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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Lun 12 Oct - 20:03
Les punks du parc avaient offert un réconfort bienvenu à Lenny après un entretien d’embauche raté pour un job de téléprospecteur. « Pas assez commercial », mon cul, oui. Les mecs à crête s’étaient montrés généreux avec la Marie-Jeanne, et il planait désormais agréablement, tout stress envolé, la marque du baiser d’une fille trop maquillée au beau milieu du front comme une vilaine tache de naissance. Assis en équilibre sur une chaîne entre deux poteaux, il regardait fixement depuis une minute les gros titres des journaux à scandales sur le kiosque en face de lui, dont la vendeuse le surveillait du coin de l’œil, d’un air nerveux, prête à détacher son berger allemand au besoin.

Les titres étaient toujours aussi fascinants pour Lenny, on en aurait fait de ces films qui ne passent pas à la télé, et qu’il allait louer en cachette dans la cave d’un vieux bizarre ; Tory le lui avait présenté, il couchait avec sa fille. C’était une maison étrange. C’était la fille qui avait des pertes de mémoire, pas le vieux. Il y repensait vaguement, son regard errant sur les majuscules criardes, entrecoupées de visages en gros plan. « Starving mom kills daughter to save son, says : Adoptants are wealthy ! » Detroit était un trou à rats, mais Lenny respectait les rats.

Ces petits bâtards à la reproduction si rapide, au régime alimentaire si peu regardant, n’étaient pas utilisés par l’espèce humaine comme principale source de nourriture pour une raison et une seule : ils reprenaient leur liberté par tous les moyens. Ils pouvaient ronger à travers la pierre, à travers le métal, et se glisser dans n’importe quel orifice ; ils ne renonçaient jamais. On ne pouvait pas les contrôler. Oui, Lenny respectait ça. Un vague sourire flotta sur ses lèvres. C’est alors, comme pour répondre par la négative à ce bref moment d’optimisme béat, que le ciel s’ouvrit, laissant pleuvoir toute son amertume glacée sur ce crétin de Lenny qui, bien sûr, n’avait pas pris son béret. Bon. C’était l’heure de rentrer. Il se secoua comme un chien mouillé, et marcha jusqu’à l’abri de bus pour consulter le plan.

En quelques secondes, son attention fut à nouveau détournée par quelque chose. Seigneur, il fallait vraiment qu’il rompe avec l’amie Marie-Jeanne, elle avait trop de pouvoir sur lui. Cette fois, c'était un avis de recherche, une femme au regard vide, un vieux portrait-robot en image de synthèse à la con avec à côté un genre de photo, mais louche. Quelque chose ne collait pas. Il n'aurait pas su dire quoi, mais ce n'était pas une vraie photo. En se rapprochant, Lenny plissa les yeux. Une sorte d'électrochoc dans son crâne. Un cri silencieux, l'espace d'un instant. Il resta pétrifié, le nez sur l'affichette, le rythme de son coeur suspendu comme si cette sourde percussion risquait de réveiller un monstre.

Il fallait réagir, se défendre. Il le fit par un ricanement, en se rejetant en arrière avec l'indifférence d'un parfait connard, campé face à l'adversité, prêt à ronger sa voie de secours à travers la pierre d'un cachot s'il le fallait... les poings enfoncés dans ses poches, pour lutter contre le froid qui les avait saisis.

"Ils peuvent toujours courir. Ils sont pas près de la retrouver, celle-là," lança-t-il à la ronde, sans oser quitter l'image des yeux cependant. "Elle se décompose quelque part six pieds sous terre, ou ptêtre au fond d'une rivière, en tout cas ils se cassent le cul pour rien. Faut faire son deuil, au bout d'un moment."
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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Mar 13 Oct - 13:17
Ana' ∞ Lenn'
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Mon accident a eu lieu il y a quelques semaines, j'ai été dans le coma depuis environ une semaine et en vue de la gueule qu'avaient tiré les médecins en me voyant me réveillé ils ne s'attendaient pas à ce que je me réveille ça oui ça m'avais choqué en premier temps car moi-même je n'aurai jamais pensé me réveillé et encore moins avec une certaine perte de mémoire, vingt cinq ans de ma vie ont disparu de la surface, je ne me rappelle de rien, je me rappelle juste être arrivé à Marple Spring il y a cinq ans, ville qui ne m'apporte pas spécialement du bonheur car je suis très seule, je n'ai que peu de personnes autour de moi et puis je n'ai même pas d'appartement a moi, je suis dans la merde tout simplement, je ne comprends rien a ce qu'il m'arrive et je comprends encore moins pourquoi une famille est venue vers moi à mon réveil, ils m'ont dit qu'ils pensaient que j'étais leur fille, au début j'avoue j'ai rien compris a leurs propos, ils m'ont semblé dingues et plus les jours passent plus je me dis qu'ils le sont probablement ou alors qu'ils sont inquiets pour se rendre compte de leurs folies, c'est probable... Ce qu'il s'est passé en fait c'est qu'une fois que je me suis réveillé une famille est venue dans ma chambre ils m'ont avoué que des tonnes d'affiches avec ma photo était posées de partout dans Détroit avec bien sûr une petite question évidente « Connaissez vous cette personne ? » alors ils sont venu à moi en me disant qu'ils pensaient que j'étais leur fille disparue depuis bien longtemps qu'ils recherchent avec force, j'ai acquiescé, je ne savais que faire d'autre, en fait je ne me rappelle de rien ni de mon enfance, ni de mon adolescence ni du début de l'âge adulte alors oui c'est possible que ces gens soient mes parents mais quand même ils sont probablement un peu trop fous pour continuer leurs recherches aussi longuement après tout ce temps, non ? Acquiesçant à cette pensée tandis que je quitte l'hôpital pour l'hôtel de Détroit, cette famille m'a proposé de resté à Détroit le temps qu'on en sache plus, ils m'ont fait faire un test ADN et nous attendons de voir si effectivement je suis leur fille, nous verrons bien, pour mon cas je n'en sais rien, ces gens ne m'inspire absolument pas confiance mais si ça peut leur rendre service et bien pourquoi pas ? A un moment donné je passe devant la vitrine d'un magasin et je vois donc mon reflet que je ne supporte plus à cause de mon accident de voiture j'ai des cicatrices sur tout mon corps, autant mon visage est intact et heureusement mais mon corps c'est une véritable catastrophe, alors, je m'avance longuement dans la rue et m'installe sur le banc de l'arrêt de bus, je suis immédiatement interpelé par un type d'environ le même âge que moi qui grimace en voyant une affiche d'un portrait robot, je ne mets pas longtemps à comprendre que cette personne recherchée est sans doute la petite fille que cette famille recherche, c'est vrai, le visage du portrait robot me ressemble a tel point que c'en est troublant. « Vous avez très probablement raison monsieur, mais les parents de cette personne auront probablement besoin d'espoir, de quelque chose qui les assurerait que leur fille est vivante... Après c'est sûr depuis le temps il vaudrait mieux abandonné les recherches. » Dans l'ensemble je suis d'accord avec lui même si sa manière de parlé ne m'inspire pas trop mais c'est vrai cette famille a un peu trop d'espoir voir même beaucoup trop mais je les comprend, c'est leur fille et ils l'aime, ils ont besoin de savoir si elle est morte ou vivante et ça n'importe qui peut le comprendre, je pense...

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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Mar 13 Oct - 15:06
"Pardon ? C'est à moi qu'on cause ?"

Quand il y pense, c'est une chance, il s'est fait beau pour cet entretien d'embauche. Bon, pas assez beau pour être pris, visiblement, mais on ne peut pas tomber tous les jours sur un recruteur intéressé et dénué de scrupules. N'empêche que ça tombe bien : pour une fois qu'une inconnue lui adresse la parole, Lenny ne fait pas trop peur dans les chaumières. Il s'est rasé, il a même pris soin de ses cheveux, il a mis son blouson le moins pourri - après la vente de ses plus jolies fringues, il a conservé quelques articles dans la moyenne, trop passe-partout pour gagner un vrai pactole, trop solides et de bonne qualité pour qu'il s'en sépare ; on ne sait jamais quand la galère va vous tomber dessus.

A la réflexion, il sait pourquoi on ne l'a pas engagé. Il a l'air d'une gonzesse, avec sa silhouette de crevette anémiée, ses yeux de chaton, ses fringues couvrantes et ses tifs tout droit sortis d'alerte à malibu. Un recruteur homo aurait préféré un vrai mec, et un recruteur hétéro, une vraie nana. Et les bisexuels ont assez de choix pour ne pas avoir à se rabattre sur la promotion canapé...

La miss n'a pas l'air à l'aise. Encore une de ces lycéennes ultra sexy et ultra complexées, à tout les coups. Pas son genre. Trop sexy ou trop complexé, ça le met mal à l'aise lui aussi. Mais il est en mode défensif, ça ne se verra pas : il est en mode western, prêt à la provoc gratuite sur n'importe quel sujet. Il serait même capable d'aller sur un chantier de construction, sa grande phobie. Il la reluque donc de la tête aux pieds, et conclut l'examen d'une petite moue de critique artistique en plein vernissage.

"Enchanté, moi c'est Lenny. Et c'est pas une question de temps. Les faits parlent d'eux-mêmes : elle aurait mon âge aujourd'hui. Je suis ptêtre un minus, mais quand j'ai décidé de retrouver ma famille, je l'ai fait. Qu'est-ce qui pourrait l'en empêcher ?"

Il releva le menton d'un air de défi, comme pour se grandir face à tous les arguments qu'on pouvait évidemment opposer à son raisonnement : la fugue volontaire, l'amnésie, le syndrome de Stockholm, la volonté de préserver des médias sa vie privée reconstruite ailleurs, la vente aux réseaux de prostitution, la menace de maltraitance... même l'inclusion dans une secte, dont il ne connaissait que trop bien la possibilité. Il aurait pensé lui-même à tout ça s'il avait été dans son état normal, mais il n'y était pas. Les effets de la drogue se dissipaient lentement, et il luttait pour en conserver la bienheureuse inconscience, se protéger de tout ce dont il était péniblement conscient. Il a sa voix de peste, sa pose d'ado sûr de lui, il est droit dans ses blue jeans... il ne craint rien ni personne. C'est de l'auto-persuasion. C'est tout ce qu'il a sous la main.
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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Mar 13 Oct - 16:32
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On a tous des problèmes, moi, je me suis fais renversé par une voiture j'en ai oublié vingt cinq ans de ma vie ce qui est énorme tout de même, je ne me rappelle de rien, certains médecins me disais qu'au fil du temps certains détails me reviendront, que dans mes rêves je me rappellerai de certains souvenirs, que si je veux me rappelé de tout ceci et bien je pourrai y arrivé mais dans l'idée en ai-je envie ? Ai-je vraiment envie de savoir ce qu'il m'est arrivé pour que je puisse atterrir dans cette ville où dans le fond je ne connais pas grand chose, et bien je n'en sais rien ce sont des questions qui sont pour le moment sans réponse, le psy de l'hôpital m'a même recommandé de discuté avec lui si j'en ressentais le besoin ou même l'envie mais franchement je ne veux pas lui parlé, je veux juste retourné dans cet hôtel minable dans lequel je vis, si on peut appelé ça comme ça naturellement, continuer à cherché sans relâche du travail et puis aussi apprendre qu'effectivement je ne suis pas la fille de ses personnes pour qu'enfin ils me lâche la grappe. Ils ne sont pas méchants, non, rien de tout ceci mais franchement je viens de me faire renversé par une voiture, des problèmes j'en ai et des gros dans l'idée, eux, ils ont perdu leur gamine il y a longtemps, bien des années de ce fait j'aimerai pouvoir me posé dans un coin, voir les seuls amis que j'ai et ne plus pensé à cet foutu accident qui m'a ôté bien des choses comme la faculté totale de pouvoir marché, je le peux encore et c'est un miracle mais peu, je ne dois pas forcé sur mes jambes et lorsque je vois que je commence à faiblir je dois m'installer dans un coin, m'asseoir et attendre d'être suffisamment en forme pour marché à nouveau, c'est chiant au plus haut point mais je dois m'y faire, je pense qu'avec le temps on se fait a tout mais en tout cas je ne me ferai jamais à cette famille, vraiment, ils sont particuliers, trop particuliers pour moi, limite même étouffants, ils se rabattent sur le souvenir de leur fille sans doute morte depuis longtemps et me colle comme si nous étions proches, je ne suis rien pour eux et tant qu'ils n'auront aucune réponse ils continueront à me collé, c'en est lassant.... Alors, tandis que je me trouve face à cet homme j'acquiesce à ses paroles tandis qu'il se présente et cherche à savoir ce que je pense de tout ceci. « Anastassia, enchantée également. Et pour répondre à votre question en vérité je n'en sais rien, je pense comme vous, elle est probablement morte cette fille.... Maintenant je comprends les parents, ils sont tristes, ils ont peur, ils ne savent pas où elle se trouve, autant elle est vivante c'est bien possible.... Alors je pense que si j'étais à leur place moi aussi j'aurai envie d'avoir la preuve que mon enfant est mort et tant que je ne l'aurai pas je continuerai à cherché... » De la compassion voilà ce que je peux ressentir pour cette famille dont nous parlons qui n'est autre que la famille qui me colle, je ressens de la compassion pour eux et pour ce qu'ils ressentent mais je leur en veux de me sauté dessus comme ça alors qu'à l'évidence leur fille je ne le suis pas, je pense être russe ou quelque chose du genre, d'après les médecins j'ai un accent extrêmement prononcé, moi je ne l'entends pas mais s'ils le disent ça doit être vrai....

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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Mar 13 Oct - 18:36
"Vous avez l'air de vous sentir personnellement concernée, non ? Me dites pas que vous faites partie de cette joyeuse équipe ?"

Un nouveau ricanement fleurit sur ses lèvres, bien moins convaincu, un vestige en train de se faner sous le simple effet du temps. L'effort continu n'était pas la discipline favorite de Lenny, c'est bien pour ça qu'il n'avait jamais travaillé longtemps au même endroit. Il avala sa salive, comme pour reprendre des forces, saisit solidement son carnet dans sa poche, puis asséna avec une certaine brusquerie en brandissant cette unique arme vers la fille, comme pour appuyer son propos, à la manière d'un de ces politiciens mystiques agitant leur Bible face à la foule :

"Je vous le dis, moi : elle est morte, la môme."

Alors seulement, il perçut quelque chose d'étrange chez son interlocutrice fortuite. Elle n'était pas en bon état, peut-être que ce qu'il disait était trop violent pour elle, ou qu'elle était sensible à autre chose, le froid, une crainte quelconque, une faiblesse dont il ne déterminait pas la cause. Toujours est-il qu'il se mit à regretter son insistance. Il ne voulait pas se laisser happer par l'émotion de cette image, mais il ne voulait pas non plus faire du mal à quelqu'un qui n'avait pas su s'en écarter. Ce n'était pas sa faute, elle ne pouvait pas savoir.

Et après tout, elle était libre. Lenny respectait même la liberté des gens qui le mettaient en mauvaise position... à condition qu'ils n'aient pas l'intention de le contrôler. Et cette fille était innocente de ce crime, ça se voyait. Ils se parlaient simplement à travers le miroir brisé de cette unique différence : elle voulait sauvegarder une étincelle d'optimisme, tandis que lui voulait l'éteindre. Finalement, c'était pas mal qu'il existe encore des gens comme elle sur Terre. Pour l'équilibre.

"Vous avez pas l'air en forme. Asseyez-vous une seconde. Promis, je ne vous drague pas."

Il se recula d'un pas pour prouver ses bonnes intentions, et montra l'exemple en s'asseyant sur le banc de l'arrêt de bus, laissant une place à ses côtés. Il ne savait pas à vrai dire si la môme était insomniaque, anorexique, enceinte ou quoi, mais il préférait qu'elle se repose un instant. Pas envie qu'elle fasse un malaise et tombe sous les roues du bus, ou quelque chose d'aussi con.

"Si ça vous affecte tant que ça, disons que je suis désolé. OK ? Faut pas vous mettre dans cet état pour une personne qui n'existe plus."
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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Mer 14 Oct - 12:53
Ana' ∞ Lenn'
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C'est sûr, le fait est de voir cette famille me courir après de la sorte comme si j'étais leur seul espoir pour que leur enfant soit encore en vie et bien ça me force à ressentir de la compassion pour eux, j'ai beau être amnésique sur certaines choses je suis tout de même quasiment sûre que je ne suis pas leur fille, pourquoi, et bien c'est évident, la femme de cette famille est blonde et son mari est également et moi et bien j'ai les cheveux noirs, aussi noir qu'un corbeau et même niveau visage il n'y a aucune ressemblance entre eux et moi de ce fait c'est juste logique, évident que je ne suis pas leur fille pourtant ils continuent à me parlé comme si j'étais leur môme disparue depuis bien trop longtemps, je ne sais même pas quelle attitude je devrai adopté avec eux tant je me sens mal pour eux, pourtant je ressens tout de même l'envie qu'ils me laisse tranquille car tout de même je ressens des émotions et quand je vois comment ils me regarde, comment ils s'adressent à moi et ça j'avoue ça me fais de la peine. Alors en entendant les paroles de Lenny je ne peux m'empêcher de rire, pas un rire ironique ou méchant, non rien de tout ceci juste je ris comme je n'ai pas ris depuis bien longtemps. « Je ne me sens pas concerné par tout ceci monsieur et je ne les connait pas non plus soyez en rassuré. » A la limite ce n'est qu'un demi mensonge, je les connait désormais mais pas suffisamment pour dire que je suis proche d'eux, cette famille pense me connaître mais moi je ne les connait absolument pas, c'est frustrant pour eux certainement que je les regarde sans aucune émotion dans mon regard mais que voulez vous que je fasse ? Je ne les connait pas ces gens, je viens de me faire renversé par une voiture qui m'a fais oublié vingt cinq ans de ma vie, ça c'est terrible je ne me rappelle de rien mis à part ma vie difficile à Marple Spring alors à la limite voir cette famille qui me coure après et bien ça me fais chié d'un sens même si je ne peux m'empêcher de me sentir mal pour eux, je suis humaine et ce que je ressens est normal, je pense.... Acquiesçant à cette pensée tandis que l'homme semble pété un câble, il brandit un carnet et hurle que la gamine est morte, de toute évidence ça a l'air de lui tenir à cœur de hurlé ça alors je ne vais pas m'y opposé. « Je le sais j'en suis convaincue moi aussi.... Ne vous énervez pas, je suis du même avis que vous... » Après tout c'est ce que je lui dis depuis plusieurs minutes, depuis qu'on a commencé à discuté tous les deux de ce fait je ne comprends pas pourquoi il me rabâche ça à tords et à travers autant il la connait cette petite ou alors il la connaissait avant qu'elle disparaisse subitement, c'est bien possible mais il ne semble pas suffisamment sain d'esprit pour que je lui pose la question. A un moment donné je commence à me sentir mal, je suis trop longtemps resté debout et je pense que ça se voit que je me sens mal car Lenny me dévisage longuement et me propose de m'asseoir, je ris en entendant sa nouvelle phrase. « Si vous me draguiez vous n'emploierez pas ce genre de terme croyez moi... Mais merci... » Oui avec mon accident je suis de plus en plus faible et il y a beaucoup de choses que je ne peux plus faire comme resté debout très longtemps ou marché deux heures d'affilées sans m'arrêter tout ceci je ne le peux plus et il est probable que je n'y arrive plus jamais, nous verrons bien.... A un moment donné je m'installe à coté de lui sur le banc et l'écoute se justifié au sujet de cette petite fille sans doute morte, je souris en entendant ses paroles. « Vous n'avez pas à être désolé pour tout ceci, ce n'est pas ça qui m'affecte physiquement, le fait est que cette petite fille soit morte ou vivante c'est triste mais j'ai bien d'autres soucis croyez moi.. » Et c'est vrai mais je ne me vois pas m'étaler sur des détails comme ceux là auprès d'un homme que je ne connais pas et qui m'effraie tout de même un peu...

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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Mer 14 Oct - 20:01
"Oh, ok... Je ne sais pas pourquoi, j'avais l'impression... Bref. Oubliez ça."

Tant qu’il pouvait se dire qu’il était le plus fort, Lenny gardait son sang-froid. Mais en constatant que la fille restait calme malgré sa santé vacillante, et que lui-même continuait à se décomposer, il perdit contenance et se mit à paniquer sérieusement. Le carnet qu’il serrait toujours dans sa main crispée, contre le froid du banc de métal, semblait soudain lui brûler les doigts. Il balbutia quelque chose, mais aucune parole ne lui vint à l’esprit. Quelque chose semblait s’être bloqué dans sa tête.

« Pardon, je suis un peu incohérent parfois. Enfin, je sais que je ne dois pas m’excuser… Bon, je vous laisse. Faites gaffe à vous, bon courage. »

Un petit signe de tête, et il se leva comme un ressort alors que le bus, arrêté un instant devant eux, s’apprêtait à repartir. La porte s’ouvrit. Il jeta un coup d’œil en arrière, la main accrochée à la barre, et dévisagea la passante, ses yeux étincelants de vie, ses cheveux que le vent entrelaçait entre ses doigts, le teint animé de sa peau sous laquelle courait un sang brûlant. Elle était vivante, et il en était heureux. Il n’avait pas du respect pour les rats parce qu’il haïssait ses propres semblables ; c’était l’inverse, il respectait la vie et sa manière de toujours trouver un chemin – presque toujours. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir, cette fille ? Un instant, il eut envie de lui poser la question. Mais pas le temps. La phrase mourut sur ses lèvres.

« Dites, euh… »

Les portes automatiques se refermaient, il rentra son pied à l’intérieur du véhicule juste à temps pour ne pas être pincé. Le chauffeur le toisa d’un air sceptique, bien conscient que ce type ne paierait pas son billet ; restait à espérer que les contrôleurs lui mettraient la main dessus à l’arrêt suivant – ou pas, car ce genre de marginal faisait parfois un sacré scandale pour défendre leur réputation inexistante. Lenny prit un siège, et se colla à la vitre sale, prenant un appui dont il avait un intense besoin. Il esquissa un sourire en regardant s’éloigner l’arrêt et la silhouette, désormais anonyme parmi les centaines de passants qui se pressaient dans cette rue de Detroit. Il se demanda vaguement ce qu'elle pensait, puis se laissa dériver dans le cocon de la musique pop diffusée par la radio.

Le carnet resta sur le banc, à quelques centimètres de la main de l’inconnue, ses pages claquant dans le vent comme le gréement d’un voilier prêt à se lancer courageusement vers l’horizon.
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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Jeu 15 Oct - 12:51
Ana' ∞ Lenn'
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Je ne sais réellement que pensé de cet homme et ce qu'il souhaite exactement mais une chose est sûre il me laisse perplexe et curieuse sur sa personne chose qu'il ne m'arrive jamais, en règle générale les gens je les oublie, je les fixe, j'acquiesce à leur paroles lorsqu'ils s'adressent à moi mais concrètement je ne leur apporte aucune attention, ils me laisse de marbre, mais lui, je ne sais pas c'est assez étrange j'ignore réellement ce qu'il me veut, ce qu'il souhaite, pourquoi il s'adresse à moi en ce jour, pourquoi il m'a fait la conversation, pourquoi je ne l'ai pas laissé indifférent comme pour toutes les autres personnes que je rencontre, les rares fois où je n'ai pas l'impression d'être un fantôme c'est lorsque des hommes se retournent quand ils me vois, c'est assez étrange cette sensation et pourtant ça arrive assez fréquemment, j'aime être un fantôme pour les gens que je rencontre, pourquoi, et bien je n'en sais rien c'est sans aucun doute à cause de ce passé dont je ne me rappelle pas. Je meurs d'envie de savoir ce qu'il m'est arrivé, ce que j'ai bien pu vivre pendant ces dernières années, mon nom est-il réellement Anastassia Lilia Serov ? Suis-je réellement cette personne ? Suis-je réellement russe comme on me l'a dit ? Est-ce que l'une de ces seules affirmations est réelle ? Je n'en sais rien, je ne sais pas et il y a peu de chance pour que je sache un jour mais en tout cas je me sens déjà bien mieux que tout à l'heure lorsque je suis sorti de cet hôpital, je me sens mieux, je me sens plus vivante, plus heureuse ou du moins quelque chose du genre.... Je suis perdu tout simplement, alors, tandis que je fixe le bus s'éloigner avec cet homme qui m'a accordé quelques minutes de sa vie je lui souris tandis que son visage est collé contre la fenêtre, il y a peu de chance pour que je le revoit mais si un jour ça devait arrivé et bien je me rappellerai de cet homme et de sa gentillesse vis à vis de moi.... Je le sais mes pensées sont étonnantes et très contradictoires, d'un coté être un fantôme face aux autres ne me dérange pas mais d'un autre coté si seulement une fois de temps en temps une personne pouvait m'accorder une minute de sa vie comme lui l'a fait et bien ça me ferai le plus grand bien, j'aurai l'impression d'être vivante et ça c'est déjà un bon début. Vivante je le suis ça j'en suis convaincue, je suis bel et bien sortie de mon coma sans fin toutefois seule je le suis également terriblement seule et rien ni personne ne pourra changé ça. A cette pensée j'acquiesce et baisse la tête tandis que je me relève prête enfin a pouvoir reprendre la route jusqu'à mon hôtel qui n'est qu'à dix minutes d'ici, je fixe le banc quelques instants et aperçois le journal de cet homme qu'il a oublié ici. « Merde... » A ses mots j'attrape sans réfléchir le journal de cet homme et le met dans mon sac et sans me retourné je vais jusqu'à mon hôtel où je m'allonge sur mon lit et me déshabille presque entièrement posant alors le journal de Lenny sur ma table de chevet, il m'obsède, je ne pense qu'à lui depuis que je l'ai rencontré, pourquoi me fait-il cet effet ? Et bien je n'en sais rien mais une chose est sûre ce journal je ressens ce besoin de le lire, pourquoi, je n'en sais rien... « Putain... Ana, t'es complètement cinglé ma pauvre fille... » Je suis probablement cinglé c'est possible mais ce qui est encore plus troublant pour moi c'est que ces mots ils sont sortit de ma bouche et en russe en plus, que se passe-t-il putain ?

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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Jeu 15 Oct - 20:18
Le chauffeur dut élever la voix pour qu’il comprenne : « Hé, l’amoureux transi, c’est le terminus ! »

Les néons de la gare clignotaient en rythme régulier. Secoué par des sanglots nerveux, Lenny s’aperçut soudain que tous les muscles de son corps étaient crispés, ses bras durs comme pierre refermés sur son torse comme s’il comprimait une blessure béante. Il s’essuya les yeux en tremblant, essaya de se lever, et échoua. Le chauffeur commençait sérieusement à s’impatienter, et vint voir s’il pouvait décemment jeter ce type dehors sans se prendre un coup de couteau. Lenny mentit comme un arracheur de dents.

« Je suis malade. Vous pouvez m’aider à descendre ? »

Immédiatement, le chauffeur reprit ses distances. Faire appel à la bonté humaine, ça marchait toujours. Lenny se traîna hors du bus, et la gifle de l’air frais lui fit du bien. Pour la première fois depuis un paquet de minutes, il parvint à remplir ses poumons d’une grande goulée d’oxygène, et il les sentit se déployer douloureusement comme s’il venait de sortir du ventre de sa mère. Ou comme si ces tarés de Vikings lui avaient appliqué la petite blague potache dénommée l’aigle de sang… Il regarda autour de lui, groggy d’une cuite inexistante, totalement confus.

Il avait un train à prendre, c’est ça. Et il s’était passé quelque chose d’important. Quelque chose qu’il devait dire à Jack. Pourvu qu’il ne le jette pas comme un vieux rat pelé, c’était pas le moment. Voyons… Il avait foiré son entretien d’embauche, mais ça, il s’en foutait. Rajustant son col, il se mit en route vers la station en remâchant ce qu’il dirait après avoir tambouriné à la porte. Une seule phrase lui venait à l’esprit, emplissant son cœur d’une émotion incontrôlable : elle est vivante. Elle s’en est sortie.

« J’ai perdu mon carnet. » La vieille assise à côté de lui dans le compartiment s’en fichait royalement. Elle murmura quelque chose au caniche dans la boîte à chien qui trônait sur ses genoux. Sa voisine, plus gentille mais complètement sourde, proposa au brave jeune homme une part de gâteau. Lenny ne savait pas s’il pouvait manger, l’estomac encore noué, les yeux rouges. « C’est un carnet super important. Y a toute ma vie là-dedans. Et il restait, genre, trois pages. J’ai pas envie d’en racheter un. C’est que ça pourrait me durer des mois, trois pages. Je note juste un truc ou un autre, quand ça me prend… C’est gentil madame, mais j’ai vraiment plus faim. »

Il commençait déjà à se rappeler difficilement du visage de cette fille avec qui il avait failli s’engueuler. Pour une connerie, en plus. Pour une vieille photo retouchée placardée sur un arrêt de bus. Fallait vraiment qu’il arrête la dope, il était trop vieux pour ça, faut croire. Il se roula dans son manteau humide, cala sa tête contre le rideau poussiéreux qui collait aux vitres, et tâcha de s’endormir. Ça, ça marchait bien, généralement. Quand il rouvrirait les yeux, tout ça serait derrière lui.

Au bout d’un quart d’heure, il se réveilla en sursaut pour fouiller nerveusement dans toutes ses poches, mais non ; le carnet avait bel et bien disparu. Le plus angoissant dans tout ça, c’est qu’il n’arrivait pas à s’en inquiéter. Au contraire, ça avait quelque chose de rassurant. Elle s'en occuperait bien. Ce carnet serait plus en sécurité avec elle qu'avec lui.
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Message Find the comfort in the storm, no reason to be sorry [PV Ana] › Ven 16 Oct - 11:09
Ana' ∞ Lenn'
Find the comfort in the storm, no reason to be sorry ♥


Depuis déjà deux heures je suis rentré chez moi enfin si on peut appelé ça comme ça, je vis à l'hôtel de Détroit en bref ce n'est pas spécialement un lieu de vie a proprement parlé mais pourtant ça ne change pas beaucoup de d'habitude, généralement je vis dans un hôtel de MS où je passe le plus clair de mon temps, c'est vrai, on pourrait me demandé comment je fais pour payé cet hôtel et bien c'est simple de l'argent j'en ai encore, pas spécialement beaucoup mais j'en ai, d'où cet argent sort et bien ça je n'en sais rien mais en tout cas il me reste encore quelques centaines de dollars voir même encore mille dollars ce qui est une bonne chose, je peux continuer à vivre comme ça pendant encore un an normalement et ensuite je devrai me démerdé comme je peux, j'ai tenté de trouvé du travail, je ne mens pas, j'ai tenté mais pourtant je ne trouve rien, on ne veut pas de moi alors je dois faire avec, peut-être qu'un jour je serai forcé à déménagé dans une toute autre ville et que j'aurai plus de chance qu'ici, mais pour le moment je n'en sais rien j'aime la vie à MS, je m'y sens bien, vraiment bien en fait, alors, tandis que je suis sur mon lit j'acquiesce à cette pensée et me mordille la lèvre. A un moment donné je fixe ma lampe de chevet et je vois le journal, son journal, j'ignore réellement ce qu'il contient autant c'est juste un carnet avec des adresses, autant c'est autre chose, autant c'est un journal intime mais en tout cas j'ai quelque chose qui lui appartient à lui, a cet homme qui a posé son regard vers moi et m'a fais la conversation comme si j'étais normale, comme si j'étais une personne de qualité, il m'a regardé, il a discuté avec moi et il s'est même inquiété pour moi, il m'obsède, il m'obsède réellement car rares sont les fois où quelqu'un s'intéresse à moi, lui il s'est présenté sous le nom de Lenny, je m'en rappellerai de cet homme ça c'est sûr mais pour le moment j'ai une curieuse envie d'ouvrir ce bouquin et de voir ce qu'il en contient toutefois ça ne se fait pas, si c'est un journal intime je me retrouverai à lire des pensées personnelles et privées et je devrai me sentir mal pour ça, j'aurai violé son intimité ce qui est malsain. Mordillant ma lèvre à cette pensée tandis que je fixe le plafond de ma chambre si on peut appelé ça comme ça je soupire et me redresse tandis que le téléphone sonne, je réponds aussitôt. « Allô ? » Presque aussitôt une voix féminine m'annonce que le repas de ce soir va être servi d'ici quelques minutes et on me propose de manger dans le restaurant de l'hôtel ou encore de mangé dans ma chambre, que j'ai juste à descendre et choisir ce que je souhaite dans le self et on me l'apportera après. « Hum.... Je vais descendre et choisir ce que je veux manger et oui je retournerai dans ma chambre ensuite, merci... Pour l'information, madame. » A ses mots la femme m'a souhaité une bonne soirée et a raccroché, j'ai reposé ensuite le combiné et je me suis assise sur mon lit en repensant à cet homme, au souvenir de son visage, de sa voix. « Putain, il m'obsède, pourquoi m'obsède-t-il de la sorte ? Pourquoi ? » Encore une fois ces mots sortent de ma bouche en russe même moi je peux m'en rendre compte et c'est ça qui me terrifie en premier lieu, je parle en russe, je suis russe la personne que j'étais avant cet accident est russe c'est étrange de pensé que je ne me rappelle pas de la Russie ni même de mes parents, a quoi ressemblent-ils ? Ouais cette dernière question est terrifiante et je préfère encore descendre et me mêler à la foule dans le restaurant self plutôt que de m'interroger plus longuement sur ça..

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