C'était un jour comme un autre, ma mère m'avait dit de me préparer pour qu'on puisse aller faire les courses ensemble, seulement elle et moi, pour une fois qu'on pouvait passer du temps ensemble. J'avais donc pris le temps de me doucher et d'enfiler de nouveaux vêtements avant d'aller la rejoindre dans la cuisine en saluant mes sœurs, j'avais huit ans en ce moment, j'étais déjà un petit bonhomme, malheureusement pas assez grand pour pouvoir me défendre en cas de danger. Nous avons fini par y aller à pied pour pouvoir en profité, on n'a jamais pu profiter, étant le seul garçon de la famille, je pouvais bien me sentir exclu, mais non. Ma mère ne fait aucune préférence, elle nous aime tous de la même manière et mon père, c'est mon héros, il me raconte des histoires à sa façon, en me donnant confiance en moi, malheureusement, est-ce que c'est bon ? Est-ce la vérité ? La vie n'est pas tout rose, et cela, je l'ai très vite compris. Ma mère me tient la main si fermement que j'ai l'impression qu'elle a peur que je m'enfuie les jambes a mon cou et que j'allais lui échappé d'une minute à une autre, je finis par la suivre à l'intérieur de la galerie. Durant les courses, tout en suivant ma génitrice, je scrute autour de moi en regardant le caddie qui ne fait qu'augmenté et souris doucement, maman est une dépensière sur patte. Je finis par attraper un paquet de chips nature et me tourne vers ma génitrice et lui tend en lui souriant finement « Maman, on peut le prendre, s'il te plaît. » Commençais-je simplement avant de continuer « Je partagerais avec Harlow et Della, promis. » Finissais-je par souffler en souriant un peu plus, en montrant ma dentition parfaite. Ma mère me contemple de son air interrogateur qui me dit qu'elle est en train de réfléchir si c'est une bonne chose ou non, avant de m'ébouriffer les cheveux « Bien sûr, mon ange. Prends-en aussi deux autres paquets pour tes sœurs, sinon vous allez vous disputez et tu sais combien je déteste le bruit inutile, hein ? Ma mère me contemple de son air interrogateur qui me dit qu'elle est en train de réfléchir si c'est une bonne chose ou non, avant de m'ébouriffer les cheveux « Bien sûr, mon ange. » Une heure plus tard, nous sommes à la caisse pour payer, maman m'avait promis une glace au Mcdo pour le chemin du retour, excité comme une puce, je lui ai demandé si je pouvais aller jouer plus loin, elle a accepté. Est-ce une bonne décision ? Aucune idée. Je n'avais pas conscience du danger à cet âge et ma mère ne croyait pas aux informations, ils en rajoutent tellement, qu'elle ne voit pas le danger partout. Jouant dans les jeux, je ne fais attention à rien autour de moi avant de sentir quelque chose sur mon épaule, une main ? Je finis par lever le visage en apercevant un homme assez louche et qui ne m'inspire pas confiance du tout. « Tu veux venir voir un truc méga cool, avec moi ? Ton papa est un héros, tu le sais ? » Dit-il gentiment en me souriant, je hoche la tête et attrape sa main qui me tend, quand on parle de mon père, j'ai très vite confiance, il le connaît vu qu'ils ont dit que c'était un héros ce qui était vrai, mon héros, mon ami et mon père. Il était tout en même temps. Je n'oser plus parler avec quiconque, cela m'avait traumatisé que je m'étais renfermé sur moi-même. Il n'est pas venu à mon secours, avait pris les jambes à son cou et avait décidé de se séparer de ma mère pour ne plus avoir à faire a ses ennemis. Vingt jours plus tard, j'étais chez moi dans un sale état, je n'avais pas pris de douche durant tout ce temps et était en manque de fer. Je n'oser plus parler avec quiconque, cela m'avait traumatisé que je m'étais renfermé sur moi-même. Cet homme me disait que j'allais finir mort si personne ne rendez son argent, c'est ma mère qui avait bossé dur durant ces jours pour pouvoir me récupérer, ma mère, c'était ma sauveuse.

Je me réveil en sursaut en me redressant d'un bond, faisant tomber quelque chose à terre, au diable. Je passe une main sur mon visage en regardant autour de moi, encore et toujours ces cauchemars nocturnes, bordel. J'ai dix-huit ans et suis encore au lycée, et manque beaucoup d'heures de sommeil, je ne sais pas comment je fais pour tenir mes longues journées, depuis mon enfance, j'ai une passion pour les animaux ce qui fait que je suis dans le domaine pour être vétérinaire plus tard, Molly est morte à mes seize ans, je l'ai très mal vécu, cela fait mal. J'avais rencontré une belle blonde avec qui le courant passé tellement qu'on a fini par se poser ensemble jusqu'à nos vingt s sept ans ou que je lui ai fait ma demande, qu'elle a acceptée. Nous étions déjà fiancés depuis pas mal de temps. (...) Nous avons presque fini les finitions, j'avais fini mes études et travaillé déjà. Malheureusement, ce jour-là, je suis rentré plus tôt et ne l'avais pas prévenu, bonne chose dans le fond. J'avais posé mes clefs sur le meuble de l'entrée, en ayant vu les chaussures de mon meilleur ami, que fait-il ici ? Bizarre, il ne m'avait pas dit qu'il venait aujourd'hui, enfin, je pense. Je marche à l'intérieur en entendant des bruits, je plisse des yeux en allant vers les bruits qui mènent à la chambre, je l'ouvre... Je les vois ensemble, les bras l'un à l'autre et nu comme des vers. J'écarquille les yeux en les voyants se tourner d'un bond, l'un en se tirant d'elle pour enfiler son boxer et l'autre se cachant sa nudité du drap, comme ci, je ne l'avais jamais vu nue, quoi. La totale. Je passe une main sur mon visage et pointe la porte en fusillant Jack « Toi, tu dégages et je ne veux plus te revoir chez moi, compris. » Dis-je en claquant la porte derrière lui et me tourne vers la blonde « Tu prends tes affaires et tu dégages. Tout est annulé. Va t'en. » Criais-je avant de sortir de la pièce en allant dans la cuisine me prendre une bouteille d'eau, je l'entends sortir et s'approcher de moi en posant sa main sur mon bras, je tourne le visage vers elle « Je ne pensais pas que tu serais de retour avant..., C'est lui qui m'a fait des avances, Rush.. Tu sais que je t'aime et que je veux faire ma vie avec toi... Je ne le recommencerais plus, promis. » Disait-elle aux bords des larmes, je pouffe un léger rire « Tu as succombé à ses avances, je ne veux pas d'une femme qui me trompe avant le mariage, cela voudrait dire que tu le feras encore et toujours. Tu m'aimes ? Barre-toi d'ici, avant que je te jette de moi-même. » Sifflais-je ai bout de nerfs en me reculant brutalement de son emprise sur mon bras. Elle a fini par partir et je suis fini tout seul, dans cet appartement ou que je ne partagerais plus de souvenirs, ou que je verrais la dernière vision que j'ai eue d'elle. Quel triste nouvelle pour ma mère qui se réjouissait de me marier, eh bien tout tombe à l'eau. Elle n'a pas conscience de la gravité de mon amour que j'éprouvé pour elle, bon sang.

La douleur que j'ai au cœur et bien pire que quand j'ai perdu ma petite sœur Della, elle vaut le même prix et en plus, une trahison de deux personnes en qui j'avais énormément confiance, comment faire pour tout oublier ? Prendre des médicaments jusqu'à donner le dernier souffle ? Non, cela serait bien trop facile pour eux. Je vais prendre la fuite et recommencé de zéro, bien même que cela serait difficile de partir en sachant que ma mère et ma sœur soit ici. Mon père ? Cet enfoiré qui est parti sans un regret et qui a procrée un autre gosse à une camée ? Ils font bien la paire, malheureusement, ils vivent dans la ville que j'envisage d'aller m'installer, est-ce une coïncidence ? Non directement. Je ne veux pas me tenir à l'écart du reste de ma famille, je les aime plus que tout. Je ne veux pas me tenir à l'écart du reste de ma famille, je les aime plus que tout.

Je vis ma vie comme je l'entends, je profite de mon temps libre autant pour en profiter avec des connaissances ou mon collègue de travail, vu que j'ai ouvert mon propre cabinet de vétérinaire, mais pour cela, j'avais besoin d'un collègue et il avait une bonne candidature et lui ai donné sa chance, pas déçue du tout. Cela fait environ six moi que je suis arrivé dans cette nouvelle vie et je me sens bien, malgré les démons qui vivent en moi, surtout les rancœurs que je garde en moi. La confiance ? Je ne l'accorde plus à personne, je ne veux plus finir anéanti par les trahisons, je suis sociale, mais pas pour autant que je suis leur meilleur ami ou autre. Je m'étais juré de ne plus tomber amoureux pour le moment, vu que la blessure est encore fraiche. Depuis que je suis ici, j'ai pu rencontrer une demoiselle, frêle, malheureuse déjà prise, je ne sais pourquoi je ressens quelque chose envers cette blonde, faut croire que j'ai une préférence pour les blondes... Ce n'est pas une coïncidence, je vous le rassure. Est-ce que je me laisserais tenté et oublié mon passé, pour recommencer sur de bonnes bases ? Seul dieu le sait du futur, mais je me demande aussi si les blessures se fermeront, j'aurais tellement aimé avoir un baume magique, malheureusement, j'ai besoin de savoir faire face et d'aller de l'avant, mais pour y parvenir, faudrait que j'arrive à faire confiance à nouveau a mon entourage, mais chose très compliqué, dans mon cas. Durant le temps que je suis arrivé, j'ai pu mettre de côté et acheter un appartement dans le même quartier que je réside ou que je l'ai renouvelé d'une nouveau décor moderne et simple, afin que ma mère et ma sœur puissent venir en toute sécurité, mais je ne m'attendais pas voir débouler mon père et son boulet de fils a ses pieds, il doit avoir dans la majorité et toujours collé à son géniteur, il verra bien que ce n'est pas un héros comme on pourrait le croire. C'est un simple joueur sur endetté qui ne pense pas à sa famille ni sa fille morte, honteux. Je ne lui avais même pas ouvert la porte, il a dû attendre une heure dans le vide, le pauvre. Je veux ma vie paisible que j'ai pu avoir, ou que j'ai pu me reconstruire peu à peu et avoir ma solitude surtout.