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Message [Keith & Armand] Tell me my story › Lun 15 Mai - 19:28

Keith McAvery & Armand MarshallTell me my story

Comme il l'avait toujours été lui-même, Armand avait agi de manière méthodique et parfaitement organisée depuis que ses pas l'avaient amenés à Marple Spring. Il y avait vécu sa plus tendre enfance ici avant de s’enfuir avec sa mère pour Paris, et pourtant il ne ressentait rien par rapport à cette ville si ce n'était qu'elle semblait à première vue assez tranquille, ce qui restait pour lui un bon point. Il avait enchaîné les rendez-vous, avec le notaire principalement pour des raisons formelles et concernant son héritage, un héritage dont il n'avait que faire. Il avait découvert presque plus que redécouvert la maison où il avait grandi jusqu'à ses 5 ans et s'en retrouvait l'heureux propriétaire. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire d'une maison perdu au fin fond du Michigan, à des kilomètres et des kilomètres de son lieu de vie habituel ? Une maison il en avait déjà une, au cœur de la campagne française. Sinon, il possédait un vaste appartement à Paris et cela lui convenait parfaitement. Il ne lui viendrait même pas à l'idée de tout quitter pour venir vivre ici, même pas pour une éventuelle retraite. Et il n'avait personne à envoyer pour dépanner. Il pouvait bien la revendre, ou la faire louer. Mais, après avoir été à demi-abandonnée pendant peut-être plus de 20 ans, cette dernière manquée d'entretiens et avait besoin d'être réparée, voir mis aux normes sur certains points. En attendant il s'y était tout de même installé, ça lui évitait de payer une chambre d'hôtel pour le ou les mois à venir. Et puis l'ancien demi-propriétaire, son demi-frère, était en règle concernant les factures à payer, ce qui était plus que surprenant de la part d'un étudiant qui passait le plus clair de son temps à Detroit. De la part d'un étudiant s'étant suicidé, qui plus est.

Detroit, c'est justement là où il se rendait aujourd'hui. Armand n'avait pas chômé et avait pris contact avec des personnes qu'on lui avait signifié être des connaissances proches de Jake Rehlinger, principalement des amis de sa fac, qu'il devait retrouver cette après-midi au même endroit. Le danseur professionnel se transformait en vrai détective depuis qu'il était ici. Mais ce père qu'il n'avait pas connu et ce frère si soudainement disparut représentait une part de son identité. Bien qu'il ne l'ait jamais reconnu comme tel, allant jusqu'à refuser de se présenter sous son nom de naissance, arborant celui de sa mère. Mais maintenant qu'il était là, il avait envie de comprendre et de découvrir un peu plus cette parcelle d'origine qu'il ne connaissait pas. Sa mère avait toujours dépeint son père comme un homme détestable, égoïste et menteur. Mais c'était là la femme au cœur brisé qui parlait, et rien se prouvant comme objectif. Armand voulait bien croire que son père avait fait quelque chose de suffisamment grave, ou du moins conséquent, pour obliger une femme à quitter le pays avec son enfant. Et que jamais, ô bien jamais, cet homme n'avait semblait vouloir chercher à le retrouver lui ou prendre de ses nouvelles. Mais ce n'est pas parce que quelqu'un ne fait pas quelque chose pour vous qu'il faut se montrer aussi stupide et faire de même. Et puis, de toute manière, il était mort, tout comme son fils maintenant. Ce n'est pas comme si au bout du chemin il risquait de tomber sur lui. Mais au moins il aurait fait le nécessaire pour répondre à certaines de ces questions et pourrait rentrer en France sereinement et se remettre au travail sans être dans l'obligation de devoir revenir ici.

Le matin, Armand avait visité l’appartement de Jake, dont il possédait maintenant les clefs. C'était, en tout point un appartement d'étudiant : petit et mal rangé. Il y avait des affaires sur le sol et des boîtes de nourriture accompagnées de canettes et de bouteilles de bière un peu partout. Armand afficha une expression de dégoût en pénétrant dans les lieux. Être aussi désordonné et sale pour lui était quelque chose d’inconcevable. Les lieux n'étaient pas si catastrophiques que ça mais pour le danseur c'était plus que suffisant pour être un lieu où il aurait refusé de mettre les pieds s'il n'en était pas obligé, ce qui était le cas. Et dire qu'il était devenu contre son gré celui qui allait devoir ranger l'endroit. Si ça ne tenait qu'a lui il aurait tout fait jeter en louant les services d'un personnel plus à même de faire ce genre de chose. En vrai, ça ne tenait qu'à lui. Mais il risquerait peut-être de passer à côté de quelque chose d'important, qui sait. Pour le moment, ce qui l'intéressait c'était le courrier qu'il n'aurait pas ouvert et ce qu'il gardait d'important, au niveau administratif. C'est en cherchant sur ce qui devait être le bureau où il travaillait qu'il tomba sur un objet attirant son attention. Une très belle montre à gousset, qui rien que par sa présence en ces lieux, semblait être un intrus de taille. Ravis d'avoir pensé à ses gants en coton fin qu'il avait revêtu en entrant, il l'a pris et commença à l'observer sous tous ses angles. To my son, Keith McAvery. Dad. La phrase gravée à l’arrière ne le surprit qu'à moitié. Voilà peut-être la réponse à sa question concernant l'argent que possédait son demi-frère. S'il s'amusait à voler les affaires des gens, surtout un objet de la sorte, il n'était pas surprenant qu'il arrivait à se faire de l'argent, et qu'il avait ensuite de potentiels problèmes. Il glissa la montre dans la poche interne de son veston et continua ses précédentes recherches. Restait à savoir qui pouvait bien être ce Keith McAvery... et surtout comment le retrouver afin de lui rendre un bien qui semblait important.

Il en eut la réponse bien plus tôt et rapidement qu'il ne l'aurait cru. Se rendant à l'université l'après-midi, il rencontra les personnes avec qui il avait pris contacte auparavant. Un des étudiants, répondant au prénom de Sam, commença à lui parler d'un professeur d'histoire que Jake semblait apprécier, démontré par son assiduité et son intérêt. Il lui confia même que Sam et Jake s'étaient rendus dans un bar un soir, il y a peu, et qu'ils y avaient vu ce dis professeur. L'étudiant avait vite jeté son dévolu sur une jeune femme d'après la suite de l’histoire que ce dernier lui racontait, et ignorait ce qui était advenu de Jake et du professeur. Un professeur que Sam appelait sous le nom de Monsieur McAvery. Armand fit sans problème le lien avec la montre. Il se rendit donc à l'accueil du bâtiment afin d'en apprendre plus sur ce M. McAvery. On l'informa qu'il donnait actuellement un cours et qu'il pouvait s'y rendre s'il le souhaitait. C'est ce que le danseur fit. Il se rendit jusqu'à l’amphithéâtre et n'hésita pas à entrer, prenant soin de ne faire aucun bruit et s'asseyant rapidement à la place libre la plus proche de la porte. Il observa rapidement les lieux d'un coup d’œil avant de poser son attention sur l'homme vers qui tous les regards étaient tournés. Grand, châtain, portant une barbe épaisse mais qui semblait taillée, aux épaules bien plus larges que ce qu'Armand avait l'habitude de voir. Il semblait assez jeune pour un professeur d'université, il se demandait bien quel age il avait. Il lui donnerait quelque chose pas trop éloigné du sien. La trentaine, 32... non trop jeune. Peut-être plus 35 ? à vrai dire il avait l'excuse de la distance, ce qui ne lui permettait pas de bien doser son estimation. Il resta à l'observer en silence, interprétant et jugeant sa manière de bouger bien plus qu'il ne s'arrêtait sur ses mots.


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Message [Keith & Armand] Tell me my story › Mar 16 Mai - 13:57

Keith McAvery & Armand MarshallTell me my story

Pour une fois, Keith s'était levé du bon pied, c’était rare depuis la mort de sa femme. Mais aujourd’hui, il allait passablement bien. Il s’était rendu à la fac, pour commencer sa journée de cours, et étonnamment, les élèves ne l’avait pas fait chier. Il avait passé la matinée sans ressentir le besoin de boire. Il restait triste et déprimé, mais, au moins c’était supportable. Il était tout de même content que la matinée soit finie, ses cours étaient sur l’histoire de Christophe Colomb et son arrivée dans le nouveau monde. Et soyons franc, ce n’était pas la partie qu’il préférait dans l’histoire. Même si cela faisait partie de sa spécialité. M’enfin techniquement il était prof de civilisation anglophone alors il donnait des cours sur tous les pays parlant aujourd’hui anglais. Bien entendu, principalement l’Amérique et l’Angleterre, leurs chère mère tyrannique. Ils font moins les malins avec leurs petite île au nord de l’Europe, aujourd’hui ce sont les américains qui brillent par leurs puissances… Et leurs conneries selon Keith, ce qui fait bien rire ces élèves lorsqu’il en parle. Faut dire qu’il n’a pas complètement tort. Enfin bref. Il se dépêcha de manger dans son bureau avant de devoir reprendre les cours, cet après-midi c’était deux cours magistraux qu’il donnait, d’abord à des deuxièmes années sur la ségrégation aux états unis, une de leurs plus belles conneries, et ensuite sur la guerre d’Indépendance, l’un de ses deux sujets favoris. Le premiers cours passa relativement vite, de toute façon les élèves n'écoutait qu’à moitié, et ils étaient trop morts d’avoir trop mangé sûrement pour faire du bruit. C’était l’heure de la sieste et cela se voyait.

Sa deuxième heure était plus mouvementé, ses paroles accompagné des rires des élèves pour chaque anecdotes qu’il leurs sortaient. Son cours ressemblait plus à ce qu’il avait eu l’habitude de faire avant la mort de sa femme, bien qu’il restait moins impliqué dans ce qu’il faisait, il avait l’air moins passionné qu’avant, mais ça, ses premières années n’en savaient rien. Ses étudiants des classes superieur eux par contre avaient bien remarqué la différence, et la présence en cours avait diminuée, ceux qui ne venaient jamais ça ne changeait rien, mais ceux qui venaient uniquement parce qu’ils appréciaient le prof avaient arrêté de se pointer en classe. Il compara l’issue de la Boston Tea Party à un enfant qui accuserait le chien d’avoir renversé un vase, face à ses parents, ces derniers sachant très bien que le chien n’a rien fait puisqu’il était dehors. Pour une fois, il allait vraiment bien, et il aimait raconter ce qu’il disait. C’était un jour à marquer d’une pierre blanche. Peut-être bien même qu’en rentrant il essayait de discuter avec son fils si ce dernier le laissait faire. Il verrait bien, de toute façon il fallait bien qu’il termine son cours avant de partir. Quand cela arriva quelques étudiants vinrent au bureau pour lui poser des question sur l’examen qui allait bientôt avoir lieu. C’était amusant pour lui devoir la différence entre les premières années, et les plus vieux. Ils sont encore tout stressé, et voguent dans l’inconnus, les années suivantes en on plus rien à battre, ils suivent le courant et attendent de voir où cela les mènent.

Une fois la classe vide il s’attendait à pouvoir s’en aller, mais non, quelqu’un d’autre vint s’approcher du bureau où il rassemblait ces quelques affaires. Il releva la tête vers lui, cet homme n’était pas un étudiant, il se baladait sans sac, et en plus il avait l’air d’avoir le même âge que Keith, ou pas loin en tout cas. Il le dévisagea de la tête au pied. Ouais, il ne l’avait jamais vu ici, il en était sur. Qu’est-ce qu’il lui voulait? Keith voulait rentrer histoire d’aller voir son fils, tenter de lui parler, ce qui se terminera probablement en engueulade, et qui mènera à Keith buvant seul sur son canapé jusqu’à ce qu’il ne puisse même plus se souvenir de son prénom. Il soupira légèrement.

En quoi j’peux vous aider?

avec un peu de chance, rien et il pourrait se barrer et vite.

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Message [Keith & Armand] Tell me my story › Mar 16 Mai - 15:32

Keith McAvery & Armand MarshallTell me my story

Armand avait patiemment attendu la fin du cours, commençant même par finir par trouver le temps long. Il regrettait de ne pas s'être renseigné sur les horaires de cet homme. Son regard avait quitté le professeur pour rester un moment figé sur les aiguilles de l'horloge murale. Ces dernières semblaient s'être arrêtées, à moins que ce ne soit une illusion d'optique engendrée par son impatience. Pourtant, de la patience, ça n'avait jamais vraiment manqué au français. Dans sa pratique de la danse comme aujourd'hui avec les étudiants et professeurs de son école, les événements de sa vie lui avaient toujours demandé d'en avoir une bonne dose. Cependant, il fallait noter qu'aujourd'hui s'était différent. Les lieux comme celui-ci lui rappelaient de lointains souvenirs et étonnement pour quelqu'un qui avait fini par monter sa propre école, l'institution n'avait jamais été son fort. Il voulait bien croire que les choses se présentaient différemment en Amérique qu'en France, mais le problème restait le même. Il reposa son attention sur la foule d'étudiants qui se trouvaient là. Combien en avaient réellement envie ? Combien ne pensaient pas simplement à autre chose ou, tout bêtement, ne faisaient pas autre chose derrière leur écran d'ordinateur relevé ? Combien de temps le danseur se souvenait-il avoir perdu derrière sa feuille dans les cours de comptabilité qu'il suivait, histoire de pouvoir rassurer sa mère quant à la danse et au manque de perspective sérieuse de carrière, soi-disant. Non pas que ça ne lui avait servi à rien, mais aujourd'hui, en observant ses étudiants dont quelques-uns avaient la tête enfoncée dans leurs bras, sûrement pour donner un minimum de confort à leur sieste improvisée, c'est lui-même qu'Armand revoyait. Alors oui, de la patience il en avait, mais dans un espace confiné comme il l'était actuellement il arrivait à la perdre. Il reposa son attention sur l'horloge dont les aiguilles n'avaient toujours pas bougé. Au moins s'était rassurant. Elle était en panne, ça ne venait donc pas de lui.

Lorsqu'il commença sérieusement à songer à quitter la pièce pour prendre un bol d'air, le professeur mis fin à son cours. Armand se retenu d'échapper un soupir et étira ses bras dont ses articulations commençaient à le faire souffrir, sûrement du fait qu'il n'avait pas bougé depuis plus d'une bonne heure. Il laissa les étudiants se lever et quitter l'amphithéâtre sans y porter beaucoup d'attention. Non, cette dernière était portée sur le professeur afin de ne pas le perdre des yeux. Ce n'est pas comme s'il allait s'enfuir mais après avoir attendu, assis pendant un moment indéfini, comme l'étudiant qu'il n'était plus, n'écoutant guère ses propos sur la seule fierté américaine qui pouvait réellement exister, il ne voulait absolument pas le manquer. Il quitta donc sa place lorsque la salle fut complètement vidée de ses occupants et descendit calmement, d'un pas se voulant volontairement lent, jusqu'à celui qui devait répondre au nom de McAvery, alors déjà en conversation avec certains étudiants. Ils ne restèrent pas longtemps et Armand put finalement rejoindre le bureau pour en venir finalement au point qui l'intéressait.

En quoi j’peux vous aider?

Il discerna une certaine lassitude et un manque d’invitation dans la voix de son interlocuteur. Il était fort probable que ce dernier ait bien plus l'envie de partir que de parler à un étranger imprévu qui le retardait. Le danseur ignorait si cet homme avait encore un cours après celui-là, ce qui pouvait laisser comprendre le ton que ce dernier venait d'employer. Après tout, dans ce genre d'établissements il n'était pas rare de voir des professeurs aussi peu intéressaient dans leurs cours que les étudiants eux-mêmes. Beaucoup ne travaillaient maintenant plus que pour la paye qui finit par tomber en fin de mois, avec chaque jour juste l’espoir de rentrer le plus rapidement chez soi le soir. Avec un peu de chance, peut-être qu'Armand jugeait trop vite. Après tout, le cours ne semblait pas s'être si mal passé et le professeur avait semblé une pointe investie par ce qu'il enseignait. Cependant, restait le fait de ce qu'on lui avait dit précédemment. Des étudiants étaient tombés sur lui dans un bar. Ce n'était pas quelque chose de particulièrement respectable et démonstratif d'une certaine manière de vivre. Enfin, de tout ça, Armand s'en préoccupait pas. Ce qui l'intéressait lui, c'était son demi-frère et ce que cet homme pouvait connaître de lui. Alors occupé ou non, le français ne comptait pas non plus trop s'attarder. Il tendit sa main vers le professeur pour la lui serrer, bien qu'il n'aimait pas ça, et lui répondit de son meilleur accent français pourtant irrépressible.

« Bonjour. Mon nom est Armand Marshall. Je ferais en sorte d'être rapide afin de ne pas abuser de votre temps. Vous êtes bien Monsieur McAvery ? On m'a informé que je pourrais vous trouver ici. »

Il sortit de la poche interne de son veston une photo d’identité représentant un jeune homme, lui aussi blond, un petit sourire en coin sur un visage se présentant comme principalement neutre. Il la présenta à son interlocuteur.

« Il me semble que vous deviez le connaître. C'était un de vos étudiants je me trompe ? Il s’appelait Jake Rehlinger et il se trouve qu'il était mon demi-frère. »

Il lui laissa la photo sur le bureau et enchaîna sur un ton calme et dépourvut du moindre sentiment. Pour lui il ne faisait que présenter les choses comme elles étaient. Il n'éprouvait pas le besoin de s'y apitoyer. Il faut dire qu'il ne l'avait pas connu de son vivant et qu'il avait appris son existence au même moment que sa mort. Les choses se seraient sûrement présentées différemment si ça n'avait pas été le cas. Mais pourquoi faire preuve de sentiments lorsqu'ils n'étaient pas présents. Et cet homme en face de lui avait sûrement autre chose à faire qu'entendre des lamentations sur la mort de quelqu'un.

« Comme vous pouvez le remarquer j'utilise l'imparfait. Il se trouve que Jake Rehlinger est mort. »

Armand aurait peut-être dû faire preuve de plus de tact et l'idée lui avait effleuré l'esprit. Mais il ignorait la relation qu'avait pu entretenir ce professeur avec cet étudiant. Et le français supposait que ce n'était, de toute évidence, pas quelque chose de très important. Il ne voulait pas imaginer des histoires de relations élève-professeur, il laissait ça aux séries télévisées sans grand scénario et aux romans à l'eau de rose. Ici, ils se trouvaient dans la réalité. Ce genre de chose était forcément proscrit et mal vu. Le danseur préféra donc rester sur du neutre histoire de rester impartial et correct. Il laisserait M. McAvery libre droit de faire effusion de ses émotions par la suite s'il le souhaitait ou en ressentait le besoin. Mais Armand se doutait que de toute façon ça ne sera pas en face de lui.



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Message [Keith & Armand] Tell me my story › Mar 16 Mai - 18:48

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Keith voulait se dépêcher de rentrer, dans l’espoir de voir son fils si ce dernier était présent, ce qui était plutôt rare car ces derniers temps il préférait dormir chez ses amis, et ça Keith le comprenait très bien. Mais avant de pouvoir rentrer il fallait qu’il se débarasse de l’inconnu qui se présentait en face de lui. Un homme qu’il n’avait jamais vu, keith l’observa de la tête aux pieds. Conclusion selon le professeur, il était loin d’avoir la tête du mec à venir suivre un cours juste pour le plaisir d’apprendre, surtout que c’est juste des révisions de ce que tout le monde voit au lycée, la première année est plus une remise à niveau qu’autre chose. L’homme lui tendit la main, Keith la lui serra par réflexe.

« Bonjour. Mon nom est Armand Marshall. Je ferais en sorte d'être rapide afin de ne pas abuser de votre temps. Vous êtes bien Monsieur McAvery ? On m'a informé que je pourrais vous trouver ici. »

Le prof discerna un accent Français, il le reconnaissait bien après avoir étudié la langue à l’école, et ensuite à la fac avec des professeurs natifs. Armand Marshall, ce nom ne lui disait rien du tout. Keith ne connait pas toute l’administration, mais il ne lui semble pas avoir vu ce nom où que ce soit, donc quoi que cet homme lui veuille il n’était probablement pas là pour lui dire que la fac était au courant pour son addiction à l’alcool ce qui était donc une bonne chose. C’était peut-être un parent d’élève vu son âge, il avait l’air d’être dans la même tranche d’âge que le professeur, m’enfin, les parents ne venaient pas voir les profs, enfin pas à la fac. A la limite ils venaient lors des portes ouvertes avec les futures premières années, mais c’est tout.

Oui c’est moi! Enfin, jusqu’à preuve du contraire.

L’homme, enfin, monsieur Marshall lui montra une photo, il ne mit pas bien longtemps à reconnaître le visage qui était dessus, c’était un de ses étudiants. Celui avec qui il avait couché il y’a quelque mois, mais pourquoi est-ce qu’il lui montrait une photo de Jake?

« Il me semble que vous deviez le connaître. C'était un de vos étudiants je me trompe ? Il s’appelait Jake Rehlinger et il se trouve qu'il était mon demi-frère. »

Soudain, ça le frappa. Ce mec était son demi-frère, et largement plus vieux que lui. Et si jake avait parlait de la nuit qu’ils avaient passé ensemble? Peut-être que ce mec venait le prévenir qu’il allait engager des poursuites judiciaires ou un truc dans le genre? Si ça se trouve, Keith était  dans la merde jusqu’au cou. Il acquiesça tout de même pour affirmer qu’il voyait bien  qui était le jeune homme sur la photo.

« Comme vous pouvez le remarquer j'utilise l'imparfait. Il se trouve que Jake Rehlinger est mort. »

Son sang ne fit qu’un tour. Mort? s’il s’attendait à ça… Pourtant la dernière fois qu’il l’a vu il allait bien, m’enfin, la dernière fois que Keith a vu sa femme elle allait très bien aussi, ça ne l’a pas empêché de mourir un peu plus tard. Bon, de toute façon, il ne le connaissait pas si bien que ça non plus, il n’était que son professeur. Même s’ils avaient passé une nuit ensemble, ça ne faisait pas d’eux des proches ou quoi que ce soit.

Euh… je suis désolé d’entendre ça. Mais, pourquoi me dire ça à moi? Il vous a parlé de moi?

Il y avait une légère once de peur dans sa voix lorsqu’il posa sa dernière question, il espérait vraiment que leur coup d’un soir était resté secret. .



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