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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Sam 4 Aoû - 19:51
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Plantée devant l’immense vitrine de la galerie d’art, Alessandra a le regard qui parcoure la pièce lumineuse, comme, à la recherche de quelque chose. Ou bien, quelqu’un. Elle ne le connaît pas, elle ne l’a vu qu’une fois. Cela a été si rapide qu’elle a tout juste eu le temps d’apercevoir un visage au milieu de cette masse de cheveux et, elle se souvient bien, une barbe loin d’être naissante. Melvin, Leeroy, Hamilton. Son frère. Son grand frère. Elle ne parvient pas à le trouver parmi la foule. Elle devrait certainement entrer pour avoir plus de chance. Seulement elle n’y arrive pas, l’angoisse l’en empêche. Car elle a beau jouer la désinvolture à merveille, elle est incapable de rester indifférente, pas à lui, pas à… La seule famille qui lui reste. Le truc, c’est qu’il ne veut pas d’elle. Elle le sait. Elle l’a parfaitement compris la dernière fois, la seule fois où elle s’est risquée à taper à sa porte. Il a claqué la porte alors qu’elle avait tout juste prononcé son prénom. Rien ne pourrait laisser croire qu’il a changé d’avis en quelques années. Puis, admettons que si, il a changé d’avis. Est-ce qu’il mérite réellement son attention ? Est-ce qu’il mérite qu’elle soit là aujourd’hui ? Elle n’a pas un égo surdimensionné, Alex, mais elle a sa fierté néanmoins. Une fierté qu’il a touchée, presque autant que son cœur ce jour où il l’a repoussée sans ménagement. Elle ne devrait définitivement pas être là. Elle ne sait pas ce qu’elle fiche encore devant cette galerie, à vrai dire. Elle a juste conscience qu’elle était incapable de ne pas venir. Quand elle a vu son nom, sur cette affiche, son cœur a manqué un battement. C’est la première fois qu’elle a l’occasion de le revoir, la première chance qui s’offre à elle de découvrir qui est son grand frère… Elle ne peut pas faire autrement que la saisir. Au pire des cas, elle ne dévoilera pas son identité. Elle doute qu’il se souvienne franchement de son visage. Elle veut seulement le voir… Seulement le connaître, ne serait-ce qu’un petit peu. Et elle verra bien ce dont elle a vraiment envie. Sur cette pensée, la jeune femme se décide enfin à pénétrer au sein de la galerie. A peine à l’intérieur, elle laisse son regard embrasser toute la pièce, toujours à la recherche de son frère. Elle voit des gens friqués, plus ou moins jeunes. Elle détonne un peu avec son blouson en cuir noir et ses cheveux légèrement en bataille, indisciplinés, comme elle. Mais elle en sait surement plus sur l’art que la plupart de ces guignols, Alessandra. Pas seulement parce que ses parents, leurs parents, l’ont traînée dans des expositions tout au long de son enfance, mais surtout parce qu’elle est passionnée. Et, d’ailleurs, très vite, son attention se détourne de la foule pour se poser sur les œuvres d’art ainsi exposés. Si elle n’en trouve pas le propriétaire, elle aura au moins la consolation de se dire qu’elle en a pris plein les yeux.  

   

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M. Leeroy Hamilton
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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Dim 12 Aoû - 14:51

Alessandra & Leeroy

Hamilton
« Bonjour madame, je vois que ce tableau vous intéresse. Est-ce que je peux vous renseigner. »

Une petite voix un peu aiguë d'enfant, encore, venait de tinter dans la grande galerie. Olive, la fille de l'exposant allait voir chaque personne qui semblait s'intéresser aux toiles de son père. Leeroy, lui, se noyait doucement sous le flot de journalistes et d'autres curieux venu l’interroger sur ses dernières années d'absence. Si le personnel de la galerie et notamment la responsable tentait de dissiper la masse autour de l'artiste, c'était assez compliquer. Quand un groupe se décidait à laisser tomber un nouveau s’amassait et reprenait le flambeau. Un soupir, un nouveau parmi tant d'autres s'échappait des lèvres de Leeroy qui d'un œil tentait de garder quand même son enfant à vue. Qui, elle, se faisait un plaisir de parler à tout le monde librement. En vérité, il était heureux de la voir déambuler ainsi dans la grande pièce blanche, qui serait austère sans ses diverses peintures et autres créations.

Pourquoi tant d'agitations autour de cet artiste, me direz-vous ? Et bien simplement, car depuis trois ans, sa vie était un néant. Disparue des écrans cacher aux yeux de tous, par sa propre volonté pour broyer du noir, forcer par une femme qui l'a un jour abandonné sans raison, sans explications surtout. Claquant au nez de toutes sa porte, refusant de voir qui que ce soit, perdue dans les méandres du malheur, sa fille enlever à ses soins, sa femme osant faire cela. Trois ans, l'enfer avait duré trois ans. Si l'arrivée de Billie dans sa vie, une jeune femme de ménage, à la vie peu joyeuse, avait donné envie à Leeroy se reprendre en main. Si un voyage à Paris avait été le premier pas vers sa reconstruction en début d'année. C'était bien le retour de sa fille qui était aujourd'hui à l'origine de tout cela. De cette sortie de l'ombre, de cette exposition. Elle l'avait tant réclamé à son père, suppliant ce dernier de retrouver leur vie d'avant. tant pis pour maman, cela avait été les mots dure d'une gamine de 12 ans. Leeroy lui avait dit que si sa mère avait fait cela, c'est qu'il devait y avoir une raison, laquelle... Il l'ignorait comme leur fille. Mais elle avait raison en un sens. Aujourd'hui, ils devaient faire leur vie à deux, rattraper ce temps qu'on leur avait volé. Et si l'exercice n'avait jamais été une réelle partie de plaisir pour Leeroy. Il avait effectivement besoin de cela pour se relancer dans le métier et dans la société.

Les tableaux et sculptures avaient été choisis avec soin par la petite et son père. Il n'avait en réalité jamais cessé de peindre ou créer. Seuls ses beaux paysages étaient devenus ternes, les portraits, pourtant par sa spécialité, étaient devenus des reflets de sa mémoire. Nécessaire pour ne pas oublier chaque trait de sa fille et un peu aussi ceux de sa femme. Mais il avait fini par brûler ses derniers, à l'exception d'un qu'il gardait dans son grenier. Alors aujourd'hui, la galerie était composée de deux grosses parties d'un côté les paysages, de l'autre les portraits, presque exclusivement ceux de sa fille. Quelques-uns étaient plus abstraits, plus mystérieux, comme si ses souvenirs c'était un temps troublé. Les traits n'étaient pas toujours droits, les corps pas toujours proportionnels. Mais pour l'instant, c'étaient ceux qui étaient vendus le plus. Ses peintures s'arrachaient, son retour était fracassant. Un peu trop même au goût de l'homme. Qui finit par hausser la voix et demander un peu d'air.

« Bonjour. Je vois que vos faites connaissance avec ma fille. Devant un de ses "portraits". »

Leeroy avait quitté son troupeau de moutons curieux et un peu fâcher de son départ pour rejoindre sa fille. Qui discutait avec une jeune femme à l'allure un peu moins conventionnel et qui attirait quelques regards. Plus déglinguée que la masse de gens présents, elle détonnait un peu ici. Mais étrangement l'artiste était plus facilement attiré par elle que quiconque d'ici. Les riches snobs n'ayant jamais été son fort. La voix de l'homme avait été un peu timide, comme toujours. Son regard qui c'tait un vague instant poser sur la jeune femme se détourna vite sur ledit tableau. Une main imposante sur l'épaule de sa fille, son bras entourant ses épaules, d'un geste protecteur et aimant. Puis il descendit son visage vers sa fille et exprima par quelques simples mots ce que représentait le tableau.

« C'est un tableau qui la représente. Qui représente en réalité plus le vide qui à régner un temps dans mon cœur. Quand je ne l'avais pas près de moi. »

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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Sam 25 Aoû - 3:01
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Une petite voix aiguë la sort brutalement de ses pensées tourmentées. Comme prise sur le fait, Alessandra se détourne vivement du tableau qu’elle admirait pour poser ses yeux vers la propriétaire de cette voix. Une gamine d’une douzaine d’années au sourire angélique vient lui demander si elle a besoin de renseignements. Elle est un peu troublée. Elle espérait se faire discrète, chercher son frère, l’espionner sûrement un peu, et puis décider enfin si elle a envie d’aller le voir, ou non. Il n’y avait certainement pas de petite fille à la voix fluette dans le scénario qu’elle a imaginé. Elle ne sait pas du tout comment réagir. Elle ne peut pas s’empêcher de se demander qui est cette gamine. C’est peut-être juste la fille de l’organisateur de l’exposition qui essaye de l’imiter. Ou bien peut-être… Peut-être que c’est la mioche de son frère, ce qui ferait d’elle… Sa nièce. Elle ne se sent pas très bien tout à coup, Alex. C’était peut-être une mauvaise idée, tout compte fait. Que peut-elle lui répondre ? Elle se fiche de ce tableau, merde. Aussi beau soit-il, ce qu’elle voudrait retrouver, c’est celui qui a pu le réaliser. Et là, elle sort la seule chose qui lui passe par la tête. – Ils doivent pas mal galérer dans le coin s’ils s’mettent à exploiter des gamins de ton âge. Elle regrette aussitôt ses paroles. Mais la petite fille semble plutôt amusée par sa bêtise en réalité. Elle lui explique tout naturellement qu’elle ne travaille pas ici, mais qu’elle est la… Fille de l’artiste. La fille de son frère. Plus de place aux hypothèses, la vérité est claire comme de l’eau de roche. Le trouble naissant chez Alessandra laisse subitement place à la curiosité. Peut-être qu’elle tient le bon moyen pour en savoir plus sur son frère sans aller à sa rencontre. Ce n’est sûrement pas très moral d’utiliser une petite fille à son insu mais elle en a besoin. C’est comme ça qu’elle commence à engager mine de rien la conversation avec elle. Sous ses airs rebelles et décalés, la jeune femme est capable d’être l’oreille la plus attentive qui soit. Elle sait écouter les gens, car elle s’y intéresse, elle est passionnée par le genre humain. C’est plus vrai encore quand il s’agit de celui qu’elle a secrètement espéré rencontrer durant si longtemps. Mais l’échange ne dure malheureusement que trop peu puisqu’une voix grave et masculine se fait soudain entendre entre les deux jeunes filles. Aussitôt, Alex relève la tête pour se retrouver face à Lui… Melvin. Elle entrouvre les lèvres, décontenancée, alors qu’elle réalise que c’est lui, enfin. Son grand frère. – Euh, ouais. Bonjour. lâche-t-elle, d’un ton faussement désinvolte alors que, à l’intérieur d’elle, c’est la troisième guerre mondiale. Est-ce qu’elle doit prendre ses jambes à son cou ? Est-ce qu’elle doit le fuir ? Le prendre dans ses bras ? Lui hurler dessus toute la rancœur qu’elle cache en elle ? Elle ne sait pas, Alessandra. Et, bien sûr, elle ne fait rien de toutes ces choses. Non, elle, à la place, elle se tient droite comme un « I », la posture laissant transparaître sa bonne éducation malgré son langage beaucoup trop familier. Elle passe d’un geste faussement nonchalant la main dans sa chevelure indisciplinée. Elle ne sait pas trop quoi dire, en fait. Elle doit avoir l’air étrange à rester si silencieuse alors qu’elle se trouve avec l’artiste des lieux. N’importe qui dans cette galerie, à sa place, serait sûrement d’ores et déjà en train de le complimenter, mais pas elle. Elle ne peut pas, parce que ce n’est pas l’artiste qu’elle voit mais son frère, un frère qu’elle n’a pas de raison de complimenter. Sans répondre davantage à ses paroles intrigantes, la jolie brune laisse son regard se poser sur la toile à nouveau. Elle observe les traits parfois hésitants, mais toujours si authentiques, sur le portrait si lointain de la petite fille. – Ça doit être assez dur à regarder alors. déclare-t-elle, d’une voix pensive, lointaine elle aussi. Elle sait ce que c’est de se retrouver loin des siens. Elle a perdu toute sa famille, qu’il s’agisse de Leeroy ou bien des autres. Elle a balancé toutes les photos, de rage, parce qu’elles étaient trop douloureuses. Alors elle décèle un petit peu ce qu’il pourrait ressentir même si, elle ne s’en rend compte que trop tard, ce n’est pas la réaction qu’une personne normale aurait. Finalement, elle se décide à tourner la tête vers lui. Son frère. Il paraît paisible, bien. Bien mieux que la première fois. Il ne semble pas la reconnaître quant à lui. Ce n’est pas surprenant, elle n’a pas le souvenir qu’il ne l’ait regardée plus d’une fraction de seconde. – Félicitations pour votre expo. C’est plutôt cool. Sa voix est plus amère qu’elle ne le voudrait. Peut-être parce qu’elle se rend compte qu’il est bien dans sa vie comme il est. Il a son art, il a sa fille, et elle… Elle se demande si elle a bien une place dans ce joli tableau.
   

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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Jeu 6 Sep - 16:09

Alessandra & Leeroy

Hamilton
Leeroy releva les yeux vers la jeune femme, elle semblait totalement désorientée. Comme pas à sa place. Leeroy mettait toujours un point d'honneur à ce que chacun trouve sa place dans ses expositions. Ils les ouvraient à tous... Mais la plupart de ses tableaux valaient tout de même un certain prix. Même s'il en avait quand même quelques-uns à "bas" prix. Mais pour son retour, les prix avaient flambé. Il n'avait pas été le seul décideur, à vrai dire la galerie avait elle-même fixé la plupart des prix. Se reversant 10% des ventes. C'était certain qu'elle allait faire un sacrer chiffre en une journée. Et Leeroy allait renflouer ses caisses, qui avec ses trois ans passés dans l'ombre avaient quand même diminué. Même s'il était loin d'être à plaindre. D'ailleurs, il allait reverser 20% de ses ventes à diverses associations. La conversation est un peu difficile. Généralement, on le complimente, les "connaisseurs" font leur monologue, lui faisant perdre son temps, mais occupant la conversation. Il n'a qu'à écouter d'un air distrait et faire semblant de comprendre. Mais pas là, elle a du mal à parler, elle ne semble pas plus intéresser que cela par la peinture. Autre chose semble l'étourdir.

« Cela l'était, oui. Aujourd'hui, elle est là près de moi. Donc je peux me défaire de ce tableau. »

Leeroy serra son bras sur les épaules d'Olive. Un regard est un large sourire à son égard. La petite toute ravit monta sur ses talons embrasser la joue de son père. Avant de filer voir si un autre client aurait besoin d'elle. Et telle une fusée la voilà déjà partie. Leeroy la suit un instant du regard, fier de ce petit bout de femme qu'elle est devenue. Un nouveau silence se fait. Leeroy s'apprête presque à tourner les talons. Il n'a jamais été doué pour faire la conversation. Mais la voix de la femme s'élève de nouveau. Il sourit et détourne le visage vers elle de nouveau.

« Merci. »

La voix de la femme semble plus amère, presque empli de reproche. L'artiste ne comprend pas. Est-elle aussi une artiste en mal. Est-ce qu'elle n'arrive pas à se faire sa place ici. Ou est-ce autre chose. Maintenant qu'il la regarde un peu en plusieurs détails, son visage semble lui dire quelque chose. Il l'a déjà vu quelque part. Où ? Il serait incapable de le dire. Une journaliste ? Qui pensait détruire son expo dans un article et se rend compte qu'elle n'est pas si mal ? L'homme fronce les yeux et se risque à une question.

« Que faites-vous ici ? Je veux dire, vous ne semblez pas intéresser plus que cela par l'exposition. Et j'ai comme une vague impression de vous avoir déjà vu. »

Leeroy croise ses bras sur sa poitrine. Il n'est pas en colère, non, du tout, après tout cela le change de la bande de vautours, qui semble lui avoir laissé un peu d'air. Il est plus intrigué qu'autre chose par cette étrange créature, jeune rebelle au milieu de la luxure et du snobisme. Lui-même a fait l'effort d'un costume. C'est dire.

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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Ven 7 Sep - 20:05
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Elle est mal à l’aise, Alessandra. De plus en plus déboussolée. Elle sent peser sur elle le regard de son frère. Son frère. C’est tellement étrange, tellement dingue de se dire que c’est lui qui est juste à côté d’elle, en train de lui parler de ce tableau beaucoup trop triste, souvenir d’un vide, d’une absence pourtant enfin comblée aujourd’hui. Peut-être, finalement, qu’elle aurait aimé voir une œuvre de ce genre sur sa famille, sur… Elle. Mais c’est injuste, elle sait que c’est injuste. Melvin ne doit même pas connaître son existence. Melvin, lui-même, ne doit plus vraiment exister en fait. Elle s’en rend compte, au fil de cette conversation si saugrenue. Ce n’est pas Melvin qui discute avec elle, c’est Leeroy. L’artiste, le père, et sûrement beaucoup d’autres choses. Mais il n’est certainement plus un fils dans son cœur et, pire encore, il n’a jamais été un frère. Elle n’aurait pas dû venir. C’est clair.

Perdue dans les méandres de ses propres pensées, la jeune femme n’a pas conscience du silence qu’elle installe. Elle ne réalise pas combien ce silence peut être embarrassant, voire complètement déplacé alors qu’elle se trouve en compagnie de l’artiste exposant. Et, Dieu sait que d’ordinaire, elle serait tout le contraire. Elle se serait jetée sur le créateur de ces merveilles, elle aurait voulu le connaître plus que tout. Mais son âme d’artiste est effacée par la petite sœur qui cherchait à tout prix l’affection et l’amour du frère qu’elle n’a jamais connu. Elle ne réalise pas, non, puis au fond, cela lui est égal. Elle se fiche de ce qu’on peut penser d’elle, elle s’est en toujours fichu. Plus encore alors qu’elle est aussi victime de ses émotions, aussi… Vulnérable.

Ce n’est que lorsqu’elle entend la voix de l’artiste qu’elle sort brutalement de son petit monde. Elle remarque, tout juste, que la petite fille a disparu. Mais ce sont surtout les paroles de son interlocuteur qui la réveillent. Brutalement. Son ton n’est pas méchant, pourtant. Aucune once d’agressivité, ni même de méfiance. Il paraît surtout… Intrigué, comme s’il voulait comprendre. Elle a l’habitude d’intriguer, Alex. Il faut dire qu’elle n’a pas un comportement des plus traditionnels, déjà en temps normal. Plus encore en cet instant. Mais là, elle sent qu’elle peut perdre tous ses moyens.

– On ne se connaît pas. Qu’elle assure, son regard s’ancrant dans le sien, presque avec insolence. Elle ne sait pas pourquoi elle réagit comme ça. Il lui tend une perche, là, mais elle, tout ce qu’elle fait, c’est le rejeter. Elle est peut-être trop habituée à tout détruire. – J’suis venue pour l’expo. Ça vous paraît si dingue qu’on vous lèche pas le cul en vous disant combien « on adooooore ce que vous faites » ? Sa voix se fait beaucoup plus bourgeoise sur ses dernières paroles. Elle sait s’y prendre avec une facilité déconcertante, beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire quand on la voit comme ça. Mais c’est facile, elle imite juste sa mère… Leur mère. Sauf qu’elle est surtout en train de le provoquer là. Elle voudrait qu’il la jette dehors qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
   

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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Mer 19 Sep - 13:22

Alessandra & Leeroy

Hamilton
Qui est-elle, que fait-elle ici ? Ses questions se bousculent dans l'esprit troublé de l'artiste qui n'est pas dupe. Une fille comme elle, une femme comme elle plutôt n'entre pas ici par hasard. Son look déteint au milieu de tous, même lui n'aborde pas son look rebelle habituel, il a fait l’effort, pour... Il ne sait même plus. Faire plaisir à sa fille qui a demandé à le voir en pingouin. Elle avait rit, tellement rit d'ailleurs, qu'il avait gardé le costume pour voir son joli sourire et son air moqueur encore un peu plus au cours de cette journée. Mais si sa fille n'avait pas insisté, si pour son grand retour, si on ne lui avait pas dit de mettre les formes, de se forcer à faire un "petit" d'effort, il aborderait sûrement un look plus similaire à celui de la jeune femme. Plus débraillé, plus rebelle, laissant voir aux yeux de tous ses tatouages, nombreux, ses vêtements déchirer part l'usure et l'agilité dont il avait parfois fait preuve dans le passé. Les jeux avec sa fille, son ex-femme ou même de bons amis dans sa maison qui avait parfois conduit à des accidents vestimentaires, mais toujours à de bonnes tranches à rire. Il aurait clamé haut et fort qu'il n'était pas de leur monde, oui, il l'aurait fait en temps normal. Mais cette journée n'était pas normale. Il ose la question et la femme qui semble ailleurs ce réveil. Sèche, elle lui répond. Il est davantage curieux. Ses sourcils se froncent, mais il ne dit plus rien. Il la laisse parler, s'expliquer, se justifier. Son regard est franc, trop peut-être. Familier, il croit un instant se voir en elle. Elle luit rappel sa jeunesse, cette insolence qu'il mettait face à son père. Pourquoi... Il n'a pas repensé à "ses parents" depuis si longtemps. Pourquoi ses souvenirs lui remontent ainsi, soudainement. Il détourne le regard alors qu'elle continue dans la provocation. Mais il remarque sa posture assurée, presque semblable à sa mère. Qui a son contraire n'auraient jamais osé ainsi parler. C'est étrange, si étrange. Leeroy, il se sent bizarre. Amère soudainement. Elle luit rappel ce qu'il considère comme son passé, ce qu'il pensait oublier depuis longtemps déjà.

« À vrai dire oui, cela me paraît dingue. Mais cela n'est pas pour me déplaire. Si votre langage est à blâmer quelque peu dans un tel lieu en présence d'enfant de plus. Je dois dire que pour une fois, j'apprécie un peu de franchise. »

Leeroy rit alors, c'est plus fort que lui. Ce n'est pas pour se moquer, non, mais il se détend et cela l'amuse. Un tel phénomène ici dans cet univers si guindé. Elle met un peu d'animation. Et si du coin de l’œil, il aperçoit un des employés de la galerie se diriger vers eux. Soupçonnant son intention de demander à la femme de partir. Leeroy d'un geste de la main éloigne et arrête l'homme. Il est assez grand pour faire ce qui lui chante et virer la tempétueusement femme s'il le désire. Mais son intention est loin de tout cela.

« Veuillez m'excuser, mais vous me rappeler de vieux souvenirs que je pensais oublier depuis longtemps. Mais si vous n'êtes pas ici pour me "lécher le cul" comme vous le dites. Ni pour apprécier mes tableaux, alors je suppose que vous êtes ici pour flâner et profiter du buffet. Je ne vous en blâme pas. Au contraire, cela m'amuse davantage. Vous ne serez pas la première. »

Le regard de Leeroy est amusé de la situation et lui aussi fait doucement dans la provocation détournent les yeux. Ses mains dans un geste habituel de respect et de timidité certaine se cachent dans son dos. Il scrute un peu la grande pièce et voit diverses personnes qui seraient plus aptes à parler de son art. Peut-être serait-ce mieux ainsi pour aujourd'hui. Il avait besoin de se faire voir, de se faire présent pour les curieux et acheteur. Même s'il n'aimait toujours pas cela. Mais il était de retour et après tout, c'était son gagne pain. Donc il devait faire un petit effort pour que tout ce passe au mieux.

« Veuillez m'excuser alors. Je vous laisse profiter des petits fours. Je dois vendre quelques toiles pour faire plaisir à la personne qui à une horrible mine renfrogner juste là. »

Son visage levé, un geste vif en direction de la directrice de la galerie qui semblait subjuguée par sa présence et ne le quitte pas des yeux. Un soupire gagne les lèvres de l'homme, qui amuser tourna déjà les talons.

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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Ven 5 Oct - 18:29
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Ce n’est pas elle. Ce n’est plus elle qui parle, c’est Alessandra. La Alessandra qui se rebellait constamment contre ses parents, la Alessandra reine de l’insolence car c’était son seul moyen de défense. Celle qui provoque tous ceux qui osent l’approcher, pour les pousser à fuir, juste pour mieux se dire qu’ils se fichent d’elle. Ce comportement autodestructeur l’a mise plus bas que terre, il l’a isolée tant et si bien de tous qu’elle a fini par être abandonnée par toutes les personnes qui étaient censées l’aimer. Elle s’était pourtant promis de ne plus être cette fille. En arrivant à Marple Spring, elle s’était jurée de saisir ce nouveau départ comme une chance. Et c’est ce qu’elle a fait, Alex. Mais il semblerait que ses vieux démons soient toujours là, ancrés en elle. Il semblerait, surtout, que les blessures familiales ne sont pas de celles qui guérissent avec le temps. Il lui suffit de se retrouver face à ce grand frère qu’elle a tant voulu et espéré, pour qu’elle redevienne cette enfant perdue, cette gamine insolente.

Elle va le faire fuir, c’est sûr. Elle l’attend presque, elle le voit déjà s’excuser, la mine confuse, avant de s’éloigner au plus vite d’elle. Et, s’il n’est vraiment pas sympa, elle l’imagine carrément aller demander à l’un des agents à son service de l’accompagner gentiment dehors. Elle en est persuadée, Alessandra. Parce que c’est comme ça que ça se passe en société, plus encore dans le milieu bourgeois et élitiste qu’ils ont tous les deux connu. Ce doit être pareil dans cet univers huppé dans lequel est plongée cette galerie d’art. Elle ne remarque pas le regard troublé de Leeroy, elle remarque encore moins l’attention qu’il semble soudain porter à des détails pas si anodins de sa personne. Tout ce qu’elle attend, c’est qu’il lui prouve qu’elle a raison de vouloir tant le détester. Mais il fait tout le contraire.

Ses mots la laissent perplexe. Son rire, lui, la déroute profondément. Il est doux, naturel. Tellement plus que ce qu’elle aurait pu imaginer. Elle le regarde, la mine interdite, surtout parce qu’elle est déstabilisée. Elle s’attendait à tout, sauf à l’entendre la complimenter pour son honnêteté. Elle se sent idiote, tout à coup, d’avoir été aussi… Sèche avec lui. Elle passe furtivement la main dans sa chevelure indisciplinée. – Je… Je suis désolée… Elle se confond en excuses, l’air coupable et perdu à la fois. Car elle n’est rien d’autre que cela, Alessandra. Une enfant perdue qui a perdu tous ses repères. Sauf que c’est trop tard. Il s’en va. Elle a tout gâché avec lui. Avant même que cela commence.

Elle le regarde partir, impuissante. Elle a la sensation d’être passée à côté de ce moment. Elle se rend compte, aussi, qu’une partie d’elle, décidément beaucoup trop conne, espérait qu’il la décevrait lors de leur rencontre. Comme lors de la première. Cela lui aurait donné l’excuse d’avoir mis autant de temps à revenir, cela lui aurait ôté toute culpabilité de vivre à quelques pas de son frère sans jamais oser aller le voir. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Melvin est cool, Melvin a l’air… Normal. Il n’est pas comme ses parents, ni comme sa sœur. Il est comme… Elle. En le contemplant maintenant, de loin, elle réalise qu’il n’est pas si à l’aise dans un tel endroit. Il recherche constamment le regard de sa fille, comme pour y trouver toute sa motivation. Il a les mains derrière son dos, comme s’il avait peur de gêner, comme s’il était intimidé, à sa propre exposition. Puis, elle pense à ce sourire aussi, qu’il avait quand il lui a lancé quelques petites provocations à son tour. Elle ne peut pas passer à côté de lui, pas encore. Elle a envie de le connaitre. Plus seulement parce qu’il s’agit de son grand frère, mais aussi parce qu’elle a réellement la sensation qu’elle aimerait ce qu’elle découvrirait de lui. Elle attendra.

Et c’est ce qu’elle fait. Elle attend. Elle attend que, peu à peu, la pièce se vide. Les plus gourmands, attirés effectivement par le buffet, sont les premiers à partir. Suivent les journalistes qui ont obtenu ce dont ils avaient besoin pour parler du retour de l’artiste phare de la ville. Les amateurs d’art, les artistes, les clients les plus intéressés qui ferment la marche. Ne reste plus qu’elle. Elle, les divers employés de la galerie, puis Leeroy et sa fille. Elle sent les battements de son cœur qui s’accélèrent. Cette fois, elle n’a plus d’échappatoire. Elle pose les yeux sur son frère, enfin seul, au moins pour quelques instants. Elle en profite sans plus attendre et, surtout, sans plus réfléchir. – Excusez-moi, je… Je pourrais vous parler ? Elle lui laisse tout juste le temps de répondre. Car, quand elle est lancée, plus rien ne peut arrêter Aless’. – Je suis désolée pour mon comportement de tout à l’heure, je… A vrai dire, j’avais vraiment envie de vous rencontrer et… J’étais nerveuse. Elle l’est toujours. Elle enchaîne rarement autant de mots. Le pauvre ne doit rien comprendre mais ceux qui suivent vont sans aucun doute être les plus déterminants. – Je… Je m’appelle Alessandra. Alessandra Hamilton.

CODAGE PAR AMATIS

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M. Leeroy Hamilton
M. Leeroy Hamilton
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it's a new day it's a new life

Age : 56
Né(e) le : 10/12/1967
Quartier : Sud de la ville.
Je suis : Artiste peintre, sculpteur, écrivain.
Inscrit depuis : 01/02/2017
Messages : 923
Célébrité : Johnny Depp
Rps en cours : Indisponible.

Alessandra + Mielle.


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Message The fault in our stars. (Leeroy) › Lun 15 Oct - 19:00

Alessandra & Leeroy

Hamilton
Leeroy avait tourné les talons, la jeune femme était assez grande pour s'occuper seule. Lui avait à faire. Et d'ailleurs le reste de la journée et de l'exposition avait, comme jusqu'ici, été éreintant. Leeroy était donc retourné faire son coq auprès des journalistes, des curieux et des quelques clients intéresser réellement par ses œuvres. Car oui, au final, ses derniers étaient assez rares comparer aux curieux venus aujourd'hui. Si l'artiste n'était pas à l'aise au milieu de cet univers, s'il aurait préféré profiter de cette journée pour jouer avec sa fille, se balader avec elle. En un sens, elle, semblait bien s'amuser. Et c'était tout ce qui comptait pour son père. Qui lui jetait quelques regards d'appel à l'aide de temps à autre. Olive ne cessait de lui faire des grimaces dans ce cas, pour le détendre et l'amuser. C'était une brave petite. Sa vie n'avait pas été simple, ses dernières années surtout. Elle s'était battue seule, comme Lee l'avait fait de son côté pour se retrouver, pour comprendre pourquoi. Pourquoi ils avaient été séparer. Et s'il n'y avait toujours aucune réponse. Aujourd'hui, ce n'était plus vraiment important. Leeroy continuait cependant ses recherches sur Lisebeth, sa femme, en secret. Craignant pour sa vie. Elle avait été sa femme, l'amour de sa vie, la mère de sa fille. Alors oui, même si quelque part, il lui en voulait et lui en voudrait toujours. Elle avait une importance à ses yeux. Et si Olive n'en avait jamais fait la demande... Melvin savait que sa mère lui manquait aussi.

La nuit commençait à tomber, les lumières vives des lampes de la galerie lui donnaient doucement mal à la tête. Les gens quittaient les lieux petit à petit. Et Leeroy demanda qu'n ne tarde pas trop. Il ne voulait pas passer sa soirée ici non plus. Il était épuisé, il avait trouvé un peu de réconfort dans un siège confortable, maintenant qu'il pouvait s’asseoir un instant. Olive et la propriétaire de la galerie avait pris en charge de décrocher le tableau qui n'avait pas trouvé preneur. Il y en avait peu au final. Son grand retour avait été fracassant. Une voix familière interpella l'artiste qui buvait d'une traite un bon verre d'eau bien fraîche, bien mérité. Détournant le regard vers la femme. Il n'eut nullement le temps de répondre qu'elle enchaîna. C'était la demoiselle débraillée de tout à l'heure. Le cerveau de l'homme avait un peu de mal à suivre, a enregistré toute l'information débitée rapidement. Elle s'excusait, ça, il avait compris. Elle voulait lui parler. Le rencontré. Donc elle le connaissait... Déposant le verre de plastique sur un guéridon à côté de son siège. Levant un sourcil.

« Enchanté. Pas de soucis. Je comprends que ce genre d’événement soit un peu déroutant. Surtout quand les personnes qui assistent aux expositions sont des coincé de... Vous savez. Et que les quelques personnes moins conventionnelles comme vous veulent aussi trouvez leur place. »

Leeroy se leva de son siège. Il dépassa la femme. Il n'avait pas vraiment relevé sur le moment le nom donné. Parce que c'était un nom relativement courant en Amérique déjà. Mais surtout parce qu'il était fatigué. Très fatigué. Il alla voir Olive qui tenait avec soin une grande toile pendant qu'un employer de la galerie le couvrait d'une toile pour le protéger pour le retour à la maison.

« Tu veux qu'on e mange un bout en route ? Entre Hamilton. »

Pourquoi avait-il dit cela ? Pourquoi son esprit percutait que maintenant. Il se détourna de nouveau et regarda la femme qui n'avait pas bougé. Revenant sur ses pas, il lui fit alors face.

« Hamilton vous dit . C'est marrant on a le même nom. Vous êtes la première que je rencontre ici à Marple. Je viens de proposer à ma fille de manger un bout en route "entre Hamilton" du coup... Ça vous dit ? »

Pourquoi ? Pourquoi proposer à une inconnue de se joindre à lui. Pourquoi ne pas percuter, que son visage était semblable à celui de sa mère dans ses jeunes années. Elle avait en revanche le nez de leur père. Si les souvenirs de Leeroy étaient bons. Mais il ne le voyait pas. Du moins, les connexions ne se faisaient pas à cet instant précis.

« Bon, on va y aller. Madame, je vous laisserais faire livrer les œuvres chez moi dans la semaine. »

Leeroy avait de nouveau quitté la jeune fille, pour donner quelques instructions à la femme de la galerie. Olive tout excité avait déjà été chercher les sacs et autres affaires. Mais Leeroy n'avait pas oublié sa proposition alors. Se détournant de nouveau vers la demoiselle, livide. Il alla de nouveau à sa rencontre en demandant à Olive de l'attendre.

« Hey, ça va . Je vous assure, je ne suis pas un sérial Killer, je vous propose juste un resto. Je suis un peu fatigué, je dois l'avouer. Et un peu bizarre selon les dires de certains. Mais je ne vous ferais pas de mal. »

L'artiste abordait un visage fatigué, mais souriant, presque amuser.

883 mots. Fiche créée par ©️ Summers
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