleurer était naturel lorsque l’on était triste et Charlie, en dépit de sa fierté, n’échappait pas à la règle. Tant pis. Il se redressa, réfléchissant à toute allure. La trousse d’un artiste comportait tout un tas d’outils, plus étranges les uns que les autres, et il s’avérait que dans son cas, elle comportait également quelques produits généralement destinés aux femmes. On trouvait toujours l’utilité d’un dissolvant pour les ongles quand on était recouvert de peinture ou qu’on devait se débarrasser d’une tâche sur un vêtement. Alors du démaquillant, il en avait forcément ! « Tu ne bouges pas ! » Il bondit du canapé, posant un baiser sur son front avant de disparaître dans les escaliers, grimpant jusqu’à son atelier.

Il remua son bureau en quelques secondes, mettant rapidement la main sur le fameux récipient. Il fit un tour dans la salle de bain, y attrapa au passage quelques disques de coton et une boite de kleenex et dévala les escaliers, retrouvant Charlie là où il l’avait laissé. Il faillit appliquer lui-même le démaquillant sur son visage, mais songea qu’elle y arriverait certainement mieux que lui, plus habile de ses mains. Il lui indiqua un miroir, à tout hasard, et se levant à nouveau, tira d’une étagère un long plaid, dans lequel il avait pris l’habitude de s’endormir lorsqu’il était trop épuisé pour monter dans sa chambre s’allonger. Stanford se glissa près de Charlie et le posa sur ses épaules. « Tu veux autre chose.. ? » Il pouvait lui apporter tout ce qu’elle voulait. Affection, réconfort, silence, chocolat, glace ? Le rôle de meilleur ami ne lui collait pas vraiment au teint, mais pour consoler une personne chère, il était prêt à toutes les folies. Il se hasarda à demander, soucieux. « Charlie.. Kelyan, qu'est-ce qu'il a fait.. ? »
Revenir en haut Aller en bas

Invité
avatar
Invité

Truth is harder than lie. [Stanford] Empty
Message Truth is harder than lie. [Stanford] › Mer 4 Mar - 23:20
Si un retour en arrière était possible, Charlie changerait sa vie toute entière. Elle plaquerait tout pour partir vivre chez son père, et elle oublierait Kelyan. Ce serait facile, trop facile. Elle aurait peut-être une vie heureuse si elle s'était décidée plus tôt. Mais c'est trop tard. Le mal est fait, des gens souffrent, et elle en est l'unique responsable. Parce que c'est bien elle qui a commencé à parler de ses sentiments, non ?
Le baiser de Kelyan est venu après. Bien après. Mais ça ne sert à rien de ressasser tout ça. Ça fait trop mal. Bien plus que le moment où Charlie a regretté ses paroles, ou lorsque Kelyan a fait exploser la bombe. Ça n'a rien à voir avec cette douleur-là. À l'instant, la brune a juste envie de se terrer dans son coin en position fœtale et de ne plus bouger. De hurler. De pleurer. De faire tout sauf croiser encore une fois le regard de son demi-frère.
Charlie regarde Stan lui planter un baiser sur le front et lui ordonner de ne pas bouger. Bouger ? Pour aller où ? Alors elle reste bien sage, droite, tout au bord du canapé, les mains crispées sur ses genoux et la gorge coincée par l'émotion. Elle attend le retour de Stanford pour tenter un faible sourire, qui se veut rassurant, mais qui est plus tendu qu'autre chose.
Nerveuse, elle attrape la bouteille de démaquillant d'une main et le coton de l'autre, se dirige vers un miroir avant de commencer la tâche ardue de se débarbouiller le visage. Ce faisant, elle jette de vifs coups d’œil à son ami, à travers la glace, hésitant à répondre à sa question. Par égard pour Kelyan, elle n'a pas le droit d'en parler à quelqu'un d'autre. Mais par égard pour Stan, elle se doit de tout lui confier. C'est son ami après tout. Et même plus que ça : son confident, son frère. Sa bonne étoile.

Cette pensée lui inspire une vague de courage. Regarde, Charlie, il est là, à attendre que tu dises quelque chose, à attendre de pouvoir te donner des conseils et te rassurer, de te prendre dans ses bras. Il te voit, Charlie, alors tu ne risques rien.
La jeune fille termine de se démaquiller, évalue son travail dans le miroir, puis, satisfaite du résultat, se retourne vers Stanford. Elle voudrait tellement le remercier, mais les mots restent bloqués dans sa gorge et elle se contente de poser le démaquillant et le coton sur la table basse. Elle se sent tellement ingrate qu'elle met du temps à ouvrir enfin la bouche.
« Je n'ai fait que parler, Stan. » Comme si ça pouvait changer quelque chose qu'elle répète qu'elle n'y est pour rien. Car tout est de sa faute. « J'ai parlé, et lorsqu'il est sorti je l'ai rattrapé. Je ne sais pas pourquoi. Je n'aurais jamais dû. » Elle tourne autour du pot, la Charlie, elle retarde le moment fatidique. « C'est là que... euh... c'est arrivé... » Elle soupire et fixe son ami droit dans les yeux. « Je te fais pas de dessin, hein. C'était juste... un baiser. »
Kelyan n'avait pas le droit, ça non, plus encore qu'elle n'avait pas le droit de lui dire je t'aime. Mais c'est arrivé et elle n'en revient toujours pas. La Charlie du dedans se réjouit, parce qu'elle sait qu'il l'aime, que ses sentiments ne sont pas vains, mais la Charlie du dehors elle déteste ça, le fait de se sentir enfermée par les autres. Alors c'est avec un mélange de désespoir et de nervosité que la brune fixe Stanford, attendant quelque chose. Quelque chose qui ne vient pas.
Charlie se mord la lèvre et se met à supplier à son tour. « Dis quelque chose s'il te plaît... n'importe quoi. Rassure-moi au moins, dis-moi que j'ai bien fait une connerie. » Elle se rassied sur le canapé et baisse le regard. Elle n'hésite qu'une seconde avant d'attraper brutalement un kleenex et de le poser contre son nez. Les larmes se remettent à couler et de nouveaux sanglots viennent la secouer violemment. Elle qui pensait avoir traversé le pire...
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Truth is harder than lie. [Stanford] Empty
Message Truth is harder than lie. [Stanford] ›
Revenir en haut Aller en bas
 
Truth is harder than lie. [Stanford]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Callen - You never find yourself until you face the truth.
» The truth is rarely pure and never simple ღ Billie
» Vicky ► News told, rumors heard, truth implied, facts buried.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marple Spring  ::  :: Corbeille des sujets-
Sauter vers: