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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Lun 16 Avr - 18:33

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Posé sur ton lit tu es songeur, Justin a visiblement disparu où tu n'en sais rien et ça t'inquiète énormément. Vous avez couchés ensemble y'a quelques jours toi et lui et depuis tu l'as quelque peu rejeté, t'as pas eu le choix tu as été surprit en plein ébat avec celui qui te plaît et depuis tu n'oses plus le regarder dans les yeux. De toute façon tu peux pas vraiment parce que ton ami ne vient plus en cours. Tu te demandes simplement s'il va bien, s'il y a un soucis ou même s'il a déménagé mais tout semble penser qu'il vit toujours ici vu que tu es passé régulièrement devant chez lui et la lumière était allumée donc tu en conclus qu'ils vivent toujours là. Alors que tu songes à tout ça tu attrapes ton iPhone dernière génération et tu décides d'envoyer un texto à ton ami « Ju... Je m'inquiète. Réponds moi, fais quelque chose. Donne moi un signe de vie mais arrête d'être muet comme ça... » Et tu envoies ton texto sans chercher plus loin tout en attendant bien patiemment une réponse. Sauf que ladite réponse n'arrive pas et quand tu finis enfin par désespérer tu quittes ta chambre ainsi que la maison tout en enfilant ta veste sur ton dos puis tu vas jusque chez ses parents. Le trajet n'est pas bien long vu qu'il vit à seulement quelques rues de chez toi et lorsque tu arrives tu vois du mouvement dans la maison et tu remarques bien les lumières allumées, tu sonnes à la porte et sa mère t'ouvre en te disant que Justin a quitté la maison, tu la quittes longuement de tes yeux bleus choqués « Il est où ? » Demandes-tu alors tandis qu'elle hausse les épaules en te disant qu'elle n'en sait rien et s'en moque puis elle te claque la porte au nez tu balances alors un « va te faire sauter sale pute ça te rendra aimable. » Et pour le coup tu n'as pas tout à fait tord. Tu soupires alors tout en reprenant ta marche tandis que tu files jusque chez ses grands-parents mais eux non plus ne savent pas où tu te trouves, t'es pas mal inquiet pour le coup « prévenez moi si vous avez de ses nouvelles s'il vous plaît. » Dis-tu à la femme âgée qui acquiesce en te rassurant du mieux qu'elle le peut. Elle-même est sûrement autant inquiète que toi.

Il est presque quinze heures et tu ne l'as pas trouvé, ce n'est pas faute d'avoir cherché pourtant. Ses parents, ses grands-parents, des copains de sa classe, des amis à lui autre que de sa classe mais personne ne l'a vu ni n'a la moindre nouvelle de lui. Tu te décides alors à aller chez Harry mais au moment de te mettre en marche tu changes de plan et tu suis ton instinct soit d'aller chez Lorenzo comme si c'était une évidence pour toi d'aller là-bas. Tu fonces jusque chez lui et quand tu arrives tu tapes à la porte en souriant aux parents « bonjour... Je vous explique la situation. Justin a disparu vous voyez qui c'est ? Vous l'avez vu dernièrement ou non ? » Demandes-tu tandis que les parents de Lorenzo te sourient et t'invitent à rentrer en t'expliquant brièvement la situation soit qu'il y a eu des ennuis entre Justin et ses parents et qu'il loge chez eux depuis quelques petits jours. T'essayes d'imaginer sa situation, vous avez couchés ensemble le treize et t'as cette vague impression que depuis que c'est arrivé c'est la merde dans votre vie à tous les deux. Quand tu arrives dans la chambre où Justin loge les parents de Lorenzo vous laisse entre vous et tu t'approches de ton meilleur ami allongé sur son lit puis tu le serres simplement dans tes bras « t'es vivant... Vraiment vivant.. » Que tu dis en gémissant ton bonheur tout en posant ton regard bleuté sur lui tandis que tu passes ta main tendrement sur son bras que tu caresses. « Je t'ai fait quoi ? Pourquoi tu me répondais plus ? C'est par rapport à tes parents ? T'avais besoin d'espace et donc t'as fait le vide autour de toi ? » Pour toi il ne peut s'agir que de ça tu te rends pas vraiment compte que ton geste de ne pas avoir assumé d'avoir couché avec lui a été très mal interprété et vécu par lui et que donc tu l'as blessé. Tu te rends pas compte de ça si c'était le cas ça ferait longtemps que tu aurais laissé ta fierté de côté un court instant le temps de t'excuser pour ton geste. Mais oui tu es bouleversé parce que c'est ton meilleur ami et c'est justement parce qu'il est ton meilleur ami qu'il fût ton premier....


Dernière édition par Peter Gardner le Mer 9 Mai - 3:17, édité 4 fois
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Lun 16 Avr - 23:22

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Quatre jours. Quatre jours que ma vie a basculé. Quatre jours que je n’ai pas été au lycée. Quatre jours que je reste enfermé dans la chambre de Lorenzo. Je n’en sors que très rarement, à peine quelques minutes pour les repas même si je ne mange pas énormément. J’ai honte de la manière dont je me conduis face aux parents de mon ami. Mais, ils m’ont dit de ne pas m’en faire, qu’ils comprenaient que j’ai besoin d’être seul après ce qui s’était passé avec mes parents. Lorenzo leur a raconté comment ils m’avaient mis à la porte après avoir découvert mon homosexualité. Ils ont été profondément choqués de cette réaction. Le père de Lorenzo a même été parler avec mon père mais il est seulement revenu encore plus énervé qu’avant son départ. Il s’était sincèrement excusé auprès de moi pendant plusieurs minutes mais cela n’avait servi à rien. Mon sort était toujours le même. J’étais à la rue. Les parents de Lorenzo m’avaient bien entendu permis de rester aussi longtemps que nécessaire mais cela ne durerait pas indéfiniment. Cela faisait quatre jours que j’avais tout perdu : ma maison, ma famille. Il ne me restait que mes souvenirs pour pleurer. Certes, mes parents n’avaient jamais été présents pour moi, mais ils ne me détestaient pas. Maintenant, ils m’avaient renié de leurs vies. Mon père m’avait tabassé et m’avait bien amoché. A chaque fois que je me vois dans un miroir, je repense à ce qu’il s’est passé. A chaque mouvement que je fais, je revois mon père me frapper encore et encore. Les parents de Lorenzo m’ont conduit à l’hôpital quand je suis arrivé chez eux. Verdict ? J’ai plusieurs côtes cassées et de nombreuses ecchymoses. Je ne parle même pas de mon visage tuméfié de toute part. Je suis brisée physiquement. Mais je ne vais guère mieux moralement. J’ai déjà subi des agressions à cause de ma sexualité. J’ai l’habitude. Ça me fait mal à chaque fois mais j’arrive à gérer. Mais là, la haine venait de mes parents, ceux qui m’ont mis au monde, ma chair et mon sang. Jamais je n’avais vu une telle haine dans les yeux de ma mère, jamais je n’avais vu le visage de mon père aussi déformé par la colère. Ils n’ont pas hésité une seule seconde avant de me mettre à la porte. Ils m’ont insulté sans cesse, brisant mon cœur et mon âme. Mon père a levé la main sur moi. Il m’a envoyé à l’hôpital. Je suis seul. Le pire dans tout cela, c’est que je n’ai même pas mon meilleur ami pour lui en parler. Je ne peux rien dire à mon confident. Je ne peux pas parler à Peter, pas après ce qu’il s’est passé entre nous. Je ne regrette rien. Je l’aime à un point inimaginable mais pour lui je n’étais qu’une erreur et ça, ça fait vraiment mal à encaisser. J’ai besoin d’espace. J’ai besoin de réfléchir. Je ne me sens pas capable de l’affronter pour le moment. Dans la journée, il m’a envoyé un SMS disant qu’il était inquiet. J’ai lu le SMS mais je n’ai pas répondu. Qu’est-ce que je peux répondre ? Je ne veux pas te parler, tu m’as brisé ? Et après je me suis fait foutre à la porte par mes parents et ils m’ont frappé ? Ouais, merci mais non merci. Je préfère rester seul et Lorenzo est là. Même si je vois bien qu’il s’inquiète parce que je ne mange presque rien et que je ne dors pas non plus. Comment voulez-vous dormir dans une situation pareille. Je reste allongé sur mon lit de fortune, le regard dans le vide et j’attends que les heures défilent. Je ne veux voir personne. Je ne veux parler à personne. Je remarque les regards inquiets de Lorenzo sur moi mais la plupart du temps, je les ignore. Je suis allongé sur le ventre quand la porte s’ouvre soudainement. Je ne relève même pas la tête la gardant entre mes bras. Mais je suis néanmoins surpris. Lorenzo ne doit pas rentrer avant plusieurs heures et j’entends ses parents dans le salon. Qui peut bien être dans la chambre avec moi ? Je suis curieux mais je n’ai même pas la force de relever la tête pour la satisfaire. Rapidement, je sens des bras qui m’entourent le corps et je gémis de douleur face aux gestes. Mon corps est encore extrêmement douloureux. Mais la personne ne semble pas s’en rendre compte. Quand je reconnais la voix de la personne, mon sang se glace dans mes veines. Peter. Il me parle comme si rien ne s’était jamais passé. Comme si l’on n’avait pas couché ensemble et que l’on ne se faisait pas la tête. Il m’a fait quoi ? Non, mais il est sérieux là ?! On a juste couché ensemble et il m’a fait comprendre que c’était une immense erreur avant de m’ignorer. C’est déjà bien non ? Je serre les poings pour essayer de garder mon calme. Peut-être que si je fais comme si je ne l’entendais pas suffisamment longtemps, il finira par partir ? Mais malheureusement, plus il parle, plus j’ai du mal à garder mon sang-froid. Et au bout de quelques minutes, mes nerfs lâchent. Je relève la tête brusquement et me retourne en grimaçant de douleur. Je ne laisse aucun son échapper mes lèvres cette fois-ci. Mon visage où se dessine de nombreuses plaies et tâché de grandes marques noires se relève aux yeux de mon meilleur ami. « Qu’est-ce que tu fous là Peter ? » Je crache de façon haineuse. « Qu’est-ce que tu me veux ? Tu t’intéresses à moi maintenant ? Et si tu me lâchais pour une fois ? J’ai d’autres chats à fouetter que tes problèmes de gamins. Alors dégage et laisse-moi tranquille ok ? » Je continue, mauvais. Je suis vraiment en colère. Toutes mes émotions se mélangent et ressortent d’un coup. Je sais que j’y vais fort mais j’ai besoin d’évacuer ma rage et je ne veux surtout pas le voir. Je ne veux voir personne. Pourquoi ne me laisse donc pas tranquille ?
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mar 17 Avr - 0:10

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

T'as ce ce besoin de le voir, d'être à ses côtés, de comprendre ce qu'il se passe, pourquoi il ne te parle si soudainement plus du tout. Franchement t'es con quand on y songe Peter. Pour le coup t'es même pas fichu de te rendre compte que s'il ne donne plus le signe de vie c'est tout simplement parce qu'il a été carrément vexé par tes mots, le fait est que tu ne veuilles pas assumer et que tu juges ça comme une erreur. Mais t'es mal parce qu'il te manque et ça te fait bizarre. Habituellement toi et lui vous êtes toujours hyper complices, vous vous parlez de tout et de rien, de ce qui va et de ce qui ne va pas et là il ne donne plus le moindre signe de vie. T'es vraiment malheureux, tu te sens mal, t'as besoin de lui et de lui parler. Face à lui en général tu relâches la pression et tu lui montres de la douceur, tu hésites pas un instant à être doux et tendre avec lui parce que c'est important pour toi qu'il comprenne d'à quel point il est précieux à tes yeux. Et là justement tu l'as retrouvé, t'es arrivé dans la chambre qu'il occupe, à la base chambre d'amis de la famille de Lorenzo, et sans même réfléchir un seul instant tu l'as serré dans tes bras t'as bien senti en mettant tes mains sur ses hanches qu'il n'allait pas bien et vu le gémissement de douleur qui s'est échappé de ses lèvres tu as compris qu'il y avait un soucis. Mais t'es loin du compte, tu sais pas ce qui t'attend.

Tout de suite tu lui fais part de ton inquiétude au cours des derniers jours, tu parles, tu parles et tu parles encore jusqu'à ce que finalement ton meilleur ami relève la tête et te fusille du regard, toi t'es choqué en voyant sa gueule qui est clairement amochée et quand il ouvre la bouche en t'en mettant plein la gueule tout en t'ordonnant de lui lâcher la grappe là t'es encore plus choqué. Depuis quand y s'adresse à toi de cette façon sérieux ? T'es horrifié et tu n'arrives à rien dire. Ç'aurait été quelqu'un d'autre que lui qui se serait permis de s'adresser à toi d'une si odieuse façon tu aurais arrangé le portrait de la personne mais lui tu ne peux pas tu te relâches alors voyant bien qu'il a eu un soucis au cours des derniers jours et tu ne veux pas lui faire plus de mal qu'on lui en a déjà fait. « Qui est l'enfant de putain qui t'a fait ça Ju ? » Demandes-tu finalement préférant ne pas chercher à comprendre pourquoi il s'adresse à toi de cette façon même si ça te fait mal d'ailleurs ça se voit à ton regard qui est clairement éteint. L'avoir entendu te parler de cette façon ça te bouffe pas mal. Parce que c'est ton Justin, ton Ju et tu l'aimes ce type, tu l'aimes autant que tu le détestes depuis qu'il t'a permis de te rendre compte que les nanas ce n'est peut-être pas tout à fait ton délire en fin de compte. Et ton Justin malgré ce qu'il s'est passé entre vous t'as juste besoin de le retrouver, de retrouver votre complicité, votre amitié, vos délires, tous vos petits trucs entre vous quoi... Et là tu te sens mal, t'es embarrassé et tu te demandes bien ce qu'il se passe alors au bout d'un moment à force de te demander ce qu'il se passe et ce que tu as fait tu finis par balancer un « tu comptes m'expliquer ce que j'ai fait ? Parce que tu me parles pas comme ça d'habitude et ... C'est pas toi ça... » C'est vrai que d'habitude Justin est le plus calme de vous deux et là étrangement les rôles sont inversés lui est bizarrement très nerveux et toi tu es étrangement hyper calme alors qu'il te parle clairement comme à un chien. Tu passes ta main sur son visage, en soupirant en voyant toutes ces blessures, ça te fend le cœur de te dire que quelqu'un a pu toucher ce type alors qu'il est tellement bon, toujours là pour les autres et quelqu'un l'a amoché et ça te brise, tu te rapproches soudainement de lui le dévisageant en balançant un « t'inquiètes pas le bâtard qui t'a amoché je vais lui niquer la gueule. Y va payer pour ce qu'il t'a fait. Personne n'a le droit de toucher mon meilleur pote. » Dis-tu tout en relâchant son visage tout en passant sa main sur son bras que tu caresses tendrement. Il semble avoir du mal avec ton contact tu ignores réellement pourquoi il est autant hostile vis à vis de toi. Tu comprends pas en fait. Tu comprends pas qu'il a vraiment été blessé par tes mots, par tout ce que tu as pu dire ou faire pour ne pas avoir à assumer ce moment délicieux que vous aviez partagés. Parce qu'au fond t'as aimé ce qu'il s'est produit entre vous. Mais il faut croire que c'est trop difficile pour toi à assumer. Mais oui t'en as prit du plaisir, beaucoup de plaisir et pour toi c'est un peu plus compliqué que ça à assumer réellement...
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mar 17 Avr - 20:39

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Son inquiétude me donne envie de vomir. Tant d’hypocrisie, ça me tue. Pour coucher avec moi et m’envoyer boulet comme une merde, il n’a eu aucun remord. Il ne s’est pas inquiété une seule seconde de ce que je pouvais ressentir quand il m’a dit que tout cela n’était qu’une erreur et que ça ne devait jamais se reproduire. Et maintenant, il est là devant moi affirmant avoir eu peur pour moi, s’être inquiété pour moi. Mais oui, bien sûr. Ça ne marche pas avec moi, ou du moins, ça ne prend plus. J’en ai marre de toutes ces histoires. J’en ai marre d’être amoureux d’un mec qui en a rien à foutre de moi. J’ai eu tellement d’espoir quand il m’a embrassé, quand on a commencé à se toucher chez lui. Mais il a tué mon espoir dans l’œuf. Tout cela n’aurait jamais dû se produire, il l’a dit lui-même. Repars avec ton hypocrisie Peter. Je ne veux plus te voir. Je veux juste être seul et déprimer. Il m’a fait du mal, beaucoup de mal. Mais aujourd’hui, ça n’a plus d’importance. Aujourd’hui, c’est le dernier de mes soucis. Et, être éloigné de Peter ne peut que mettre bénéfique. Je n’ai pas besoin de me rajouter des problèmes en plus.

Alors que je me redresse, je vois son visage se décomposait quand il voit l’état du mien. Qui ne le serait pas ? On dirait que je suis passé sous un rouleau-compresseur. Je suis défiguré. Et encore, il n’a pas vu le reste de mon corps. Là, il aurait carrément fait un arrêt cardiaque au vu de la gueule qu’il tire pour de simples ecchymoses. « Mais qu’est-ce que ça peut te foutre qui m’a fait ça ? » Je lâche d’une façon hargneuse comme un chien prêt à mordre. Je ne supporte plus de le voir agir comme ça. Je n’y arrive plus. Il fait comme si j’étais important pour lui, mais en fait il n’en a rien à battre. Je suis juste une erreur dans son parcours non ? Je me redresse un peu plus afin de m’assoir à côté de lui. J’ai dû mal à accepter la proximité mais je n’ai pas la force de me lever. Marcher avec des côtes cassées, ce n’est vraiment pas la joie. Alors, je reste là, attendant qu’il se décide enfin à partir, espérant qu’il finisse par comprendre que je ne souhaite pas le voir. Mais, c’est Peter et il a toujours eu du mal à comprendre la subtilité. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? Qu’est-ce que tu m’as fait ? T’es sérieux là ? » Je lui demande toujours aussi froid et étant encore plus énervé. C’est le comble. Il ne sait même pas ce qu’il a fait ? Putain. Mais ce n’est pas vrai ! Il ne sait même pas rendu compte que me dire que coucher avec moi, c’était une erreur. Il me touche le visage et je me tends sensiblement. Je ne supporte plus son toucher et en même temps, ça me procure tellement de sensations. Tout est contradictoire. Ma colère affronte mon amour pour lui.

Mais réfléchis cinq petites minutes dans ta tête. C’est trop te demander ? Pour une fois dans ta vie, tu ne peux pas réfléchir à ce que tu fais avant de parler ? Ou de balancer des choses qui pourraient être vexante pour les autres ? » Je continue de mon ton froid ne me calmant absolument pas. Mais comme je commence à réellement perdre mon calme, je parle de manière plus forte et mes côtes se rappellent à mon bon souvenir. Je gémis de douleur et me tais. Je n’ai pas la force de me battre. Peter recommence à parler de la personne qui m’a fait ça, disant qu’il va lui exploser la gueule, que personne ne touche à son meilleur ami. Meilleur ami. Ces deux mots remuent encore le couteau dans la plaie. Je me mords la lèvre nerveusement. Ça fait mal. Très mal. Il caresse mon bras et cette fois-ci, je ne me retiens pas. D’un geste brusque, je me recule. Je ne veux pas qu’il me touche. Je grimace de douleur mais je n’y prête pas attention. Peut-être que j’aurai simplement dû frapper sa main, ça aurait été plus efficace. « Casse-toi Peter. Laisse-moi tranquille. » Je lui lance sans répondre à sa question. « Je n’ai pas besoin de toi pour me défendre. Je suis assez grand pour me gérer seul. Je me suis trop longtemps reposé sur toi. C’est terminé. Fou moi la paix. » Je redis une nouvelle fois. Je ne veux pas qu’il se mesure à mes parents. Cela le mettrait dans la merde et je ne veux surtout pas. Il risquerait d’avoir de graves problèmes en s’en prenant à mon père. Ce n’est pas un adolescent du lycée. C’est un connard fini capable de tabasser son fils. Il pourrait le mettre en prison. Et ça, c’est hors de question. Malgré ma colère contre lui, je le protège. Il m’a fait du mal mais je l’aime toujours comme un fou, malheureusement. « Fous moi la paix avant de me dire encore une fois que je ne suis qu’une erreur » Je finis par lâcher lui avouant à demi-mot pourquoi je lui en veux autant. Peut-être qu’il comprendra ma référence, ou alors, il ne comprendra pas, comme d’habitude.

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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mar 17 Avr - 23:36

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Il est vraiment remonté contre toi le petit brun, il t'en veut, il a une rage incroyable envers ta personne et visiblement rien ne pourra changer ça pour le moment. Pour le coup tu piges pas trop ce qu'il se passe, tu te demandes assez inquiet ce qu'il se passe et ce que tu as bien pu faire pour mériter qu'il te parle comme ça. Habituellement si quelqu'un t'aurait parlé de cette façon la personne en question tu lui aurais arrangé le portrait mais lui tu ne peux pas, t'en es tout simplement incapable parce que c'est ton meilleur ami et que malgré tout ce que tu diras à ce sujet il restera une personne extraordinairement importante à tes yeux. Alors oui tu as réagit vivement en décidant de l'envoyer chier lui comme le moment plus qu'intime que vous avez partagés tous les deux mais tu as besoin de ça. Assumer que tu es possiblement bisexuel c'est encore un peu difficile à gérer pour toi. Vraiment trop. Et justement en ce qui concerne ton meilleur pote à l'heure actuelle tu as pas envie d'assumer ça déjà parce que c'est avec lui que tu as fait ça et que tu aurais pas dû parce que ça va finir par ruiner votre relation ce que vous avez fait et en prime tu penses que tu n'aurais pas dû parce que tout ceci ce n'est pas toi et ça tu le sais et lui il le sait très bien également. Quand il te demande ce que ça peut te foutre de savoir qui lui a fait ça en rapport avec ses blessures sur son visage tu grimaces « qu'est-ce que j'en ai à foutre ? C'est très simple ! T'es mon meilleur ami et je te kiffe et personne a le putain de droit de te toucher ! » Dis-tu vert de rage qu'il ne puisse même pas comprendre que tu le protègeras toujours. Tu le dévisages longuement cherchant à comprendre d'où vient le soucis entre vous pour qu'il soit aussi furieux vis à vis de ta personne et quand finalement il te fait comprendre que tu l'as blessé t'es surpris.

Sur le coup t'es incapable de dire quoi que ce soit parce que tu réfléchis, tu te demandes à quel moment tu as bien pu le blesser et tu piges pas, t'en as pas le souvenir. Tu penses avoir été toujours sincère et honnête avec lui. Donc tu vois pas, c'est à n'y rien comprendre pour le coup, t'es vraiment mal à l'aise d'ailleurs ça se voit à ta gueule parce que tu rougis tu te demandes ce que tu as bien pu faire encore comme connerie alors tu ne dis rien te contentant de rougir, tu passes ta main sur son bras mais il s'écarte en te demandant une nouvelle fois de te barrer, t'es horrifié par une telle situation et quand il te dit ne pas avoir besoin de toi pour se défendre, qu'il s'est trop longtemps reposé sur toi mais qu'à partir de maintenant c'est terminé là c'en est trop et tu souffres et ça se voit à ta gueule parce que t'as les larmes aux yeux « donc j'existe plus c'est ça ? Tu me rayes de ta vie ? Tu rayes dix ans d'amitié juste parce qu'un coup visiblement je t'ai blessé, c'est ça ? Tu oublies tout ce que j'ai fait pour toi parce qu'un coup j'ai visiblement été un gros con ? C'est ça ? » Balances-tu assez attristé qu'il puisse penser et réagir de cette façon. Tu as beaucoup de défaut mais tu n'es pas un insensible même si de base tu ne le montres pas il n'en reste pas moins que tu as un cœur et ce cœur il bat dans ta poitrine bien fortement et là ton cœur souffre d'entendre ses mots violents. Quand il te dit une nouvelle fois de lui foutre la paix en ajoutant à la suite qu'il ne veut plus t'entendre dire qu'il est une erreur tu fronces les sourcils. C'est donc ça ? C'est ça que tu te dis en cet instant précis. Parce que vous avez couchés ensemble et que tu es pas fichu d'assumer ce que tu ressens pour lui et que t'as été sans doute un peu violent il t'en veut ? C'est ça l'idée ? Tu soupires embarrassé vis à vis de tout ceci tandis que tu te lèves de sur le lit en soupirant. « J'ai toujours aimé les meufs. Là depuis qu'elle m'a fait ça, qu'elle m'a ruiné, que j'ai vécu tout ça avec elle c'est devenu difficile pour moi. C'est vrai que c'est pas net tout ça, que je mate des mecs, que je t'ai maté toi, que je me sois touché la bite en pensant à toi ou encore que j'accepte que tu me prennes le cul ... Mais ce qu'on a fait c'était pas rien. T'es mon premier. Alors je suis pas un romantique ni rien mais si je t'ai choisit toi pour faire ça c'est pas pour rien. » Dis-tu dans un premier temps tout en le dévisageant longuement des tes yeux bleus puis tu secoues la tête « si je t'ai blessé crois moi c'était pas mon intention mais faut que tu comprennes deux minutes que ce n'est pas facile. Depuis mes douze ans je baise des nanas, des putes et des lycéennes. Je baise toujours des nanas. Et tout d'un coup je me fais sauter par le mec que je considère comme mon meilleur ami. Ça change tout pour moi. Toute ma vie change. Alors je te reproche rien à toi nous l'avons fait c'était bon, j'ai adoré ça je l'assume. Mais ce que je regrette surtout dans l'histoire c'est pas de l'avoir fait avec toi c'est plutôt d'avoir couché avec un mec et d'avoir aimé ça. Parce que ça change tout ce que je pensais être. » Expliques tu en osant à croire qu'il pourra comprendre ce que tu ressens et vis en ce moment. « C'était bien franchement et t'es un super bon coup mais ... C'est allé trop vite pour moi tout d'un coup. On s'est embrassé et dans la même journée tu m'as baisé... Tout ça le même jour ça faisait trop à la fois. Mais je te reproche rien à toi. C'est à moi que je reproche des choses. Toi t'as rien à te reprocher. Tu m'as prouvé ce jour là que je me mentais à moi-même sur mon orientation alors ça craint c'est clair mais... C'est ce que je suis. Me faut juste du temps pour assumer ça et je pensais très sincèrement que tu comprendrais ça parce que t'es passé par là toi aussi ! Et quand ça t'est tombé sur la gueule je t'ai soutenu je te rappelle ! » Et toi parfois t'as cette impression de n'avoir jamais personne vers qui te tourner surtout que depuis que ça s'est produit il ne te parle plus du tout et là il semble te haïr pour toi c'est difficile à avaler toute cette histoire. Tu pensais pas que ça se terminerait d'une si absurde façon et ça te fait énormément de mal et d'ailleurs ça se voit à ta tronche que tu peines à contenir tes larmes. Il reste ton meilleur ami et même si t'as couché avec lui et que ça change beaucoup de choses entre vous il n'en reste pas moins que le petit brun il ne t'a jamais vu vulnérable à ce point...
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mer 18 Avr - 2:19

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Les mots que j’ai prononcés, tournent dans ma tête sans arrêt. Je me revois les balancer à la gueule de Peter avec véhémence. Je m’entends encore dire ces conneries. Putain. Mais, qu’est-ce que je peux être con parfois. Oui, je suis en colère contre lui. Oui, il m’a fait du mal, plus que personne ne m’en a jamais fait en me rejetant de la sorte. Bon, maintenant, je suis peut-être encore plus touché à cause du rejet de mes parents, mais bon, je ne suis pas amoureux d’eux donc ce n’est pas la même chose. Mais, je n’avais pas à lui parler ainsi. Je voulais juste être seul. Je souhaite juste que l’on me foute la paix. Je veux rester pendant des heures à fixer le plafond et à ruminer ma vie de merde. Est-ce trop demander ? Est-ce que pour une fois dans ma putain de vie de merde, j’ai le droit de faire ça ? Non, apparemment, ce n’est pas le cas. Je me sens mal. Je suis autant brisé physiquement que moralement. Et pour calmer cette douleur, je n’ai rien trouvé de mieux que m’isoler. Ma haine envers mes parents est ressortie contre Peter. Ma souffrance s’est transformée en rage. Je suis blessée. Oui, il m’a fait du mal mais mes mots ont dépassé ma pensée. Jamais, je ne pourrais me séparer de lui. Je prends conscience que je ne me suis pas fait seulement du mal en lui parlant ainsi, je lui en ai également fait. Peter semble horrifié. Son visage se déforme et je me rends compte que mes mots ont eu beaucoup plus d’impact que ce que je pensais. Jamais je ne l’ai vu ainsi. Jamais il n’a semblé être aussi fragile. Ses yeux brillent de larmes et mon cœur se serre douloureusement. J’ai l’estomac au bord des lèvres. Qu’est-ce que j’ai foutu ? Putain. Justin, tu es un abruti fini.

Il pense réellement que je ne veux plus de lui dans ma vie, que j’ai envie d’effacer notre amitié. Jamais je ne pourrais l’oublier. J’ai trop besoin de lui. Même si là, je suis blessé et que je souffre, je ne pourrai jamais le rayer de ma vie. Je l’aime trop pour ça. Mais pourtant, c’est ce que je lui ai balancé dans la gueule. Je suis un monstre. Ma gorge se noue alors que j’ai juste envie d’exploser en sanglots. J’ai trop pleuré ces derniers jours, je n’ai plus envie de pleurer. Je n’en ai pas la force. Je me retiens le plus possible. Le nœud dans ma gorge ne cesse de se resserrer douloureusement. Je veux juste qu’il parte pour le moment. J’ai besoin d’être seul le temps de récupérer, d’accepter tout ce qui s’est passé en une semaine. Je n’ai pas la force d’en parler et de lui avouer. Putain. Je me suis fait tabassé par mon père. Ils m’ont foutu à la porte. J’ai couché avec le mec que j’aime et il m’a rejeté. C’est trop. Trop pour moi. Mais, ça n’excuse pas mon comportement.

« Non, dis pas ça Pete » Je commence en me radoucissant nettement. « Je ne te raye pas de ma vie. Je serai là, toujours. Mais… j’ai besoin de temps… » J’essaie de lui expliquer. Je veux qu’il comprenne. Mais les mots ne sortent pas. Ils restent bloqués dans ma gorge. J’avale ma salive avec difficulté. Je me sens mal. Pourquoi rien ne peut jamais être simple dans ma vie ? Je serre mes poings. Je me mords la lèvre ne sachant plus quoi faire ni quoi dire. Je n’arrive plus à réfléchir correctement. Je veux juste être seul. Mais, il ne semble pas le comprendre. Alors, je lui redemande fermement de me foutre la paix. Juste quelques jours. Le temps que je puisse retomber sur mes pattes, que je trouve quoi faire. J’ajoute au passage que j’ai vraiment été blessé par le fait qu’il me rejette. Je le dis de manière subtile mais il semble le comprendre. Peter est loin d’être stupide. Il peut paraitre sans cœur parfois mais c’est simplement parce qu’il ne pense pas avant de parler ou d’agir. J’ai appris à le connaitre, à décrypter ses émotions. Et sous sa carapace, il possède un cœur. Je le regarde tristement, ma colère commence doucement à redescendre. Mais, je veux toujours qu’il parte. Je ne veux pas lui parler de mes parents et je sais que s’il reste, je finirais par craquer. Je ne peux rien lui cacher. Il est mon confident, celui qui connait tous mes secrets. Il connait tout de moi, sauf mon amour incandescent pour sa personne. Et pourtant, je suis loin d’être discret. D’après Lorenzo, je regarderai Peter à longueur de journée avec des yeux de merlans frits et il faudrait être idiot pour ne pas avoir compris mes sentiments à son égard. Pourtant, il ne voit rien. Il ne se pose pas de question. Peut-être qu’il ne veut simplement pas s’en poser. Et voilà qu’il repart dans son discours sur le fait qu’il aime les meufs. Je ferme les yeux sentant la plaie béante dans mon cœur s’ouvrir de nouveau. Mais le discours change, il se modifie. Il se touche en pensant à moi ? Ah bon ? J’arque un sourcil et me retiens difficilement de ne pas ouvrir la bouche comme un poisson prêt à gober une mouche. Il m’a choisi ? Comment ça ? Qu’est-ce qu’il entend par ça ? Il souhaitait essayer avec un mec et son choix s’est porté sur moi ? C’est ça ? « Attends, deux secondes ? T’entends quoi par « Je t’ai choisi » ? » Je lâche d’une voix tellement basse qu’il ne doit pas m’entendre. Il continue son discours disant que c’est juste trop pour lui, qu’il a besoin de temps, que les choses ont été trop rapide. Je savais bien que j’aurai dû attendre. Putain d’hormones. La prochaine fois laisse les au placard et écoute ton cerveau Justin. Mais, il a aimé coucher avec moi. Il a apprécié. Je ne sais plus quoi penser. Il doute clairement de son orientation sexuelle et je sais ce que ça fait, je suis passé par là. Je le vois là, avec ses yeux bleus remplis de larmes, sa voix brisée à cause de moi et je me sens encore plus mal. Il me reproche de ne pas le soutenir. Et c’est le cas. Il traverse une période extrêmement difficile de sa vie et moi je le rejette. Je suis qu’un con. Ouais, mon père m’a battu parce que je suis homosexuel. Oui, je n’ai plus d’endroit où vivre mais est-ce que c’est réellement important ? Non, parce que Peter va mal et je ne fais rien pour arranger ça. Je l’enfonce. Je me redresse un peu plus. Et cette fois-ci, je ne peux pas retenir un petit cri de douleur de franchir mes lèvres. Une larme roule sur ma joue, parce que putain, ça fait vachement mal. Elle menaçait déjà de couler et la pointe de douleur l’a libéré. Ma respiration se bloque mais je m’en tape. Je continue de me déplacer sans tenir compte de la douleur que je ressens dans l’intégralité de mon corps. Mes bras se referment autour de Peter et je pose ma tête sur son épaule. Je lui fais un câlin pour lui montrer que je suis là, que je ne pars pas. J’aurai tellement de choses à lui dire mais les mots ne veulent pas sortir. Je n’y arrive pas. J’aimerai le serrer de toutes mes forces mais ce n’est pas possible à cause de mon corps meurtri. J’ai peur qu’il me rejette à cause du mal que je lui ai fait. Vraiment. « Je suis désolé Pete » Je murmure la gorge nouée par les sanglots. « Je… Je… J’ai… j’avais besoin d’espace » je continue en gardant ma position. Mes yeux fixent le sol et je lutte pour retenir mes larmes. « C’est juste que… j’ai eu l’impression d’être une merde… » j’essaie de lui expliquer sans lui avouer que je l’aime à en crever. « J’ai vraiment aimé ce que l’on a fait… et tu m’as juste balancé à la gueule que c’était une erreur. Ça m’a blessé… Sur le coup, ça m’a fait comme si tu rejetais toute notre amitié. Et ça, je ne peux pas. » Ma gorge se serre de plus en plus et les mots ont de moins en moins de sens. « Et après… après… c’est juste arrivé… Et… ça faisait mal… J’avais nulle part où allait… j’avais besoin d’être seul. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. J’ai… je crois… que j’ai redirigé ma colère contre toi parce que c’était plus simple… » j’essaie de me rapprocher plus de lui parce que j’ai besoin de contact mais mon corps m’en empêche. Je grogne de douleur et de frustration. « Je veux juste que tu saches que je te soutiens et que je te soutiendrais toujours. Quoi que je fasse ou que je dise… Parce que tu es la seule personne qui me reste… »


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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mer 18 Avr - 13:37

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

C'est dur pour toi d'entendre tout ceci, d'entendre ses mots aussi durs à ton égard, l'entendre te faire comprendre que votre amitié est brisée, que tu lui as fait du mal, que visiblement t'as été un gros con. Tu te sens mal parce qu'il s'agit de ton meilleur ami. Quelqu'un d'autre t'aurait dit ça tu en aurais rien eu à foutre parce que les autres ne comptent pas. Mais ton meilleur ami si il compte et bien plus que tu ne l'imagines donc oui c'est sûr qu'entendre ses paroles lourdes de jugement ça te fait mal parce que son point de vue sur ta personne il t'intéresse. Ce qu'il pense de toi ça t'intéresse et là ce qu'il pense de toi visiblement c'est que tu es quelqu'un de mauvais et ça te vexe parce que tu n'aurais jamais imaginé qu'il puisse penser ça un jour de toi. Il faut croire que tu es allé trop loin en le virant à grand coup de pompe dans le cul après que vous avez couchés ensemble. Il faut croire que tu as été trop violent et impulsif dans ta façon de t'exprimer vis-à-vis de lui et tu t'en veux parce que Justin est la dernière personne que tu voulais blesser. Blesser les autres tu t'en branles pas mal mais le blesser lui non c'est au-dessus de tes forces et tu as fait ce qu'il ne fallait surtout pas faire et ça te pend aux tripes. T'as mal, ça n'en fait aucun doute alors tu lui demandes à ta façon si c'est la fin de votre amitié mais il te répond que non, qu'il a juste besoin de temps, tu le dévisages longuement en acquiesçant rassuré par ses mots qu'il te parle. Avec un peu de chance vous allez pouvoir recoller les morceaux ? Peut-être, tu l'espères en tout cas. « Tant mieux... » Dis-tu dans un premier temps « parce que je ne suis définitivement pas prêt à te perdre définitivement. » Ajoutes tu et cette fois ci tu ne dis plus rien pendant un long moment le temps de retrouver tes esprits.

Lorsque tu rouvres la bouche tu te confies à lui tu lui dis ce que tu as pensé et ressenti lorsque vous l'avez fait tous les deux, tu lui livres que votre relation est spéciale parce que tu te touchais souvent en pensant à lui, que tu le matais lui ainsi que d'autres mecs, tu te confies à lui et lui il retient seulement le fait est que tu as dit que tu l'avais choisi et il te demande des explications tu soupires alors « ce que je veux dire c'est que je t'ai choisi toi. C'est pas dans le sens romantique de la chose mais disons que j'aurais pu faire ça avec quelqu'un d'autre... Qui je sais pas. Mais j'aurais pu coucher avec un autre sauf que non c'était avec toi que je voulais le faire. Je voulais le faire avec toi parce qu'on est proches et que je savais quel genre de type t'es. Que ça tuerait pas notre amitié. Mais je me suis trompé. » Oui tu t'es trompé parce que l'état dans lequel vous êtes autant l'un que l'autre c'est vite vu que vous n'auriez pas dû. Ou alors vous avez eu raison mais vous auriez dû prendre votre temps plutôt que vous jeter l'un sur l'autre tout à coup comme si ce n'était pas un moment important. Le sexe c'est important, dans la vie on ne baise pas avec n'importe qui. Et vous, vous n'avez pas réfléchit aux conséquences de vos actes, vous auriez dû y réfléchir au lieu de vouloir simplement baiser. Après vous êtes jeunes et quand on est aussi jeunes que vous l'êtes bah on a envie de baiser constamment, de découvrir de nouvelles choses. Dans ton cas on peut dire que tu as trouvé tout autre chose que ce que tu connaissais à la base. Coucher avec un mec c'est différent et ça t'a beaucoup plu. Beaucoup plus qu'une fille et ça c'est difficile à avaler pour toi.

Alors tu te confies à lui, lui confiant que tu as aimé vraiment ça, que c'était bien mais que c'est difficile à gérer pour toi parce qu'en fin de compte tu t'es cru hétéro toute ta vie ou presque ou tout à coup ta vie change parce que tu as couché avec lui et que ça remet en question toutes tes convictions, tout ce que tu pensais ou ressentais ça se remet automatiquement en question parce que tu as aimé ce moment. Si tu n'avais pas aimé ç'aurait sûrement été plus simple à gérer pour toi parce qu'au moins tu aurais été sûr d'être hétéro mais là non tu te dis que tu es peut-être bien bisexuel ou alors c'est juste lui qui te fait cet effet là mais tu en doutes vu que tu as maté d'autres mecs. Il s'excuse visiblement touché par tes mots puis il te serre contre lui, tu te laisses faire, habituellement tu aurais viré la personne mais là c'est lui et tout ça c'est important à tes yeux. Donc tu te laisses faire, tu le laisses se coller contre toi, te toucher, pénétrer dans ton espace personnel et privé. Il te dit qu'il avait besoin d'espace tu acquiesces alors comprenant sa position mais tu ne dis rien pour le moment t'en es incapable. Tu l'entends te dire qu'il a eu le sentiment d'être une merde tu le fusilles du regard n'aimant pas qu'il aie une image de lui aussi négative « t'es un con de penser comme ça mec. » Dis tu sans chercher à prendre de pincettes parce que pour le coup t'as pas envie, tu le penses vraiment qu'il est con de réagir comme ça et de se voir d'une façon aussi basse. Parce qu'il est merveilleux ton meilleur ami, c'est le seul qui arrive à faire ressortir le côté humain et bon de ta personne et ça peu de personnes peuvent s'en vanter, y'a vraiment que lui et ta famille qui peuvent s'en vanter. Il te confie ensuite avoir aimé ce que vous avez fait mais que lorsque tu lui as dit que c'était une erreur il pensait que tu envoyais chier votre amitié, tu soupires alors. « Je n'aurais jamais viré notre relation ni toi juste parce qu'on a fait ça. C'était difficile à gérer pour moi. Mon frère venait de nous surprendre il savait pas pour ma sexualité et mes doutes à ce sujet... Donc ça en faisait trop tout d'un coup pour moi. Non seulement mon frère m'avait vu me faire sauter mais en plus il avait clairement vu que j'y prenais du plaisir. C'est chaud à gérer pour moi. » Expliques tu juste pour qu'il comprenne qu'il n'est pas question que vous vous sépariez d'une quelconque façon que ce soit et que donc qu'il comprenne que ce n'est vraiment pas la fin de votre amitié.

Il se confie, il te parle te disant qu'il en a souffert de tout ceci, qu'il n'avait nul part où aller, qu'il ressentait le besoin d'être seul, qu'il a redirigé sa colère vers toi parce que c'était plus simple, tu soupires longuement te disant qu'il a vraiment été con mais tu peux comprendre ça. « Ouais je sais que ça a été chaud ces derniers jours... Je suis passé chez toi tout à l'heure et tes parents m'ont dit que tu n'y étais pas et qu'ils voulaient plus te voir j'ai comprit à ce moment qu'il y avait un problème et quand je suis arrivé chez Lorenzo ses parents m'ont dit qu'ils t'ont virés de chez eux sans rentrer dans les détails. » Donc tu comprends qu'il puisse avoir réagi aussi excessivement mais la douleur reste quand même présente. « Tu m'expliqueras quand t'en auras envie. » Dis-tu juste pour qu'il comprenne que s'il veut t'en parler il est totalement libre de le faire et que tu ne l'obliges à rien. Il te dit alors qu'il te soutiendra toujours parce que tu es la seule personne qu'il lui reste, tu le fixes longuement en soupirant de tristesse « j'te lâcherais jamais tu le sais bien Ju. » Dis-tu en soupirant à nouveau tout en passant ta main sur sa joue puis tu te rapproches de lui et l'embrasse rapidement sur les lèvres « ça c'était réel comme tout ce qu'on a fait. Mais j'ai besoin de temps et que ça reste entre nous parce que pour moi c'est pas net. Notre relation a toujours été très spéciale et intense et je crois que tu ressens des trucs bizarres pour moi. Et je crois que j'en ressens aussi des trucs bizarres pour toi. Mais c'est compliqué j'crois. On a besoin de temps pour tout ça. » Et tu rougis pas forcément fier de lui dire en face que tu l'aimes sûrement autant que lui et que donc oui que tu as des sentiments à son égard. Oui t'es gêné t'as pas pour habitude te confier à ce sujet ni même d'avoir des sentiments pour quelqu'un....
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Sam 28 Avr - 20:46

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Perdre un être cher c’est perdre un morceau de sa vie, une pièce d’un puzzle que l’on ne pourra pas finir et qui restera à jamais inachevé au fond de notre cœur. Je ne suis pas prêt à perdre Peter. Je ne pourrai jamais perdre Peter. Je ne le supporterai pas. Et, pendant quelques secondes, j’ai vraiment eu peur de le perdre. Il faut beaucoup de temps pour gagner une amitié, pour réellement s’attacher à une personne et lui accorder sa confiance. Mais, il suffit d’un seul mot pour que tout vole en éclats et perdre cette amitié si importante. J’ai balancé à Peter des monstruosités à cause de ma douleur, de ma tristesse, de ma haine envers mes parents, de la rancune face à la façon dont il m’a rejeté. Cependant, il ne méritait rien de tout cela. Le voir si mal me brise le cœur. Tout est de ma faute. C’est à cause de moi s’il est dans cet état. Je vais le perdre à cause de ma stupidité et mon incapacité à faire la part entre les choses. Plus rien n’a de sens. Tout ce que j’ai connu depuis ma plus tendre enfance est changé. Mon monde est en train de s’écrouler. Ses yeux brillants de larmes me donnent envie de vomir. Je me déteste. J’en ai marre de me sentir mal, d’avoir envie de pleurer toutes les cinq secondes. J’ai envie que les choses s’arrangent, que tout redevienne comme avant. Mais, ce n’est pas possible. Je n’ai pas encore le pouvoir de construire une machine à remonter le temps afin de modifier le passé. Il y a tellement d’événements que j’aimerai pouvoir revivre, faire qu’ils se produisent de manière différente. J’essaie de le rassurer, du mieux que je peux. Lui faire comprendre que je ne lui en veux pas, que je ne veux surtout pas le perdre mais que j’ai besoin d’être seul pendant quelques temps. Pendant une fraction de seconde, mon meilleur ami semble aller un peu, il semble rassuré sur notre amitié. Il ajoute même qu’il n’est pas prêt à me perdre et mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Je ne suis pas prêt à le perdre non plus mais je ne veux pas être que son meilleur ami, je veux qu’il soit mon mec, je veux qu’il m’aime comme je l’aime. Je ne veux pas être repoussé sans cesse à cause de cet amour non partagé. Et une fois qu’il est rassuré, j’espère vraiment qu’il va partir et me laisser seul mais non. Alors, une fois de plus, je suis obligé de m’énerver et lui demander de partir sans mettre de gants. Je ne contrôle plus mes émotions. Tout est sens dessus-dessous. Je ne comprends plus à rien et j’ai vraiment besoin de m’isoler pour réfléchir. Je dois savoir ce que je vais devenir maintenant que je suis à la rue. Je dois savoir quoi faire à propos de Peter parce que je sais que je ne pourrais pas continuer de cet façon pendant longtemps.

Mais encore une fois, il trouve le moyen de tout bouleverser en avouant qu’il m’a choisi moi et pas un autre pour sa première fois avec un mec. C’était réfléchi bien que ça se soit passé de manière précipitée. Il voulait couché avec moi. Mon cœur fait un nouveau bond dans ma poitrine et soudainement je commence à avoir un peu d’espoir que les choses changent entre nous. Peut-être que ça ne restera pas un amour à sens unique à jamais ? Peut-être Peter a-t-il des sentiments pour moi ? Non, Justin. Ne pense pas ça. Il ne faut pas que je me fasse de faux espoirs. Je ne le supporterai pas. Et heureusement que je n’ai pas commencé à m’imaginer marié avec lui, car mes espoirs se retrouvent en moins de deux secondes quand il ajoute que cela n’est pas dans le sens romantique du terme. C’est seulement qu’il ne pouvait pas s’imaginer coucher avec une autre personne parce qu’il me connaissait et qu’il pensait que ça ne changerait pas notre amitié. Comment cela aurait-il pu conversé notre amitié intacte alors que je l’aime depuis des années ? Peter n’a donc jamais remarqué mes sentiments. Mais la suite de son discours me fait changer d’avis de nouveau. Il a juste besoin de temps. Il est en train de s’apercevoir qu’il change, qu’il se découvre une attirance pour les hommes qu’il ne se connaissait pas. Je devrais être là pour lui comme il a été là pour moi au lieu de l’enfoncer. Je dois mettre mes sentiments de côté. Je ne dois pas penser qu’à ma gueule. Peter est le plus important de nous deux. Je dois être là pour lui et moi tant pis. Si je sombre, je sombrerai mais au moins j’aurai fait tout mon possible pour l’aider lui. Je ne peux pas supporter quand il va mal. Il est tellement important pour moi. Je m’approche de lui malgré la douleur qui irradie dans chaque parcelle de mon corps pour le prendre dans mes bras et lui apporter du réconfort. Il faut que je lui montre que je suis là, que je l’aide. Je ne supporte pas le voir les yeux brillants de larmes. Je m’excuse de mon comportement, de la façon dont j’ai agi. J’essaie de lui expliquer ce que je ressens même si c’est difficile pour moi. Je n’arrive pas à lui avouer ce qu’il s’est passé avec mes parents. Je lui fais comprendre l’importance qu’il a dans ma vie. Il est le seul qui compte, le seul que j’aime, le seul qu’il me reste. Je sens que je ne vais pas tarder à me mettre à pleurer et je veux juste qu’il parte parce que je n’ai pas envie de craquer une nouvelle fois devant lui. Mon corps me fait mal. J’ai l’impression que des centaines de poignard s’enfonce dans mon corps et qu’ils transpercent mon cœur par la même occasion. Pourquoi tout doit être si difficile ? Pourquoi rien ne peut-il jamais être simple ?

A peine, j’ai commencé à lui expliquer que je me sens comme une merde qu’il me coupe pour me dire que je suis con. Et ça me fait mal. Oui, peut-être que je suis con. Mais comment veut-il que je sente autrement après la façon dont mes parents m’ont viré de chez moi ? Mon père m’a envoyé des atrocités dans la gueule. Il m’a frappé. J’ai mis des heures à me relever de devant chez moi tellement il m’a fait du mal. Même aujourd’hui, des jours après, mon corps est toujours des plus douloureux. Je souffle mais je ne dis rien de plus. Peter est bien trop têtu pour entendre ce que j’ai à lui dire et je n’ai pas envie de rentrer dans les détails. J’arque un sourcil quand j’entends qu’il a pris du plaisir en couchant avec moi et si je n’avais pas tant envie de pleurer, je pense qu’un immense sourire aurait orné mes lèvres.

Je suis désolé » Je redis une fois de plus. Je n’avais pas vu les choses de sa manière, m’étant simplement focalisé sur moi-même comme un égoïste. « Je n’aurai pas dû réagir de la sorte. J’aurai dû chercher à connaitre ton point de vue avant de monter sur mes grands chevaux. » J’ajoute en baisant la tête. Puis j’enchaine sur le fait que si j’ai été absent, c’est parce que plus rien ne va dans ma vie. Je ne lui avoue rien mais je lui fais comprendre que ce qu’il se passe est très grave et que je n’ai plus de maison, ni d’endroit où aller. Je lui avoue qu’il est celui qui compte le plus pour moi. Ma vie n’aurait plus de sens si je le perdais et je n’aurai plus qu’à me jeter d’un pont.

Et là, je tombe des nues quand il avoue qu’il est déjà au courant parce qu’il est passé chez mes parents. Je serre les poings alors que je sens les larmes se répandre sur mes joues, incapable de les garder pour moi plus longtemps.

Je… je… peux pas en parler… Il n’y… n’y… à rien à dire… Je… Je n’ai plus de famille… » Je craque sans lui raconter toute l’histoire. On se regarde, droit dans les yeux. Je suis captivée par son regard si envoutant. Il est tout pour moi. Sa main se pose sur ma joue et je me fige. Mon cœur s’accélère. Et ses lèvres se posent sur les miennes. Je suis tellement sous le choc que je ne parviens même pas à répondre au baiser. Quelques secondes plus tard, le baiser est déjà terminé et il annonce que ça c’était réel et qu’il a juste besoin de temps. Je le regarde la bouche ouverte sous le choc.

« Je… Tu… Quoi ? » Je bégaye parce que je ne suis pas sûr mon cerveau soit parvenu à enregistrer toutes les informations qu’il vient de me dire. J’ai complétement oublié mes parents, ce qu’ils m’ont fait vivre. Il n’y a plus que Peter et ses lèvres.

Toi aussi ? » Je murmure sans me rendre compte que ma phrase n’a pas de sens. Je secoue la tête pour essayer de reprendre mes esprits.

Je ne te lâcherai jamais Peter. Prends tout le temps que tu as besoin, que l’on a besoin. Je serai toujours là pour toi. Parce que toi et moi, c’est pour toujours. » Je dis en détournant le regard. Je sais que je serai toujours là pour lui et que lui, il sera toujours là pour moi.

Cette fois-ci, je décide vraiment de le prendre dans mes bras pour lui montrer qu’entre nous, rien n’a changé et qu’il comptera toujours pour moi. Seulement, emporté par mes émotions, j’oublie mon corps et ses blessures. Alors que je m’élance pour le serrer fortement, je couine de douleur et me retrouve incapable de finir mon geste.

Putain de merde » Je jure alors que mes yeux se remplissent de nouveau de larmes, parce que merde ça fait vraiment mal. Je me tiens les côtes d’une main en me maudissant d’avoir gâché un si bon moment, un moment où j’aurai peut-être pu embrasser de nouveau Peter.



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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Sam 28 Avr - 21:37

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Tout cette situation aurait pu finir de façon bien plus tragique que tu ne l'aurais imaginé. Quand t'es arrivé chez les parents de Lorenzo de base tu t'attendais pas à trouver ton meilleur ami, tu avais de l'espoir bien sûr mais au fond tu doutais toi-même qu'il soit là. Justin il semblait comme disparu, disparu de la circulation à tout jamais et ça t'a fait sérieusement flipper de le voir disparaître comme ça du jour au lendemain sans même prévenir, alors que ce n'est clairement pas dans ses habitudes d'agir de la sorte. Et voilà que lorsque tu es arrivé il semblait sacrément remonté contre toi et il t'a balancé dans la gueule des paroles plus que blessantes vous avez fini par discuter, vous expliquant l'un l'autre sur vos situations respectives du moment sur ce que vous ressentez l'un et l'autre. Tu vois bien et entends bien qu'il est bouleversé, à l'évidence il s'est passé des horreurs dans sa vie au cours des derniers jours et ça ne te plaît pas du tout de te dire que quelqu'un a pu lui faire du mal. Quoi qu'il arrive tu as toujours été derrière lui prêt à le soutenir et l'aider en cas de besoin alors imaginer une seconde que quelqu'un a pu lui faire du mal physiquement ou mentalement, voire même les deux, ça te dégoûte. Tu veux pas y penser sinon tu serais capable de commettre un meurtre. Tu te confies alors à lui, lui expliquant délibérément ce que tu as ressenti lorsque tu as couché avec lui, lui expliquant combien c'était important pour toi de le faire avec lui et il semble enfin comprendre ton point de vue il s'excuse même de son comportement. « c'est pas grave. C'est du passé maintenant. On s'est expliqué et je pense que c'est tout ce qui compte. » Pour une fois tu réagis de façon mature et adulte, c'est bien, mais comme souvent Justin il fait ressortir le côté humain et mignon de ta personne, ça ne date pas d'hier qu'il ai ce pouvoir sur toi et pour le coup tu ne vas pas t'en plaindre mais oui t'es plutôt fier que ton Justin il puisse faire ressortir ce côté là de ta personne aujourd'hui parce que t'as plus envie de te prendre la tête, tu veux juste arranger la situation maintenant. Rien de plus.

Mais voilà lorsqu'il t'avoue ensuite avoir eu des soucis d'ordre familiaux tu n'es pas étonné et tu lui apprends la nouvelle soit que tu es au courant et quand tu lui fais comprendre que s'il a besoin d'en parler il peut le faire quand il sera prêt tu ne t'attendais pas vraiment à ce qu'il se mette à pleurer et pourtant c'est ce qu'il fait. Justin qui est pourtant tellement fort habituellement là il pleure, devant toi très soudainement, t'es choqué et tu caresses ses cheveux tout en restant près de lui alors qu'il te dit qu'il ne peut pas t'en parler et qu'il n'a plus de famille tu soupires alors un simple « moi je suis là Ju. Et je te lâcherais pas. » Dis-tu en te disant intérieurement que ça peut possiblement lui faire du bien de se dire qu'il n'est pas entièrement tout seul qu'il a peut-être bien perdu beaucoup au cours des derniers jours mais que toi il ne te perdra pas ce qui te semble être quelque chose de déjà très bien. Mais tu ne peux pas vraiment te mettre à sa place, il y a des pièces manquantes à cette histoire, tu ne connais pas toute l'histoire, tu aimerais pourtant histoire de voir de ton côté si tu peux faire quelque chose mais vu la réaction abattue de ton meilleur ami tu te doutes bien que là tu ne pourras rien faire de plus que ce que tu as déjà fait soit d'être présent et c'est tout.

Tu l'embrasses alors histoire de le calmer et qu'il retrouve l'usage de la parole et de ses pensées et tu lui dis que tout ceci, ce baiser, c'était réel comme tout ce que vous avez fait et que t'as besoin de temps ton meilleur ami semble avoir du mal à assimiler ce que tu as dit et te demande des explications « je veux dire par là que c'est réel ce qu'il y a entre toi et moi et que c'est pas juste dans ta tête. Donc oui on a couché ensemble et oui y a un truc bizarre entre nous que je peux pas expliquer. Je sais donc pas si c'est juste toi ou si c'est l'ensemble des mecs mais voilà en tout cas y'a un truc bizarre avec toi. Tu arrives à me faire bander c'est pas rien Ju... » Dis-tu en souriant histoire de détendre l'atmosphère tandis qu'il te demande si c'est pareil pour toi, tu le fixes longuement interrogateur « quoi moi aussi ? Je sais pas de quoi tu me parles Ju... » Tu t'es jamais vraiment rendu compte qu'il avait des sentiments pour toi, selon toi vous êtes des meilleurs amis, rien de plus. Néanmoins tu te rends bien compte qu'après ce qu'il s'est produit entre vous il ne peut plus être question que de meilleurs amis parce que cette action vous a à la fois éloignés mais aussi rapprochés d'une certaine façon. Et quand ton tendre ami te fait savoir qu'il ne te lâchera jamais tu lui souris tendrement sans rien répondre alors qu'il s'apprêtait à te serrer à nouveau contre lui mais une soudaine douleur l'en empêche et le laisse mal contre le lit en train de se tenir les côtes, pour le coup t'es surpris « Ju qu'est-ce qu'il t'arrive ? » Demandes-tu tout en virant sa main de sur ses côtes et là sans même obtenir sa permission tu lèves son haut et tu remarques bien les hématomes qu'il a les flancs, ton sang ne fait qu'un tour dans tes veines et tu te mets la main sur le front pour t'éviter de hurler tandis que ton autre main tu la serres dans un poing bouillonnant de rage vis-à-vis de la personne qui a pu lui faire ça.

Tu dévisages longuement ton meilleur ami gardant son t-shirt levé légèrement pour examiner l'ampleur des dégâts et ce n'est clairement pas beau à voir, tu le fais donc s'allonger sur le dos et tu baisses son t-shirt histoire qu'il ne se fasse pas plus mal qu'il ne doit déjà souffrir puis au bout d'un moment tu balance un « qui t'a fait ça Ju ? Je plaisante pas dis moi de suite qui t'a fait ça ! » Balances-tu vert de rage tout en scrutant ton meilleur ami longuement de tes yeux bleus tandis que tu viens t'allonger contre lui sur le lit tout en le scrutant longuement « personne n'a ce putain de droit de te toucher parce que ... Tu m'appartiens entièrement. Et il est hors de question qu'on te fasse du mal et qu'on te touche d'une quelconque façon que ce soit. Mais là le fils de chien qui t'a cogné y va regretter d'être venu au monde. » Tu te rends même plus compte de ce que tu dis tellement t'es sur les nerfs.

T'as même plus envie de pleurer, là t'as envie de saigner de sang froid la personne horrible qui a pu cogner un être aussi merveilleux que ton Justin peut l'être et pour toi ça n'en fait aucun doute la personne qui lui a fait ça elle va regretter de toutes ses forces de lui avoir fait ça parce que toi t'es pas un plaisantin. « J'te lâche plus maintenant c'est terminé. Tu restes près de moi et les odieux homophobes je les brise en mille morceaux s'ils te touchent. Et si y faut que j'assume que je suis un bouffeur de bites moi aussi pour te protéger et qu'on s'en prenne à moi plutôt qu'à toi bah je le ferais. » Oui enfin bouffeur de bites ce n'est pas l'expression idéale pour qualifier un homme homosexuel et tu t'en rends compte à temps « fin que je te bouffe la tienne de queue... C'est pas péjoratif ce que je dis... Je veux dire par là que... Fin que je t'ai quand même fait ça donc j'en suis un d'une certaine façon mais je suis pas gay comme toi, j'pense pas. C'est peut-être juste avec toi que c'est spécial et pas avec les autres parce qu'eux je les ai jamais désirés comme toi je te désire. » Que tu dis en gémissant et en rougissant par la même occasion parce que oui c'est vite vu que Justin te fait un drôle d'effet et tout ça c'est spécial à gérer pour toi parce que « depuis que c'est arrivé je me touche qu'en pensant à toi et c'est bizarre parce que t'es mon meilleur ami et je suis pas censé me toucher en pensant à toi ni à quelconque mec d'ailleurs. Et pourtant y'a qu'à toi que je peux penser dans ces moments-là. Même les nanas au lycée elles m'intéressent pas, y'a que toi que je veux. Tu me demanderais de te sucer je me mettrais même à genoux pour le faire. Tu me demanderais de te donner mon cul là maintenant je le ferais aussi... » Et ça te fait vraiment bizarre d'être soumis ainsi à un mec alors qu'habituellement tu es un mec très dominant dans la vie de tous les jours mais avec lui c'est très différent parce qu'il te canalise totalement, il te permet d'être quelqu'un de meilleur. « J'crois que c'est vraiment bizarre nous deux. Parce que sans déconner j'ai envie de recommencer et ... J'ai envie de toi à chaque instant. » Et sans même réfléchir tu attrapes sa main et tu la plaques sur ton entrejambe dévoilant une faible érection de ta part. Pas impressionnante non plus mais quand même existante. « Tu vois ? Y'a que toi qui me fait cet effet là Ju... Et c'est bizarre parce que t'es un  mec... » Et toi t'aimes les filles à la base et non pas les mecs donc t'es pas mal chamboulé pour le coup...
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Lun 30 Avr - 23:00

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Peter m’a embrassé. Ses lèvres se sont posées sur les miennes une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, je n’ai rien initié. Cette fois-ci, il n’y avait rien de sexuel dans ce baiser. Mon cœur bat à la chamade et je me mets à espérer que peut-être ils puissent avoir une chose entre nous. Je me mets à croire que peut-être mes sentiments puissent être partagés. Je ressens tellement d’émotions à cause de ce doux contact, de ses lèvres rosées contre ma bouche. Des dizaines de papillons semblent s’envoler d’un seul coup dans mon ventre et une vague de chaleur se répand dans tout mon être. Si j’avais un doute, il n’est plus permis. Je l’aime à en crever. Putain. Je suis mordu et même bien mordu. Peter m’a embrassé. Et, j’ai tellement été sous le choc, que je n’ai même pas été capable de répondre à son baiser. Je reste con à le fixer bêtement. Je suis presque sûr que ma bouche est grande ouverte et que je m’apprête à gober des mouches. Mes yeux sont écarquillés. Je ne m’étais pas attendu à ce qu’il m’embrasse. On se dispute, je lui balance des méchancetés à la gueule et l’on finit par s’embrasser. Non, correction, IL finit par m’embrasser. C’est lui qui a amorcé l’action et ça, ça signifie tellement plus pour moi. Peut-être y-a-t-il un espoir qu’il m’aime en retour ? Sous le choc, je bégaie des mots incohérents. Mes oreilles ont entendu ce qu’il m’a dit avant de m’embrasser et même après mais mon cerveau n’a pas réussi à l’enregistrer. Il a été comme anesthésié par la vague de sentiments provoquée par le contact si parfait des lèvres de Peter sur les miennes. Je ne suis plus capable de parler, ni même de bouger. Je suis ébahi et même sur le cul. Il m’annonce que ce qu’il y a entre lui et moi, c’est réel, comme le baiser et que ça ne se passe pas juste dans ma tête. C’est bon, j’ai atteint le paradis. Il y a des anges qui dansent la ronde autour de moi et je suis presque sûr que je peux entendre les oiseaux chanter un air de musique romantique. En fait, c’est ça ? Je suis mort ? Mon père m’a tué quand il m’a tabassé. J’ai été jugé et l’entité en charge de toutes les âmes a décidé que j’avais le droit d’aller au paradis. J’ai donc le droit de vivre mon amour avec Peter au grand jour et il partage mes sentiments ? Oui, ça doit être ça, parce qu’il n’y a pas d’autre explication logique. Ce n’est pas possible que ça se passe dans la réalité. Je passe une main dans mes cheveux pour les remettre en place. Ma bouche s’ouvre à plusieurs reprises alors que je cherche mes mots pour lui répondre. Mais, même si je suis déjà au paradis, mon cerveau ne semble pas être encore en état de marche. Je ne parviens toujours pas à parler de manière cohérente. Les paroles que je murmure n’ont donc aucun sens et Peter ne comprend pas. Il ne manque pas de me le faire savoir. Je ne prends pas la peine de reposer la question car je ne suis pas sûr de pouvoir aligner deux mots de manière correcte. Ça ne serait donc pas prudent de prendre la parole. Je n’ai pas envie de passer pour un abruti. Ce n’est pas parce que je suis au paradis que je ne peux pas être ridicule non ? On ne sait jamais, si je dis trop de merde, ils vont peut-être décider de m’envoyer en enfer finalement et je n’aurai jamais mon Peter. Je décide alors de le prendre dans mes bras, enfin dans une vraie étreinte. Si ma bouche n’est pas capable d’articuler deux mots correctement, je peux faire confiance à mon corps pour agir de la façon que j’attends de lui. Mais alors que je le prends dans mes bras, une douleur sourde me plie en deux. Putain de merde. Je tombe en arrière en me tenant les côtes. Je me tords de douleur. J’ai vraiment mal. Finalement, je ne dois pas être au paradis. Je ne crois même pas être mort. Ce n’est pas possible de souffrir de la sorte. On ne souffre pas quand on est mort. Mais alors ? Cela signifie que c’est vraiment réel ? Mon cœur s’accélère parce que je suis heureux. Mais j’ai aussi tellement mal que des larmes roulent sur mes joues. Il ne m’a vraiment pas loupé ce con. Histoire d’être discret et que Peter ne remarque pas que mes blessures s’étendent à l’ensemble de mon corps, c’est carrément loupé. Il est loin d’être con et il remarque tout de suite que quelque chose ne va pas. Je vois la stupéfaction se peindre sur son visage d’ange et je sais que je me suis fait cramer. Il me demande ce qui m’arrive et avant que je n’aie le temps de dire que ce n’est rien, il a déjà viré mes mains de mon torse. Il soulève mon tee-shirt sans même me demander ma permission. Toujours terrassé par la douleur, je n’ai pas la force de riposter et encore moins de bouger pour l’en empêcher. Son regard se pose sur mon torse dévasté par les hématomes et autres blessures. Je baisse le regard honteux, incapable de le regarder dans les yeux tellement j’ai honte de moi. Je ne voulais pas qu’il voit cela. Je sens ses yeux accusateurs sur mon corps car je ne lui ai pas parlé de mes souffrances avant. Le silence est long et pesant. Il ne parle pas et je me fais petit, espérant qu’il passe à autre chose. Malheureusement, ce n’est pas le cas et la sentence ne tarde pas à tomber une fois qu’il m’a aidé à m’installer pour que je sois plus à l’aise. Il me demande qui m’a fait ça, il s’énerve contre les personnes qui ont pu me faire du mal. Il dit que je lui appartiens et encore une fois, je reste sur le cul, un léger sourire se dessine même sur mes lèvres malgré la honte que je ressens de ne pas avoir été capable de me défendre. Mais qu’aurais-je pu faire ? Je n’allais pas frapper mon propre père. « Personne. Laisse tomber Peter. Ce n’est rien. Ça va. Ça ne fait même pas vraiment mal » je murmure espérant qu’il se calme et qu’il passe à autre chose. Je mens ouvertement. Je suis brisé autant physiquement que mentalement. Mais, si je lui dis ça, il va disjoncter. Bien sûr, c’est mal connaitre le garnement têtu qu’il peut être. Il pense sans cesse avoir besoin de me défendre. Il s’exclame qu’il restera tout le temps avec moi et c’est loin de me déranger. J’hésite à lui dire que je suis assez grand pour me défendre seul contre les odieux homophobes comme il dit mais quand il annonce qu’il est même prêt à s’assumer, je me tais. Peut-être que c’était ça que j’attendais ? Il nous appelle les bouffeurs de bites mais je ne le prends pas mal. Je sais que lorsqu’il est énervé, il peut parler crument sans réellement le réaliser. Mais, il s’en rend compte et il se corrige de peur que ça me vexe. Il est tellement gêné qu’il se perd tout seul dans ses explications, me disant qu’il n’est pas attiré par les autres mecs, seulement par moi. Et là, je suis sur un nuage. Je suis heureux. Oublié mes problèmes, je me concentre seulement sur mon meilleur ami. Je vois également un moyen pour m’éloigner du sujet que je ne veux surtout pas aborder avec lui. Il avoue ne penser qu’à moi en se touchant, qu’il n’a plus envie que de moi, qu’il ne pense plus aux filles et venant de Peter, c’est quelque chose. Soit il est malade, soit il est vraiment en train de se poser des questions sur ses sentiments et notre relation. Je me mords la lèvre, la mordillant nerveusement. Il me prend la main et la place sur sa virilité qui commence à entrer en érection. Je ferme les yeux à ce contact, me rappelant par flot de souvenir tout ce que nous avons partagé la dernière fois. Nous avons franchi le pas beaucoup trop vite et je me dis que l’on devrait vraiment attendre. Mais, avec son début d’érection sous ma main, son corps parfait devant mes yeux, ses mots qui raisonnent encore dans mes oreilles, je sais que je ne pourrais pas me retenir. Je me redresse doucement pour ne pas sentir une nouvelle vague de douleur et ramener le sujet de mes blessures le tapis. Il a oublié et c’est très bien comme cela. Je me rapproche jusqu’à que mon visage ne soit qu’à quelques centimètres du sien. « Qu’est-ce que tu attends pour recommencer alors ? » Je murmure en plantant mes yeux dans les siens. Je recommence à me mordiller la lèvre inférieure de manière sensuelle et j’exerce une légère pression sur son sexe. « Parce que j’ai terriblement envie de toi Peter. Tout le temps. Je pense que à ça. Je te veux corps et âme. » Je chuchote d’une voix enrouée par l’émotion et le désir qui me gagne. J’aimerai lui dire tellement de choses, lui déclarer ouvertement mes sentiments mais j’ai peur qu’il se braque et parte. « C’est peut-être bizarre entre nous… Mais, je me dis que l’on peut vivre chaque moment comme il vient et voir où ça nous amène non ? Et, là, j’ai juste envie de faire ça. » J’ajoute avant d’écraser mes lèvres sur les siennes sur un baiser bien plus passionné que celui déjà partagé aujourd’hui. Une de mes mains trouve le chemin vers ses cheveux et je fourrage dedans, les mettant en bataille. Ma langue passe sur ses lèvres pour quémander l’accès à sa bouche. Je ne pense qu’à rendre ce baiser plus intense alors que je sens son érection durcir sous mes doigts. Est-ce que l’on va vraiment coucher ensemble une deuxième fois ? Est-ce qu’il ne va pas encore le regretter ? Face à ses questions qui m’envahissent, je me recule et me mords la lèvre gonflée par les baisers. « Dis-moi ce que tu veux Peter. Dis-moi et je le ferai. On verra tout ce que tu veux. » Je lui dit en lui laissant ainsi en mains toutes les clefs possibles.


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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Lun 30 Avr - 23:58

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Qu'il t'envoie chier comme il l'a fait tout à l'heure ça t'a fait vraiment beaucoup de mal, t'avais l'impression d'être la bête noire que l'on doit virer à tout prix et tu n'as pas l'habitude que ton meilleur ami s'adresse à toi de cette façon. Généralement tu es la dominant dans votre bande et là pour le coup c'est ton meilleur ami qui fût le total dominant et qui t'a ordonné à bien des reprises de te casser mais toi Peter t'es pas du genre à répondre par la positive à des ordres. Toi tu donnes des ordres mais on ne t'en donne jamais à toi ou tout du moins si on t'en donne disons simplement que tu ne suis jamais les ordres que l'on te donne et juste pour bien le faire comprendre tu cognes la personne en prime. Mais pas Justin, lui t'es incapable de lui faire du mal et de toute façon tu vois bien à sa gueule de déprimé du moment qu'on lui a fait du mal précédemment visiblement c'est toi qui lui en a fait mais lorsqu'il tente de te serrer contre lui une vive douleur s'empare de sa personne et tu te rends compte que quelqu'un lui a fait du mal. Tout de suite tu lui demandes des explications cherchant à savoir qui est la sombre merde qui a bien pu lui faire des misères mais il ne te répond pas.

Tu tentes alors une toute autre approche en t'installant sur son lit à côté de lui demandant plus doucement qui lui a fait du mal et il te répond que personne ne lui a fait de mal et qu'il se sent bien, qu'il n'a même pas mal tu roules des yeux n'en croyant pas un mot et tu le fais comprendre par un « et ta connerie elle te fait pas mal elle aussi ? » Simple et direct mais au moins il comprendra bien que ses mensonges ne fonctionnent pas avec toi parce que tu as bien vu et entendu à sa grimace ainsi qu'à son gémissement de douleur qu'il souffrait au niveau de ses côtes et vu la gueule de son torse couvert d'hématomes c'est vite vu qu'il a pris cher et qu'un homophobe à la con lui a fait subir des horreurs. Toi tu n'imagines que ça en tout cas, tu n'imagines que ça, qu'il s'agit d'un homophobe qui lui a fait la peau. Le truc c'est que tu es loin du compte et ton meilleur ami ne semble pas vouloir te raconter ce qu'il s'est passé exactement avec sa famille donc tu peux pas te douter une seule seconde d'à quel point sa situation est merdique et même si t'es intelligent il n'en reste pas moins que tu n'es pas devin donc comprendre avec aussi peu d'information ce qu'il s'est passé pour le coup ça t'est tout simplement impossible. D'autant plus que quand ton meilleur ami décide de taire une information il ne le fait pas qu'à moitié. Alors tu t'allonges près de lui et tu laisses parler tes sentiments ainsi que ton cœur lui avouant ce que tu ressens pour lui et comment tu te sens depuis que vous avez couchés ensemble, tu lui expliques penser énormément à lui, penser même à lui en te masturbant et tu plaques sa main contre ton érection qui est légèrement remarquable tout en lui disant qu'il est le seul à te faire cet effet et quand ton meilleur ami te demande ce que tu attends pour que ça recommence tu souris « que tu sois en meilleure forme Ju. Là vu ton état ce ne serait pas judicieux... » Pour une fois tu penses plus logiquement qu'avec ta queue c'est déjà pas mal. Il se reprend néanmoins te disant qu'il a terriblement envie de toi et qu'il te veut corps et âme tu souris alors tout en caressant tendrement sa joue « j'ai envie de toi moi aussi... Mais il vaudrait mieux attendre Ju... Là vu ton état ce n'est vraiment pas raisonnable. » Dis-tu souhaitant à tout prix qu'il se ressaisisse et se rende compte que c'est une erreur avant qu'il ne se blesse davantage... Il te dit que votre relation est effectivement bizarre mais que vous pouvez vivre chaque moment comme ils viennent, tu soupires alors terriblement tenté tandis qu'il poursuit en te disant qu'il veut juste faire quelque chose et il t'embrasse, tu te laisses faire en gémissant contre ses lèvres tandis qu'il te lèche les lèvres, tu ouvres alors la bouche tout en caressant sa langue à l'aide de la tienne tout en gémissant sensuellement contre lui tandis qu'il caresse tes cheveux d'une main et ton membre durcit par l'excitation de l'autre. Il stoppe alors net le baiser en te demandant ce que tu veux et tu soupires gêné, ne sachant définitivement plus quoi faire. Tu passes alors ta main contre son visage que tu caresses tendrement en gémissant un simple « on peut essayer de se toucher sans être trop... Acrobatiques dirons nous ? Et si vraiment t'as mal on arrête et on reprend plus tard quand tu te sentiras mieux ? » Proposes-tu en te rendant bien compte que tu n'arriveras définitivement pas à lui résister pis avec sa main posée sur son entrejambe qui gonfle tant et plus c'est sûr que c'est de plus en plus difficile pour toi de te contenir. Tu restes un mec. Et qui plus est un mec avec des besoins par conséquent te contenir là c'est juste impossible parce que t'es en manque...
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mar 8 Mai - 22:09

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Clairement, je ne suis pas dans la meilleure des conditions physiques pour avoir une activité aussi physique qu’un acte sexuel. Mais, en même temps, je n’ai pas envie de m’en empêcher ni de me retenir. La dernière fois, tout a été beaucoup trop vite entre nous. J’aurai aimé que cela ne se passe pas de cette manière. J’aurai aimé savoir contrôler mon corps et mes pulsions pour préparer correctement Peter et ne pas voir la douleur apparaitre sur son visage. J’aurai aimé que nous soyons dans un endroit intime et non pas installé rapidement sur son canapé. J’aurai aimé que nous ne soyons jamais interrompus par son frère. J’aurai aimé ne pas prendre la fuite et que tout soit différent. Mais si ça avait été le cas, peut-être que notre relation n’en serait pas là ? Peut-être qu’il ne m’aurait jamais dit toutes les choses qu’il a osé me dire ce soir ? Je ne peux pas changer le passé mais je suis maitre de mon futur et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que notre relation change pour le mieux. Je ferai tout mon possible pour lui montrer à quel point je l’aime. Alors, je n’en ai rien à foutre si j’ai affreusement mal à chaque mouvement que je fais. Je veux juste le sentir contre moi et profiter de son corps. Je veux lui montrer que je le désire corps et âme et à quel point je tiens à lui. Et quand il pose ma main sur son sexe en légère érection à travers son pantalon, je ne peux m’empêcher d’y voir une opportunité pour lui montrer l’importance qu’il a dans mon cœur. Je lui demande ce qu’il attend pour recommencer en mordillant ma lèvre, en exerçant une pression sur son sexe. Il me dit que ce n’est certainement pas une bonne idée dans mon état physique. Mais je n’en ai rien à faire. Oui, mon corps est douloureux, recouvert de blessures et d’ecchymoses à cause des coups violents de mon géniteur mais cela n’a aucune importance. Il n’y a que lui qui compte. Ça a toujours été comme cela et ça le sera toujours. Jamais ça ne changera. J’essaie de lui faire comprendre que je n’ai pas envie d’arrêter, que j’ai envie de lui. Mais encore une fois, il essaie de penser avec sa tête plutôt qu’avec sa queue. C’est certainement la première fois et il faut que ça soit la première fois où ça me fasse chier. « Putain. Mais on s’en fout de mon état Peter. Fais-moi oublier que j’ai mal. Fais-moi oublier mes problèmes. Laisse-moi te montrer comment j’ai envie de toi » Je le supplie presque. Je me retiens avec peine de ne pas ajouter « Laisse-moi te montrer à quel point je t’aime ». J’y parviens en me mordant la langue. Je reprends mon explication en lui disant que notre relation est étrange et que ça ne me dérange pas. Et puis, je ne peux plus me retenir alors j’écrase mes lèvres sur les siennes et je l’embrasse comme si ma vie en dépendait. Ma langue part à la rencontre de la sienne et une valse entêtent se met en route. Nous nous embrassons comme si nos vies en dépendaient. Je ne suis plus que gémissements et c’est la même chose pour le jeune homme à mes côtés. Je finis par rompre le baiser pour lui dire que je ferai tout ce qu’il souhaite, il n’a qu’à me le demander. Peter finit par répondre que l’on peut peut-être se toucher sans faire des choses trop acrobatiques. Et que si jamais j’ai trop mal, on arrêtera. Mais, je n’ai absolument pas l’intention d’arrêter. Il faudrait vraiment que l’on me mette un couteau sous la gorge. Ce n’est donc pas quelques bleus et des côtes amochées qui vont me retenir. « Oui, on peut faire ça. Très bien. Maintenant, tais-toi et embrasse-moi ». Je lui dis d’une voix autoritaire avant de poser de nouveau mes lèvres sur les siennes. Ma main recommence à palper son érection qui devient de plus en plus proéminente et je prends même le risque de déboutonner son jean pour glisser ma main sur son boxer histoire d’avoir plus de contact avec son membre. Je romps le baiser et mes lèvres dévient vers son point sensible, son cou. Je me mets à l’embrasser et titiller sa peau sans ménagement allant même jusqu’à lui laisser un suçon à l’emplacement exact où se trouve les marques de l’ancien suçon laissé des jours auparavant. Plus les minutes passent, plus je me sens à l’étroit dans mon propre pantalon et je dois avouer que cela commence à devenir un peu douloureux. Si j’avais trouvé la première fois extraordinaire, cela n’a rien à voir avec ce que je ressens maintenant en sachant que Peter peut peut-être ressentir la même chose que moi. C’est juste… magique. Un nouveau gémissement quitte mes lèvres et alors que mes mains parcourent le corps de Peter par-dessus son tee-shirt. Encore une fois, je ne souhaite pas le forcer à agir s’il ne le veut pas. Il est trop difficile pour moi de faire des choses contre sa volonté, surtout après ce qu’il a vécu. Pourtant, je n’ai qu’une seule envie, sentir sa peau contre la mienne. Mais cette fois-ci, j’ai décidé que j’attendrai que ça soit lui qui fasse le premier pas. Je ne veux pas le forcer et que la même chose que la dernière fois se produise. « Tu sais Peter ? Si tu veux que l’on aille plus loin, il reste toujours la solution que tu mènes la danse. Le sexe gay, ça marche pareil qu’avec une fille. Tu peux me chevaucher. C’est même carrément existant » Je murmure à son oreille pour lui dire que je ne serai clairement pas contre recommencer à coucher avec lui une nouvelle fois.

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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mer 9 Mai - 3:16

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

T'as envie c'est clair, t'es vraiment envie de lui, de cet instant dans ses bras, de le toucher, de te laisser consumer par lui mais au fond de toi tu sais que ce ne serait pas bien parce qu'il est souffrant. Si ç'avait été quelqu'un d'autre tu n'aurais pas cherché plus loin mais là il s'agit de ton meilleur ami que tu aimes et que tu défends toujours. Du coup, l'idée même de le toucher, de te laisser aller totalement dans ses bras ça ne te plaît pas trop parce qu'il n'est pas au meilleur de sa forme. Mais l'envie est irrésistible et tu sens bien qu'il est autant envieux que toi d'aller plus loin. Tu l'entends à sa respiration qui s'accélère alors que vous vous embrassez, tu l'entends à ses gémissements, à ses lèvres qui te cherchent, te prient limite d'accepter d'aller plus loin. Bien sûr, t'en as grandement envie toi aussi mais tu ne peux tout simplement pas. Il semble agacé lorsque tu lui dis que tu préfèrerais qu'il soit en meilleur état pour recommencer et quand il te demande de lui faire oublier son état tu acquiesces « on peut essayer... Mais je ne veux pas te faire mal. » Dis-tu un peu embarrassé à l'idée de lui faire mal et l'idée même de recommencer à coucher avec lui ça te stresse quand même un peu. La dernière fois avait été douloureuse et tu t'y connais pas assez dans le sexe gay pour savoir que c'est toujours comme ça au début si tu n'es pas suffisamment préparé donc tu t'inquiètes un petit peu. Tu te demandes si tu vas souffrir une nouvelle fois, si ça sera comme lorsque vous l'avez fait précédemment et alors que vous parlez, que tu lui dis que vous pouvez vous toucher sans être trop acrobatiques il accepte en te demandant de te taire et de l'embrasser, il te dit ça d'un ton autoritaire ce qui n'est pas son habitude. Alors il est du genre comme ça ? Dominant au lit et soumis dans la vie de tous les jours ? T'aimes assez. Tu gémis alors qu'il revient t'embrasser tout en passant sa main sur ton boxer à travers ton jean, il ne s'arrête pourtant pas là et déboutonne tout jean tout en passant sa main sur ton boxer caressant ton érection avec désir. T'as du mal à respirer tellement t'as envie de lui et lorsqu'il rompt le baiser pour venir t'embrasser dans le cou, ton point sensible, tu ne peux t'empêcher de gémir plus fort mais pas trop non plus pour ne pas éveiller la curiosité des parents de votre pote. Tu passes à ton tour ta main sur son jean tout en frottant sensuellement la bosse dans son jean mais tout comme lui tu en veux plus et bien vite tu déboutonnes son jean tout en posant ta main directement sous son jean en caressant son érection tout en continuant à gémir en sentant qu'il te fait un suçon dans le cou.

Ce qu'il te fait ça t'excite au plus haut point, t'en veux plus, toujours plus et visiblement c'est pareil pour lui, il caresse ton torse et au bout d'un moment tu retires simplement ton t-shirt et posant tes yeux sur lui. Il s'adresse soudainement à toi, te disant que tu peux mener la danse, que le sexe gay c'est comme avec une nana et que tu peux le chevaucher et que ça sera même excitant. T'es un peu hésitant c'est vrai mais t'en as envie tu soupires alors un « d'accord... Mais là j'ai surtout envie d'autre chose.. » Tout en affichant un petit sourire sur tes lèvres alors que tu le forces à s'allonger puis une fois fait tu viens te mettre entre ses jambes et tu lui retires tout simplement son jean. L'érection clairement présente dans son boxer t'excite au plus haut point, tu te sens mouiller dans ton boxer rien qu'à cette vue mais t'en veux plus et d'un rapide geste tu fais descendre son boxer et tu fixes longuement son érection, tu soupires alors que son membre est parfaitement dressé sous tes yeux et d'un rapide geste tu commences à le masturber tendrement tout en posant tes yeux sur lui. Au fil des minutes qui passent tu commences à ressentir du plaisir en lui faisant ça et tu te dis que tu pourrais faire plus alors tu poses tes yeux sur lui en lui disant un « fais moi confiance Ju.... » Et suite à tes mots tu viens simplement le prendre en bouche, caressant d'abord le gland avec ta langue puis tu le prends simplement en bouche dans sa totalité. Tu suces le frein avec désir revenant parfois caresser son prépuce avec ta langue le tout en le scrutant pour voir l'excitation sur son visage.

Tu pensais pas que tu aimerais faire ça mais en fait si, t'adores même. Pour une première fois tu es même plutôt doué... Et voir le désir dans les yeux verts de ton meilleur ami ça te rend toute chose alors tu continues, profitant de ce moment pour venir caresser sa prostate, une zone sensible du corps masculin, tu le palpes tendrement tout en continuant sur ta lancée, caressant son membre jusqu'à ce que finalement à ton tour tu décides de prendre l'initiative de te déshabiller parce que ton érection commence à te faire mal. Tu t'arrêtes donc à contre cœur puis tu enlèves ton slim et avec une légère hésitation tu retires finalement ton boxer tout en cachant ton érection. T'as toujours eu des complexes avec ta queue, ça date pas d'hier et tu dois bien avouer que face à ton meilleur ami qui est vraiment bien foutu t'es encore plus complexé. Tu reviens alors entre ses jambes en gémissant et tu reprends l'objet de tes désirs en bouche tout en caressant d'une main bas ventre tandis que de l'autre tu te caresses toi-même devant lui... Et après ça tu vas dire que t'aimes les filles alors que tu te caresses devant lui ? Tu vas dire que t'es pas un minimum attiré par les mecs ou plutôt par ce mec ? Alors que tu te touches devant lui et que tu le suces ? Forcé de constater que c'est vrai tu relâches son érection et tu le scrutes longuement un peu gêné « ça peut être qu'avec toi Ju... Tout ça. C'est qu'avec toi. Pas avec l'ensemble des mecs, juste toi... Tu vois ce que je veux dire ? » Ta façon à toi de lui faire comprendre que tu le désires et que tu assumes ton envie de lui. Maintenant tu attends qu'il te guide, qu'il te dise quoi faire parce que tu es un peu perdu. Avec une fille tu saurais quoi faire mais avec un mec tu avoueras que tu ne sais pas trop...
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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mer 16 Mai - 16:51

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Les choses se passent toujours de manière beaucoup trop précipitée entre nous. Il faut dire que tout a toujours été très intense dans notre relation. Peter et moi ne pouvons pas faire les choses comme tout le monde. Il suffit d’un baiser pour que déjà j’ai envie de le déshabiller entièrement et c’est la même chose pour lui. Je pense que c’est parce que cela fait des années que je l’aime secrètement et que j’attends qu’il me considère comme son copain et non son meilleur ami. Quoi qu’il en soit, je me languis de lui et je n’attends qu’une seule chose, assouvir ce désir qui me brûle ardemment. Malgré mon état physique précaire, je sais parfaitement que j’ai besoin de lui et de son corps. J’ai besoin de lui montrer l’importance qu’il a pour moi, de le faire mien, qu’il me marque comme sien. Je perds doucement la tête face à ses baisers et sa pseudo-déclaration. « Tu ne me feras pas mal. » je déclare pour lui enlever toutes idées fâcheuses de ses pensées. « Tout va bien se passer Peter » je murmure essayant de le rassurer. Il ne veut pas me montrer qu’il est stressé mais je sais parfaitement que c’est le cas. Je le connais par cœur. Il a eu mal la derrière fois et il a peur que ça recommence. Il n’a également pas envie de me faire souffrir car il a remarqué mon état physique déplorable. Il me propose d’y aller en douceur et je ne peux que lui ordonner de se taire et de m’embrasser. Je n’ai pas envie d’attendre une seconde de plus. Je m’exécute ensuite, ne lui laissant aucune chance de répliquer. Il est hors de question que ce moment entre nous soit une nouvelle fois gâché. Personne ne va nous interrompre et je vais faire en sorte que Peter passe le meilleur moment de sa vie. Il aimera tellement qu’il ne pourra que me supplier de recommencer. Je vais lui passer l’envie d’aller voir toutes ces filles auxquelles ils donnent son corps. Je vais mettre en œuvre toutes mes connaissances en matière de sexe pour le rendre fou et lui faire perdre la tête. J’ai toujours eu ce côté assez dominant et autoritaire au lit. J’aime prendre les choses en main. Cela contrebalance complétement avec ce que je suis dans la vie de tous les jours. Mais ce nouveau côté de ma personnalité que Peter aperçoit pour la première fois semble lui plaire. Il gémit en m’entendant lui donner un ordre et je ne peux m’empêcher de sourire narquoisement. Il commence déjà doucement à perdre la tête. Je ne perds pas une seconde avant d’aller caresser son érection. Je n’attends pas non plus avant de déboutonner son jean pour avoir un accès plus rapide et surtout meilleur. Mes lèvres se posent sur la peau tendre de son cou, la suçotant, l’embrassant et la mordillant ce qui lui arrache un gémissement. L’entendre gémir si fort sous mes caresses me fait frissonner et un grognement de plaisir s’échappe à son tour de ma bouche venant mourir contre sa chair. Les minutes passent, le désir augmente. Je perds la tête. Il me caresse à son tour mon érection, déboutonnant mon pantalon. Je n’ai qu’une envie, lui retirer son tee-shirt mais je n’ose pas vraiment sachant parfaitement qu’il n’aime pas être mis à nu, ni réellement touché à cet endroit. Il prend cependant les devants et retire son haut me donnant une vue merveilleuse sur son torse que je trouve parfait. Je me mords la lèvre de désir face à cette vue. Je lui explique que l’on peut coucher ensemble s’il me chevauche parce que je ne me voie clairement pas arrêter ce que nous sommes en train de faire simplement à cause de mes côtes douloureuses. Mais, même si l’idée semble lui plaire, il me déclare qu’il a autre chose en tête. Il me force doucement à m’allonger pour ne pas me faire mal et j’ai des difficultés à me laisser faire. J’aime mener la danse quand je couche avec quelqu’un et j’ai donc des problèmes à me permettre à mon partenaire de n’en faire qu’à sa tête. Mais encore une fois, avec Peter c’est différent, alors je m’exécute. J’appréhende réellement ce qu’il va faire et je mordille ma lèvre de façon nerveuse cette fois-ci. Il m’enlève mon boxer et je ferme les yeux à chaque fois que ses mains frôlent mon membre tendu par le désir. C’est moi qui devrais lui faire perdre la tête et pourtant c’est clairement lui qui me rend fou. Il me fixe pendant de longues minutes et je sens mon palpitant tambouriner contre ma poitrine. Peter commence à me masturber et mon corps se cambre légèrement à cause de la décharge de plaisir qui m’envahit. Putain, c’est bon. Un gémissement sort de ma bouche. Je le regarde droit dans les yeux et quand je vois qu’il prend du plaisir à me branler, mon désir ne fait qu’augmenter. Jamais, je n’ai ressenti cela. Jamais. Il me murmure de lui faire confiance et j’arque un sourcil me demandant ce qu’il va faire. « Je te donnerai ma vie » je lui murmure d’un souffle alors que je le vois baisser la tête pour prendre mon sexe en bouche et commencer la meilleure fellation que je n’ai jamais reçu. « Putain… » Je souffle en allant placer mes mains dans ses cheveux bruns et fourragea dedans. Je ne suis plus que gémissements et légers cris de plaisir. Mon corps se contracte à chaque nouvelle vague de désir et de plaisir qui le parcourent. Il arrête après un long moment et je gémis de frustration. Mais, s’il avait continué, j’aurai fini par jouir dans sa bouche et ce n’est pas du tout ce que j’ai prévu pour nous deux. Il me murmure des paroles qui manquent de faire stopper mon cœur. « Je vois ce que tu veux dire. » Je lui réponds pour lui montrer que je comprends. J’aimerai rajouter tellement de choses, comme le fait qu’il n’y a qu’avec lui que je ressens autant de plaisir, qui n’y a que lui que je désire, que je ne veux faire l’amour avec lui. Mais, je me retiens parce que j’ai peur de le faire fuir. Je le remonte pour le forcer à m’embrasser à nouveau. Je sens le gout de mon propre sexe dans ce baiser mais cela ne me dérange pas, au contraire. Après quelques secondes, je romps le baiser bien décidé de passer à la vitesse supérieure et lui donner autant de plaisir qu’il m’en a donné. Je lui tends un de mes doigts et le place devant sa bouche avant de lui dire d’un ton autoritaire « Suce bébé ». Il s’exécute alors. Comme nous n’avons pas de lubrifiant, on se contentera de salive. Une fois que mon doigt est assez humide, je le retire de sa bouche et le place face à son anneau musculaire toujours aussi serré que la première fois. « Cette fois-ci, je vais te préparer comme il faut. T’auras pas mal, fais-moi confiance. Laisse-moi faire » Je lui murmure d’une voix sensuelle alors que j’enfonce mon premier doigt en lui et que je commence un léger mouvement de va et vient. Cette vue me fait perdre la tête et m’excite à un point inimaginable. Lorsque je sens que son antre commence à se détendre et que je vois qu’il semble prendre un peu de plaisir, j’incère un deuxième doigt en lui. J’attends quelques secondes avant de bouger pour qu’il s’habitue à l’intrusion. Puis, comme précédemment, je commence à bouger lentement mes doigts pour détendre ses chairs. Il ne me faut que quelques minutes pour que mes mouvements s’accélèrent et deviennent plus souples. Je fais également des mouvements de ciseaux pour l’élargir. « Ça va ? » Je lui demande en le regardant droit dans les yeux pour savoir comment il se sent et surtout s’il n’a pas mal et souhaite continuer.

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Message -18 [Juster#2] Tu es vivant.. › Mer 16 Mai - 20:36

« Tu es vivant »
ft. Justin & Peter

Vous y êtes ça y est. Et pour le coup tu es un peu stressé face à l'idée de coucher à nouveau avec lui mais tu espères que ça se passera mieux que la dernière fois. Parce que la dernière fois c'était difficile. Disons que vous faire surprendre par le plus âgé de tes frères et que tu ne sois que peu préparé à ce qui t'attendait ça n'a pas trop aidé a ce que ce soit une première fois digne de ce nom. Néanmoins tu te doutes bien que cette fois ci Justin fera ce qu'il faut pour que ça se passe bien entre vous et que tu sois vraiment bien. T'as confiance, tu sais que tu peux te fier à lui. Alors tandis que tu lui demandes s'il a confiance en toi ton brun te fait savoir qu'il te donnerait sa vie, tu souris plutôt satisfait de sa réponse tandis que tu te laisses aller et tu viens lui faire une fellation. Il jure à un moment donné et peu à peu tu le sens se détendre apprécier le moment. Toi aussi tu apprécies et pour une première fois on peut dire que tu es plutôt doué. Jamais tu n'avais fait ça et ça t'étonne de toi-même de faire une fellation à un homme et surtout d'y prendre du plaisir. Tout au long de l'action tu ne peux t'empêcher de te masturber devant lui qui te caresse les cheveux en même temps. Parfois des petites gémissements s'échappent de ta bouche signifiant donc que tu aimes autant ça que lui.

Au bout du compte tu t'arrêtes un peu embêté pour le coup mais tu sentais qu'il allait jouir si tu continuais plus longtemps et quand finalement tu lui fais un commentaire sur votre relation et le fait est que le sexe gay tu ne peux faire ça qu'avec lui et pas avec un autre il te répond qu'il comprend, tu souris plutôt soulagé qu'il n'aie pas mal pris ton commentaire puis il te fait te coucher à côté de lui et vous vous embrassez un court instant jusqu'à ce que finalement ton meilleur ami tend son doigt devant toi, tu piges pas pour le coup surtout quand il te demande d'un ton autoritaire de sucer son doigt. Tu fronces les sourcils ne comprenant pas pourquoi mais tu le fais suçotant son doigt tendrement et même sensuellement histoire de l'exciter encore plus. Il finit par retirer son doigt de ta bouche et il t'annonce qu'il va te préparer correctement cette fois ci pour que tu ne souffres pas puis il te demande de lui faire confiance et de le laisser faire, tu acquiesces alors tandis qu'il approche son dos de tes fesses. Tu colles ta tête contre son torse en soupirant tandis qu'il te pénètre d'un doigt. Il n'y a pas vraiment de douleur mais tu es très serré et toi t'es du genre à te resserrer très rapidement après chaque pénétration anale, chose que tu ignorais de ta personne. Du coup là autant dire simplement que tu es extrêmement serré parce que ça fait plusieurs jours que tu n'as rien fait ni avec lui ni avec une fille. Tu soupires alors qu'il insère un second toi en toi tout en remuant ses doigts à l'intérieur en faisant des petits mouvements pour t'ouvrir. T'es en totale extase faut bien le dire, t'as chaud, extrêmement chaud et t'en veux carrément plus du coup tu le fais comprendre par des petits gémissements sensuellement qui s'échappent de ta bouche. Il te demande alors si ça va, tu acquiesces alors en murmurant un « ça va. T'arrêtes pas Ju... S'il te plaît ne t'arrêtes jamais... » Tout en passant tes mains dans ses cheveux tandis que tu colles tes lèvres contre les siennes pendant qu'il continue de s'activer encore en toi pour te préparer comme il faut.

Il faut le dire, tes gémissements sont de plus en plus bruyants et au moment où il te fait ça tu n'attends qu'une chose c'est qu'il te prenne une bonne fois pour toute. Mais tu n'en demandes rien pour le moment préférant le laisser te préparer comme il se doit plutôt que de vous précipiter et que ça se passe aussi mal que la dernière fois. Tu continues donc à apprécier le moment tout en passant ta main sur ton érection durcie par l'excitation, tu te masturbes tout simplement contre lui tout en embrassant ses douces lèvres. Soupirant et gémissant contre lui tout en remuant tes fesses contre sa main. Tu t'ouvres de plus en plus et tu découvres d'ailleurs une sensation que tu ne connaissais tout simplement soit celle de mouiller tout simplement du cul. Tu ne savais même pas que ça existait et que c'était possible. Tu romps le baiser tout en le dévisageant longuement « c'est bon maintenant ? » Que tu demandes en te mordillant la lèvre tandis que tu attends son avis sur la question. C'est lui le connaisseur dans ce domaine après tout donc c'est plus à lui qu'à toi de dire si c'est le bon moment ou bien s'il faut attendre encore...
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