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Message Retour à la case départ (Manfred) › Lun 28 Jan - 14:45


« M&M's»
L'alcool c'est pas bien m'voyez ? Enfin, c'est pas bien, ça dépend, parce que l'alcool c'est sympathique. Dans le bar du Mamboo, je ris avec des amis, fait des concours de bière et lève mes bras heureuse comme tout de pouvoir mettre à terre même les plus "cruels" de buveur de bière ! Je me suis même mise à danser avant de m'attaquer au billard du bar. Je suis douée à l'e-sport même bourrée, mais le billard, n'en parlons même pas ! Si au début, mes boules sortaient de la table, j'ai finalement pris le pli à les rentrer dans le trou ! Et oui, une snipeuse d'Overwatch ne dévoile JAMAIS ses secrets. Jamais ! Widow serait fière de moi. Enfin, elle aurait préféré que je tue tout l'monde la connaissant. Heureusement que ce n'est qu'un personnage de jeu.

Mais c'est lorsque j'attendais mon verre que je décide d'envoyer un sms à quelqu'un de bien particulier : Manfred. Je me mords les lèvres et regarde mon sms, essayant de corriger quelques phrases qui ne veulent rien dire. Je lui demande clairement de venir au bar et de m'affronter au billard. Je continue de me mordre la lèvre ... bon allez ! J'envoie ! Le pouce droit appui sur me tactile du smartphone et hop, le message est envoyé. Ai-je eu raison ? Tord ? Non, mais j'suis bourrée ! J'embarque le verre pour repartir vers le billard pour continuer de mettre mes "ennemis" à terre ! « Allez, j'vais tous vous mettre au sol ! » lâche je en prenant une queue de billard, buvant une gorgée de ma bière pour la poser sur une table non moins du billard pour leur mettre la pâtée du siècle !  


(c) Miss Pie
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Message Retour à la case départ (Manfred) › Lun 28 Jan - 22:01

Il joue à faire tourner ses clés autour de son doigt avant de les récupérer dans la paume de sa main et de recommencer encore et encore depuis plus d’une demi-heure. Le blond s’impatiente de plus en plus à attendre son foutu collègue le cul appuyé contre la portière du camion.Son autre main logé dans la poche de son bleu de travail, les jambes croisées, il attend encore et encore. C’est dans ce genre de moment qu’il regrette de ne pas porter de montre au poignet. Ou de travailler en binôme parce que si c’était que lui ça ferait un bye qu’il se serait déjà barré d’ici. Mais s’il revient seul à l’entrepôt il sait d’avance qu’il va se faire engueuler de pas avoir attendu son collègue. Il soupire d’impatience et se redresse sur ses pieds, commençant à faire les cent pas lorsque la porte s’ouvre enfin. La silhouette de son boulet qui se dessine alors qu’il s’approche a grandes enjambées. « J’espère qu’elle est satisfaite des finitions vu l’temps qu’t’a mis là d’dans… » Manny peste. Il déteste attendre, déjà qu’une femme il supporte pas des masses, mais il leurs pardonnes, car généralement c’est pour la bonne cause. Alors un homme… il arrive pas à comprendre ce qui peut se passer dans leur tête pour être aussi, bien qu’en l’occurrence ici, il en a une vague idée malgré lui… « Elle avait pas l’air déçue en tout cas. » Dit-il d’un air plus que satisfait lorsqu’il prend place sur le siège passager. « Méfit toi avec l’air qu’elles peuvent avoir, ça veut pas toujours dire grand-chose. Surtout qu’t’a pas été si long qu’ça ! » C’est plus fort que lui, faut qu’il le fasse redescendre de son nuage, qu’il le casse un peu, mais c’est surtout l’énervement qu’il a eu à force de l’attendre. Bien qu’il aurait pu juste prendre son numéro et faire son affaire en dehors des heures de boulot. Quoi que vu l’heure qu’affiche le cadran de la voiture, ils y sont plus depuis quelques temps. Le chef va encore gueuler qu’ils font des heures sup’ et ça va évidemment être pour sa pomme étant donné qu’il est le plus vieux. Génial…

Il a à peine franchis le pas de sa porte qu’il se déleste de tout ce qui se trouve dans ses poches et de ses pompes. Un soupir de soulagement accompagnant la grande libération, bien qu’annonçant également l’entrée en week-end. Le chat qui courre dans ses pieds en rituel de bienvenu ou de bonjour il sait pas vraiment. Mais il manque de se casser la gueule part deux fois en cherchant à l’éviter et pas lui marcher dessus. Il siffle finalement un ‘dégage’ entre ses dents, mais le félin ne semble pas des plus coopératif. Manny ce le traîne jusqu’à la cuisine et puisqu’il se prend une bière fraiche dans le frigo il en profite pour sortir la bouteille de lait pour en verser dans la coupelle du chat laisser sur le plan de travail. Le chat miaule déjà comme un dingue et manque de faire couler du lait à côté à force de pousser la main de Manny pour avoir accès plus rapidement. « Dis pas merci surtout. » Qu’il dit en prenant appuie contre le plan de travail, la bouteille qu’il décapsule d’une main et le goulot qu’il porte aussitôt à ses lèvres tout en regardant le chat lamper le lait. « A la tienne. » Il stoppe son mouvement pour tendre la bière vers le chat qui ne le regarde même pas et il boit finalement une grande gorgée. Le chat se barre une fois qu’il a fini, sans même lui adresser le moindre regard. Les yeux bleus du blond le suivent du regard et un sourire sarcastique pointe sur le coin de sa lèvre. « Merdeux va. » Il rigole et abandonne sa bière sur le plan de travail pour rejoindre la salle de bain et prendre une bonne douche chaude histoire de se préparer pour sa soirée hautement palpitante. Lui, une pizza, un truc surement en replay sur la télé et le chat. De quoi bien se mettre pour débuter un week-end.

Il sait pas trop l’heure qu’il est quand il entend son portable vibrer quelque part dans l’appartement. La seule chose qui lui permet de le situer c’est la lumière de l’écran qui s’illumine dans le noir ambiant. Le chat et lui ont regardé dans la direction du truc en même temps. Et lorsque du coin de l’œil il voit le chat qui le regarde tout aussi affalé que lui dans le canapé il lui fait un signe de tête en direction de l’appareil. « T’veux pas servir à quéqu’chose et aller m’le chercher ? » Seul le son horriblement bas de la télévision brise le silence ambiant du salon. Et Manny regarde le chat pendant plusieurs minutes avant de soupirer tout en se redressant un peu. « J’t’offre un toit, j’te nourris et tout l’bordel et toi voilà comment tu me remercies … tu bouges même pas ton cul pour moi ! Continue comme ça et j’te refous dehors, tu files à mauvais coton mon gars … »  Nouveau soupire et Manny se lève péniblement du canapé, trainant sa carcasse jusqu’à la cuisine d’où il tend le bras pour récupérer son téléphone en train de charger bien sagement. Il s’étire doucement, son squelette qui craque à mesure qu’il tire dessus. Il fronce les sourcils en voyant le nom s’afficher sur l’écran et d’un glissement du pouce il déverrouille son téléphone pour lire le contenu du message qu’il vient de recevoir. Il appuie rapidement sur la touche d’appel, parce qu’il préfère parler qu’écrire. Parce qu’il a beau avoir trente-cinq ans, il porte en horreur toutes les nouvelles technologies. Lorsqu’il tombe sur la messagerie, il raccroche aussitôt et retente un appel, en vain… Il soupire de nouveau et ce décide finalement à envoyer un sms, lui expliquant qu’ils ne jouent pas dans la même cours pour ce qui est du billard et qu’il ne voudrait pas voir la déception sur son visage. Il garde son téléphone avec lui lorsqu’il retourne foutre son cul dans le fond de son canapé. Le chat qui se lève en sursaut, pensant surement que le cul de Manny allait lui atterrir sur la gueule… Qu’il est con ce chat quand même !
1057 mots. Fiche créée par ©️ Summers & Rinema

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Message Retour à la case départ (Manfred) › Mar 29 Jan - 23:36


« M&M's»

En appuie contre une table du bar, je regarde mon smartphone et me mords la lèvre inférieure, jusqu’à enlever les morceaux de peaux mortes de ma lèvre avec mes dents. Je mordille à tour de rôle mes lèvres puis me les humecte, et je continue ce que j’ai fait tout à l’heure. Remettant mes lunettes sur le nez d’un doigt, je commence par taper un sms, enfin, je me concentre pour le faire. Pourquoi j’fais ça ? Parce que je veux le voir. Je déglutis, pince mes lèvres, fronce les sourcils et le nez tout en plissant les yeux pour relire encore et encore mon sms que j’ai galéré à envoyer. Je prends une profonde inspiration, la bloque, voit l’accusé de réception puis expire. Enfin, je fourre mon téléphone dans la poche de mon jean pour m’avancer vers les joueurs du billard, qui m’attendaient, pour que je puisse leur mettre la honte. Je souris, prends ma bière, boit quelques gorgées et continue de jouer, tout en me concentrant sur mon objectif. Enfin, disons que ma tête de joueuse « concentrée » ressemble plus à une ado qui ferme un œil et tire la langue pour pouvoir jouer et se dandiner quand elle marque un point … ou plusieurs. Oui, une vraie gosse. Mais c'est rigolo.

Mais alors que je venais de rater un tir, je reprends ma bière, m'adosse une nouvelle fois contre la table et récupère mon téléphone. Mon cœur fit quelques bonds, j’ai bien cru que j’allais faire un ou plusieurs arrêts cardiaques. Manfred avait tenté de m’appeler deux fois il y a quelques instants, flûte, j’aurais pu l’avoir au téléphone. Je déglutis nerveusement, surtout lorsque je vois qu’il m’a laissé un message. Mon sourire s’illumine. J’ai l’impression d’être une ado’, à qui l’amour tombe pour la première fois sur le coin de sa figure. Mon cœur palpite dans ma poitrine et je secoue la tête, amusée par la nonchalance dont il fait preuve. Et bah ! Il doit avoir sacrément de bonnes chaussures pour soutenir ces chevilles celui-là ! Je lui envoie un message, m’éloignant de la table, le verre à la main, déclarant assez rapidement que je déclare forfait. On se moque de moi, on me dit que je me défile et on me taquine, parce que j’ai un portable à la main. Je tire la langue et m’éloigne, rapportant mon attention dessus.

Je voulais lui envoyer un sms, mais la concentration c’est chiant alors, je finis par bure cul sec ma bière, mettre ma veste, mon écharpe et sort du bar pour téléphone à Manny, le téléphone sur mon oreille « Allez … décoches … » râle je le sourire aux lèvres pendant la tonalité … et lorsqu’on décrocha « Non mais … en fait … attends » lance je me rendant compte que j’avais l’air d’une ivrogne au téléphone. Surtout que je venais de mettre mon idex devant moi comme si je disais à quelqu’un devant moi, d’invisible, d’attendre. Je pouffe de rire et racle ma gorge, mettant mes lunettes correctement sur mes lunettes d’une main « Donc … je disais. En fait t’peux l’avouer qu’t’as peur d’moi. J’t’impression Manfred, j’le sais. J’suis trop forte pour jouer avec les queues des billards, surtout pour faire rentrer les boules dans les trous, j’peux t’en rentrer genre … j’sais pas … 4 d’un coup ! Donc … tu t’ramènes pour que j’te botte les fesses ! » fis je en souriant et en riant, tandis que je faisais le geste sur place de la nana qui tape du pied sur le sol, l’index dans la même direction. J’attends sa réaction avec impatience, le cœur palpitant, me demandant s’il va m’prendre pour une folle ou pas. Et voila … j’appréhende ça maintenant. Je suis vraiment pas portable
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Message Retour à la case départ (Manfred) › Lun 4 Fév - 23:52

Il s’installe à nouveau dans le canapé, les pieds étendu sur la table basse et le cul qui dépasse presque du siège. Il rigole encore une fois puis pose son téléphone sur son ventre par-dessus son tee-shirt. Il attrape la télécommande et commence à zapper de chaîne en chaîne. Parce qu’il arrive plus vraiment à se concentrer même s’il ne le cherche pas vraiment, mais il attend. Quoi ? Qu’elle réponde évidemment… Il pense qu’à ça car ça le fait marrer de s’imaginer la blonde dans un bar en train de jouer au billard. Il ne sait pas vraiment pourquoi et pourtant, c’est le cas. Il se redresse le moins possible, mais tout de même pour attraper son paquet de clopes juste à côté de ses pieds sur la table basse. Il glisse le filtre entre ses lèvres et d’un geste familier, il ouvre le capuchon de celui-ci et fait glisser son pouce le long de la roulette pour faire jaillir la flamme. Il laisse le feu lécher le bout de sa cigarette et il tire doucement dessus pour l’allumer plus vite. La première fumée qui s’infiltre dans sa gorge, jusqu’à ses poumons et il ferme les yeux quelques secondes pour savourer les effets qu’elle a sur lui. Le chat profite de ce moment pour sauter sur ses genoux et venir lui ronronner à la gueule tout en malaxant de ses griffes le ventre du grand blond. Il ouvre aussitôt les yeux pour regarder le chat et lui souffle sa fumée à la gueule pour qu’il stoppe aussitôt de lui planter ses griffes. Il est pas un putain de pouf … « T’es pas un casse-couilles du tout toi … » Dit-il au chat qui s’étend sur lui, toujours ronronnant, mais lui présentant son ventre à présent. Les doigts de Manny s’engouffrent dans la fourrure de l’animal et commencent à lui malaxer maladroitement le ventre. Il est pas habitué à de telles démonstrations d’affection, surtout de la part de ce chat. Il coince sa clope entre ses lèvres pour se libérer une main le temps de se pencher à nouveau pour attraper le cendrier tout en continuant de caresser le chat qui ferme à moitié les yeux. « T’aurais pas juste envie d’bouffer par hasard ? » Demande-t-il en parlant au chat, même s’il se doute que le félin ne va pas lui répondre de vive voix. Mais ça le fait marrer, alors il rigole pour lui tout seul en imaginant la voix qu’aurait le chat …

Au moment où le téléphone se met à vibrer entre son ventre et le dos du chat, celui-ci est tellement surpris qu’il se barre en courant, arrachant la moitié du ventre de l’humain sur lequel il se trouvait ! « T’es vraiment trop con sérieux. » Il s’était redressé sous la douleur et avait renversé la moitié de son cendrier. Le portable quant à lui avait terminé sa course au sol, se trouvant au pied du canapé. Il se penche à nouveau pour chercher son téléphone à tâtons du bout des doigts, mais il est forcé de se pencher un peu plus pour ajouter la vue à son sens du toucher. Il décroche d’un geste du pouce et place l’appareil contre son oreille. La voix de Mélusine raisonne dans son tympan, derrière elle, il lui semble que c’est une rue, mais il ne s’aurait pas vraiment dire. Il y a de la musique en tout cas, ce qui lui fait comprendre qu’elle était sûrement sérieuse avec cette histoire de billard. Le temps d’attente s’éternisant, il décide de se lever pour ramasser la cendre qu’il a laissée par terre à cause du chat. Il s’impatiente et voudrait pester contre ce temps d’attente, parce qu’il n’a pas que ça à faire… En fait si, mais elle n’est pas obligé de le savoir ! Il l’entend rire dans l’appareil et ça le fait lui-même rire, pourquoi, il sait pas… Elle parle enfin. « Alors d’jà tu vas t’détendre jeune fille. S’il y a bien quelqu’un ici qui doit des boules dans des trous, c’est pas toi. Donc tu vas rien m’rentrer du tout. » Il rigole parce qu’encore une fois ça l’amuse, même s’il est très sérieux sur ce point. Il a bien compris qu’elle avait bu à sa façon de parler qui n’était pas là même que d’habitude. « Ensuite, vas en falloir plus que ça pour m’exiger de v’nir pour te botter l’cul. » Aussi charmant soit-il ! Il est pas un clébard qu’on ordonne de venir aux pieds. Bien qu’il le sait, il a envie d’y aller, mais il aime faire durer un peu la chose, histoire de voir à quel point elle pourrait avoir envie de le voir. Encore que… Est-ce valable ce soir étant donné qu’elle semble déjà avoir trop bu ?
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Message Retour à la case départ (Manfred) › Dim 10 Fév - 23:09


« M&M's»
J'suis bourrée et j'tiens pas debout. Je tape du pied, je fronce des sourcils et je sens que j'vais faire un caprice. J'suis une gamine, j'veux qu'il soit là, genre d'un claquement d'doigt. Oui, j'veux qu'il soit là. « Mmmmmaiiiiiiiis c'pas c'que j'ai dit !! j'parlais du billard moi et pourquoi tu .... attends ... tu ... » je refronce les sourcils dans l'incompréhension puis, je comprends « BOUUUH ESPECE DE PERVERS !!!!!! Tu vas m'rentrer rien du tout dans mes trous sale porc !!!!!! QUI PIQUE !!!! » oula on va arrêter de gueuler même si j'ai enlever le téléphone de l'oreille pour le mettre devant moi. Je pouffe de rire et me retiens d'exploser de rire, avant de racler ma gorge et de remettre le téléphone à mon oreille « Désolée j'ai un peu trop crié ... ça va ton tympan ? Pas trop bousillé ? J'suis désolée, j'suis bourrée. J'assume t'vois ... mais t'inquiètes, t'as pas b'soin de me porter, pi t'es pas là pour ça donc bon » et ça m'rend triste, j'ai envie d'pleurer. De beaucoup pleurer.

« Bah j'peux m'faire agresser par des vilains t'sais ... pi' j'ai froid là dans la rue toute seule » et quelle idée aussi de se promener seule la nuit ! Enfin non j'me promène pas seule, j'suis devant l'bar. je déglutis et racle encore une fois ma gorge « J'veux qu'tu sois là en fait ... qu'tu viennes. Qu'on s'amuse et ... » je me mords les lèvres, un sourire timide, je rougis, jouant de l'autre main avec une mèche de cheveux « j'veux dormir dans tes bras » fis je le coeur battant attendant sa réponse. J'me trouve vraiment ridicule comme ça ... mais j'ai tellement envie d'le voir « sinon j'prends mes affaires, j'appelle un taxi et j'arrive » lâche je de but en blanc. Mais quelle idée j'ai des fois ... sauf que j'suis capable, de lui raccrocher au nez, de courir prendre mes affaires et courir jusque chez lui. Ou prendre un taxi, parce que courir jusque chez lui c'est dangereux. Oui, même bourrée, j'ai des idées folles, mais je sais qu'il faut pas que j'sois trop folle non plus, sinon il peut m'arriver des bricoles. Je déglutis « Ecoutes t'sais quoi ? Comme t'as pas l'air décidé j'arrive » dis je en raccrochant au nez.

Je souris et couine avant de rentrer au bar, pour récupérer mes affaires, payer mes conso' et sortir. Là, je hèle un taxi pour lui indiquer la rue de chez Manny. Est-ce que je m'en souviens ? Bien sûr que oui. J'ai même enregistré son adresse. Et le taxi s'engage donc vers chez lui. Et il ne mets pas énormément de temps à y arriver d'ailleurs. Je le paye, peut être trop, j'sais pas, j'm'en fou. Je sors du taxi et regarde l'immeuble. J'ai mis quoi ... 15 bonnes minutes çà y être ? Bah c'est trop. J'espère qu'il est pas parti au bar. Une personne sort de l'immeuble, je cours rapidement pour entrer, hélant la personne qu'elle me laisse entrer. Après l'avoir remercié, je monte difficilement les escaliers - oubliant qu'il y avait un ascenseur - pour arrive jusque dans son appartement. Là, je toque comme une folle, essoufflée. Purée ... j'espère que t'es là ...
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