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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Mer 31 Oct - 12:14

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

Des retrouvailles difficilement gérables - Part II


Un premier rendez-vous avait eu lieu à la banque de Marple Spring, gérée par Ellen M. Jackson, entre cette dernière et Emily Reddick. Tout s'était bien déroulé. La célébrité pour adolescents et jeunes adultes, avait choisi de transférer ses comptes dans la banque, située dans la ville où elle résidait. Il avait fallu deux semaines pour que tout soit effectif. Ellen n'avait donc pas menti. Elle représentait une personne professionnelle de a à z. Et pourtant... combien de fois, pendant leur premier échange en face à face, la brune avait-elle failli céder ? Céder pour quoi ? Cette femme était la mère biologique de Emily. Elle n'avait pas élevé sa fille. Sa propre mère, Martha, avait pris le relais car Ellen se droguait à l'époque. De plus, elle était trop jeune. Elle demeurait trop irresponsable pour élever une enfant. Aussi, elle se trouvait seule, sans mari. Alors, grâce ou à cause de Martha, Ellen et Emily ne se connaissaient pas du tout. De nos jours, Jackson cherchait un moyen pour reprendre le contact avec sa fille. Elle était seule comme par le passé. Le temps filait à vive allure et elle nourrissait ce besoin, cette envie. Alors, malgré une grande assurance, elle faisait face à un important dilemme intérieur qui aurait pu lui coûter cher au premier rendez-vous.

La banque qualifiait l'endroit des retrouvailles. Ellen avait cherché à joindre Emily sur son téléphone portable, en laissant un message vocal. Em' avait écouté ce message une fois pour plonger dans une sorte de dépression qui avait duré quelques semaines. La belle rejetait tous les éléments empreints du passé ou du sérieux. Elle n'acceptait pas ses responsabilités. Pourtant, sa mère faisait un pas vers elle. Reddick choisissait de l'ignorer. Cela la rendait mal car ce coup de fil la renvoyait à sa propre solitude, à ce vieux sentiment d'abandon et au vide présent qui l'entourait depuis toujours. La banque de Marple Spring représentait donc le meilleur endroit pour des retrouvailles, plutôt manipulées, car l'une savait la vérité et pas l'autre.

Emily ne pouvait pas imaginer où elle mettait les pieds. La brunette avait appelé Ellen pour prendre un nouveau rendez-vous. Il tombait à la fin du transfert réalisé. Red avait effectué des recherches à la bibliothèque concernant le passif de la banque. Sous les conseils de Jackson, Em' avait regroupé un maximum de photos et d'informations. Pourquoi s'intéressait-elle à ce lieu ? Elle allait le recréer pour la création du jeu vidéo de son équipe, un clin d'oeil à Marple Spring. Emily rencontrait un tas d'idées pour ce jeu. Alors, elle préférait obtenir un visuel des derniers éléments, présents dans la banque, pour finaliser ses recherches. Elle était perfectionniste. Ellen avait accepté de revoir sa cliente, ce mardi à quatorze heures trente. Toujours vêtue de vêtements pour ados, t-shirt pour la sortie de "Red Dead Redemption 2" avec un jean Levis simple et des Converse noires ainsi qu'une veste en cuir noire, la trentenaire était à l'heure. Elle attendait en salle d'attente comme l'autre jour. A la vue de Ellen, elle pensait encore à Martha. Ce visage... ces expressions... ce sourire... ces cheveux... c'était Martha, jeune. Étrange, cette impression n'arrêtait pas d'habiter la geek. Elle l'évacuait pour se lever et serrer la main de la directrice de la banque.

Bonjour, Vous allez bien ? Merci de me recevoir pour mes recherches. Vous avez vu, je n'ai pas perdu votre carte de visite ? Je vous expliquerai pourquoi j'ai besoin de voir ces documents. C'est gentil à vous de prendre le temps pour un acte qui n'a rien à voir avec vos tâches habituelles. Emily souriait, sincère. En deux semaines, Jackson rayonnait toujours, elle n'avait rien perdu en quinze jours. Em' évitait toujours le regard de la belle car elle ne souhaitait pas repenser à sa grand-mère, comme au premier rendez-vous.



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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Ven 2 Nov - 1:01

Des retrouvailles difficilement gérables - part II
Emily Reddick et Ellen M. Jackson
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Lorsque nous nous étions quittées ce jour-là à la Banque, je n'avais pu m'empêcher d'espérer que les choses pouvaient aller en s'arrangeant. C'est vrai, Emily n'avait pas ouvertement approuvé ma proposition quant à se revoir, mais elle ne l'avait pas rejeté en bloc non plus. Et ça me suffisais, moi qui avait été bien éprouvée par notre rencontre. Elle avait mes coordonnées désormais et donc, les cartes en mains.
Mais force était de constater que pourtant, elle n'appelait pas. Peut-être avait-elle dit ça par simple courtoisie ? Pour ne pas me froisser ? Ou alors, qu'elle ne songeait pas à reprendre contact, dès le départ et que je persistais à me faire des idées. Car voilà des jours que je surveillais le téléphone de l'agence, allant même jusqu'à m'autoriser quelques débordements sur mon emploi du temps pour terminer plus tard. Au cas-où elle aurait souhaité me joindre en-dehors des horaires du bâtiment. Une longue semaine passa, puis une autre sans que rien ne vienne perturber ce quotidien devenu si morose. Pourtant je le savais, Emily s'était bel et bien rendue à la bibliothèque comme je le lui avais conseillé. Alors, je devrais me faire une raison...
Je n'avais eu de cesse que de revivre notre rencontre, essayant tant bien que mal de me rappeler du moindre détail, de ses yeux, de son sourire. Mais ce n'était pas chose facile car je devais reconstituer les morceaux en faisant fit du trouble que j'avais éprouvé à ce moment-là. Encore aujourd'hui, je ne mesurais pas la chance que j'avais d'avoir pu la retrouver, après toutes ces années. C'était à croire que la roue avait fini par tourner en ma faveur ! C'est pourquoi, je ne devais pas brusquer les choses et risquer de tout gâcher. C'était elle qui viendrait vers moi car à trop insister, je finirai par la perdre pour de bon.

Puis une jour, j'avais eu sa voix au combiné. Et l'espoir que je nourrissais et qui avait fini par se ternir se raviva. On aurait pu croire à un rendez-vous où l'un attendait que l'autre lui téléphone désespérément pour fixer un nouveau moment ensemble. En fait, il y avait un peu de ça bien que mes intentions à son égard soient tout autres : si je devais la charmer c'était pour qu'elle puisse m'accepter dans sa vie et dans le meilleur des cas, me pardonner.

Pour cette seconde prise de contact, j'avais délaissé mon habituel tailleur trop stricte pour un ensemble bleu marine étroit et un chemisier blanc. Le pantalon me descendait aux chevilles et malgré cela, j'avais cru bon d'y ajouter encore un peu de hauteur avec des escarpins noirs. Ainsi, cela serait moins formel cette fois, malgré le fait que je devais la rencontrer -cette fois aussi- sur mon lieu de travail. Je n'allais pas m'en formaliser et bouder cette nouvelle occasion de la voir d'autant plus que c'était moi qui lui avais proposé cette façon de faire, au tout début. Si je n'avais pas prétexté avoir des pièces à lui montrer, nous aurions sans doute pu faire ça ailleurs. Enfin, en partant du principe qu'elle m'eut appelé de toute façon, ce qui n'était pas gagné d'avance.
Quoiqu'il en soit, me voici partant à sa rencontre dans la salle d'attente avec ce sentiment de 'déjà-vu' . Nous avions le temps cette fois, car j'avais pris soin d'annuler tous les clients qui devaient succéder à Emily afin de pouvoir profiter autant que possible du temps qui m'était alloué en sa compagnie.

Je souriais, elle était bien là. Cette fois encore, elle s'était vêtue comme l'adolescente qu'elle n'était plus avec, de surcroît, une veste en cuir noir qui lui donnait des airs de rebelle. Peut-être allais-je pouvoir remédier à la situation lorsque nous serions devenue un peu plus proche ? Plus tard ? Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était un cataclysme vestimentaire mais nous n'en étions pas loin. Au moins, les couleurs allaient ensembles...
Je serrais sa main, aussi avenante que possible alors que je remarquais qu'elle n'osait me regarder tout à fait. Pourquoi ? S'était-elle rendue compte de quelque chose ? Pourtant, son salut était des plus accueillant !

⋄ "Melle Reddick, contente de vous revoir ! Je vais bien merci, et de votre côté ?" demandais-je en essayant d’accrocher son regard qui restait fuyant. "Il n'y a aucun problème, je suis ravie de pouvoir vous aider et ne vous inquiétez pas, j'ai encore tout un tas de cartes de visites à vous donner si vous deviez perdre la votre par mégarde." fis-je en plaisantant.
Je fis quelques pas en l'invitant à me suivre et passais prendre les clefs de l'arrière-salle à l'accueil. Et pendant que nous nous y rendions, je cru bon de meubler le trajet par quelques amabilités :
⋄ "Sans doute le saviez-vous déjà, mais votre transfert s'est finalement déroulé sans encombre : le dernier versement est arrivé à bon port avant-hier. Vous allez pouvoir profiter pleinement de votre capital désormais. Enfin, pas trop tout de même..." J'avais un sourire en coin et je sentais que je commençais à me détendre légèrement en sa présence. Était-ce bon signe ? Ou devais-je au contraire redoubler de vigilance ? Je m'arrêtais devant la toute dernière porte du fond et fit jouer la serrure.
⋄ "Nous y voilà. Vous y trouverez un peu de tout, essentiellement des plans, des photos mais également d'autres trouvailles. Nous avons même gardé une partie de l'ancienne machinerie de l'époque. J'espère que cela vous sera utile pour votre...projet ?"
Je nous fis entrer dans une large pièce de briques rouges, comme le reste de l'établissement et allumais pour dévoiler de grandes archives et comme je l'avais annoncé, une partie du mobilier et d'anciennes commandes inachevées. J'avais hâte qu'elle me parle de son idée, j'étais curieuse je dois bien l'avouer. Et puis c'est ce qu'une fille fait avec sa mère non ? Parler de ses ambitions ?
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Dernière édition par Ellen M. Jackson le Dim 4 Nov - 14:29, édité 2 fois
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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Ven 2 Nov - 23:16

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

Des retrouvailles difficilement gérables - Part II


Lui était-il impossible de voir les signes et de les rassembler afin d'ouvrir les yeux ? De calculer la vérité qui se trouvait face à elle ? Non, du tout. Emily Reddick était simplement aveugle, elle possédait des œillères. Ellen M. Jackson avançait une ressemblance frappante avec Martha. Elle rencontrait des points physiques communs avec cette femme, plus jeune bien entendu. Le plus flagrant représentait la reconnaissance vocale. Ellen avait essayé de joindre sa fille biologique, peut-être deux mois plus tôt. Elle avait laissé un message vocal qui avait plongé la geek dans une petite dépression tant elle refusait d'affronter la réalité. Ellen et Emily venaient d'avoir un nouveau contact téléphonique, concernant des recherches sur le passif de la banque de Marple Spring, rien de personnel puisque Jackson qualifiait la conseillère en banque de Em' et la directrice des lieux. La trentenaire ne distinguait même pas la voix qui l'avait sollicité antérieurement. Il fallait réellement le faire exprès. Or, Emily était ainsi, un peu tête en l'air. La vérité ne lui éclatait pas en plein visage. Soit volontairement ou involontairement, son esprit refusait de lui communiquer les bonnes données. Cela pouvait paraître ahurissant. Red tentait toujours de taire son passé. Les médias avaient voulu l'exposer. Or, tout restait bien terré. Ses secrets étaient enfuis très profondément.

Présentement, les deux femmes se retrouvaient. Elles avaient connu un premier rendez-vous ensemble dans le cadre d'un transfert de comptes. Ellen avait délibérément choisi de recevoir sa fille. Pourtant, il ne s'agissait pas de son rôle. Comme cela, elle créait un premier contact avec celle qu'elle souhaitait près d'elle. Jackson gardait ses plans en tête. Cela pouvait faire beaucoup pour une seule personne. A qui se confiait-elle ? Sûrement aucun individu n'avait ce privilège. Elle taisait son secret et elle déroulait sa toile. Petit à petit, elle gagnait des points. Sa seule fille semblait apprécier la femme qu'elle était devenue. Apparemment, cela restait suffisant pour la belle brune. Comment vivre avec tous ces mensonges ? Ellen devait subir l'attente. Emily ne se doutait de rien. Elle pensait parler avec la directrice de la banque de Marple Spring. Elles observaient un bon contact mais tout s'arrêtait à ce détail. Reddick ne voyait pas plus loin. Ce lien demeurait professionnel. L'accueil entre les deux femmes restaient cordiales et avenants. Souriantes, elles venaient se serrer la main. Em' osait même demander l'état de son interlocutrice, elle s'intéressait à sa santé, comme toute personne polie. Elle remarquait les tentatives de Ellen pour accrocher son regard. Peur de paraître mal éduquée, la présentatrice TV prenait sur elle et elle levait enfin les yeux en direction de la directrice.

C'est gentil. Ravie pour vous, je vais bien également.
Des formalités d'usage, Ellen montrait une réelle sympathie. Elle disait quand-même être contente de revoir sa cliente. C'était étonnant, Emily le notait dans un coin de sa tête. Jackson usait même d'un peu d'humour. Emily se mettait à rire. Merci, c'est cool de votre part. Pour les cartes de visite, ça ira, je ne vais pas la perdre. Il s'agissait d'une vraie info. Red la conservait dans son dossier « banque ». Sa création avait eu lieu après l'entretien pour transférer ses comptes d'une banque à une autre, d'une ville à une autre, d'une personne à une autre. A l'instant, Emily suivait la dame qu'elle trouvait rayonnante avec son sourire, son look, son physique et sa façon de recevoir les gens. Oui j'ai vu, tout cela grâce à vous, merci ! Elle souriait, Ellen avait vraiment le sens de l'humour. Non non, rassurez-vous, je dépense mais raisonnablement comme tout le monde. Sauf pour ses fêtes, elle misait sur du lourd. Sa réputation lui permettait quelques écarts. La magnifique banquière l'emmenait dans une pièce, inconnue au bataillon. Elle contenait tout ce qui pouvait intéresser la geek : d'autres photos, des plans et peut-être d'autres trésors. Oh super merci ! Je vais y jeter un œil. C'est pour compléter ma recherche qui est déjà bien avancée. Tout me sera utile, je vais récréer, avec mon équipe, ce bâtiment, l'ancien, dans le jeu vidéo que je fabrique avec des amis justement. C'est un clin d'oeil à cette ville coup de cœur et à ses habitants, comme vous d'ailleurs. Ce n'est pas interdit de regarder ces documents ? Rassurez-moi. Question bête, Ellen était la directrice donc elle autorisait ce qu'elle voulait. Emily visualisait l'étendue de la pièce, une salle d'archives. Elle semblait bien rangée. Tout était propre à la banque, même une vulgaire salle de rangements. De coutume, l'ambiance restait pesante et froide dans ce genre d'endroits, pas ici. Vous restez ou vous avez d'autres trucs à faire ? Je suppose que vous gardez un œil sur ces vestiges, ma question est idiote. Je ne vais rien prendre, promis. Si vous avez mieux à faire, je peux vous rejoindre après pour discuter un peu du projet, comme vous le souhaitez, vous êtes la directrice. Elle souriait de nouveau. L'entente était bonne entre les deux femmes, pour le moment... .



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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Dim 4 Nov - 14:07

Des retrouvailles difficilement gérables - part II
Emily Reddick et Ellen M. Jackson
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J'étais ravie de l'enthousiasme que manifestait Emily. A peu de chose près, c'était comme si je venais de lui préparer une surprise qu'elle attendait depuis longtemps. Je ne savais rien d'elle mais elle semblait de nature aventureuse, c'était sans doute quelqu'un qui appréciait les surprises. En avait-elle d'ailleurs reçu ? A ses anniversaires, pour les fêtes de fin d'année ? Connaissant ma mère, elle avait dû se plier en quatre pour pouvoir l'émerveiller, autant pour la voir sourire que pour combler le déficit familial qu'elle subissait...
Quoiqu'il en soit, je l'observais détailler les lieux. Je n'avais aucune idée de ce qui pouvait la motiver à examiner ces vieilleries mais ce devait être important pour elle. Alors, me m’appuyais contre le mur en silence, la laissant prendre possession des lieux.
Elle se retourna et m'expliqua enfin son objectif qui me surprit beaucoup. C'était inhabituel, jamais je n'aurai pensé à ça. J'aimais l'idée, cela semblait bien construit dans sa tête et elle semblait savoir ce qu'elle voulait. D'autre part, puisqu'elle venait me m'associer avec les mots "coup de cœur" je ne pouvais que la suivra dans son projet. Mais elle sembla hésiter à prendre ses aises alors je la rassurais tout de suite :

⋄ "Oh non bien-sûr que non, vous pouvez disposer du contenu de cette pièce comme vous l'entendez. J'avoue que je n'ai aucune idée de comment vous comptez procéder ni de ce qu'il voudrait pour mener à bien votre entreprise...mais si vous avez besoin de prendre des photos pour la perspective, ou même de déplacer des éléments, ne vous gênez pas. Je dois bien admettre qu'à ces choses-là, je n'y connais pas grand chose..." Je quittais ma posture pour m'avancer vers la première étage qui contenait un grand nombre de  documents et plans d'origines. "C'est plus une annexe car la bibliothèque manquait d'espace pour pour entreposer au même endroit. Personne ne vient jamais ici et rares sont ceux qui s’intéressent à ce genre d'objets." fis-je prenant une photo. J'eus un pâle sourire, car on m'y voyait avec Dave en train de concevoir le futur bâtiment. A l'époque nous étions encore mariés et il avait tenu à me soutenir dans cette démarche. Je n'avais pas beaucoup changé, à part les marques du temps qui aujourd'hui commençaient petit à petit à se peindre sur mon visage. C'était il y a près d'une décennie déjà, les années filent à une vitesse... Je la reposais et refermais le dossier. Hélas, ce n'était plus d'actualité...
Je pensais être prête à revoir tous ces souvenirs mais force était de constater que ma nostalgie était encore bien présente et mon divorce pas tout à fait assimilé. Mais il fallait bien avancer et tourner la page.

Emily me demanda alors si je comptais rester à ses côtés en me précisant qu'elle ne comptait rien emporter. J'aurai aimé lui dire que je voulais rester à ses côtés car je voulais l'accompagner dans sa campagne, que j'étais là pour lui prêter main forte et qu'elle pouvait désormais compter sur moi pour être là dans tout ce qu'elle déciderait d'accomplir.
Mais évidemment, je ne pouvais me le permettre. C'était complètement fou. Peut-être souhaitait-elle profiter de cette aventure sans moi ? J'avais soudainement peur de faire le premier pas, de m'imposer, et de risquer de réduire en miette la sympathie qu'elle semblait avoir pour moi.

⋄ "Quelle idée, je vous fait confiance Miss Reddick. Quand bien même vous auriez besoin d 'emporter des choses, il suffirait de me le demander !" J'eus une expression interrogative, accompagné d'un léger haussement d'épaules que je voulais désinvolte.
⋄ "Que préférez-vous ? Peut-être que vous avez l'habitude de travailler seule en temps normal ? Auquel cas, je peux vous laisser, je serai juste à côté et vous n'aurez qu'à toquer pour venir me voir. Dans le cas contraire, si vous avez besoin de compagnie, je serai heureuse de rester pour vous aider. J'ai l'avantage de connaître ces archives par cœur, puisque c'est moi qui les ait classé."

En toute franchise, je ne serai pas tranquille si elle me renvoyait dans mon bureau. Non pas parce qu'il y avait des choses compromettantes ici, mis à part les photos où l'on me voit avec Dave -vestiges de l'ancien temps- enfin je crois...mais parce qu'une fois de plus, ma fille souhaitait se passer de moi pour avancer seule. J'en serai assurément blessée et devrait me faire violence pour ne rien y laisser paraître. Car ma petite Emily elle, ne savait rien de tout ce dilemme auquel je devais faire face. Je la laissais libre de choisir et promettais de m'adapter.
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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Jeu 8 Nov - 17:01

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

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Emily Reddick annonçait le but de sa visite à la directrice de la banque de Marple Spring. C'était ainsi qu'elle la considérait. Elle ne connaissait pas les desseins de Ellen M. Jackson. La geek construisait son propre jeu vidéo, pensé depuis des années. Elle s'entourait d'une équipe de potes. Chacun avait ses propres compétences. Une société les employait pour le mettre en œuvre. La bande d'amis avait carte blanche. Il rencontrait du temps pour le créer de a à z. Red s'engageait dans la partie des recherches. L'histoire, ils y avaient tous participé. Emily se chargeait de trouver des visages pour jouer les rôles déterminés pour le jeu. Jane C. Shepard, flic à MS, se voyait donc engagée. La brune recherchait aussi des lieux existants pour donner du réalisme au projet. Elle gérait aussi la motion capture avec ses coéquipiers mais également d'autres paramètres. Red pourrait facilement faire la publicité du jeu, son statut le lui permettait. Les jeux vidéos représentaient toute sa vie. Ils ne l'abandonnaient pas. Martha, sa grand-mère, lui avait acheté des consoles, sans lui demander son avis, afin de ne pas devoir gérer des crises. Il était question d'enfermement afin de mieux maîtriser la situation. Pourtant, Martha ne comprenait rien aux jeux. Emily était ce qu'elle était grâce à cette femme qui l'avait poussé dans les bras de cet univers virtuel. Présentement, la trentenaire expliquait qu'elle souhaitait recréer l'ancien atelier présent à la place de la banque, par le passé. Elle voulait effectuer un clin d'oeil aux habitants de la ville pour montrer qu'elle les considérait. Alors, il lui fallait de la matière. A la bibliothèque, elle avait facilement trouvé son bonheur. Ellen lui avait proposé de compléter ses recherches. Emily acceptait totalement. Cela lui permettrait de peaufiner son enquête. Cette directrice était si accueillante et ouverte.

C'est une histoire d'ordinateur, on va récréer l'endroit avec exactitude et l'intégrer dans notre histoire pour qu'il apparaisse à plusieurs reprises. Merci de m'autoriser à disposer des éléments en votre possession. J'ai déjà pas mal de dossiers mais cela peut toujours aider. Cet endroit était formidable, il l'est encore plus maintenant. Emily écoutait attentivement Jackson. Elle évoquait une annexe de la bibliothèque. Oh c'est cool ! Les gens ne pensent pas forcément à ce genre de détails car ils sont plus occupés par leur petite vie, ils ne s'intéressent pas à ce qui les entoure. Ellen fixait une photo avec nostalgie. Elle se trouvait sur cette image avec un homme. Ce passif la rendait pensive et plutôt maussade. Elle devait revoir des souvenirs, les revivre. Quelque chose la travaillait. Fallait-il l'interroger ? Non, elle deviendrait encore plus mal à l'aise. Vous avez donc participer à la restructuration de ce lieu ? Vous avez tout vécu ? Puis, la présentatrice s'inquiétait quand-même du dérangement causé. Elle ne désirait pas embêter la femme qui lui faisait face. Elle comprenait si cette dernière préférait, donc de son plein gré, rester afin de contrôler ce qui pouvait se passer. Ellen se montrait compréhensive et très à l'écoute. Emily avait le droit de demander l'emprunt d'une pièce. Il s'agissait d'une formidable autorisation. Jackson était-elle tout ainsi, gentille et agréable avec ses clients, au point de leur porter une confiance aveugle comme maintenant ? Reddick se sentait chanceuse. Elle pourrait avancer un peu. Merci, c'est gentil. Promis, je n'emporte rien sans votre autorisation. Ces documents sont des pièces à respecter, il s'agit de l'histoire de ce bâtiment. Elle souriait, Em' semblait emportée par ses recherches. Je ne vais pas vous embêter avec ces recherches. Je vais avancer seule et après je reviens auprès de vous pour faire le point et vous poser quelques questions sur ce lieu. Merci de m'accueillir. Tous les clients ont ce privilège de rencontrer votre gentillesse ? Emily pourrait côtoyer des photos de l'ex-compagnon de Ellen. Ce dernier aurait pu représenter un beau-père. Elle avait hâte de débuter. Elle n'y passerait pas trop de temps, il y avait carrément moins de documents qu'à la bibliothèque.



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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Lun 12 Nov - 16:32

Des retrouvailles difficilement gérables - part II
Emily Reddick et Ellen M. Jackson
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Je hochais la tête lorsqu'Emily m'indiqua qu'ils allaient recréer l'endroit par ordinateur. Allaient-ils redessiner l'ensemble ? Calquer les photographies entre elles ? J'étais un peu dépassée par ces nouvelles technologies mais je n'en restais pas moins curieuse. Peut-être acceptera-t-elle de me montrer et me laisser regarder lorsqu'elle se lancera dans la conception à proprement parlé ? En tout cas, cela me ferait plaisir de le partager avec elle. Pour rattraper tout ce temps perdu...

Ma fille ne me questionna pas pas sur l'identité de l'homme sur la photo, sans doute avait-elle pensé que je ne souhaiterais pas en parler. Le fait était que je n'avais pas vraiment été préparée à nous revoir ainsi, main dans la main Dave et moi. Mais je ne devais pas l'effacer de ma vie pour autant, par respect pour les bons moments que nous avons eu ensemble. A la place, elle me demanda si j'avais participé aux travaux de la Marple's Bank. C'était beaucoup plus terre à terre et surtout moins personnel. Alors, je retrouvais un timide sourire pour lui répondre :

⋄ "Effectivement, depuis sa genèse jusqu'à l’inauguration. C'était l'occasion pour moi de pouvoir agencer les lieux comme je l'entendais. Et puis, je disposais de toute la liberté dont j'avais besoin quant à l'élaboration du projet. Fort heureusement, on ne m'a pas confié de vraies tâches manuelles..." Ce n'était pas mon fort le bricolage et même la peinture d'ailleurs. C'était d'ailleurs bien trop salissant à mon goût. "C'est beaucoup mieux ainsi" terminais-je en sous-entendant que ce n'était pas ma tasse de thé. L'endroit aurait sans doute été beaucoup moins soigné qu'il ne l'est maintenant dans le cas contraire. Je m'étais contentée de superviser et surtout de commenter...inspectrice des travaux finis en somme. J'étais restée sur les lieux durant tout le chantier cependant, car après tout, c'était ma fonction.

Emily sembla enchantée lorsque je lui dit qu'elle pourrait emporter des choses avec elle. Et sa bonne humeur était contagieuse. Après tout, ces objets n'allaient manquer à personne s'ils sortaient des murs car en douze ans de carrière ici, jamais quelqu'un n'était venu les consulter mis à part le Maire quelques jours après inauguration. Ils prenaient de l'âge et la poussière, comme tous les autres souvenirs qui y étaient entreposés.
Puis, elle m'indiqua qu'elle préférait rester en sa seule compagnie pour la suite de ses recherches. Mon sourire se terni quelque peu, comme une ampoule en sous-régime mais je gardais contenance. J'aurai aimé qu'elle ne se passe pas de moi mais je respectais son choix...
Je devais y aller à pas de loup et ne pas la forcer à me côtoyer après tout, elle avait déjà très bien réussi à s'en sortir dans moi pendant les trente dernières années. Pourquoi serais-je indispensable maintenant ?

⋄ "Tous les clients ne se montrent pas aussi curieux que vous, Miss Reddick. J'essaie de faire du mieux que je peux en ce sens, comme tout le monde j'imagine." Je m'octroyais une seconde de réflexion avant d'ajouter :"C'est entendu, je serai dans mon bureau si vous avez besoin de moi. N’hésitez pas à toquer, je n'ai pas de rendez-vous de prévu cet après-midi : je suis toute à vous."
C'était une bien étrange question qu'elle m'avait posé là mais j'étais tout de même heureuse qu'elle soit sensible aux efforts que je faisais pour lui plaire et être accueillante et sympathique.
Elle connaissait les lieux pour être déjà venue me voir et je ne doutais pas qu'elle puisse retrouver le chemin seule. Il n'y avais de toute manière, que le couloir à traverser. Je la laissais donc, laissant la porte entrouverte pour ne pas qu'elle soit dérangée par les diverses allées et venues de la clientèle et de mon personnel.

⋄ "Bon courage pour vos recherches, j'espère que vous y trouverez quelque chose qui vous sera utile !" fis-je avant de partir tout à fait.
Puisque l'on m'avait congédié, je pris effectivement le chemin de mon bureau, un petit pincement au cœur. Que l'on me prive d'un moment avec elle était une chose mais que cela vienne d'Emily en personne c'était différent. J'essayais de ne pas m'en formaliser, elle ne savait pas. Elle ne savais pas qui j'étais en réalité et ce que je représentais pour elle.
Je m'installais et soupirais, contrariée sans vouloir l'admettre. Lorsque je lui avais proposé ce "rendez-vous", je n'avais pas imaginé que les choses se passeraient ainsi et que j'allais être recluse un peu plus loin. C'était délicat...
Alors, j'entamais une série de vérification de comptes : chiffre par chiffre, je comparais la combinaison qui s'affichait sur mon écran et suivait son jumeaux sur le papier devant en apposant mon doigt dessus pour ne pas faire d'erreur. Que pouvais-je faire d'autre pour patienter ?

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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Lun 12 Nov - 22:53

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

Des retrouvailles difficilement gérables - Part II


Emily Reddick s'interrogeait sur l'évolution d'un lieu important au sein de Marple Spring. Ellen M. Jackson avait participé à ce projet, un vieil atelier devenu une banque. La femme regardait une photographie d'elle et un homme. Soudés, ils avaient l'air de se tenir la main. Il s'agissait sûrement de son compagnon. L'accompagnait-il toujours ? Rien ne demeurait certain. La magnifique brune possédait un air nostalgique. Cela relevait assurément du souvenir, un domaine très personnel. Ellen représentait une femme touchante. Elle arrivait à transmettre des émotions sans rien dire. Cette femme était impressionnante : physiquement mais pas que, son caractère envoyait du lourd. Elle usait de gentillesse et de compréhension. Elle donnait le meilleur pour ses clients. Jackson prouvait que son métier comptait plus que tout. Il était si rare de rencontrer des banquiers aussi... humains.

Franchement, vous avez assuré. Cet endroit possède une classe monstre. La geek conservait un large sourire. La suite la faisait même rire. Pourquoi ? Vous n'êtes pas douée avec les tâches manuelles ? C'était pour remuer le couteau dans la plaie. Ellen se moquait d'elle-même, en usant de légèreté.

Emily pouvait emporter quelques objets sous autorisation. La directrice de la banque se montrait ouverte. Donnait-elle sa confiance si facilement à tous ses clients ? Red se posait un peu la question. Or, elle ne préférait pas embarrasser Ellen. La trentenaire prendrait quelques photos de photos de l'ancien atelier. Aussi, elle emprunterait les documents écrits pour les lire chez elle. Évidemment, elle les rendrait à Jackson. Reddick n'envisageait pas de les garder. Ces documents appartenaient à la ville.

Ma curiosité dérange selon vous ? Em' se sentait assez à l'aise pour analyser, avec son interlocutrice, le comportement de cette dernière et même le sien. La geek savait que son attitude déplaisait à certains. Vous vous en sortez bien alors. Mon ancien banquier était si froid et austère. Elle marquait une pause pour écouter Jackson. Merci beaucoup. La directrice faisait preuve d'empathie, elle espérait que tout se passe bien pour celle qui était... sa fille.

*********

Reddick observait les différentes photographies du lieu. L'homme de tout à l'heure apparaissait sur d'autres images. Pour sûr, le lien entre lui et Ellen était fort, très fort même. Jackson n'avait pas fait le tri. Il s'appelait Dave. Ce projet avait une vie, une réelle existence. Il s'agissait d'un partage entre deux amoureux, la construction d'un rêve. Ellen semblait le vivre seule désormais. Pour quelles raisons ? Emily prenait donc des photos de ces images pour garder une trace. Aussi, elle se permettait de lire trois articles qui évoquait l'arrivée de cette banque en ville. Ce n'était pas si lointain. Emily se permettait de prendre d'autres documents sur elle : une interview de Ellen, d'autres articles, un historique concernant les travaux. Vingt minutes venaient de passer. Emily choisissait de rejoindre la grande brune. Elle frappait à la porte. Après autorisation, elle entrait. Des dossiers trônaient sur le bureau de Ellen. Elle avait sûrement beaucoup de travail. Red avait un peu peur de déranger cette femme. Elle s'avançait avec sa pochette.

Encore merci, voilà ce que j'ai emporté. Je vous rends tout dans quelques jours. Elle posait sa pochette sur le bureau de Jackson. C'est un beau projet que vous et cet homme, Dave, avaient construit. Vous accompagne-t-il toujours ? Bravo pour tout cela, c'est super ! Emily restait debout.


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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Mar 13 Nov - 23:23

Des retrouvailles difficilement gérables - part II
Emily Reddick et Ellen M. Jackson
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J'étais heureuse de recevoir tous ces compliments, et plus encore parce qu'ils venaient d'Emily et que cela me touchait davantage. Mon allusion aux travaux manuels la fit rire et je constatais qu'elle avait aussi hérité du même humour que moi. Finalement, nous nous ressemblions plus que ce que j'avais espéré.

⋄ "C'est le moins qu'on puisse dire ! Il n'est pas conseillé de me confier des armes telles que le pinceaux...croyez-moi !" J'avais ce sourire mutin devenu si rare et j'essayais de ne pas imaginer ce que cela aurait pu être si je m'étais vu administrée à de pareilles tâches.

Elle sembla alors légèrement soucieuse lorsque je lui disait qu'il était rare de rencontrer des clients aussi curieux qu'elle. Peut-être l'avais-je mal formulé ?Je n'étais pas douée pour les compliments et je m'en voulais de l'avoir peut-être froissée...aussi, je m'empressais de réparer ma déconvenue :

⋄ "Ne vous méprenez pas, c'est une bonne chose. C'est agréable de rencontrer des personnes comme vous qui sont attentives à ces détails. Ainsi, je ne suis pas juste celle qui compte et analyse les transactions derrière son bureau." Il est vrai que le plus souvent, mes échanges étaient restreints à ce genre de choses. Lorsque j'avais à faire à des clients de longue date, je pouvais me permettre plus de libertés mais c'était bien rare, si tant est qu'ils veuillent bien me parler à leur tour...

Je l'avais donc laissé là dans la salle des archives, à contre-cœur, et j'avais de nouveau élu domicile devant mon ordinateur. J'avançais lentement dans mon travail, d'une part parce que c'était fastidieux et qu'une seule mauvaise manipulation de ma part pouvait contribuer à un désastre le plus total. Et d'autre part, parce que je n'avais de cesse de me demander si Emily trouvait son bonheur, si elle n'avait pas de questions et si je ne devais pas tout simplement retourner auprès d'elle et tout abandonner ici.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle toqua discrètement à ma porte et je m'empressais de l'autoriser à entrer. Je marquais d'un coup de stylo l'endroit où j'étais arrivée dans mon fichier pour ensuite pourvoir m'y consacrer de nouveau sans avoir à recommencer de façon hasardeuse. Emily venait de déposer une pochette -à première vue bien remplie- et m'assura qu'elle allait tout ramener dans les jours à venir. Je lui faisais confiance et ne doutais pas qu'elle tienne parole.

Alors, elle me parla de Dave. Evidemment, elle avait dû analyser avec justesse les nombreuses photos où l'on nous voyait ensemble. Je m'apprêtais à ouvrir la pochette mais interrompis mon geste, avant de reposer la main -sans alliance- sur le côté. La situation venait de changer du tout au tout et était maintenant devenue inconfortable pour moi. Je baissais la tête, le regard rivé sur mes mains avant de finalement répondre, quelques secondes plus tard :
⋄ "...Non, nous...nous sommes séparés. Dave est passé à d'autres projets." fis-je d'une voix blanche. Dave oui, mais pas moi et au fond, j'avais toujours la minuscule étincelle d'espoir qu'il finisse par me revenir. J'ignorais s'il avait refait sa vie avec une autre, à nos âges ce n'était pas si facile mais Dave avait toujours réussi à avoir ce qu'il voulait...
C'était étrange de parler de ceci avec la personne responsable de cette rupture. Car oui, les choses s'étaient sérieusement envenimées entre nous lorsque je lui avais finalement avoué l'existence d'Emily. Après l'appel du décès de ma mère. Mais je ne pouvais tenir rigueur à ma fille de chercher à savoir, ses questions étaient spontanées et elle ne pensait sans doute pas à mal. Elle n'était au courant de rien de tout ça.
D'ailleurs, elle restait debout, comme si elle était sur le point de s'éclipser. Je n'étais pas adepte de cette disposition : étant seule assise face à mon interlocutrice, j'avais l'impression d'être en position d'infériorité et j'essayais d'une manière générale de me retrouver le moins possible dans cette situation. C'était plus psychologique qu'autre chose c'est vrai, car Emily ne représentait pas une menace. C'était même tout ce qui pouvait s'en éloigner. Alors par habitude et surtout pour son confort, je lui proposais de disposer du siège devant elle :
⋄ "Je vous en prie vous pouvez vous asseoir, Miss Reddick. Avez-vous trouver ce qu'il vous manquait pour travailler ? Peut-être avez-vous d'autres questions qui vous sont venues à l'esprit au fur et à mesure de votre avancée ?" Une nouvelle fois, je posais la main sur le devant de la pochette et je la regardais d'un air interrogateur : "Je peux ?" demandais-je pour avoir sa permission de l'ouvrir.

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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Mer 14 Nov - 8:55

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

Des retrouvailles difficilement gérables - Part II


Ellen M. Jackson dénigrait son possible talent dans les travaux manuels. Apparemment, ce domaine ne lui parlait pas du tout. Elle semblait même être dangereuse en compagnie de n’importe quel objet qui servirait à améliorer un élément : une bâtisse dans le cas précis évoqué. Elle avait participé aux travaux de rénovations de cet endroit de manière plus intellectuelle que manuelle. Ellen avait apporté ses idées. Cela comptait tout autant. Les travaux étaient réussis et le bâtiment, bien pensé donc tous les corps de métiers avaient bien bossé ensemble, dans l’intérêt des habitants de Marple Spring. Avec humour, la belle femme se moquait d’elle-même. Emily Reddick gardait donc le sourire. La bonne humeur restait communicative. La suite venait questionner la geek sur sa façon de se comporter avec autrui. Elle demeurait très curieuse. Certains étaient clairement dérangés par ce trait de carcatère. Jackson en faisait-elle partie ?

Cela me rassure, j’avais peur de vous mettre mal à l’aise. Je produis souvent cet effet.

De coutume, elle s’en fichait. Or, Ellen était gentille et elle prenait du temps pour accueillir la présentatrice TV. Donc, Red ne souhaitait pas incommoder la directrice de la banque, pas plus qu’elle ne le faisait déjà. Puis, le temps de la séparation était venu. L’une travaillait dans son bureau et l’autre, dans la salle des archives pour avancer ses recherches. Emily se sentait chanceuse. Jackson lui faisait confiance et elle lui donnait accès à des trésors pour qu’elle puisse poursuivre son travail sereinement. Qui faisait encore cela de nos jours ? La gentillesse représentait un élément rare. Au bout de vingt minutes, Red frappait à la porte pour avoir accès au bureau de la directrice. Cette dernière acceptait la venue de sa cliente. Transparente, Emily déposait sa pochette sur le bureau d’Ellen pour que celle-ci puisse avoir un visuel sur les documents empruntés. La geek remerciait encore son interlocutrice avant de passer aux questions. La relation de Dave et Ellen intéressait Emily puisque cette histoire semblait ancrée dans ce projet de rénovation d’un bâtiment. Elle s’inscrivait dans l’évolution de ce lieu. Jackson ne dissimulait pas sa gêne. Elle paraissait toujours très nostalgique.

Je suis désolée pour cette question personnelle et aussi pour ce triste événement. Vous sembliez si liés, c’est ce qui donne de l’authenticité et du charme à cet endroit. Que dire d’autre ? C’était si dommage…. . L’envie d’Ellen de retrouver Dave était palpable. Ce n’était plus la même femme que tout à l’heure : son assurance s’envolait. La belle se coupait pour proposer à Emily de prendre place sur un siège en face d’elle. D’accord, merci. Elle souriait. Oui, des photos, des interviews et des articles de journaux. Comme à l’école, Ellen posait des questions, comme une maîtresse pouvait le faire, sur les découvertes de Emily, qui obtenait une position similaire à celle d’un élève. J’aime avoir les différents points de vue et un visuel de ce qui fait l’histoire de cet endroit. Le chef des travaux a un avis, vous aussi, Dave aussi, les ouvriers aussi. C’est presque familial ce projet, pas mal de hauts et de bas. Vous en retirez quoi de cette expérience ? A qui manque l’ancien atelier ? Vous avez eu quels échos à l’ouverture de la banque ? Elle validait la demande de Ellen, la pochette était tout à elle. Emily ouvrait son sac. Je n’ai rien pris d’autre, ce n'est pas mon style. Elle savait que Jackson lui faisait confiance, mais quand-même, la geek lui prouvait qu’elle avait encore plus raison. C’est très intéressant d’échanger avec vous sur une réalité, du concret, ce projet a une vie ! Enthousiaste, Em’ se sentait à l’aise dans cet environnement. Elle effectuait son métier quelque part, et elle adorait cela.
 



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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Dim 25 Nov - 1:32

Des retrouvailles difficilement gérables - part II
Emily Reddick et Ellen M. Jackson
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Je me contentais de hocher la tête aux derniers dires d'Emily. Oui, Dave et moi c'était quelque chose ! Nous étions heureux et ce projet n'avait fait que renforcer davantage notre relation en nous apportant une ambition commune. Un but pour lequel nous avions œuvré ensemble, en parfaite osmose.
Depuis, les choses avaient changé.
Car c'était à croire que même les cœurs infaillibles pouvaient être altérés. La preuve étant que j'étais toujours là. Notre banque aussi. Mais pour le reste...au début, il m'avait été difficile de côtoyer cet endroit car ici, tout me rappelait Dave. Mais le temps avait fini par faire son travail et petit à petit, j'y avais trouvé ma place.

Ma fille accepta de se joindre à moi et de prendre place. J'avais eu peur qu'elle refuse, qu'elle me dise qu'elle n'avait plus besoin de moi. Pour ses recherches, en général. Qu'elle reste debout près de la porte et qu'elle prenne congé. Après tout, elle semblait avoir tous les éléments qu'elle était venue observer. J'étais soulagée qu'elle choisisse de rester un peu.
Tout de suite, elle me posa d'autres questions en me donnant l'autorisation de feuilleter ses trouvailles. Il y avait là un joyeux mélange de petites choses, sans véritablement de lien entre elles. Certaines photos avaient été retenues pour les détails évidents qu'elles pouvaient apporter d'un point de vue graphique, d'autres pour leurs perspectives atypiques. Mais il y avait aussi des interviews -dont une que je reconnu à l'instant- et quelques coupures de presse de l'époque, aussi. A ma question muette, Emily me répondit qu'elle aimait non seulement avoir les informations visuelles mais aussi comprendre l’histoire et les avis de chacun. C'était à croire qu'à cet instant, elle était parvenue à lire dans ma tête.
Elle avait même ouvert son sac, comme garantie de sa bonne foi mais je ne regardais pas. Non pas que cela ne m’intéressait pas, mais j'avais une confiance aveugle en elle, si bien qu'il n'était pas nécessaire que je m'y attarde. Ma fille ne pouvait être malhonnête. Je ne pouvais pas le concevoir.

Alors je répondais finalement à ses questions, étalant les photos devant moi pour mieux me remémorer les faits. Il faut dire qu'avec le temps, certains détails s'étaient émoussés...ou peut-être les avais-je occulté volontairement ?
⋄ "Dave avait toujours un avis : sur tout et sur tout le monde, vous vous en rendrez vite compte." fis-je avec l'ombre d'un sourire, en désignant les interviews. Ce n'était pas un reproche, en tout cas pas en ce qui concernait la banque. Car sans ce jugement aiguisé, la Marple's Bank ne serait sans doute pas ce qu'elle est aujourd'hui. Je poursuivis, rentrant un peu plus dans le vif du sujet :
⋄ "Ce qu'il faut savoir, c'est que l'ébénisterie avait déjà fermé ses portes plusieurs années avant le début du chantier. L'ancien patron étant décédé, c'est le fils qui avait repris l'entreprise mais malheureusement, il a fini par jeter l'éponge l'année suivante. Faute de moyens, faute de clients. Je crois même que la famille a quitté Marple Spring dans la foulée, en tout cas, personne n'a eu à faire avec eux depuis lors."
Je ne savais pas si elle souhaitait prendre des notes, auquel cas elle pouvait me demander de quoi écrire mais je doutais que ce récit soit si captivant pour être ainsi consigné. Je n'étais pas douée pour raconter les histoires qui plus est, tant aux adultes qu'aux enfants. Je poursuivis, en parlant légèrement avec mes mains pour appuyer mes dires :

⋄ "C'est certain, avoir une telle opportunité n'est pas donné à tout le monde et j'ai eu énormément de chance. C'est gratifiant quoique, un peu effrayant au final..." je me rapprochais légèrement en me penchant en avant comme quelqu'un qui s'apprête à faire une confidence : "...parce qu'en y réfléchissant bien, c'était une sorte de test émanant tout droit du Maire, mon nouvel employeur de l'époque. Je me suis vue confier ce projet à finaliser avec un budget bien défini qui était le sien. Une erreur de jugement, une inaptitude concernant la gestion de ces finances aurait été mal perçue. Bien-sûr, je vous avoue ceci avec le recul que j'ai maintenant : ce n'était pas le discours que je tenais à l'époque et que vous pourrez trouver dans ces chroniques."
J'avais eu tout le temps d'y penser, après-coup. Le Maire avait été bien avisé de me confier un tel chantier : ainsi il avait pu juger en temps réel mes compétences et si finalement, j'étais la bonne personne à engager. Hiddleston était malin et l'avait joué finement. Heureusement, j'avais été à la hauteur enfin, je crois. Le bâtiment était fonctionnel et dynamique et ce, plus d'une décennie après sa reconstruction. D'ailleurs, il avait fait sensation dès le premier jour. Je choisis une photographie en particulier et la mis devant les autres pour la tourner vers Emily.

⋄ "Les Marplenois ont presque tous été unanimes concernant cette nouvelle banque. Pas tant sur les rénovations en elles-mêmes mais plutôt sur sa fonction : cela manquait cruellement dans la ville et il était toujours pénible pour eux d'aller dans les communes avoisinnantes pour établir leurs transactions. Tout le monde gagnait en proximité et en accessibilité. En quelque sorte, j'ai eu la sensation de rendre service et c'était sans doute ça le plus salutaire."

Son enthousiasme me faisait une nouvelle fois plaisir à voir, d'autant plus que le courant passait bien entre nous je le sentais. Tant que je ne lui avouerais rien de personnel du moins.
⋄ "Vous savez, c'est aussi l'occasion pour moi de partager cette histoire avec quelqu'un car j'ai bien peur que celle-ci ne finisse par tomber dans l'oubli un jour ou l'autre. Je suis contente de pouvoir le faire avec vous, Emily." dis-je en lui souriant. J'enrobais les choses car il ne fallait pas que ma couverture ne se grille, mais lui parler de la population de l'arthrite du facteur aurait eu le même effet tant que je pouvais continuer à passer du temps avec elle.

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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Mar 27 Nov - 21:55

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

Des retrouvailles difficilement gérables - Part II


La conversation reprenait forme entre la directrice de la banque et sa cliente, entre la mère et la fille. Le contact passait bien. Reddick enquêtait sur l'histoire d'une bâtisse, d'une reconstruction plus précisément. Il s'agissait aussi de l'histoire de deux personnes, un couple avec un projet de vie : Ellen et Dave. Emily osait mettre les pieds dans le plat afin de mieux saisir l'âme du projet. La brune voulait rendre hommage à la ville. La banque représentait tant pour Marple Spring, principalement un service. Em' était installée en face de Jackson. Elle l'autorisait à regarder dans son sac. Elle souhaitait prouver son honnêteté. Elle comprenait que certaines personnes pouvaient tiquer. Pas Ellen. Cette dernière se montrait si humaine et compréhensive depuis le début de leur rencontre. La geek gardait le sourire. Elle se sentait à l'aise avec cette femme. C'était étrange, Red ne connaissait pas souvent un tel sentiment, peut-être était-ce la conséquence d'une ressemblance familière ? Celle avec Martha... . A cet effet, il était difficile de tenir le regard de la belle banquière. Emily se concentrait sur la conversation avec son interlocutrice. Il était question du départ de ce projet. La présentatrice avait hâte de lire les différentes interviews, tous les documents récoltés, pour essayer de visualiser chaque point de vue sur ce projet. Il fallait se renseigner au mieux pour être en accord avec les envies de base des créateurs et des constructeurs de la banque. Emily ne dissimulait pas son opinion sur la séparation de Dave et Ellen. Celle-ci rajoutait un élément sur son partenaire. Il possédait un avis sur tout. Il devait entretenir une personnalité forte et déterminée.

Cet avis vous a été favorable ou défavorable ? Aidait-il à la bonne avancée du projet avec ces avis tranchés ? Vous étiez deux à la base, quel rôle avez-vous joué Ellen ?
Tout était à prendre en compte. Ellen revenait sur l'histoire de l'ébénisterie, elle appartenait au passé car elle n'existait plus : la banque remplaçait l'ancien atelier. Très intéressant, une histoire de famille en somme. Le fils a donc abandonné l'ébénisterie ? C'est fou quand-même, c'est une partie de l'histoire de sa famille. Il aurait pu s'accrocher ou participer à votre bon projet. Vous en pensez quoi? Imaginez-vous... vous laissez votre entreprise à vos enfants et ces derniers abandonnent tout, comment réagirez-vous ? Il déshonore sa famille ce type. Vous avez construit un bon élément mais cela aurait pu en être autrement, c'est dingue quand-même, non ? Emily ne prenait pas des notes. Elle arrivait à retenir chaque partie du discours de Ellen. La directrice avançait son ressenti, c'était personnel mais très enrichissant. Le Maire avait confié un budget au couple pour mettre en place leur idée. Dave et Ellen avaient reçu un défi en quelque sorte. Vous avez assuré, il ne fallait pas douter de vous. J'imagine en tout cas, le stress devait vous accompagner chaque jour. Jackson partageait chaque détail, notamment l'avis des habitants de la ville. Elle suivait les demandes de sa cliente qui voulait tout savoir. Ellen mettait en avant une photographie, celle de l'ouverture. Chacun demeurait à son avantage : un moment fort pour MS ! C'est un bénéfice pour la ville et ses habitants, un vrai service rendu, plus besoin de se déplacer ailleurs. Vous avez eu l'idée du siècle. Emily soutenait les dires de son interlocutrice et elle saluait la modestie de cette femme. Merci de prendre ce temps, cette histoire ne tombera pas dans l'oubli, ce bâtiment va exister dans un jeu vidéo, un vrai clin d'oeil à vous et à la ville. Votre histoire ne cessera pas d'exister. Promis. Sinon, l'endroit tient ses promesses, le Maire doit être ravi, tout comme les citoyens de la ville. Avez-vous l'idée de retenter un coup pareil ailleurs ? Ou allez-vous continuer à suivre les aventures de cette bâtisse ? Vous devez être appréciée en ville, par les élus notamment. Aussi, les travaux ont été conséquents j'imagine ? Ils ont duré combien de temps ? C'est dit dans les interviews mais je préfère l'entendre de vous. La banque existe depuis... quoi... dix ans ? Elle risque de connaître de beaux jours et une vie éternelle au sein de Marple Spring. La journaliste était au taquet !


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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Ven 7 Déc - 1:02

Des retrouvailles difficilement gérables - part II
Emily Reddick et Ellen M. Jackson
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A mes réponses s'ajoutaient d'autres questions. J'étais un peu désarçonnée devant la curiosité débordante d'Emily. Pour tout avouer, je ne m'étais pas attendue à ça, mais j'étais finalement heureuse que le sujet l’intéresse tant. Elle savait saisir le moindre détail, peut-être insignifiant aux yeux de certains pour en faire tout à coup une anecdote indispensable. Elle était vive et pleine de répondant. J'aimais ça aussi, chez elle.
De plus, elle ne prenait aucune note mais buvait mes paroles. Elle devait avoir une bonne mémoire, ou simplement l'expérience. A y bien penser, rien de plus normal pour la présentatrice qu'elle était. C'était là le signe qu'elle était compétente, dans sa propre filière. Un héritage familial ?

J'avais la nette impression que mon histoire avec Dave la passionnait tout autant que le reste. Sans doute cela ajoutait un peu de romance à l'affaire...je n'étais pas particulièrement ravie de me replonger dans ces souvenirs de couple mais je ne pouvais décidément rien lui refuser et je consentis à lui fournir les détails qu'elle réclamait. Indirectement, elle apprenait à me connaître, et c'était bien un service que je me devais de lui rendre après toutes ces années.

⋄ "Oh, ses avis n'étaient pas toujours en accord avec les miens, mais cela était justifié. Nous avions beau être mariés, Dave savait faire la part des choses : parfois nos opinions pouvaient se révéler être contradictoires. Mais nous trouvions généralement un terrain d'entente." J'avais joint les mains et les tordais nerveusement de temps à autre. "Dave m'a toujours épaulé, dans chacun de mes projets et celui-ci n'a pas fait pas exception. La restauration de cet endroit était établi dans mon contrat d'embauche : voyez-vous, ma candidature ne pouvait être retenue que si je m'engageais sur ce chantier...et dans un sens, c'était cohérent : où aurais-je pu exercer dans le cas contraire ?"

J'avais bien noté qu'elle venait de m'appeler par mon prénom. Était-ce volontaire ? J'esquissais un sourire discret, amusée. Se pourrait-il que ma fille, par le biais de cet échange interposé, se sente un peu plus proche de moi ? Je n'en étais pas offusquée, bien au contraire. J'étais ravie qu'elle se sente assez à l'aise avec moi pour se le permettre. Aussi, je ne fis pas de commentaire, pour pas qu'elle ne fasse machine arrière et qu'elle se reprenne à mettre les formes usuelles et impersonnelles.
Sa réaction, lorsque je lui parlais de l'ancienne entreprise familiale qui avait coulé me fit sourire de plus belle. Elle semblait scandalisée qu'un tel bien n'ait pas continué à traverser les générations. J'étais agréablement surprise qu'elle soit attachée à des valeurs telles que la famille, elle qui en avait pourtant toujours été privée. Ma mère avait bien joué son rôle, elle l'avait bien éduquée, de façon à ce qu'elle ne reproduise pas les mêmes erreurs que moi.
⋄ Vous savez, je ne pense pas qu'il l'ait fait de gaieté de cœur. Cela n'a sans doute pas été facile pour lui d'avoir à prendre ce genre de décision." je fis une légère pause, avant de reprendre avec beaucoup de prudence : "J'imagine que si à mon tour, je devais léguer cet endroit, il serait souhaitable que ce ne soit pas entre les mains d'inconnus et j'aimerai qu'il reste dans la famille. C'est devenu sentimental."
Je commençais à connaître Emily et sa façon de faire : je me préparais donc à recevoir le traditionnel et logique "avez-vous des enfants ?" ce qui, je dois bien l'avouer, me mettrait dans une bien mauvaise posture pour répliquer.

Heureusement, elle bifurqua sur autre chose et je posais mes mains à plat sur le bureau, maintenant que les questions plus personnelles semblaient être passées. Ma fille s’intéressait désormais aux bénéfices que la Banque avait pu apporter à Marple Spring et à mes potentiels futurs projets de vie. Elle était attachante car je savais que ces détails , ne pouvaient figurer dans ses cinématiques et que c'était-là une curiosité qu'elle nourrissait à mon égard. Je rosis légèrement et baissais la tête lorsqu'elle me couvrit d'éloges enthousiastes.
⋄ "Je n'ai fais que mon travail, mais vos compliments me touchent. Merci, Melle Reddick." Hochant la tête lorsqu'elle me parla du Maire et de ses conseillers, je plussoyais : "Oui, je le pense. Dans le cas contraire, il me l'aurait déjà fait savoir sans aucun doute. Pour ce qui est des travaux, ils ont duré près d'un an et demi. Le plus long aura été l'installation du dispositif de sécurité qui ne pouvait décemment pas rester celui qui était déjà en place. Vous comprendrez aisément pourquoi..." Une ébénisterie et une banque ne représentaient certes pas les mêmes sources d’intérêts, ni le même capital d'investissement. Pour éviter les cambriolages et les vols, nous devions être en mesure de proposer quelque chose de beaucoup plus abouti.

Je m'enfonçais dans mon siège en croisant élégamment les jambes, avant de finalement répondre à la dernière volée de questions qui avaient fusé.
⋄ "Oh non, partir n'est pas dans mes projets. Je compte bien finir ma carrière à Marple Spring et continuer à suivre les chroniques de la banque même quand je n'y travaillerai plus. Elle fait partie du paysage maintenant, et il serait dommage de la voir réimplantée ailleurs. Elle perdrait en authenticité, en originalité et en singularité...qu'en pensez-vous ?"

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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Ven 7 Déc - 1:55

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

Des retrouvailles difficilement gérables - Part II


Emily Reddick se montrait très très curieuse, comme à son habitude. Ellen M. Jackson ne lui en tenait pas rigueur. Au contraire, elle répondait, avec authenticité, aux interrogations de la geek. Cette dernière se sentait bien aux côtés d'une telle personne. La directrice de la banque ne se situait pas dans le jugement. Elle acceptait cette interview improvisée. Les deux femmes se voyaient pour un projet en rapport avec la ville. Em' souhaitait recréer dans un jeu vidéo l'ancien atelier d'ébéniste, présent à la place dans la banque, quelques années plus tôt. Il s'agissait d'un élément du paysage de Marple Spring. Tout rencontrait une importance dans cette petite ville et le passé pouvait toujours parler à quelqu'un. Red donnait une réelle âme à son projet. Pour cela, elle interrogeait sans cesse la belle brune qui lui faisait face. Chaque détail intéressait Emily. Elle effectuait ses recherches avec un sérieux débordant. La relation de Dave et Ellen était mise sur le tapis. Le sujet pouvait être gênant car cet homme avait pris la poudre d'escampette. La directrice se livrait quand-même. Elle était vraiment extraordinaire !

La banque est là donc au final, ces désaccords n'ont pas été déplorables. Il s'agissait d'un projet de couple. Le Maire et ses adjoints, leur faisaient confiance. Malgré des opinions divergentes, les amoureux, à l'époque de la restructuration, avaient su s'entendre. C'était beau ! Ils étaient mariés à l'époque. Ellen avait donc vécu un divorce puisque le couple était séparé depuis. Ces souvenirs devaient être douloureux pour Jackson. Red s'arrêterait de poser des questions sur Dave, elle lirait consciencieusement les interviews de cet homme et des autres protagonistes. La directrice possédait une réelle histoire de vie. Elle avançait seule et elle s'en sortait bien. La quinquagénaire pouvait être fière d'elle. Emily ressentait la gêne de son interlocutrice. Ses gestes traduisaient une certaine anxiété. La geek regrettait son comportement, et ses questions trop poussées. Comme souvent, elle allait trop loin et elle ne savait pas s'arrêter. Aujourd'hui, elle se rendait compte de ses tords. Cette femme possédait un réel pouvoir sur elle. Oui c'était cohérent. Au moins, vous avez parcouru l'évolution des travaux. Ce projet a sûrement plus d'impact dans votre vie que si vous aviez bossé dans une banque lambda, déjà construite, implantée.

Ellen s'exerçait au jeu des questions également. Ce parallèle restait comique. Ensuite, elle évoquait le passif de l'endroit : une histoire de famille. Ces deux femmes n'avaient plus de famille, elles se retrouvaient seules et pourtant... l'une était la mère de l'autre donc forcément l'autre était la fille de l'une. Pour Emily, l'ancien propriétaire ne s'était pas assez accroché à sa possession. C'était ingrat de sa part car il s'agissait de l'histoire de sa famille. Il avait abandonné les lieux. Inadmissible selon la jeune femme ! Pour elle, il trahissait ses proches. Ellen arborait une autre théorie. Elle demeurait plus laxiste. Or, ses dires se tenaient.

Il aurait pu s'accrocher encore plus. C'est facile d'abandonner. Cela pouvait raisonner comme un écho dans la tête de Jackson. Elle avait effectué ce geste dans sa jeunesse en mettant complètement de côté son rôle de maman. Je vous comprends, le projet était sûrement colossal et prenant, votre rôle au sein de cette banque l'est aussi. Emily s'attachait à tous les éléments en rapport avec cette bâtisse. Elle complimentait Ellen pour son immense travail. Cette femme semblait si exemplaire. En plus d'être agréable, elle prouvait un vraie préoccupation pour son travail et surtout pour le bien-être des citoyens de sa ville. Elle leur rendait service, tout comme ce lieu. Elle le faisait de manière sincère, elle avançait une grande bienveillance. De rien, je le pense vraiment. Je ne dis pas cela que pour vous faire plaisir. Elle souriait. Elle écoutait les réponses de la directrice. Elle notait tout dans un coin de sa tête. Ce projet lui parlait tellement. Ça va alors, vous devez être bien vue par cette population de la ville, songez-vous à devenir conseillère municipale ? Je vous y vois bien. Elle poursuivait. Un an et demi, c'est long ! Ellen évoquait le dispositif de sécurité. La sécurité, le plus important dans une banque ! Elle riait presque à la possible blague de Jackson. C'était si évident ! Au moins, les citoyens pouvaient se vanter d'avoir une belle banque, avec un service efficace et de proximité, dans leur ville. Emily choisissait de développer les projets futurs de la brunette. Celle-ci souhaitait terminer sa carrière à Marple Spring. Je comprends, ce projet a été trop lourd pour le laisser tomber. C'est un peu votre maison, non ? Ellen tenait beaucoup à cet endroit, elle ne s'en cachait pas. Je suis d'accord avec vous. D'autres choses à ajouter sur le projet que je ne peux pas savoir, ni entrevoir dans tous les documents empruntés ?


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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Jeu 3 Jan - 2:53

Des retrouvailles difficilement gérables - part II
Emily Reddick et Ellen M. Jackson
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Emily semblait aller dans mon sens concernant la singularité de la Marple’s Bank. En fait, elle semblait en accord avec l’intégralité de ce que je pouvais lui dire et c’était pour moi, un soulagement. Après tout ce temps passé loin d’elle, j’avais eu peur que mes idées et mes dires ne soient pas à la hauteur et que, quelque part, nous continuerions à nous éloigner sans le vouloir. J’avais tellement à coeur de lui plaire, maintenant. Alors que cela passe par une interview ou par un coup de pouce sur la conception de son jeu vidéo, peut m’importait tant que je pouvais voir ce sourire sur le visage de ma fille. J’acceptais même de parler de Dave, puisqu’elle semblait curieuse à son sujet. Elle était l’une des seules avec qui j’osais le mentionner à nouveau mais elle sembla remarquer que ceci ne me mettait pas dans la plus heureuse des postures et elle n’insista pas davantage. Je lui en étais reconnaissante.
Martha lui avait bien enseigné les notions de prévenance et de délicatesse, elle était devenue une bonne personne.

Lorsque nous avions abordé l’ancienne ébénisterie, le changement d’acquéreur et d’héritage, la mine d’Emily se renfrogna légèrement. Je comprenais sa façon de penser : elle avait la notion et la valeur des choses. C’était même étrange car elle n’avait rien eu de la sorte, je ne lui avais rien laissé. Aucun souvenir, aucun héritage. Aucune attache…
Puis il y eut cette réplique, que j'ingurgitais à la manière d’un comprimé difficile à avaler. “C’est facile d’abandonner…” Je baissais les yeux, fixant un point sur le bureau pour éviter qu’elle ne remarque l’effet que ses mots venaient de soulever en moi. Si elle savait comme je regrettais...elle avait dit ça sur le ton de la conversation mais au moins, j’avais une petite idée de ce qu’elle pouvait bien penser de moi, une fois ce bureau passé.

⋄ “On devrait tous s’accrocher plus, à ce qu’on aime...”  répondis-je, évasive et à mi-voix. Si elle avait de telles pensées, alors mon idée n’était pas si mauvaise. Alors, je resterai Ellen la directrice de banque pendant encore un moment. Car, je n’étais pas sûre d’être en mesure de supporter le jugement qu’Emily porterait sur moi, une fois les faux-semblants révélés. Vivre dans l’ombre serait mieux pour tout le monde.

La jeune Reddick semblait de toute façon, apprécier davantage la personne qui lui souriait derrière cette liasse de souvenirs et de photos. Celle-ci, elle l’avait complimenté et couverte d’éloges. Pourtant j’étais également cette femme-là. J’avais changé, pour tenter de trouver une meilleure version de moi-même. Je lui adressais un regard à la fois surpris et flatté :
⋄ “Conseillère municipale ? Je dois bien avouer que cela ne m’avait jamais traversé l’esprit. C’est un poste qui engendre de lourdes responsabilités et honnêtement, je ne pense pas avoir la carrure pour cela.” répondis-je en toute franchise mais avec les yeux pétillants. Maintenant qu’elle m’avait glissé cette idée dans le creux de l’oreille, celle-ci n’était pas déplaisante. Surtout qu’Eric était un très bon ami, nous nous entendrions bien à travailler côte à côte. Arrête donc de te créer une situation imaginaire, Ellen ! J’ajoutais, toujours ce fin sourire aux lèvres :    “Et puis, je doute que Monsieur Hiddleston ait besoin de mon appui, la ville ne s’est jamais mieux portée que maintenant.” De toutes les façons, Eric savait que s’il avait besoin de moi, je serai là pour lui apporter l’aide recherchée. Je l’avais toujours fait et la situation n’était pas prête de changer.

⋄ “C’est exactement les mots, Mademoiselle Reddick : si ce n’est pas ma maison, c’est devenu tout comme. Et lorsque l’on se sent chez soi, il est difficile de partir…” surtout lorsque l’on avait la possibilité de s’entourer de ses proches et de veiller sur eux. Je n’allais pas repartir, maintenant que je l’avais enfin retrouvée, ma petite Emily. Trente ans, c’était presque une éternité et je ne pourrais supporter de devoir subir un jour de plus dans cette incertitude qui avait été mienne durant tout ce temps.

⋄ “Pour le moment, rien de plus ne me vient à l’esprit, c’est tout ce qu’il y a ici. Mais si toutefois vous pensez avoir manqué un détail ou que vous souhaitez emporter plus de choses, il vous sera possible de revenir une nouvelle fois.” Je rassemblais les documents en une pile bien nette avant de les remettre dans la pochette qui appartenait à mon interlocutrice. Puis, je les lui tendis, souriante. “Dans tous les cas, j’ai hâte de voir ce projet prendre forme : puis-je vous demander de me montrer, une fois qu’il sera un peu plus avancé ? Comment allez-vous l’appeler ? Et dans quelle catégorie sera-t-il classé ? Avez-vous déjà des idées ? Si c’est un jeu violent, j’espère que cet endroit reconstitué ne sera pas le théâtre de braquages ou d’autres méfaits. Nous n’avons jamais rien connu de tel ici.” déclarais-je en riant. Elle m’avait posé beaucoup de questions et je me rendais compte qu’à l’inverse, je ne connaissais même pas les grandes ligne de ses objectifs. Quelle mauvaise interlocutrice je faisais !  

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HRP : Je suis tellement désolée pour mon retard !
Pardon é_è
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Message Des retrouvailles difficilement gérables - Part II [Ft. MUM] › Jeu 3 Jan - 20:19

Ellen M. Jackson feat. Emily Reddick

Des retrouvailles difficilement gérables - Part II


Les divergences de Dave et Ellen n'avaient pas mis fin au projet de construction d'une banque à Marple Spring. Il s'agissait d'une bonne chose car cet établissement rendait service à tout le monde. Cet ancien couple avait donc eu raison de s'acharner jusqu'au bout. Emily Reddick voulait rendre hommage à cette initiative, mais surtout au passé de la ville. L'ancien atelier d'ébéniste serait recréé avec exactitude. La bibliothèque et les archives conservées par Jakson pouvaient sérieusement aider la geek à réussir son entreprise.
La question de l'abandon était évoquée. En effet, le fils de l'ancien propriétaire de l'atelier, avait tout laissé tomber car il ne savait apparemment pas gérer l'affaire. Emily ne le défendait pas. Pour elle, il manquait de courage. Ellen semblait la soutenir sur ce point de vue. Les deux femmes semblaient s'entendre sur tout. C'était très agréable.

Je suis d'accord avec vous, mais peu de gens le font. L'humain est égoïste.
Puis, Red s'interrogeait sur la place de la directrice de la banque. Cette femme avait tout suivi de a à z concernant les travaux. Elle s'impliquait beaucoup, pour la ville et ses habitants. Alors, elle méritait un poste de conseillère municipale. Son interlocutrice la visualisait bien. Jackson possédait une classe certaine et un grand respect. Elle était compréhensive et très active. La magnifique brune avait tout pour elle. Les citoyens la soutiendraient certainement. Vous êtes trop modeste. Je vous y vois parfaitement. Monsieur Hiddleston ne serait pas contre, il est super, un soutien de plus ne fait jamais de mal.

Emily le pensait réellement. Cette femme qu'elle admirait tant, représentait sa mère biologique. La présentatrice TV aurait sûrement vécu de beaux moments en compagnie de cette dernière, si elle avait accepté de l'élever comme son rôle l'impliquait normalement. Elle aurait suivi ce modèle de bravoure. Or, elle avait passé son enfance, sa jeunesse, avec Martha, une femme âgée et facilement dépassée qui ne donnait pas forcément amour et affection. Présentement, Ellen confirmait l'avis de Reddick : la banque qualifiait sa maison. Elle avait connu l'intégralité des modifications de ce lieu.

Je vous crois. C'est une belle histoire que vous avez à raconter. L'interview improvisée se poursuivait, la situation se retournait. Merci Ellen, vous êtes vraiment extraordinaire et d'une grande aide. C'est rare de nos jours. Em' récupérait sa pochette et les documents. Vous aurez l'exclusivité bien évidemment. Elle souriait. Je ne peux pas encore révéler ces informations mais je vous tiens au courant en temps voulu. C'est aussi votre projet puisque vous m'avez apporté une aide précieuse. Il s'agit juste d'un jeu mélangeant action classique avec l'innovant choix dans ces dernières : il s'agit d'une alliance de deux styles de jeu. Prenez « Heavy Rain » et mélangez-le avec « Tomb Raider », avec mon équipe : nous voulons secouer le monde des jeux vidéos et opter pour une nouveauté sans pareil. C'est du travail ! On avance. Elle se levait. Bon je vais vous laisser. Je vous remercie pour votre aide et je vous appelle pour vous tenir au courant de tout dès que je le peux. Merci de vous être intéressée à ce projet. Vous êtes vraiment exceptionnelle. Je vous recroiserais sûrement. A bientôt Ellen. Elle souriait toujours et après les dernières paroles de Jackson, elle prenait la sortie.


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