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Message Hm. Yes, this is my life. › Mar 2 Jan - 18:33



Hm. Yes, this is my life.

- Marple Spring, Centre-ville
- Appartement N°7, chez Jane C. Shepard

Mon adaptation à Marple Spring se déroulait plutôt bien. Après déjà plusieurs semaines de présence et une bonne poignée d'affaires résolues, je commençai à bien m'acclimater à l'atmosphère de la ville. L'impression de changement était déjà frappante au début, elle avait continué de durer après mon installation ici. L'activité de maintien de l'ordre était bien moins intensive que dans une ville de plusieurs dizaines de milliers d'habitants et j'avais néanmoins encore un peu de mal à m'y habituer. Depuis l'intervention pour arrêter Jefferson, je n'avais pas vraiment eue davantage d'activité. Mes journées se résumaient la plupart de temps à filer les dossiers à mes agents, à m'entraîner et à gérer les informations qu'on nous envoyait depuis Detroit ou d'ailleurs, notre serveur de police étant assez souvent sollicité. Les patrouilles n'étaient plus de mon ressort, c'était le lot de mes subalternes. Quasiment tout était paisible dans cette bourgade, j'en venais presque à regretter l'activité d'une grande ville. Si j'en avais eue l'occasion, j'aurais demandé à être mutée à Detroit. L'aspect punitif de mon transfert de Cincinnatti à Marple Spring me frappa à nouveau et c'est avec la mine sombre que je m'en allai de mon bureau de policière peu après 17:00 pour aller au terrain omnisport et passer ma rage d'en être arrivé là sur le sac de frappe ou dans l'octogone contre les protections de mon coach.

En début de soirée, peu après 20:00 et après ma séance de massage obligatoire pour soulager corps et muscles de la séance de combat, je sortis mon téléphone portable pour y lire un SMS de Haver m'indiquant que tout allait bien et qu'elle venait de partir en décrétant que la soirée sera calme. Soulagée de me dire que tout irait bien pour ce soir ou du moins je l'espérai, je m'empressai de rentrer chez moi au plus vite. Mon corps demandait surtout un repas et du repos. Je ne pris même pas le temps de me changer au vestiaire, je voulais surtout rentrer chez moi et mettre définitivement cette journée derrière.

Dans mon vide et sombre appartement, je vins y apporter de la lumière en mettant en route l'éclairage ainsi qu'une présence avec ma propre personne. Je fus soulagée de constater qu'il faisait toujours bon dans mon foyer, j'étais de toute manière dans une tenue adéquate pour ressentir la température des lieux. En effet, j'étais toujours vêtue de mon débardeur noir de sport, laissant à nu mes muscles abdominaux et d'un short noir moulant, mes tatouages apparaissant à quiconque me regardait. Seul mon Ange de la mort dans le dos était à moitié visible mais l'écusson de mon ancienne division de l'armée sur l'épaule avec mes chevrons et mon M4 avec un crâne sur la hanche étaient quant à eux, bien visibles. En entrant et après avoir illuminé mon lieu de vie à coups d'interrupteur, je jetai mon sac de sport dans un coin avant de jeter un regard circulaire dans mon appartement. Il avait maintenant l'air beaucoup plus accueillant que les premiers jours et mon habitation ressemblait beaucoup plus à un endroit où vivre décemment qu'une décharge remplie de cartons. Faut dire que beaucoup de mes week-ends y sont passés. Sans plus attendre davantage, je m'affalai sur mon canapé et m'asseyant de la façon la plus confortable possible et en lâchant un sonore soupir de soulagement. Je restai dans cette position pendant de longues minutes en fermant les yeux pour me détendre et ressentir depuis longtemps, une lente douce sensation de bien-être m'envahir.

Je rouvris les yeux et ma main droite se mit à caresser doucement mes abdominaux, mes doigts parcourant une de mes cicatrices dessus et me procurant des sensations apaisantes. Je me mis à rougir de mon propre acte en imaginant... tout et n'importe quoi alors que ma main se mit à frôler mon bas-ventre. Mais mon esprit revint à la charge et me rappela à la raison en me disant que ce n'était pas le moment et que le corps ne demandait qu'à avoir du repos, rien d'autre. Je me redressai sur mon canapé, toujours assise mais tournant la tête vers mon frigo. Avec frustration, je me souvins que je devais déjà faire des courses la semaine dernière et que j'avais encore oublié. Encore une fois, j'allais certainement me faire livrer ce soir... À moins que les évènements n'en décident autrement et c'était ce qui se produisit. La sonnette de ma porte se mit à retentir et je me figeai pendant quelques secondes. Qui pouvait bien me rendre visite à cette heure-ci ? Mon appartement n'était pas en bordel, il était au contraire bien rangé mais la perspective de recevoir quelqu'un ne me réjouissait guère. La sonnette retentit à nouveau et soupirante tout en roulant des yeux, je me levai donc de mon canapé pour aller vers la porte en maugréant pour moi-même alors que la sonnette devint de plus en plus frénétique, sans aucun répit.

Ça va, ça va, j'arrive putain !

En jetant un œil par le judas, je ne sus pas qui se tenait d'abord devant ma porte malgré mon irritation. Je fus presque tentée d'envoyer la visiteuse car je pus au moins m'apercevoir que c'était une femme mais mû par la curiosité, je lui ouvris ma porte et mon agacement d'être dérangée fit vite place à la surprise.

Li...Lilly-Rose ?
... mots & .. lignes complètes. Fiche créée par © Summers


Dernière édition par Jane C. Shepard le Mer 10 Jan - 17:05, édité 1 fois
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Message Hm. Yes, this is my life. › Mer 10 Jan - 9:49
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Lilly-Rose avait appris à connaître deux belles personnes : Haver & Jane. Son but n'était pas de perdre contact avec ces deux personnes admirables et d’exception. Elle avait eu la carte de Jane, la belle blonde. Elle avait donc eu l'occasion d'échanger quelques SMS avec la policière. C'était plaisant de connaître quelqu'un comme elle. Lilly ne se lassait pas de ses histoires très atypiques. C'était une héroïne pour elle. Ce soir, elle tenait à lui faire une surprise. Elle choisi de passer chez elle. Elle réussit par le biais de Haver à avoir l'adresse de cette dernière, ce qui était une chance. Hav' était plus que sympa.
Jones voulait revoir Jane et continuer à parler,... Elle savait que la jeune femme était très occupée et il était difficile de connaître son planning alors pour être sûre de au moins la voir, elle prit la décision de passer plus tardivement dans la soirée. Cela pouvait paraître dérangeant ou même irerespectueux alors que ce n'était pas le cas, loin de là. C'était avec des bonnes intentions et la pêche que Lilly voulait voir Shepard.
Elle arriva et sonna tout enjouée. La réponse de Jane était sans équivoque : elle était occupée et on l'ennuyait. Lilly-Rose se sentit quelque peu mal et désolée. Sa nouvelle connaissance ouvrit et se radoucit toute étonnée de voir qui se tenait devant elle.

- Pardon de te déranger. Je ne savais pas comment te voir et je voulais te surprendre, ce qui est gagné. C'est mieux qu'un RDV. J'avais envie d'innover et de ne pas trop te prendre de temps car tu es occupée. Elle rit nerveusement. Je me suis dis une visite surprise c'est le meilleur moyen, ça change et j'ai choisi le soir car je ne connais pas ton planning. Je te dérange pas ? Désolé pour l'heure... J'espère que ça va.
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Message Hm. Yes, this is my life. › Mer 10 Jan - 19:38



Hm. Yes, this is my life.

- Marple Spring, Centre-ville
- Appartement N°7, chez Jane C. Shepard

Passée ma surprise, je fus prise d'un embarras dont je me serais bien passée à cet instant alors que j'ouvris à la charmante brune. D'une part, sa visite était comme elle l'espérait, une surprise totale et d'autre part, je me sentis... étrange alors que je lui apparaissais dans cette tenue devant ses yeux. Toutefois, j'aimais la compagnie de la jolie Lilly-Rose et je ne me sentais pas trop de la virer de chez moi sans ménagement. Mes yeux la regardèrent de la tête aux pieds et je notai qu'elle était venue les mains vides. Je présumai alors du caractère spontané et imprévu de la visite de la jeune femme plutôt que d'un manque de savoir-vivre mais il était vrai que j'aurais bien aimé qu'elle vienne avec quelque chose. Je jetai un regard derrière moi comme si je voulais m'assurer que mon appartement n'était pas dans un état déplorable avant de fixer Lilly-Rose, rougissante sous ses beaux yeux sombres.

Non... enfin oui, ...oui ça va et tu ne me déranges pas. Je... hum euh... eh bien rentre, rentre, reste pas sur le pas de la porte comme un témoin de Jéhovah.

Je me maudis intérieurement car j'avais l'impression de bafouiller devant Lilly-Rose dans un vain effort pour masquer mon embarras mais ce qui était fait était fait. Je m'écartai pour laisser la charmante brune rentrer dans mon appartement et je fermai la porte derrière elle. Je la rejoignis dans mon salon et je voulus lui faire un sourire mais au lieu de ça je fis une expression à mi-chemin entre un sourire et une grimace. Toujours pour essayer de dissiper mon embarras, une de mes mains se mit à caresser inconsciemment une de mes cicatrices sur mes abdominaux qui dessinait doucement la ligne du muscle et le faisait donc ici, quelque peu ressortir.

Je... je m'excuse Lilly-Rose, je suis encore en tenue de sport, je viens juste de rentrer de mon entrainement de MMA, je... ne m'attendais pas à recevoir de la visite. Enfin bon tu as faite l'effort de venir de Detroit jusqu'ici je ne vais pas... te mettre dehors.

D'un geste de la main, j'invitais Lilly-Rose à me suivre pour lui faire visiter mon appartement. Je commençai tout d'abord par ma chambre, une pièce avec un lit deux places fait au carré, les draps propres et sobres. Un dressing de taille normale se dressait dans un coin, sans aucun sticker dessus ou marque distinctive. Un bureau était situé non loin du lit, pour le coup je m'étais un peu faite plaisir, c'était un bureau moderne noir en métal avec une table de verre également noire et très classieuse avec un ordinateur portable fermé posé dessus. Il y avait des photos encadrées posées à côté de l'ordinateur mais Lilly-Rose ne pouvait y voir que l'arrière, sans savoir ce qu'elles représentaient. Peu après, je montrai les toilettes et la petite salle de bain de l'autre côté de l'appartement à côté de la cuisine, la salle de bain remplie par une cabine de douche moderne qui prenait toute la largeur de la pièce, je voulais une grande cabine pour me détendre sous l'eau et non pas une toute petite cabine. Un petit meuble était posé d'un côté de la salle de bains puis de l'autre côté, un lavabo dans le même style que la cabine de douche. Fidèle à mon côté pratique, une serviette pendant à côté de la cabine et une petite trousse de maquillage ainsi que du dentifrice et une brosse à dents trônaient sur le lavabo, il n'y avait pas une multitude de produits. En revanche, la salle de bains était propre et sentait l'odeur de fraicheur de mon produit nettoyant. Enfin ma cuisine était équipée comme il le fallait, une petite table à manger avec deux chaises s'y trouvait également avant que je ne montre mon canapé à Lilly-Rose et une télévision à écran plat pour symboliser mon petit salon.

Je faisais de mon mieux pour garder mon lieu de vie propre, on m'avait apprit à l'armée à garder son dortoir propre ainsi que ses propres affaires. Je ne faisais jamais de ménage en semaine mais aujourd'hui c'était un jour de début de semaine donc on pouvait encore parfois sentir l'odeur de propre du nettoyage.

Installe-toi, fais comme chez toi. Je ne vis pas dans un palace mais tu es la bienvenue.

Dans un geste d'affection, je la pris sans gêne dans mes bras pour partager une étreinte agréable avec elle avant de m'assoir confortablement sur mon canapé. Je levai alors la tête vers elle en souriant alors que je la laissais faire ou s'installer.

On ne s'est pas revu depuis ton restaurant. Je suis contente de te revoir. Ta gentillesse me manquait... Comment tu as eue mon adresse ?
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Message Hm. Yes, this is my life. › Jeu 11 Jan - 23:05
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On voyait bien la surprise de Jane en constatant que Lilly-Rose était à sa porte. C'était tout à fait normal. On pouvait dire que la jeune femme avait une manière de faire bien à elle et plutôt originale. Elle espérait tant ne pas la déranger. Son regard se voulait stressé et ses joues rosée par la gêne. Jane était quelqu'un de fort exemplaire et de très fort. Jones avait une admiration pour cette âme combative. Elle était donc toute embêtée, gênée de la voir dans un autre contexte et aussi elle craignait tant d'exagérer avec sa surprise. Elle avait encore envie de parler, de connaître la femme. C'était ainsi, elle n'avait pas envie que ça s'arrête à une simple rencontre au restaurant. Elle souhaitait la garder dans ses contact et si possible l'avoir en amie. C'était bizarre cette sensation : C'était comme voir sa star. C'était peut-être bête mais Shepard s'apparentait à cela pour Lilly-Rose qui avait une vie bien trop triste et trop banale. Elle rêvait en écoutant les histoires de la femme etc.... C'était comme vivre par procuration. Elle était toute attentive, comme une enfant en quête de rêve et de magie. Jamais elle ne saurait l'exprimer et l'expliquer à Jane, déjà par peur de se taper la honte et aussi de peur de faire peur à la belle blonde justement. C'était son ressenti, ça restait secret. Jane ne savait pas qu'elle apportait beaucoup à cette dernière.

- D'accord merci Jane, si je dérange, je peux partir. Je comprendrai, dit-elle timidement. Les deux avaient cette gêne en elle. Jane paraissait aussi perdre ses moyens. Pas de soucis. C'était bien cet entraînement ? Ça consiste en quoi au fait ? Elle commençait déjà les questions, toujours avec le sourire et l'envie d'en savoir plus. C'est sympa de ta part de ne pas me jeter dehors. C'est vrai que j'ai fait un effort mais j'en avais l'envie. C'est super de pouvoir échanger un peu plus avec toi. J'avais pas envie de proposer une sorte de rendez vous. J'avais envie de venir simplement. Jane fit la visite de son appartement à Lilly-Rose directement. Quelle gentillesse ! Jones portait toute son attention à cette visite guidée. L'appartement était propre, neutre et efficace disons, à l'image de sa locataire. Cela lui allait bien et ça restait donc fort peu étonnant ce style de disposition.

- Merci, c'est super sympa ici. Même si ce n'est pas un palace, c'est un bel appart' bien soigné, bien stylé. Chapeau à toi ! C'est sympa de ta part de m'avoir fait le tour du propriétaire. C'est bien le style que j'imaginais. C'est assez à ton image si je puis dire. Ce rangement impeccable, c'est grâce à ta formation ? L'étreinte de Jane surpris Jones et la fit sourire. C'était inattendu de la part de la jeune femme. C'était plaisant d'avoir un geste de reconnaissance. Son sourire était magnifique. Jane était pleine de surprise. La brunette s'installa prêt de sa connaissance. Oui ça date. Je ne voulais pas que ça s'arrête à ça. J'ai apprécié notre rencontre. Tu es une personne qui mérite qu'on lui porte de l'attention. C'est gentil ce que tu dis, ses joues s’empourprèrent. J'avoue que j'ai soudoyait Haver. Elle me l'a donné. J'ai avant tout expliqué que c'était pour une surprise et elle savait que ça te plairait. Elle t'apprécie énormément ça se voit.
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Message Hm. Yes, this is my life. › Sam 13 Jan - 15:06



Hm. Yes, this is my life.

- Marple Spring, Centre-ville
- Appartement N°7, chez Jane C. Shepard

Je me tortillai légèrement sur mon siège alors que Lilly-Rose s'assit près de moi mais je me souvins aussi que la séduisante brune m'avait posé des questions que j'avais involontairement éludé même si ça n'avait pas l'air d'avoir gêné mon invitée. Une fois que j'avais accepté de la recevoir chez moi, il me sembla qu'elle ait gagné en joie et en excitation. Je lui procurai tant d'allégresse que ça ? On aurait dit qu'elle venait de se faire offrir un cadeau à Noël. Pourtant je n'étais pas en forme et je n'étais pas aussi débordante d'énergie qu'elle... Comme pour lui montrer mon niveau de fatigue, je m'affalai un peu plus sur mon canapé, ma tête presque au niveau du milieu du dossier du canapé, ma main grattant encore mes abdominaux.

Je me disais bien que c'était Haver... Je suis sa supérieure mais elle aime bien parfois me taquiner. C'est... bizarre.

Je fis une petite moue en fixant la télé avant de faire un sourire un peu éteint envers Lilly-Rose qui me fixait sans discontinuer, mes joues redevinrent écarlates.

Tu fais un peu plus ton entrée dans ma vie, Lilly-Rose et tu as vu mon foyer. C'est ma vie. Ce rangement c'est moi, c'est ce que j'ai appris à l'armée, le lit fait au carré, la propreté... Ce n'est pas très décoré, je n'y connais rien en décoration mais c'est sobre et je préfère. J'ai toujours été comme ça toute façon, je n'avais pas de posters ou de dessins dans ma chambre quand j'étais plus jeune.

Je vins un peu plus près de Lilly-Rose et je sortis mon smartphone. Je ne comptai appeler personne ou montrer quoi que ce soit à la belle serveuse mais je commençai déjà à regarder ce que j'allais nous commander. Certes, elle était venue de manière inopinée mais la perspective de partager un repas avec elle suffit pour me satisfaire pour le moment. J'avais envie de nourriture exotique ce soir et j'avais de toute façon envie d'essayer la petite échoppe de nourriture indienne qui avait ouverte il y a peu et qui faisait livrer à domicile. Pas trop compatible après un entraînement mais la présence de Lilly-Rose ici-bas me donnait étrangement faim.

Mon frigo est vide donc je te propose qu'on se commande un truc. J'ai envie d'essayer l'indien qui a ouvert à côté du sushi-bar, tu me suis ou pas ? C'est pas trop compatible avec mon entrainement de tout à l'heure mais j'ai un peu trop faim pour m'en soucier davantage.

Je fis ma commande à partir de mon téléphone et j'opinai à Lilly-Rose en la laissant commander ce qu'elle souhaitait. Alors qu'elle avait les yeux rivés sur mon téléphone, je laissai mes yeux à nouveau la regarder de près et je me mordis presque imperceptiblement la lèvre inférieure. Mais je détournai bien vite les yeux avant de reprendre mon téléphone alors qu'elle me le tendit après avoir juste fini.

Ouais, je disais donc. Je fais du MMA ou Arts Martiaux Mixtes, c'est ça mon entraînement. Tu connais l'UFC ? Ben voilà sauf que moi je ne suis pas une professionnelle, juste une amatrice. Je pourrai cela dit, ça fait des années que j'en fais, j'ai commencé par la boxe anglaise en étant adolescente. Après, je me suis donc engagée et j'ai découvert plein de styles de combat. Maintenant je sais me battre en muay-thaï, en kickboxing, en jiu-jitsu et en boxe. Le MMA était donc tout tracé pour moi.

Je me redressai sur mon canapé avant de lever le bras à hauteur d'épaule et de replier l'avant-bras vers moi en serrant le poing, faisant très bien ressortir mon biceps. Je me mis à regarder Lilly-Rose d'un air confiant voire un peu fière en lui faisant ma démonstration. Si elle m'admirait tant que ça, autant lui donner raison.

Tu peux toucher si tu veux. C'est du vrai, pas de produits dopants, je ne fais pas du body-building. Je me rappelle qu'à l'armée, y avait des gars qui en étaient jaloux. On me surnommait Xena dans l'unité, j'avoue que j'aimais bien. J'aimais bien aussi la série donc bon...
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Message Hm. Yes, this is my life. › Dim 14 Jan - 17:57
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- Oui c'est elle. C'est une fille super sympathique. Elle a fait ça car elle savait que c'était pour du bon, pas pour de mauvaises attentions. Elle s'est dit que ça te ferait plaisir mon genre d'initiative. Je pense que sinon, elle n'aurait pas osé me donner ton adresse et c'est normal. Je l'apprécie n'empêche. Elle sourit. Ça se voit. Vous avez un beau lien toutes les deux. J'avoue que j'avais même pensé que vous étiez à deux en couple alors c'est pour dire que votre lien est puissant malgré la hiérarchie. Lilly-Rose était franche avec Jane. La blondinette semblait fatiguée et toujours aussi gênée. La conversation filait quand même bon train. Shepard était adorable d’accueillir malgré tout.

- Ravie de découvrir ton univers. Petite tu n'avais pas de posters ? Tu avais bien une idole, non ? C'est donc toi ici, ton univers. Ça t'appartient bien, je te reconnaît bien là. C'est bien de pouvoir habiller son chez soi comme on le souhaite. Je vis avec deux coloc' et du coup je ne peux pas avoir cette liberté. C'est un peu une déco commune mais pas propre à chacune.

- Ah d'accord je comprends mieux. C'est génial ça. Ça complète ta formation. Tu aimes bien ? C'est quoi qui change dans ce sport là ? Quel en est la particularité ? Je ne connais pas l'UFC. Elle fit non de la tête et se sentit carrément inculte et bête à côté de Jane... Dis donc, faut pas te chercher. Elle rit. Jane lui fit toucher ses muscles pour bien lui montrer que ce n'était pas du vent. Elle était formée pour le combat et très sportive. Lilly était impressionnée et sa bouche forma un grand O. C'est incroyable. Tu es sacrément musclée Xena... Jane. Même des hommes te jalousaient ? Chapeau ! C'est impressionnant.
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Message Hm. Yes, this is my life. › Lun 15 Jan - 16:13



Hm. Yes, this is my life.

- Marple Spring, Centre-ville
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La main de Lilly-Rose sur mon biceps me fit frissonner et je décontractai mon bras pour ensuite le reposer et m'affaler à nouveau sur le canapé. Comme je m'y attendais, Lilly-Rose me bombarda à nouveau de questions et mes yeux se posèrent à nouveau sur elle en tournant la tête. Outre sa surprise affichée à l'instant et qui m'avait faite sourire, elle semblait toute aussi excitée et contente d'être là, la jolie serveuse était comme une enfant qui rencontrait quelqu'un de nouveau et qui posait beaucoup de questions sur telle ou telle chose. J'aurai pu soupirer de fatigue mais je m'abstins de le faire car je ne voulais pas entamer la joie de la brune. Il fallait bien que je compose avec son enthousiasme débordant.

Je dois t'admettre que tu es vraiment la première à venir chez moi. Tu fais souvent ça chez les gens ou ça t'as juste pris parce que tu voulais venir chez moi ?

Je me remis à regarder le mur blanc devant moi, comme si je fixai la télévision, mes mains croisées et posées sur mes abdominaux et j'arborai une expression amusée

Nooon du tout Lilly-Rose, je ne sortirai jamais avec une collègue, c'est une source à emmerdes et à fortiori si y a un rapport hiérarchique. Je dois reconnaître que Haver est une belle femme avec de... bons arguments et que son mari est chanceux mais je n'entretiendrai pas de liaison comme ça. Nous sommes proches et collègues. C'est déjà assez compliqué comme ça avec mon homosexualité que j'ai mise des années à assumer, c'est pas pour me rajouter des conneries supplémentaires d'adultère ou des râteaux, j'en bave déjà assez.

Je savais bien que ma remarque à propos de mon enfance sans posters allait faire tiquer Lilly-Rose et pas manqué, elle m'en fit la remarque et lança une question que j'avais entendue très souvent. Cependant, je fus aussi ravie d'en apprendre un peu plus sur ma charmante compagnie et je ponctuai parfois mes mots de gestes de la main, un peu comme elle dans une volonté d'expliciter mes propos.

Je ne m'en rappelle pas, Lilly-Rose mais là comme ça, à part la série télé sur Xena justement, je ne m'en souviens plus. Mais j'ai certainement dû admirer beaucoup de femmes fortes comme elle donc exit les chanteuses, les actrices ou même les mannequins. Place plutôt aux sportives, femmes militaires ou encore militantes à la limite. Mais non, pas de posters. Je me suis habitué à avoir des murs blancs et sobres.

Lorsque Lilly-Rose se mit à parler de son chez elle avec des colocataires, je fus prise d'un léger élan de compassion et je posai une main apaisante sur son genou.

Je comprends Lilly-Rose. Pendant mes années de service, on dormait à plusieurs ensemble. Dans l'armée, tu apprends à vivre, manger, dormir, combattre avec les mêmes personnes. On avait certes nos lits individuels mais nous étions plusieurs dans la même pièce. Donc je comprends ce que tu ressens. Écoute, si... un jour t'as des emmerdes, que ça soit avec tes colocs ou autre chose, tu viens me voir. Tu restes pas dans la rue et tu ramènes ton cul ici. Je ferai ce que je peux pour t'aider. Je vis seule, je n'ai pas d'attaches et je fais un métier dangereux, je ne me priverai donc pas d'être généreuse envers les gens que j'aime.

Je lui mis une petite tape avant de la relâcher et de croiser à nouveau mes mains et de m'étirer. Je pris quelques secondes pour m'étirer du mieux que je pus, tous muscles contractés avant de me relâcher et de reprendre ma position affalée, les mains sur mes abdominaux. Je réfléchis ensuite à ce qu'avait dit la jeune femme.

Au fait je te remercie pour tes compliments mais... ne te sent pas obligée. Des fois j'ai l'impression que t'en fait un peu des caisses pour me faire plaisir. Te méprend pas, c'est pas un reproche ou une critique. On ne m'a juste jamais manifesté autant... d'admiration alors que je n'ai fais que défendre mon pays et ses habitants, maintenant je contribue à les protéger en portant un badge et un flingue. Et je pratique un sport de combat qui me permet de le faire. Le MMA se distingue des autres sports de combat car c'est un sport multi-disciplinaire qui oblige les combattants à être polyvalents. D'ailleurs on ne dit pas boxeurs dans le MMA mais on dit combattants et on ne porte pas des gros gants comme dans la boxe mais des mitaines de combat.

Je me levai soudainement du canapé pour aller chercher mon sac de sport. Je l'y trouvai à l'entrée et revenant auprès de Lilly-Rose, je me mis à fouiller dans mon sac, assise juste à côté d'elle. J'en extirpai une paire de mitaines de combat pour MMA noires unies et je les enfilai malgré le fait qu'elles étaient un peu puantes de sueur mais pour montrer à Lilly-Rose. Mes mitaines noires entrèrent parfaitement.

Voilà ça c'est que je mets pour m'entraîner et uniquement m'entraîner. J'ai une autre paire de mitaines que j'utilise peu mais celles-là je les utilise pour des compétitions.

Je retirai ensuite mes mitaines pour les remiser dans mon sac, notant mentalement de les laver prochainement. La jeune femme attira à nouveau toute mon attention.

L'UFC, c'est la plus grosse fédération de MMA, la plupart des combattants professionnels sont affiliés et licenciés chez l'UFC. C'est donc une organisation qui a beaucoup de pouvoir dans le milieu du sport de combat mais c'est vraiment bien que ce sport existe, ça veut dire qu'on peut connaître plusieurs manières de combattre et en faire une discipline centralisée. Comme tu dis, il vaut mieux ne pas me chercher mais je ne passe pas mon temps à me battre. Au contraire, moins on en sait sur moi, plus je suis dangereuse. Et puis hé, il faut que je les entretienne mes tablettes de chocolat, c'est pas en faisant de la natation ou du vélo que je vais les garder. À côté du combat, je dois aussi faire de la musculation et du cardio pour être en forme et en bonne condition physique donc je fais du crossfit à côté du MMA.

Je me mis à rire en me tapant mes propres abdominaux pour ponctuer mes mots avant de juste me tasser contre mon canapé, à l'écoute de ma belle douce invitée.
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Message Hm. Yes, this is my life. › Lun 22 Jan - 15:52
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- Et ben je me sens unique,
elle rit. Je ne suis pas habituée à faire ça non. Je voulais juste te voir alors j'ai innové. Ça m'a pris comme ça. Je voulais te surprendre et pas te gêner dans ton travail. Tu as besoin de repos je vais donc pas abuser, promis. C'est super de pouvoir garder contact Mme la fortiche. J'ai trouvé un exemple en toi, et j'avoue que ton histoire m'impressionne. J'aime en savoir plus. Disons que ma vie merdique devient plus passionnante, avoua-t-elle gentiment. Merci de m'accepter. La brunette se sentait bête d'avoir cru que elle et Haver étaient en couple... Elle ne sourit plus, elle avait honte.

- Désolé, je pensais ça au départ. C'est que votre complicité est immense et si belle. Je m'en veux désolé. Je comprends ton point de vue et je suis d'accord. C'est vrai que tu n'as pas besoin de ça, des soucis mais j'avoue que sur le coup j'y ai cru dur comme fer. J'ai même tenté de vous le dire à plusieurs reprises. C'est quand Haver m'a mieux expliqué sa vie personnelle que j'ai compris que je faisais fausse route. Je suis bête...  Elle avait envie de se faire toute petite, disparaître, rongée par la honte. D'accord, tu aimes Xena et les femmes fortes et sportives car elles sont comme toi. C'est tout toi en fait. On admire souvent ceux qui nous ressemblent. Jane était géniale avec Lilly-Rose. La jeune femme avait une alliée plus que géniale. Shepard l'acceptait. Elle ne râlait pas pour cette venue un peu osée et elle partageait encore et encore... Une femme incroyable. Lilly avait un sourire greffé aux lèvres en la regardant parler. Elle semblait si à l'aise, si tranquille. C'était bien plaisant. Le sentiment était partagé en tout cas. Jones se sentait bien en la compagnie de cette héroïne née.

La serveuse fut touchée par les dires de son amie. Elle n'avait pas de mots. Jane le comprenait car elle avait aussi eut l'expérience de vivre à plusieurs, tout partager,... Elle la rassurait donc. C'est la suite qui la rendit hyper émue. Shepard était là pour elle. Jane, merci... Je n'hésiterai pas alors. C'est très beau ce que tu me dis là. Compte sur moi aussi. Elle se sentait encore plus bêbête car elle n'arrivait pas à parler plus, à en dire d'avantage, ou à argumenter plus de mots. Lilly était tout simplement contente. Jane s'étira, quel corps quand même : une vraie sportive ! La femme lui fit comprendre qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on manifeste autant d'admiration à son égard. Elle se "rabaissait" presque. Elle ne savait pas qu'elle pouvait être plus qu'une simple femme pour certains.

- Jane je suis sincère. Je dis ce que je pense et je n'en fais pas des caisses et si tu trouves que j'en fais, j'en suis désolée. Je dis juste le fond de ma pensée. Je t'admire, je te trouve hyper géniale et dans ma vie si pourrie ça me rend contente d'avoir une personne comme toi à qui parler. Je me sens mieux. Et je pense que les gens auraient pu plus manifester leur admiration car je suis sûre que pleins de gens t'admirent mais ne le disent pas. C'est pas évident à avouer tu sais. On se sent bête. C'est pas facile. Mais bon je le dis haut et fort Jane Shepard tu es une personne extraordinaire qui mérite qu'on la complimente et qu'on soit là pour elle. Elle rit nerveusement. Elle avait fait là une elle déclaration à la blondinette. Elle ne comprenait pas que personne ne ne lui ait jamais dit.

La jolie blonde continua à partager en lui montrant les mitaines qu'elle utilise pour ses entraînements MMA et les compétitions. La bouche de Lilly-Rose fit encore un grand O. Génial. C'est costaud quand même. C'est important d'en mettre ? On peut te voir t'entraîner ? La policière expliqua bien les choses à Lilly qui ne connaissait pas bien els organisations. Elle écoutait et montrait son attention avec des "oui" de la tête. D'accord merci de m'expliquer tout ça. T'es sacrément entraînée ! Aie aie j'aimerai pas me battre avec toi. Chapeau en tout cas. Jane donnait l'impression de se faire une carapace. Ses dires traduisaient un peu cela. Mais Jones découvrait une femme au grand cœur et très attachante. C'était super de l'écouter. Tu n'aimes pas qu'on en sache plus sur toi ?
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Message Hm. Yes, this is my life. › Mer 24 Jan - 15:21



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- Appartement N°7, chez Jane C. Shepard

Pour le coup, je laissai Lilly-Rose s'exprimer comme elle l'entendait et je n'avais rien à en redire, je ne cherchai pas à l'interrompre. Il y avait cependant une chose que je n'aimais pas trop chez elle, c'était sa capacité à se dévaloriser. Il y avait des signes qui ne trompaient tout de même pas, elle n'exerçait pas un métier connu pour sa stabilité et son épanouissement, elle ne portait pas de riches vêtements ou ne paraissait pas particulièrement riche et de plus, elle venait à être en extase devant quelqu'un qui ne faisait que protéger les autres, c'est à dire moi. Il était évident que Lilly-Rose devait voir quelque chose en moi, peut-être qu'elle voyait en moi ce qu'elle-même n'était pas devenue, je ne pouvais que supposer. Mais j'avais aussi mal pour elle, lorsqu'elle parlait d'elle-même, ce n'était jamais en des termes très flatteurs, elle pouvait avoir du culot ou du caractère mais je la trouvais trop effacée et en manque de confiance d'elle ce qui était dommage. J'en venais même à présumer qu'elle n'avait pas beaucoup d'amis et que ses relations amoureuses avaient dû se terminer plutôt mal. De tels évènements laissent des traces, à fortiori dans un esprit comme celui de Lilly-Rose. Pour un peu, je me disais presque que j'avais une fan. Dans l'armée mais surtout dans la police, on me disait souvent que si je passais à la télévision, je deviendrai rapidement célèbre pour l'image que j'envoyais et mon comportement professionnel. Pour ma part, je ne voyais pas vraiment ce que les gens pourraient trouver d'admirable chez moi, j'étais une personne normale qui faisait certes un métier pas donné à tout le monde mais de là à devenir une star... Peut-être elle recherchait une sorte d'aide ?

Ne t'excuse pas Lilly-Rose, c'est juste une méprise à propos de moi et de Haver, je vais pas faire parler les poings pour ça. Regarde j'ai aussi cru au restaurant que tu me faisais du gringue. Bon t'as vite mise le hola mais tu as raison. Après... très honnêtement Lilly-Rose, si tu m'avais faite des avances, j'y aurai répondu parce que... ben parce que tu pourrais me plaire et j'aurai bien envisagé quelque chose entre nous. Là où tu as eu raison c'est quand tu présumai que j'aimais les femmes et c'est vrai. Mais je me suis aussi mépris et regarde tu ne m'en as pas tenue rigueur et tu te pointes chez moi sur un coup de tête.

La belle serveuse en devint émue et rougit comme moi lorsque je lui proposai mon aide en cas d'ennuis. Cela faisait quand même plaisir à voir qu'elle ne me rejetait pas comme elle aurait pu le faire, je venais quand même carrément de lui dire qu'elle me plaisait et que j'envisageai une histoire. Du moins pour le moment, devant moi, elle ne se mit pas en colère ou ne me regarda avec dégoût. Cependant, même si cela arrivait, c'est une image à laquelle j'avais été tellement habituée qu'elle ne m'aurait fait ni chaud ni froid. Beaucoup de femmes m'ont plu dans ma vie mais très peu ont répondu à mes avances et la plupart d'entre elles n'arrivaient pas à concevoir ni comprendre comme une femme pouvait être attirée par une autre femme. Pour celles-là, la sexualité était entièrement hétéro et celles qui dérogeaient à la règle en se sentant attirées par d'autres femmes n'étaient que des malades à éviter. L'homosexualité était quelque chose d'encore mal apprécié et accepté dans ce pays et bien que c'était quelque chose qui existait depuis longtemps, cela ne faisait que depuis quelques décennies que l'on pouvait se déclarer attiré par le même sexe sans subir de représailles de la part des pouvoirs publics ou de la médecine. Je ne me faisais en revanche pas de soucis en ce qui concernait l'avis de Lilly-Rose, elle avait l'air de voir cela d'un bon œil, peut-être avait-elle déjà vécu avec une femme et peut-être lui poserai-je la question un jour.

La brunette me confirma à nouveau son admiration à mon égard, j'en devenais tellement cramoisie que mes joues se teintèrent d'un rouge sang. Pour un peu, je pourrai presque l'écouter en buvant ses paroles mais je n'étais pas comme ça. Je n'étais sûrement pas aussi géniale qu'elle le prétendait, j'avais peut-être même une vie pas tellement meilleure que la sienne, j'étais une grande adepte du métro-boulot-dodo en y rajoutant entraînement au milieu. Mais il valait mieux ne pas le lui dire exactement ainsi. Ça en devenait presque de la psychologie à ce stade et inconsciemment, mon côté policière se mit en route. Je présumai donc qu'elle n'avait pas une existence pleine de richesse, qu'elle voyait peu de gens et qu'elle devait se sentir parfois seule. Un peu comme moi en fait. Je me mis alors à supposer qu'elle voyait en moi, un moyen de ne pas sombrer dans une espèce de dépression comme quelqu'un lui permettant encore d'essayer de trouver un sens à sa vie. Par un simple service dans l'armée et dans les forces de l'ordre, on arrivait à susciter de l'admiration jusqu'à en devenir un modèle. J'en conclus donc qu'il était de mauvais aloi de briser sa vision un peu fantasmée de ma personne. Et si j'étais celle qui lui permettait de tenir ? Si j'étais celle qui lui faisait garder espoir dans sa vie ? Il était donc de mon devoir de lui permettre d'entretenir cette image de moi.

L'admirative serveuse ne me démentit pas sur un point même si elle ne me le disait pas ouvertement : la haute dévalorisation qu'elle avait d'elle-même. J'en émis l'hypothèse qu'elle devait être en manque de soutien, voire d'affection. Lorsque l'on se sent aimé, généralement, c'est un coup de boost extraordinaire et Lilly-Rose me donna l'impression d'en manquer. Même lorsque je lui montrai mes mitaines de combat, mes pensées ne dévièrent pas tellement à ce sujet. De nouveau tassée sur mon canapé après ma tranche de rire, je jetai un regard en direction de l'heure en sachant que le livreur n'allait pas tarder et mon estomac gargouilla déjà d'avance. Je me remémorai vivement les questions de mon invitée.

C'est quasi-indispensable. On s'entraîne parfois sans mitaines, juste avec les bandages autour des mains mais sinon on a des mitaines d'entraînement. Le MMA est un sport plus violent et plus spectaculaire que la boxe par exemple mais où paradoxalement, il y a moins de blessures graves ou d'accident, parce qu'on est entraînés certes à faire mal mais aussi à être vigilant. On a un suivi médical très étroit. C'est vraiment quelque chose de sérieux. Et puis si jamais le cœur t'en dit, oui tu peux venir me voir m'entraîner. Je combats au terrain omnisport, y a un octogone et une salle de boxe ainsi que des gradins pour les visiteurs.

Je pris toutefois un peu plus de temps de réflexion pour sa dernière question et je détournai le regard pour regarder d'un air absent le mur devant moi à nouveau.

Non je n'y tiens pas trop. Je sais me battre, je suis capable d'étaler un homme qui fait pas loin de deux mètres et qui peut excéder les 100 kilos, je l'ai déjà fait en intervention ou à l'armée. Mais c'est quelque chose que je refuse que l'on crie sur les toits. Je ne veux pas que tout le monde le sache, encore moins parmi la pègre et la racaille de cette ville. En ne disant pas de quoi je suis capable, j'ai un avantage sur eux. Et je suppose que tu préfères que ça soit la police plutôt que les racailles qui domine dans cette ville n'est-ce pas ?

Je tournai mon visage vers elle lorsque je lui posai cette question. Je la laissai répondre avant d'enchaîner, sans détourner mes yeux de belle Lilly-Rose cette fois.

Oh tu sais, j'ai toujours cet instinct de préservation à propos de moi-même. Moins les autres en savent sur moi, moins ils ont l'occasion de... disons d'exploiter mes faiblesses. Mes agents par exemple ne me voient pas autrement que la lieutenante de police autoritaire, sévère et professionnelle. Je m'assure donc de pouvoir faire mon travail sans que mes collègues ne trouvent quelque chose à redire. C'est vrai que je la fais fonctionner comme mon unité militaire, j'ai imposé un entrainement physique à tout le monde, une fréquentation accrue du stand de tir et des uniformes propres et présentables. Mais une unité doit être soudée, disciplinée et derrière son chef. C'est pour ça que je lâche aussi du lest. J'impose mes règles, j'ordonne mais je laisse de la liberté à mes agents, je leur fais confiance. Si je passais mon temps derrière eux à les réprimander, leur humeur et leur performance au travail s'en laisse ressentir et on perd en efficacité. Ce serait d'autant plus grave dans une ville comme Marple Spring, suffit qu'il y ai un gang en ville et des crétins en uniforme pour que ce coin ne devienne un ghetto.

Une autre idée me vint en tête, pour poursuivre sur une note un peu plus légère et comme ma confiance ainsi que mon attachement à Lilly-Rose n'en devint que plus grand, j'entrepris de lui montrer mes tatouages. Je me tournai simplement pour lui faire face en lui montrant l'écusson de ma division de l'armée avec en dessous mes galons de Sergeant-Major tatoués sur mon épaule et mon bras droit puis je remontai doucement mon débardeur jusqu'à la ligne juste en dessous de mes seins pour lui montrer le M-4 avec la tête de mort tatoué de mon aisselle à ma hanche gauche et enfin, je lui tournai le dos en me cambrant légèrement, remontant mon débardeur jusqu'aux épaules pour lui montrer l'Ange de la Mort avec son épée descendant sur Terre, image inspirée et venant ici d'un jeu vidéo.

Hé, je te fais découvrir mes tatouages ? Tiens regarde ça, c'est l'écusson de la 3rd US Army, c'était ma division de l'armée, c'est une section de l'armée qui regroupe des milliers de soldats si tu veux. En dessous, c'est les galons de mon grade de Sergeant-Major, le dernier grade que j'avais avant de quitter l'armée... Là celui-là, il me donnait trop envie, le fusil que tu vois là, le M-4 c'était le flingue dont je me servais le plus souvent, on avait bien des M-16 mais quelle arme de merde... Bref voilà je voulais un M-4 et avec un crâne dessus, ça faisait trop classe et je me la pétais un peu dans l'unité, les autres n'avaient pas de tatouages aussi trashs, leur tatouages tribals c'était gentil et de la merde à côté. Surtout ça me donnait une image... ben ça renforçait le côté Xena en fait. Et là... dans mon dos... Attends, je remonte bien le débardeur... Tiens, celui là j'en suis fier de cet ange avec son épée. Le tatoueur qui me l'a fait voulait sortir avec moi après me l'avoir fait mais je l'ai payé avant de l'envoyer chier. Il m'a dit que ça venait d'un jeu vidéo qui s'appelle... Euh... Diablo 3 je crois, je ne sais pas, j'y connais rien en jeux vidéos. C'est beau hein ?
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Message Hm. Yes, this is my life. › Ven 26 Jan - 15:04
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- Je m'en suis voulu de penser ça car c'est un jugement rapide que j'ai fait à ton propos et à celui de Haver. Elle rit. Ah non ne fais pas parler les poings hein. Je perdrai immédiatement. Son rire s'intensifia. C'est vrai mais pareil je ne t'en ai pas voulu car j'aurai très bien pu. Je ne suis pas que hétéro dans la vie. Je suis bi. J'aime les hommes et les femmes. Je vois pas pourquoi on devrait faire un choix ou s'affirmer hétéro comme tous. Je suis franche, je le dis haut et fort j'aime les deux. Je suis sortie avec une femme un an. J'ai aussi eu un partenaire pendant de nombreuses années et alors ? C'est ça la vie. L'amour pour moi, c'est pas un genre, un type de gens, c'est LA personne qu'elle soit homme ou femme. Lilly se confia à sa nouvelle amie sans soucis. La brunette devint rouge vif. Ah oui ? Je t'aurai plu ? Moi une simple nana qui fait des petits jobs, qui a une jambe folle et qui ne sait même pas dire où elle sera demain ? Jones fit un poing avec sa main et le jeta en l'air. J'ai au moins compris que tu aimais les femmes. Je ne suis pas si bête. C'était de l'humour. Elle savait qu'avec Jane, elle pouvait en user. Avec le temps, peut-être que Shepard pourrait devenir plus qu'une option amicale. Lilly-Rose était bien en sa compagnie. Mais elle se sentait si basse à côté d'elle. Jane était géniale avec elle, elle était une alliée maintenant et une alliée de taille. La serveuse remarqua que Jane aussi était rouge. C'était tellement attendrissant. On sentait bien qu'elle était touchée par la pensée de Jones à son égard. Elle ne faisait que dire le fond de sa pensée justement.
Lilly remarqua que le ventre de son amie gargouillait. C'était normal. Le repas allait arriver, ça lui ferait du bien. Elle travaillait beaucoup et se ménageait peu. D'ailleurs Jane continua de raconter ses entraînements. C'était tellement intéressant.

- D'accord. Ça fait peur dit comme ça. Mais si y a moins d'accident c'est qu'il y a sûrement des techniques pour les éviter. C'est pas mal je trouve. J'aimerai tellement voir ça. C'est impressionnant rien qu'à entendre. C'est sûr qu vous devez être très suivis avec tout ce que vous faites.
La belle fit un cri d'ado en folie à un concert de sa star préférée. Ouiiii merci Jane, je peux venir quand ? Je suis motivée pour voir ça. Merci à toi de me le proposer.

Lilly-Rose était étonnée encore et toujours : les mots « Un homme » « 100kg » résonnaient dans sa tête. Jane était incroyable ! Elle restait tout de même très humble et discrète et Lilly comprenait bien le pourquoi de cette attitude. Pour la question de la blondinette, elle fit un grand « oui » de la tête. Bien sûr, qu'elle préférait que ça soit la police qui domine. Jane t'es incroyable. Je ne sais même pas pousser une personne de mon gabarie. Elle rit encore.

- Je trouve que tu as un très bonne attitude. Ça doit très bien fonctionner avec ton équipe. Lilly était contente que Jane lui explique tout. Elle lui en était reconnaissante. T'as pas des mauvaises personnes dans ton équipe ? Des gens que tu aimerais reclasser ailleurs ? Ou tout va bien ?
Shepard montra ensuite ses magnifiques tatouages. Lilly-Rose était un peu gênée mais elle regarda sans complexes et elle arborait toujours cet air admiratif. Jane se lâchait et n'hésitait pas à tout partager. Lilly la voyait autrement qu'une policière carré et dure. Elle avait ce petit air mignon et presque enfantin. Elle avait même un côté attachant. Aujourd'hui, Jones découvrait une autre personne, une personne encore plus géniale que ce qu'elle pensait. Son sourire était omniprésent.

- Punaise ils sont tous canons. Oui je connais ce jeu. Il est top d'ailleurs et ça rend bien sur toi. Tu es une vraie bad girl. Moi j'en ai qu'un.
Elle lui montra une petite fleur tatouée sur son omoplate. Rien de bien folichon. T'es pas possible, c'est quoi le prochain alors ? Madame Xena, vous avez votre job dans la peau. Ils sont beaux. Tu n'as pas eu trop mal ?
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Message Hm. Yes, this is my life. › Mar 30 Jan - 15:56



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Sans que je le lui demande, Lilly-Rose me parla un peu de ses relations passées, une preuve d'ouverture s'il en était envers moi pour souligner le rapprochement entre nous deux. Elle avait une conception de la relation amoureuse qui me plaisait beaucoup sauf qu'à ma différence, Lilly-Rose s'affirmait beaucoup plus comme une personne bisexuelle, attirée par les deux sexes. Je compris ce qu'elle voulait dire mais je savais que je ne pouvais partager pleinement son point de vue. Aucun homme ne m'avait jamais attiré, même les quelques garçons avec qui j'avais essayé d'être en couple et ce fut un long chemin pour que je me rende compte de façon certaine que je ne trouverai mon compte qu'uniquement du côté des femmes. Cette émancipation des normes amoureuses de la société dans laquelle je vis m'a coûté l'amour d'une mère et des amies. Néanmoins tout cela était maintenant derrière moi et je ne pus m'empêcher de rire devant l'air triomphant de ma belle invitée. Lorsqu'elle fit mention de sa jambe folle, mes yeux se tournèrent par réflexe vers ses jambes et bien que rien ne me choqua, je me rappelai l'avoir vu boitiller au restaurant, chose étonnante pour une serveuse. Peut-être lui arrivait-elle de boiter plus que ce que je ne l'avais vu mais cela n'enleva en rien mon attirance pour la brune, qu'elle soit amicale ou autre. Personne n'était parfait.

On a un physique plus résistant que la moyenne et on est entraînés pour ça. Mais tu viens quand tu veux, je m'entraîne soit après 17:00 ou le plus souvent à partir de 20:00 alors que je sors juste du commissariat.

Je faisais rire Lilly-Rose et je maintins cette admiration qui ne tarissait apparemment jamais envers moi. Sa réaction lorsque j'acceptais qu'elle vienne me voir m'entraîner me surprit, on aurait dit qu'elle allait à un concert privé de sa chanteuse préférée. Rarement j'avais vu quelqu'un d'aussi enthousiaste à venir observer une simple séance d'entraînement de combat mais je ne fis pas davantage de commentaires à ce propos, je manifestai simplement ma réaction par une surprise non feinte teintée de mon rougissement habituel en sa présence. Je me contentai de sourire poliment lorsqu'elle m'exprima son enthousiasme à propos de mes capacités et ma manière de gérer une équipe, prenant le compliment mais je n'en attendais rien de plus, ce n'était pas elle qui allait m'apprendre mon métier ou me dire que ma méthode n'était pas la bonne. Néanmoins, j'éludai sa question à propos d'un éventuel agent récalcitrant ou rebelle, elle n'avait pas tellement à le savoir et il suffisait qu'elle aille le répéter à une de ses connaissance pour que tout le village soit au courant. En effet, Redfield me tapait sur le système à vouloir draguer Atkinson et Haver et à bâcler son travail. Il avait d'ailleurs commencé avec moi mais il avait très vite compris que son numéro m'énervait et il savait que j'avais le pouvoir de le mettre dehors car malheureusement pour lui, il n'était pas dans les petits papiers du capitaine adjoint ou du shérif. Je ne l'avais d'ailleurs jamais vu très efficace et il fallait souvent le reprendre. Cependant, je gardai mes réflexions pour moi et ne m'en ouvrit pas à Lilly-Rose, du moins pour le moment.

Je lui fis plutôt découvrir mes tatouages et je fus secrètement ravie de savoir le regard de la charmante serveuse sur mon corps et mes tatouages. Je me tortillai imperceptiblement sur mon canapé avant de laisser retomber mon petit débardeur qui s'arrêta juste avant ma première ligne des muscles abdominaux. Comme moi, Lilly-Rose me fit découvrir ce que je supposai donc être son unique tatouage, une mignonne petite fleur qui ressemblait à... euh qu'est ce que... qu'est ce que c'est que ça... Ouais non je n'y connaissais rien en floriculture et pas assez en plantes pour identifier la dite-fleur. J'étais au moins sûre d'une chose, ça n'était pas une rose. Cette pensée et la question de Lilly-Rose m'amena à repenser à un projet de tatouage que j'avais en tête depuis longtemps, je n'en oubliai tout de même pas moins que de faire un signe de tête approbatif à mon invitée improvisée de ce soir.

Merci beaucoup Lilly-Rose. Tu as l'air de t'y connaitre en jeux vidéo, tant mieux donc si c'est un top jeu, le tatoueur n'est s'est au moins pas foutu de moi. Je ne sais pas comment cela s'est déroulé pour toi et ta petite fleur mais ça a été douloureux pour moi au début. Si on s'était connues plus tôt et que tu n'avais pas encore ce tatouage, je t'aurais conseillé de le faire sur ton bras que l'omoplate, je suppose que ça a dû te faire assez mal ?

Je laissai Lilly-Rose répondre à ma question avant d'enchaîner à propos de mon expérience concernant les tatouages ainsi que quelques conseils supplémentaires.

Pour un premier tatouage, il faut commencer en douceur, pas un gros machin. Mon écusson de la 3rd, ça a été mon tout premier et il n'est pas énorme mais j'avais du mal à tenir un flingue pendant la semaine qui a suivi. Le second, ça a ensuite été le M-4 avec la tête de mort. J'ai douillé un peu plus que pour l'épaule mais heureusement, quand c'est arrivé, j'étais en permission. L'ange de Diablo 3, ça a été le tatouage le plus difficile à faire, c'est des semaines et des semaines de travail. Comme le M-4 et le crâne, c'était en perm mais là je commençais à être habituée pour de bon donc ça ne me faisait pratiquement plus mal. Et puis mes galons de Sergeant-Major, c'était pendant mes derniers mois de service. Comme ça, je n'oublie jamais que j'ai servi mon pays et ces habitants. Maintenant... le prochain tatouage, c'est un truc très ambitieux. Je te montre.

En sortant à nouveau mon téléphone, je lui montrai des images de mon arme de service, un Glock 17 ainsi que des designs de roses noires tatoués sur des bras.

Mon bras gauche n'est pas encore tatoué, je veux que ça change. J'ai envie de roses noires dans ce goût là, avec des canons de Glock 17 voire un flingue entier caché parmi les roses. Ça... montre mon côté policière avec les flingues mais aussi que je peux être... différente que la flic, avec les roses. Je le veux noires, c'est un signe de dangerosité selon moi et j'aime cette idée. Et puis je trouve qu'avec mon biceps ça rendrait bien, il faut juste que je continue de m'entretenir.

Je gloussai un coup en rangeant mon téléphone avant d'être interrompue par la sonnette de mon appartement et je souris. C'était certainement la bectance qui était là ! Je tapotai doucement la main de Lilly-Rose avant de me lever et d'aller à ma porte. Là, un type casqué, étonné de me voir dans ma tenue sportive me donna deux sacs plastiques de nourriture que je m'empressai de mettre dans la cuisine avant de prendre mon portefeuille dans mon sac de sport pour payer. Dans ma hâte, je renvoyai presque sans ménagement le livreur en lui glissant un billet de 10 $ avant de lui claquer la porte au nez. La venue du livreur fut salvatrice mais j'en avais plus qu'assez d'être dérangée à ma porte et je voulais surtout manger au plus vite en compagnie de Lilly-Rose. Cette dernière me lança un regard qui avait l'air de demander si je voulais de l'aide pour la nourriture mais d'un geste de la main, je lui intimai de rester assise. L'odeur de la nourriture indienne me titilla les narines et je revins auprès de mon invitée et je posai les sacs sur la table basse, donnant le sien à mon amie. Je la laissai se servir et j'ouvris ma première boite, des nems en guise d'entrée et je croquai dedans bruyamment avant de faire un soupir de plaisir, la tête rejetée en arrière et affalée sur le canapé, enfin satisfaite.

Hmmm... bordel de merde que c'est bon... J'avais une de ces dalles... C'est gras mais qu'est ce que je m'en cogne pour une fois, j'éliminerai de toute façon. Je suis une putain de bad girl et j'adore ça. Je botte des culs, je tabasse des méchants et je bouffe ce qui me plait en... très bonne compagnie.

Un petit clin d'œil, un regard intéressé dans la direction de la brunette plus tard, je replongeai dans mon second nem avant de me décapsuler la bière que j'avais commandé avec mon menu indien du pouce. Je bus alors une gorgée qui me rafraichit le corps et je repensai à ce que Lilly-Rose avait dite à propos d'elle-même à l'instant. J'eus une idée sur comment lui répondre à ce qu'elle m'avait demandé.

Ce n'est pas de la haute bière mais je m'en contenterai. Tu sais Lilly-Rose, parfois, les choses ou les personnes les plus simples sont les meilleures, pas besoin de se prendre la tête. Je me prends déjà la tête sur mes affaires, ça me suffit.
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Message Hm. Yes, this is my life. › Dim 4 Fév - 17:44
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- C'est incroyable. C'est même impressionnant. C'est surhumain je trouve. On se sent tout simple et banal à côté de ça. J'irai te voir avec plaisir alors. Merci pour les détails. Je suis contente de pouvoir te voir à l’œuvre. Je t'enverrai un message avant de passer. Les filles se montrèrent leur tatouages. La blondinette en avait pas mal. Tous signifiaient quelque chose pour elle. Cela soulignait bien évidemment et comme toujours son grand attachement pour son travail. C'était son milieu. On sentait que tout cela la faisait vibrer et qu'elle était faite pour ce monde là. La blonde était née là dedans.

- Oui ça va. J'aime bien puis ma coloc' est à fond dedans. Elle bosse là dedans. Alors je deviens plutôt calée. Tu joues des foi, toi ? Elle lui sourit amplement. Il a géré, ne t'en fais pas. Tu as l'air d'aimer ça les tatoos. Oui j'ai eu mal, toi aussi ? Tu t'habitues pas à cette douleur, toi, à force ? C'est pas facile. C'est une drôle de sensation. Je suis pas fan, j'aime juste le résultat mais le faire aië aïe je me souviens encore de la douleur que ça procure. Elle caressa son propre omoplate, comme pour atténuer tout ça. J'aurai apprécié le conseil j'avoue. Lilly-Rose écouta avec attention les dires de sa nouvelle amie. Elle racontait son expérience avec les tatouages. Comment elle avait procédé ? Le mal que ça lui avait procuré ? Etc... Ce par quoi, elle avait commencé ? Sérieux ? Tu as du avoir mal pour galérer à tenir ton arme. Contente que ça passe vite cette douleur. Elle tendait l'oreille. La brune était attentive à tout. C'était pour elle génial de pouvoir tout connaître de la belle policière. Elle avait l'air d'avoir 5 ans et d'écouter le Père Noël raconter des histoires de lutins et de fabrication de  jouets. Des semaines ? Et ben celui là est impressionnant aussi. Je pense que ça demande de la technique, du temps et de l'encre, elle rit. Heureusement que tu étais en perm. Jones était admirative comme toujours. Tu ne peux pas oublier que tu as servi ton pays. Impossible ! Mais l'idée est top. Je veux bien voir le prochain, oui. Moi je ne sais pas si j'en ferai un autre. On verra plus tard. Jane lui montra sa prochaine idée. La bouche de Lilly ne put s'empêcher de former un grand O d'étonnement. Elle trouvait l'idée belle et magnifique et le style était juste parfait selon elle. Cela ajoutait un beau contraste, et ça montrait aussi un côté de la personnalité de Sheppard qu'elle possédait, un côté tout autre que celui que tous devaient constater au premier abord : gentille et douce. Les roses changeaient beaucoup. Lilly-Rose aimait que Jane appuie les deux côtés de son caractère. Elle adorait l'idée et l'approuvait à fond même.

- J'adore énormément. C'est magnifique je trouve. C'est féminin et à la fois plutôt dur comme image. C'est beau, ça montre tout ton contraste. C'est très sympa. Moi j'adore. C'est parfait pour ton biceps. Ça va le faire ! Ah... Elles furent coupées. Le livreur était là ! Super les deux avaient faim, surtout Jane, la grande sportive. La belle blonde s'occupa de régler le livreur et elle ramena aussi vite les plats.

- Merci Jane, tu veux pas que je participe aux frais moi aussi ? En tout cas bon appétit, ça va te faire du bien. Elle marqua une pause. Et j'avoue à moi aussi. Ça donne faim ces odeurs. La serveuse regarda la belle Jane qui mangeait avec plaisir. Lilly rit de la belle et de ses paroles, gentiment bien sûr. Elle était adorable. Elle avait si faim et elle l'exprimait sans détours. Profite mange bien. Elle rougit de la gentille remarque de son amie. Et elle était ravie de constater sa joie débordante. C'était si mignon. Jane n'était décidément pas une simple personne. Elle était excellente, avec plusieurs facettes. Sheppard avait une personnalité tellement attachante et une bonne philosophie. T'as bien raison Jane. Elle leva un nem comme pour trinquer. Oui parfois, elle avait un petit grain.
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Message Hm. Yes, this is my life. › Sam 10 Fév - 19:20



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Je m'empressai d'achever mon nem en deux bouchées en croquant dedans comme une affamée mais je pris le temps de mâcher correctement et je mis mes deux mains derrière la tête comme si je m'apprêtais à faire des abdominaux mais en réalité, je voulais simplement m'affaler sur le canapé. D'ailleurs mes muscles abdominaux se contractèrent légèrement par réflexe, la mémoire musculaire du corps étant passée par là. Je refis un sourire à Lilly-Rose avant de m'emparer du second nem et de regarder avec une légère perplexité le nem qu'elle dressait vers moi comme si elle voulait trinquer. J'hésitai sur la conduite à adopter avant d'entrechoquer mon nem avec le sien, prenant durant quelques secondes nos nems pour des verres imaginaires. Je mordis à nouveau dans le nem en emportant la moitié de ce dernier en une bouchée. J'avais rarement faite ma gloutonne ainsi mais je ne soufflai mot, bien trop satisfaite, il me fallait ici plus manger que parler.

Qu'est ce que tu m'as fait là, Lilly-Rose ? Trinquer avec un nem ? Je connaissais pas... Et t'en fais pas pour les frais, je t'offre ce repas.

J'étais hilare lorsqu'il était question de trinquer avec les nems mais plus sérieuse pour le reste de ma phrase. Lilly-Rose faisait un métier qui n'était pas connu pour son salaire élevé et cela se voyait sur elle, la brunette ne roulait pas sur l'or. Certes elle s'était invitée chez manière imprévue, voire elle venue s'incruster chez moi mais je me suis souvenue que j'aimais la compagnie de la jolie serveuse, cela me faisait même plaisir de le lui offrir. Je viens un peu plus près d'elle puis je finis mon nem. Contente de ma nourriture, je me frottai les mains en cherchant des mouchoirs dans le sac de victuailles pour m'essuyer les doigts imbibés du gras du nem. J’en extrais les dit-mouchoirs en n'en donnant une paire à Lilly-Rose aussi avant de m'essuyer. Puis, je m'emparai des boîtes remplies de nourriture, comme c'était un indien, il y avait des boîtes de riz basmati, des bouillons épais de poulet au curry avec des légumes, des pains indiens, du ragoût de bœuf épicé ainsi que des boîtes remplies de riz gluant sucré et des morceaux de mangue coupés pour le dessert. Ne délaissant aucunement mon invitée, je vidai le sac pour ensuite disposer les récipients devant nous sur ma table basse. Ainsi, Lilly-Rose ne manquait de rien, avait tout à disposition et pouvait se servir comme elle l'entendait sans avoir besoin de chercher dans le sac. Pour ma part, une chaude boîte de riz et une appétissante boîte de bouillon de poulet au curry me rejoignit. Je commençai à manger à l'aide des couverts en plastique ici fournis, après l'ouverture des boîtes.

Au fait merci pour tes compliments sur le tatouage. Maintenant faut que je trouve un tatoueur assez barge pour le faire parce que ça va être un travail de plusieurs semaines. Mais bon que ça dure deux semaines ou un mois, je m'en fous, je sais ce que ça implique de faire un gros et détaillé tatouage. Genre l'Ange de Diablo 3, j'ai dis des semaines et des semaines, en réalité ça a bien pris... deux mois ? Quelque chose comme ça. Donc je pense que ce bras va bien prendre... un mois ? Je verrai ce que le tatoueur va me dire. Comme tu as dis, temps et encre mais surtout...

Je fis un geste de frottement entre mon pouce et mon index pour mimer le fait que ça allait me demander des moyens et pas qu'un peu, la dépense s'étalera bien.

... un bon petit paquet de pèse. Si je me rappelle de la facture, j'ai eu un tarif préférentiel pour mon tatouage du dos parce que l'autre voulait me sauter donc il m'a fait payer quelque chose comme... un peu moins de 200 dollars. Mais cet Ange devait bien coûter en réalité plus du double. Donc pour mon bras, je pense que je vais payer le même prix que pour cet Ange épéiste. Faut pas croire, Lilly-Rose, un tatouage pour un peu qu'il s'étende, c'est très cher. Ta fleur sur ton omoplate, elle n'a pas dû te coûter bien cher ou alors tu t'es faite arnaquer, ce que j'espère pas. T'as payé ça combien ?

Je pris une grosse bouchée de riz avec un morceau de poulet imbibé de bouillon épais et légèrement crémeux de curry qui m'occupa bien pendant quelques secondes en me remplissant les joues, ressemblant pendant ce laps de temps à une tête de hamster. Aucunement gênée ou embarrassée, je repris une portion de riz avec ma cuillère en plastique pour prendre du riz imbibé du bouillon indien. Je me mis à froncer les sourcils mais pas par colère, surtout pour manifester ma joie de manger non seulement à ma faim mais aussi de bien manger, c'était succulent.

Putain je sais pas toi, Lilly-Rose mais je me défonce le bide. Je fais normalement attention à ce que je mange, en tant que sportive et avec un métier requérant des aptitudes physiques, je ne peux pas me permettre de bouffer n'importe quoi et de me ramollir. C'est pour ça... que je me dis... que ça fait peur quand je vois certains collègues au commissariat. Des types pas méchants pour un sou, plus habilités à poser des amendes pour stationnement et de surveiller les limitations de vitesse aux sorties de la ville qui sont quand même flics avant tout, donc qui sont armés et qui portent un uniforme mais surtout qui sont gros, pas en forme physiquement. Y en a même pour moi... ben c'est de l'obésité. Quand tu commences ta journée en bouffant 4 donuts et en descendant un litre de café, qu'après tu vas bouffer ton burger/chips au Steak House en vidant un autre litre de coca, t'étonnes pas qu'après tu prennes du bide, flic ou pas, on est bien d'accord ? Moi là je me fais plaisir parce que j'en ai envie et parce que t'es là aussi mais sinon moi c'est fruits, toasts ou céréales avec du café le matin. Pour les autres repas, je suis plus variée.

Je laissai mon amie serveuse me répondre tout en m'essuyant ma bouche graisseuse à cause de la nourriture. Aussitôt je posai ma boite de nourriture sur la table basse devant moi et je m'affalai à nouveau sur le canapé, bouteille de bière à la main après en avoir pris une rasade pour mieux faire passer la bectance ingérée.

N'empêche je suis contente de me faire un truc bien calorique comme celui-là et avec toi. On est pas des bêtes, y a pas de mal à se faire un truc bien gras de temps en temps. Et puis merde quoi c'est la première fois depuis longtemps que je mange un aussi bon indien... J'ai déjà bouffé indien auparavant mais pas aussi pas aussi bon. Et c'est clairement pas ce qu'on nous donnait à l'armée comme rations qui allait le faire. Rha putain qu'est ce qu'on a pu bouffer comme saloperies...

Je me mis à ricaner sinistrement, à la fois amusée par le souvenir des rations militaires que j'avais mangé par le passé mais aussi contrariée par le goût qui m'était resté en mémoire de cette cuistance infâme que l'on emportait avec nous.

Qu'est ce que c'est dégueulasse une ration militaire... De l'autre côté tu bouffes ça quand t'as plus rien d'autre à grailler. Que ça soit en cantonnement aux États-Unis ou à l'étranger, on avait toujours le mess de la base, au moins ça restait comestible et on mangeait pas si mal, voire plutôt bien. On avait même dans notre paquetage un endroit réservé pour la nourriture, avec des conserves et des aliments sous vide, ça, ça allait encore. Mais on avait toujours des rations militaires de survie, on en embarquait toujours trois ou quatre, des machins hyper résistants, je sais pas comment les ingés de l'armée avaient créés ça, tu pouvais garder cette boustifaille cinq ans sans que ça se périme mais tu le payais au niveau du goût. C'était à gerber mais quand tu dois te remplir le bide...

Je repris une autre gorgée de bière et je reposai ma bouteille sur la table basse avant de reprendre ma boite qui contenait le riz basmati et que j'avais mélangé avec le bouillon épais de poulet au curry. L'appel de l'estomac était toujours fort.

Eh je me rappelle, en Irak, on avait un nouveau dans la section une fois. Jimmy T. O'Donnell, qu'il s'appelait, Private 1st Class, il était de Philadelphie, Pennsylvanie. Il sortait tout juste de ses classes, on aurait dit un bambin qui sortait du cocon familial, putain je me rappelle encore de son nom... Il avait à peine plus de 20 ans, le genre de gamin réduit à être militaire parce qu'il savait pas quoi faire d'autre. Moi à l'époque j'étais Master-Sergeant si je dis pas de conneries, la seule de ce grade et femme de mon unité. J'avais personne au dessus de moi de toute l'escouade à part le Lieutenant qui était mon supérieur direct si tu préfères. J'en faisais baver à tout le monde vu que j'étais la sergente la plus gradée mais je respectais et j'aimais bien mes hommes, je m'étais prise d'affection pour ce petit même s'il avait compris qu'il devait se battre pour gagner sa place et me prouver qu'il avait la trempe de servir à côté de moi. Une fois, en mission dans la cambrousse de Bagdad, on cherchait des caches d'armes et des refuges d'anciens soldats du régime de Saddam, on s'étaient installés dans une cahutte pouilleuse à l'entrée d'un petit village irakien pour passer la nuit. Quand c'était l'heure de bouffer, on a donc sorti notre bouffe qu'on avait sous vide. Jimmy lui, il a sorti ses rations militaires, nous on rigolait en silence, on lui disait rien juste pour rire un bon coup. Putain, on l'a vu commencer à bouffer sa ration de merde, il a tiré une gueule... On était morts de rire à le voir, lui il comprenait pas pourquoi on se foutait de lui et après, y a un des caporaux de l'unité qui lui a montré sa réserve de nourriture dans le barda. Ah oui il était furieux après mais on a bien ri. Halalaaa... Pauvre Jimmy va...
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Message Hm. Yes, this is my life. › Dim 11 Fév - 16:53
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La belle brune rit. Elle se sentait un peu ridicule mais ça c'était tout elle. Elle avait le chic pour faire des choses inattendues et aussi pour être maladroite. C'était soit on l'aimait, soit on ne l'appréciait pas plus que ça. Lilly était du style atypique et originale. Le pire était qu'elle ne le faisait pas exprès. Elle se tapait parfois l'affiche.

- Désolé, je suis pas toujours nette... Tu m'en veux pas ?
Elle remercia Jane amplement. Merci ma belle. C'est tellement gentil. La prochaine fois, si tu veux bien, ça sera moi. Chacun son tour. Elle se dit qu'elle devrait économiser pour cela. Elle devait tout calculer avec sa situation précaire mais c'était avec plaisir qu'elle le ferait. Elle avait même déjà hâte. La compagnie de Jane était très appréciable.

- De rien, je les pense tu sais.
La conversation virait sur les tatoos. Shepard faisait beaucoup de tatouages qui lui parlaient bien sûr et elle était toujours aussi impressionnantes, justement ça la rendait plus incroyable. Cela lui allait bien. Ce n'était pas vulgaire. C'était très représentatif de sa personnalité. Oui c'est sur faut trouver quelqu'un qui n'a pas peur. Elle rit, Jane avait de l'humour. C'était agréable. Vaut mieux que ça mette le temps de toutes manières. Au plus c'est long au plus c'est bon. La brune rit de nouveau. Ça sera un super tatoo. J'en suis sûre. Deux mois ? Wow. Oui tu verras bien tu me diras ça. Moi je dis trois semaines. On va parier.

Jones était d'accord avec son amie. Cela ferait un beau paquet d'argent car un tatouage, même petit, c'est déjà fortement cher. Alors là, elle y mettrait un sacré nombre de dollars. Elle pouvait certainement se le permettre et son choix était largement mûrit alors elle n'avait plus qu'à ! Oh que oui, tu vas taxer. Et ben dis donc chapeau. C'est pas donné mais plaire ça aide. C'est génial ça. Là c'est sûr tu vas payer cher mais qui sait ton pouvoir de séduction va peut-être opérer. Pourquoi pas ? La brune réfléchit. Hum... C'est sûr c'était pas aussi cher mais j'ai quand même déboursé 80. Les filles bouffaient comme des affamées, elles se régalaient. C'était pour elles un vrai festin. Je me régale aussi. Tu avais faim dis donc Elle dit cela sans jugement, sans moquerie. Lilly-Rose était plus réservée et ne mangeait pas autant que Jane mais elle se donnait, elle aussi, à cœur joie. T'as un programme particulier ? Ça doit pas être toujours simple de ne pas pouvoir se lâcher niveau bouffe. C'est plaisant que tu te régales ce soir alors. C'est stricte. Mais je conçois ce que tu dis. Si tu bouffes burgers, donuts, et autres cochonneries flic ou pas flic tu grossis salement. Tu as un bon régime alimentaire. C'est sain. C'est bien que ça vienne de toi, que tu ne te sentes pas privée ou mal. Jane arborait l'attitude d'un mec : bière à la main et affalée sur son canap'. C'était rigolo et normal. Elle avait bien bossé aujourd'hui. Elle méritait cet instant détente. Jones ne regrettait pas d'être passée. Et ben, ça fait plaisir d'entendre ça. Tu mérites de profiter. C'est ton moment ma belle et en même temps c'est le mien car moi aussi ça me fait du bien. Je te remercie encore pour le repas. Tu mangeais quoi à l'armée comme type de repas ? Tout intéressait la jeune femme, on aurait dit une journaliste en herbe alors que pas du tout. Elle voulait connaître mieux la jolie policière, si intrigante. La blonde rit en pensant à son passé. C'était plus qu’intrigant, dans le sens que c'était du vécu. On le sentait bien. Elle répondait immédiatement à la question de la jeune femme en expliquant que c'était bien dégueulasse. Cela ne donnait pas envie. C'était très cliché de l'armée. C'est impressionnant, ça ne donne pas envie de tester. T'es une sacré warrior. Après quand on a pas le choix tout passe. Jane raconta même une anecdote. C'était super sympa de sa part. Lilly était tout ouïe.

- Il devait être tout mimi,
la belle dit ses pensées tout haut. Pour la suite, elle rit. Et ben quelle histoire. Encore des nouvelles de ce Jimmy ?
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Message Hm. Yes, this is my life. › Mer 14 Fév - 20:10



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Je passai un bon moment avec Lilly-Rose, ce qui était au départ une surprise peut-être pas la bienvenue s'était transformé en une soirée agréable. Je mangeais quelque chose qui était savoureux, j'étais en compagnie d'une belle femme et je pouvais parler, distiller mes bons mots sans prendre de pincettes. J'espérai juste que la belle trentenaire n'aille pas répéter à tout le monde ce que j'étais en train de lui dire et qu'elle serait assez intelligente pour le garder pour elle. Je mettrai de toute manière les choses au clair avec elle à un moment ou à un autre de la soirée.

On verra si c'est trois semaines ou plus... Rhoo arrête, je suis séduisante que dalle. Si je drague, c'est que je suis bourrée ou pas dans mon état normal. Alors hein la séduction... 80 dollars ? Ah quand même. Ça me semble un poil cheros pour une petite fleur comme ça...

Lorsqu'il fut question de nourriture, Lilly-Rose me posa une question qui revenait beaucoup dans la bouche des gens lorsqu'ils apprenaient ma dite-hygiène de vie.

Ah ben oui mais je suis suivie en fait, y a pas que moi qui combat. Je serais presque une professionnelle parce que j'ai comme un... un espèce de staff derrière moi si tu veux. Y a mon coach, là j'ai un préparateur physique et mental pour la compète qui arrive bientôt, mon programme de bouffe, c'est basée sur les conseils d'un nutritionniste sportif, la marque qui m'équipe sur ses fringues et les mitaines c'est les deux mêmes... Me manque plus que des sponsors et là c'est bon, je peux devenir professionnelle, me licencier à la fédé UFC et quitter la police. Mais tenir une arme me manquerait trop si je deviens professionnelle. Donc je préfère rester flic.

Je renchéris ensuite en enchaînant sur la nourriture et les rations militaires. Pendant mon récit de mon anecdote avec le jeune soldat et ses rations, j'avais presque l'impression de revivre la scène alors que je mangeais de la nourriture autrement meilleure que ce que l'armée nous donnait. Quelques secondes durant, je revoyais presque Jimmy dans son coin, à côté du caporal qui lui indiquera quelques minutes plus tard sa réserve de nourriture, un autre des soldats qui montait la garde dehors, le regard rivé sur la rue principale du village et qui jetait un œil de temps à autre sur le sombre désert irakien. Le lieutenant quant à lui, n'était pas présent et était en train de s'entretenir avec les chefs du village lorsque nous étions en train de manger. Il y avait un Staff Sergeant penché sur son réchaud avec deux autres soldats, en train de faire sa tambouille qui puait la bouffe fermentée. Moi, tout en mangeant mes macaronis à la tomate, je nettoyais mon M-4 de la poussière et du sable du désert, des saloperies que le bébé qui nous servait de flingue ne supportait pas vraiment et qui méritait d'être régulièrement entretenu. Ce fut la question de Lilly-Rose qui me sortit de la vision.

Jimmy ? ... Il a été tué environ deux ans après nous avoir rejoint, à Bakouba dans la province de Diyala. On combattait déjà l’État Islamique à cette époque, on avait été envoyé pour reprendre la ville aux insurgés et le gamin s'est pris une grenade en pleine gueule, il s'était pas abrité à temps. C'était... moche mais il était encore reconnaissable. Au moins, le Warthog qui s'est pointé après a fait exploser le bâtiment où ces fumiers de terroristes se planquaient. À l'enterrement, c'est moi qui ai remis le drapeau à la famille, personne, pas même le Lieutenant de la section qui faisait dans son froc, personne d'autre ne se sentait de le faire. Personne à part moi. Je lui devais bien ça au petit. Il était devenu caporal merde.

Je soupirai en y repensant, j'arrivai désormais à en parler plus ou moins calmement mais je me rappelai d'une époque pas si lointaine où en parler me serait impossible. De l'autre côté, j'en avais vu de mecs comme le Jimmy crever là bas. Bien entendu, mes réflexions ne sortirent pas de mon esprit mais mon silence devait être assez parlant sur le passé lourd de soldate que je trimballais. Je pris une bouchée de riz avec du poulet mais je reposai ma boîte. Comme d'habitude, ma main qui la tenait s'était remise à trembler légèrement. En d'autres circonstances, j'aurais été heureuse qu'on me prenne la main et me retrouver dans des bras rassurants, au moins une étreinte mais comme d'habitude encore, j'étais seule et je ne pouvais compter que sur moi-même, je ne pouvais pas demander à Lilly-Rose de le faire, ça aurait été... peut-être déshonorant pour moi ou que cela sonnait comme un aveu de faiblesse. J'aimais Lilly-Rose mais je n'étais pas prête à lui montrer mes failles. Elle me voyait comme quelqu'un de fort, je ne voulais donc pas lui montrer que je n'étais qu'humaine et que j'étais certainement au final plus brisée et faible qu'elle. J'avais fait tout un travail psychologique pour pouvoir aujourd'hui mieux vivre mon traumatisme mais c'était sûrement quelque chose que je n'allais jamais montrer, pas même à celle qui partagerait sûrement ma vie pour des longues années et qui qu'elle soit. Je me tournai ensuite vers Lilly-Rose qui ne m'avait pas lâché des yeux et je rougis en faisant un petit sourire désolé vers elle.

Désolée ma belle d'avoir plombé l'ambiance comme ça. Les morts font partie de la vie d'un soldat, on apprend à passer outre car sinon on peut pas faire ce boulot. Parle moi de toi un peu, et pas de dévalorisation s'il te plait même une enfance et une vie banale, je veux l'entendre. Qu'y a-t-il derrière cette jolie serveuse ?
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