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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Jeu 5 Fév - 11:19


   
Charlie & Jonathan
Depuis la baie vitrée du bureau, tu observes avec un demi-sourire les clients et clientes qui se presse autour de la scène pour avoir une vue parfaite sur les danseuses et danseurs qui si trémoussent en tenue très, très courte. La vitre teintée te masque à la vue de tous et, comme dirait ton frère, c'est du pur voyeurisme que de rester perché là à reluquer tout ce petit monde, aussi, tu décides de descendre dans la salle. Tu aimes bien te mêler à la clientèle du Penth. Comme ton retour en ville ne date pas de très longtemps, tu arrives encore à passer inaperçus, enfin ... Pas auprès des habitués qui sont présents chaque soir. Eux ton déjà repérés comme le petit frère du patron, le mec qu'il faut aller voir si on veut se plaindre de quelque chose ou quelqu'un.

Oui. En générale, les clients ne se plaignent pas de la qualité des boissons servis, de la décoration, ou de la musique. Non. Ils viennent se plaindre d'une danseuse ou d'un danseur, du croupier qui leur à volé leur argent, voir même de la machine à sous mal réglée qui ne les faits jamais gagnés. Hey oui, on trouve des insatisfaits partout dans ce monde, mais puisque le but du Penthouse Club est de satisfaire ses clients, tu ne peux pas te permettre d'envoyer promener les râleurs, alors tu leur offres une danse privée gratuite avec une des meilleures filles ou l'un des meilleurs gars (suivant leur penchant), les boissons à volonté pour la soirée ou autre extra pour qu'ils repartent quand même avec le sourire et décide de revenir. Après, bien sûre, il y en a toujours qui essaye d'abuser et dans ce cas là ils se font virer bien rapidement par les vigiles. Tu veux bien être sympa, mais tu n'es pas une poire non plus et quand on vient se plaindre à toi trois soirs de suite, tu n'as qu'une chose à répondre.

- « Si t'est pas content tu vas t'amuser ailleurs et tu fais pas chier. »

Heureusement, c'est rare ce genre de cas et, ce soir en particulier, personne ne semble décider à venir te gâcher ta soirée. Tu peux donc profiter des services du barman en toute quiétude. Te trouvant un tabouret libre, tu commandes une gin tonic et le sirotes en observant les danseuses. En règle générale, tu ne te fixes pas beaucoup de règles dans la vie, si ce n'est celle qu'il te reste de tes années dans l'armée, mais il en est une à laquelle tu ne déroge pas. Ne jamais coucher avec une ou un employé. Ce n'est pourtant pas la tentation qui manque, je vous l'assure. D'ailleurs, tu ne crois pas que ton frère ce gène, mais c'est un coup à se retrouver dans la merde avec un procès pour harcèlement sur le dos ou un truc du genre. Par contre, si tu ne touches pas aux danseuses et danseurs, rien ne t'empêche de jeter ton dévolu sur un client ou une cliente. L'une d'elles vient d'ailleurs d'attirer ton attention, te faisant détacher ton regard de la scène. Un sourire étire tes lèvres lorsque tu la reconnais. Posant ton verre, à présent vide, tu t'avance à la rencontre de la belle.

- « Bonjour Charlie. Laisse moi deviner, tu ne pouvais pas te passer de moi et tu est venu voir si j’étais libre pour toi ce soir. »

Il y a quelque chose de moqueur tant dans t'ont ton que t’ont sourire. Peut-être parce que tu sais d'avance que la belle brune ne va pas manquer te remballer vite fait bien fait. La première fois que tu l'as vus, c'était au Leeloo's coffee. Voulant renouer avec tes habitudes de lycéen, tu t'y es rendu pour prendre un café comme tu avais l'habitude de le faire à la fin des cours et c'est la miss qui t'a servi. Tu ne te souvenais pas que les serveuses étaient aussi mignonnes quand tu étais ado et du coup, tu n'as pas pu t'empêcher de lui faire du plat. Seulement, ne manquant pas de caractère, elle ta vite fait envoyer promener. Manque de chance pour elle, tu est plutôt le genre insistant quand tu veux quelque chose du coup, dès que l'occasion se présente, tu retente ta chance. Tu ne la harcèles pas non plus en allant la voir tous les jours à son boulot, mais avoue, tu n'aimes pas qu'on me dise non.

- « Je t'offre un verre ? Même deux si ça te tente. »

   
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Jeu 5 Fév - 19:18
Charlie pousse de nouveau un long soupir. Qu'est-ce qu'on s'ennuie à mourir, ici ! Elle aurait mieux fait de rester chez elle à regarder des programmes débiles jusqu'à pas d'heure. Billie est indisponible, Kelyan de même, alors elle avait pensé que venir ici serait une bonne idée... jusqu'à ce qu'elle voie le spectacle du soir. Et qu'elle se souvienne que Jonathan travaille ici. Tout en regardant les danseurs se trémousser mollement sur la scène, elle vide son verre de vodka dans un pot de fleurs. Les boissons sont délicieuses, ne vous méprenez pas, mais Charlie a toujours été à côté de la plaque et elle juge nécessaire de jeter ce qui n'est d'aucune utilité pour elle. En l'occurrence, ce verre de vodka commençait à l'agacer, jusqu'à ce qu'elle ait la judicieuse idée d'en déverser le contenu dans ce pauvre pot de fleurs.
Elle se crispe lorsqu'elle reconnaît la voix du jeune homme qui se tient derrière elle. Elle ferme les yeux et serre les dents avant de se retourner. Jonathan, hein ? Il est encore venu l'emmerder celui-là ! Elle avait espéré secrètement qu'il ne la remarque pas. Jusque-là, elle s'était fondue dans la foule, mais apparemment, rien n'échappe à l’œil vigilant de ce dragueur de première. Charlie a déjà refusé ses avances plusieurs fois, mais il ne semble pas abandonner la partie.
« Tu peux voir les choses comme ça si tu veux, mais sache que tu n'auras pas plus de chance ce soir qu'un autre jour... »
Charlie est plus amusée qu'autre chose, mais elle aurait aimé ne pas avoir à se prendre la tête. Elle préfère encore regarder les danseurs sur la scène...

La jeune femme fronce les sourcils et pose son verre vide sur le comptoir. Au cas où Jonathan ne l'aurait pas remarqué, elle préfère encore passer la soirée en compagnie d'une vieille limace aigrie qu'avec lui. Reculant d'un pas, Charlie lâche : « Je t'ai dit d'aller promener tes sales pattes ailleurs, Jona. Il y a toute une flopée de jolies filles dans tes clientes, alors pourquoi moi ? »
Sans doute parce qu'elle est la seule à l'envoyer balader comme elle le fait. Mais pour Charlie, ce n'est même pas une question de principe, c'est simplement comme ça. Un gars cherche à la draguer, eh bien elle lui met une baffe. C'est tout.
Et même si elle n'a jamais encore testé cette forme de discussion sur Jonathan, elle ne tardera pas à le faire... Ce type en devient collant.
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Dim 15 Fév - 17:51


   
Charlie & Jonathan
Qu'on ne se méprenne pas à ton sujet, tu n'es pas un harceleur, tu es juste de ses garçons qui refusent qu'on leur dise non et qui font tout pour obtenir un oui. Enfin « tout », c'est une façon de parler. Si tu veux Charlie, tu n'es pas non plus prêt à aller chanter la sérénade sous sa fenêtre ou à lui faire livrer des tas et des tas de bouquets de fleurs et de boite de chocolats. Non, tu comptes plutôt sur ton charme naturel et quelque petit astuces. L'une d'elles a consisté à te rapprocher de Billie, une amie de Charlie. C'est une technique approuvée et brevetée par tes soins qui t'a déjà permis d'atteindre ton but avec plusieurs filles. Seulement, cette fois, tu doutes de toi. En même temps, tu n'avais pas prévu de, réellement, te prendre d'amitié pour Billie et, à présent, tu crains qu'elle n'apprenne ta motivation première lorsque tu l'as rencontré et t'envoie balader. Sincèrement, c'est bien la première fois qu'une de tes tactiques d'approches se retourne contre toi et que tu regrettes de l'avoir mise en pratique. Cela dit, ce n'est pas vraiment le moment de te tourmenter pour ça, pour l'instant, tu as Charlie en face de toi et tu es bien décidé à en profiter. Tu as bien remarqué la façon dont les muscles de ses épaules se sont tendus au son de ta voie, mais il en faut plus pour te faire renoncer. Comment fait on pour te faire lâcher prise ? Et bien il n'y a que deux solutions. La première, c'est d'être en couple la seconde, c'est de ne pas être intéressé par les hommes encore que là rien n'est assuré. Bah oui, tu n'es pas jaloux après tout et ça ne te dérange pas de partager.

Enfin, là n'est pas la question puisque, sauf erreur de ta part, Charlie n'est dans aucun de ses deux cas. Seulement, elle est aussi insensible à tes charmes comme elle te le prouve, une énième fois, en t'envoyant « gentiment » promener et en te signalant que tu n'auras pas plus de chance ce soir qu'à un autre moment. Tu ne peux t'empêcher de sourire en l'écoutant, un de ses sourires éclatants et franc dont tu as le secret. En même temps, tu es incapable de sourire si tu n'en as pas envie. Les sourires hypocrites, tu ne connais pas, tu es plutôt le genre à afficher clairement tes sentiments sur ton visage. Au moins ça aide à te comprendre puisque tu es incapable de mettre des mots sur ce que tu ressens, ou, plus sincèrement, tu te l'interdit. N'empêche, si tu ne fais pas étalage de ce que tu as sur le cœur, tu arrives assez bien à deviner ce que les autres pensent et, dans le cas présent, tu devines que ton interlocutrice est relativement amusée, quoi qu'elle laisse paraître. Tu ne renonces donc pas et proposes un verre à la belle. Attention. Son froncement de sourcil t'apprend que tu l'ennuies, au moins autant que son mouvement de recul. Décident de jouer fin, tu ne tentes pas de réduire la distance entre vous et te contente de lui adresser un regard mi-amusé, mi-vexé. Regard qui dérive immanquablement vers tes mains. Sales pattes ? Sales pattes ! Ouh, mais c'est qu'elle est de bonne humeur la petite Charlie. Tu ne te laisses pas décontenancer pour autant et fourre tes « sales pattes » dans les poches de ton jean en affichant une mine, cette fois, clairement amusée par la situation.

- « Parce que je le peut. »

N'y aurait-il pas une pointe d'arrogance qui perce dans ta voie alors que tu dévisages la belle ? Sérieusement pourquoi est-ce que tu t'acharnes après elle ? Étudiant la question, tu plisses le front. Parce qu'elle te dit non, c'est évident, mais il doit bien y avoir autre chose non ? Tu connais la raison, tu la connais même très bien en fait, mais puisque tu réfutes depuis l'adolescence les diagnostiques des psychiatres que tu as consultées, tu préfères penser que c'est juste son refus qui te pousse à insister. La vérité ? La vérité, c'est que tu as constamment besoin d'être le centre d'attention de quelqu'un et que lorsqu'on t'ignore, tu éprouves ce même sentiment de rejet que tu as toujours éprouvé de la part de ton père. Tu refuses donc catégoriquement qu'une fille, ou qu'un garçon, puisse te dire non lorsque tu lui fais des avances. Reste que Charlie semble insensible à tes charmes. Tu n'as donc plus qu'à tenter une autre approche avec elle. Qui sais, tu arriveras peut-être à obtenir ne serait-ce qu'un sourire de sa part. Loin de toi l'envie de l'emmener jusqu'au lit, tu préfère de loin les partenaires consentant et volontaire, mais tu aimerais, au moins, qu'elle ne te déteste pas. Tu optes donc pour une demie vérité. Sait-on jamais peut être sera-t-elle plus sensible à ta gentillesse qu'à tes manières de dragueur. Lui adressant un petit sourire contrit, tu t'installes donc au bar, près à lui faire ton speech et croisant les doigts pour qu'elle ne te prenne pas pour un menteur. Parce qu'on peut t'accuser de bien des choses, mais pas de mentir, tu as d'ailleurs les menteurs en horreur.

- « Tu as raison, il y a beaucoup de jolies filles ici, seulement tu est la seule qui ne semble pas s'amuser. En tant que co-gérant des lieux il est normal que je me soucie du plaisir de mes clients. Alors dit moi ? Qu'est ce que tu veux boire ? Et qu'est ce que je peut faire pour voir apparaître un sourire sur ton charmant minois ? »

Tout en parlant, tu devines qu'elle risque de répondre à ta deuxième question par un truc du genre : « Allez voir ailleurs si j'y suis. » Ou encore : « Me lâcher les baskets. » Mais tu prends quand même le risque de la poser, accompagnant le tout d'un demi-sourire, à la limite du sourire timide. Tu sais que tu l'agaces, qu'elle se passerait volontiers de ta compagnie et que tu embellirais sa soirée et sortant de son champ de vision. Mais ce serait trop simple et puis tu ne la lâcheras pas tant qu'elle ne t'aura pas fait un sourire. Mais est-ce que ce sera vraiment suffisant ? N'es-tu pas le genre à en vouloir toujours plus ? Qu'est-ce que se sera après le sourire ? Un mot gentil ? Une danse ? Un éclat de rire ? Un baiser peut-être ? Allez, avoue, plus c'est toujours mieux. Enfin, pour le moment, tu te fixes pour objectif de la faire sourire et décide de t'en tenir à cette idée. Il faut savoir marcher avant de vouloir courir, après tout.

   
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Dim 15 Fév - 23:38
Charlie pousse un long soupir exaspéré. Elle n'appelle plus ça de la détermination, mais du harcèlement. Et elle est prête à mettre une paire de gifle à Jonathan s'il ose aller trop loin.
Mais elle est également prête à jouer au chat et à la souris avec lui. Ce ne serait pas très raisonnable, mais ça lui permettrait d'oublier un peu ses soucis. Et puis Jona n'est pas mal non plus dans son genre...
Charlie secoue la tête. Elle a dû boire un peu trop de vodka avant de s'en débarrasser dans les fleurs... Dans tous les cas elle ne laissera pas Jonathan gagner. Elle ne changera pas d'avis. Le jeune homme n'a qu'à bien se tenir ; quoi qu'il tente, il ne réussira pas... et ce sera doublement excitant.
La brune décide d'entrer dans son jeu et le laisse réduire la distance entre eux. Elle soutient son regard sans ciller, le visage fermé et résolu. Elle sera la victorieuse une fois de plus. Il n'est pas question de baisser le regard ou de reculer. En fait, elle est très bien où elle est.
« On verra bien, Jona. »
Elle se permet de se détendre un peu. S'accoudant au comptoir, elle ne peut s'empêcher de parcourir Jonathan du regard. Il est sexy, certes, mais pas vraiment son genre. Et puis, elle le juge trop volage pour qu'il soit digne de faire partie de son palmarès. Ses conquêtes sont triées sur le volet, enfin à la façon Charlie, quoi... et elle n'a pas eu beaucoup d'amant depuis sa naissance.

Elle déglutit. Voilà qu'il sort le grand jeu... Il n'aime décidément pas rester sur ses échecs ! C'est encore plus divertissant que ce spectacle de mauvais goût qui se joue sur scène.
Rentrant une fois de plus dans son petit jeu, Charlie s'assied juste à côté de lui, faisant mine de l'écouter avec l'émerveillement d'un gamin. En réalité, ça l'amuse, mais il y a fort à parier qu'à Jonathan, ça lui plait moins.
Charlie le connaît assez bien pour savoir que les mensonges, ce n'est pas ce qu'il préfère, aussi elle se laisse aller à le croire sur parole. Après tout, ce qu'il dit est vrai, même si elle ne peut s'empêcher de hausser un sourcil, légèrement perplexe. Il agit ainsi surtout pour la mettre dans son lit, oui ! Mais elle ne peut pas non plus le remballer à sa manière, surtout pas dans son propre club.
Elle se contente de le fixer, aussi froide qu'elle l'était il y a quelques secondes. Elle finit, après un long silence, par répliquer, ignorant superbement son discours :
« Laisse-moi te dire que tu as la grâce controversée d'un emballage en papier oublié sous la pluie. » Et le charisme d'une limace crevée, accessoirement. Charlie réprime un sourire moqueur juste à temps. Elle saisit un verre de champagne que le barman vient de poser sur le comptoir et en boit deux gorgées comme si c'était la chose la plus normale qui lui soit arrivée depuis ces deux dernières années.
« Tu veux que je te dise ce qu'il ne va pas dans ton club ? Ce sont les danseuses. Elles sont trop amorphes. Aussi motivées qu'un bœuf qu'on amène à l'abattoir ! »
Charlie dit ça pour emmerder Jona plus qu'autre chose, mais elle ne peut s'empêcher de le penser vraiment. Les danseuses n'ont aucune grâce. Enfin, selon elle, et dieu seul sait que Charlie trouve toujours les choses trop ceci ou pas assez cela pour elle.
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Lun 23 Fév - 18:07


   
Charlie & Jonathan
Elle soupire d’exaspération, tu souris de plus belle. Elle a beau donner l'impression que tu l'ennuie clairement, elle ne t'envoie pas pour autant te faire voir de façon violente. Elle te repousse, c'est vrais, mais jusque là elle ne t'as pas encore giflé ou menacé de porter plainte pour harcèlement. Tu ne renonce donc pas. Quand elle en arrivera là, alors seulement tu t'avoueras vaincu, mais pour le moment … Pour le moment tu joue. D’ailleurs tu n'est pas seul à jouer. Après tout elle te laisse approcher, c'est bien la preuve qu'elle a aussi envie de s'amuser. Ce petit jeu du chat et de la souris tu le connais bien, après tout tu y joue souvent, et tu sais qu'on y tient pas toujours le rôle que l'on croit. Tu reste donc prudent. Son expression te met d'autant plus en garde. Elle est distante, fermée, donc peu réceptive. Visiblement tu tient, bien malgré toi, la place de la souris dans cette histoire et c'est elle qui tient les reines. Seulement ça ne te fais pas peur, tu est ici chez toi, elle est sure ton terrain, c'est donc toi qui fixe les règles. Du coup, lorsqu'elle te demande pourquoi elle, tu te contente d'une réponse hautaine. Parce que je le peut. Ça a quelque chose d'arrogant comme réplique, mais tu t'en fiche, parce qu'au fond c'est la vérité. Tu la drague parce que tu le peux.

D'un côté, la réponse qu'elle te sert te paraît toute aussi arrogante que tes propres paroles. On verra bien. Mais c'est tout vus pour toi. Enfin, au moins ce petit échange a le mérite de la détendre. Tu te permet alors de jouer les hôtes attentionné, prétendant te préoccuper de son confort. Non. Tu ne prétend rien tu affirme. Tu n'est pas un menteur et tu as vraiment à cœur le bien être des clients du club. C'est vrais que tu en joue un peu puisqu'il s'agit d'elle, mais en même temps, tu aurais sûrement agis de la même façon envers une autre fille, avec un peu plus de bonne manières toutefois. Seulement tu n'est pas dupe, elle a beau te regarder avec un regard émerveillé tu sais qu'elle fait semblant. Tu lui adresse donc un regard noir. Tu ne te permet toutefois aucuns commentaires sur son comportement. Elle te connais bien assez pour savoir que tu ne ment pas. Le truc c'est qu'elle te connais aussi assez bien pour deviner ce que tu ne dit pas, comme son air perplexe te le prouve. Tu fais mine de ne rien remarquer, mais tu sais qu'elle t'as démasqué. Tant pis pour toi. Tu te persuade quand même que, tant que tu ne dis rien, elle ne peut rien te reprocher.

Elle reprend alors ses manières froides et un silence s'installe entre vous. En réalité il n'y a pas de réel silence puisque la musique continue de jouer et que de nombreuses conversations on cours autour de vous, mais c'est tout comme pour toi et ça te semble durer une éternité, mettant ta patience à l'épreuve. Elle prend alors la parole, te foutant un magnifique vent en ignorant superbement tes paroles et t'annonce de but en blanc que tu as la grâce d'un … D'un emballage en papier oublié sous la pluie ? Surpris par la réplique et la répartie de Charlie tu ne peux te retenir de rire.

- « Voilà ce qu'on appelle imager ses propos, j'en prend note. »

Tu pourrais te vexer d'une telle comparaison, mais tu t'en amuse plutôt, ayant déjà eu droit à des remarques bien plus blessantes. De la part de conquêtes ratées ? Non. De la part de ton propre père. Du coup il faut avouer que les propos de Charlie sont loin de te blesser, il en faudrait bien plus pour qu'elle t’atteigne. La vérité c'est qu'elle n'y arrivera sûrement jamais, à moins de percer t'as carapace d’indifférence, mais la elle risquerais de sérieusement te blesser, voir te briser, alors tu pries pour que ça n'arrive jamais. L'observant boire dans la coupe de champagne servis par le barmaid tu te permet d'en faire de même dans celle qu'il a apporté à ton intention, mais tu manque t'étrangler lorsqu'elle reprend la parole. Tes danseuses n'ont aucunes grâce ? Tournant la tête vers l'estrade tu les observes et te rembrunit en voyant Zhora parmi elle. Là Charlie vient de toucher une corde sensible. Zhora n'aurais pas été de la partie tu aurais peut être laissé passé son commentaire, mais dieu seul sais à quel point la petite brune te plais.

- « Parce que tu te pense meilleurs danseuses peut être ? Mais je t'en prie, monte sur scène et montre moi ce que tu sais faire. »

Ton regard est sombre et ta mâchoire serrée. Tu tente de rester poli, mais il est difficile de ne pas remarquer que tu est vexé. Pour qui elle se prend, elle se permet de critiquer alors que tu est certains qu'elle serais même incapable d'être en rythme avec la musique. Allez quoi, hormis en boite elle n'a jamais du danser, et puis, en ton sens, dans une boite de nuit on ne danse pas vraiment. On se contente de bouger.

- « J'essaye d'être sympa, agréable, et tu ne trouve rien de mieux à faire que de jouer les pestes. Bravo tu sais être vexante, tu peux être fière. »

Faisant mine de l'applaudir il n'a plus envie de cacher sa colère. Tu est comme ça, tu est bipolaire et il t'en faut peu pour monter au créneau. Te levant tu t'éloigne de la brune pour aller t'installer ailleurs. Qu'elle s'ennuie donc, qu'elle rentre chez elle, tu t'en fiche, tu est vexé, tu boude.

   
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Lun 2 Mar - 20:22
Jonathan peut bien essayer de l'avoir, Charlie a envie de dire : bonne merde. Autant il semble avoir beaucoup d'estime pour lui-même, autant elle paraît aussi arrogante que lui. Il n'y en a décidément pas un pour rattraper l'autre... Charlie soupire et observe le contenu de son verre comme si une mouche s'y débattait désespérément. Elle serait de ce genre-là, la Charlie, à observer un insecte crever sans broncher ou à arracher les pattes d'une fourmi pour se délecter de sa souffrance silencieuse.
Et même si la brune peut sembler froide, voire cruelle, elle n'en demeure pas moins humaine. Elle cache simplement ses émotions. C'est ce qu'elle fait tous les jours, d'ailleurs. Parfois, elle a l'impression que c'est ce qu'elle fait de mieux. L'apathie peut être un talent pour certains. L'ennui, en revanche, c'est complètement différent. Et c'est bien l'ennui qu'exprime le visage de Charlie à ce moment-là. Pas de la froideur, ou de l'indifférence, mais bien de l'oisiveté.
Ce n'est pas tant qu'elle n'apprécie pas la compagnie de Jona, au contraire, ça l'amuse, mais c'est plutôt sa manière de se comporter avec elle, ses sourires charmeurs et son attitude qui laisse à désirer. Ils auraient pu être amis, si le jeune homme n'avait pas décidé de faire de Charlie une proie. Et pourtant aucun retour en arrière n'est possible. Plus maintenant en tout cas.

En revanche, Charlie reste bouche bée lorsque Jonathan réagit mal à sa remarque. Aurait-elle touché un point sensible ? Elle s'en amuse intérieurement, mais le garçon semble sérieux. Elle pose son verre et le fixe droit dans les yeux, pour lui montrer qu'elle n'a pas peur, et surtout, qu'avec un verre de plus dans le gosier, elle pourrait très certainement monter sur scène et lui montrer de quoi elle est capable. Mais sa dignité prenant le dessus, elle se contente de croiser les bras, immobile.
Charlie sait très bien quel effet ont ses yeux sur son entourage. Elle a de très jolis yeux, la belle, et elle en joue. Des yeux captivants selon certains, menaçants selon d'autres. Tout dépend du point de vue.
La brune une soudaine envie de rire aux éclats. En temps normal, elle ne s'en serait pas privé, mais Jona semble vraiment vexé et ça change tout. Charlie pourrait le laisser ruminer sa colère, ça l'aiderait sans doute à calmer ses ardeurs quand il la voit, mais elle ne peut s'empêcher d'être déçue. Viscéralement déçue.
Lorsque tout s'éclaire dans sa tête, comme si quelqu'un avait appuyé sur un interrupteur. Charlie sourit, malicieuse. Rétrospectivement, elle se trouve naïve. Quelqu'un de moins enivré aurait sans doute trouvé ce qui n'allait pas bien avant, mais les effets de l'alcool atteignant ses capacités moteur, la brune en fait une excuse. Elle avale une gorgée de son verre avant de se décider à suivre Jonathan. Une fois qu'elle l'a rattrapé, elle lui donne un coup de coude et murmure :
« Y'a une danseuse qui te plaît, c'est ça ? Alors dis-moi... Est-ce que c'est la blonde, là-bas dans le coin ? Ou... Attends j'ai trouvé ! Celle qui fait des mouvements bizarres du poignet... »
Charlie se trouverait complètement ridicule si elle était à gin, mais elle préfère éclater de rire comme si on lui avait raconté la blague la plus drôle de l'année. Pourtant cela ne semble pas atteindre Jona et elle esquisse une moue déçue.

« Qu'est-ce qui te rendrait le sourire ? Une blague... ? Un... baiser ? Ah non, c'est vrai, tu veux plus que ça. Jonathan en veut toujours plus. » Elle hausse les sourcils et lève les yeux au ciel. On lui reprocherait certainement son attitude, si quelqu'un la voyait. Si on ne peut plus s'amuser... Elle peut parler à Jona sans se sentir obligée de faire quoi que ce soit avec lui. Surtout si l'une de ses raisons est d'échapper au chagrin... Personne ne lui en voudra pour s'amuser.
Reste à trouver comment.
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Dim 8 Mar - 12:05


   
Charlie & Jonathan
Tu es vexé, il y a peu de choses qui te touchent, mais il a fallu que la petite brune touche un de tes points sensible. Tu prends la mouche, tu n'aimes pas son comportement, tout ce que tu fais, c'est essayer d'être sympa et elle ... En colère, tu l'as met au défi de faire mieux que les danseuses du club, mais tu ne t'attends pas à ce qu'elle le fasse. D'ailleurs, tu es presque sure que ton établissement en prendrait un coup si elle si risquais. Après tout les filles qu'elle trouve molle sont de vraies danseuses quant à elle, tu n'es même pas sûre qu'elle ait déjà mis les pieds dans une salle de danse. Heureusement, elle ne te prend pas aux mots et se contente de te toiser. C'est fou comme ses yeux peuvent être agréable à regarder lorsqu'elle est de bonne humeur et désagréable à soutenir lorsqu'elle est en colère. Mais tu t'en fiches, tu lui lances un regard noir, toi aussi, tu peux la fusiller des yeux. Et finalement, tu la plantes là. Tu n'as plus envie de te casser la tête avec elle et tu préfères t'éloigner. Manque de chance voilà que c'est son tour de te courir après. Se portant à ta hauteur, elle te donne un coup de coude avant de te demander laquelle des danseuses te plaît. Tu te mords la langue. Aucune ! Aucune ! Tu as bien envie de le dire, mais ce serait mentir. Zhora est sur scène. Toi qui n'aimes pas le mensonge, pour une fois, tu préférerais t'en servir plutôt que d'avoir à dire la vérité. Oh et puis zut. Parler ne t'engage à rien n'est-ce pas ? Une fille peu bien te plaire sans que ça n'engendre rien par la suite. Là, c'est à toi-même que tu mens, d'ailleurs, tu le sais parfaitement.

- « Ni la blonde, ni celle qui fais des mouvements … Bizarre ? En quoi ils sont bizarres ? Bref laisse tomber. C'est la brune habillée en bleu. »

Pourquoi tu lui as dit ? Tu n'en sais trop rien. N'empêche, maintenant qu'elle sait, tu te demandes ce que ça va engendrer par la suite. Enfin ce n'est pas si grave, Zhora sait qu'elle te plaît, même si tu ne l'as encore jamais dit ouvertement. De toute façon, à présent, ton attention est focalisée sur une autre danseuse. En effet, tu es en train d'essayer de déterminer en quoi les mouvements de poignet de l'une d'elles sont bizarre. Tu finis par lever les yeux au ciel. C'est Charlie qui est bizarre et puis voilà. D'ailleurs, toujours à tes côtés, elle semble déçue par ton manque de réaction. Chacun son tour. Elle se met alors à chercher ce qui pourrait te faire sourire. Une blague, un baiser ou ... Plus ? Non pas plus, elle a tort, tu ne veux pas toujours plus tu veux juste ... Qu'on ne t'ignore pas. Ton père l'a fait trop longtemps et tu ne le supportes plus. Tu as besoin qu'on remarque que tu es là et qu'on te le fasse savoir. Mais ça, tu n'es pas capable de le dire, pas de cette façon en tout cas et pas ce soir.

- « Ne propose pas des choses que tu ne fera pas. Et puis … Je suis sûre que tu ne connais aucune blague drôle. »

Un sourire moqueur aux lèvres, tu lances un regard de défi à la brune. Tu aurais pu partir sur l'idée du baiser, après tout, tu n'es pas contre, mais tu préfères voir si elle est capable de te faire rire sincèrement. Reste à voir si elle va relever se défit et tenter le coup.


   
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Jeu 12 Mar - 20:13
Finalement ce champagne est peut-être meilleur qu'il ne le paraissait. Charlie finit son verre et l'abandonne à regret sur une table. Enfin, elle suppose que c'est une table, parce que... vu comme ça, elle est un peu flou. Légèrement, hein. Juste de quoi se dire qu'on n'a plus toute sa tête.
Pourtant, Charlie constate avec étonnement qu'elle tient toujours sur ses jambes. Elle n'en a pas fini avec Jonathan, et elle compte bien l'embêter jusqu'au bout. À présent les rôles s'inversent. Il va morfler !
Alors qu'elle lui demande quelle danseuse lui plaît, il semble se dérider un peu. Et il lui répond même... Charlie ignore si c'est une blague ou non mais elle décide de jouer le jeu.
« Elle est pas mal. Et elle s'appelle comment ? » Que ce soit une Mary ou une Stephanie, au fond elle s'en moque pas mal, mais elle parle simplement pour la forme. Parce que ça l'amuse, et que c'est sans doute lié à l'alcool qu'elle a ingurgité. Elle sourit, commençant à trouver la musique particulièrement entraînante. Aussi légère que puisse l'être une feuille en automne, elle fixe Jonathan, cherchant quelque chose sur son visage. Pourquoi il n'est plus vexé ? Elle n'en sait rien. Peut-être parce que Charlie a retenu ses paroles. Ses acides. Ses mots couteaux qui lui donnent l'air d'une sans-âme.

Elle ricane bêtement alors que Jona continue. Elle pourrait applaudir des deux mains et crier alleluia, mais elle n'en fait rien. Bien qu'elle en ait l'étrange envie. Elle se contente de hausser les épaules, grisée. « Bien sûr que je connais des blagues... Hum, par exemple... » Elle réfléchit deux secondes avant d'éclater de rire de nouveau. « Bon, là j'en ai pas, mais... » Elle ne termine pas, déjà passée à autre chose. C'est fou ce qu'on s'amuse ici. Elle se demande comment elle a pu regretter d'être venue tout à l'heure.
Elle fixe de nouveau la brune que le jeune homme lui a pointé tout à l'heure. Elle ne voit pas vraiment son visage, mais elle peut deviner des traits gracieux. Pourquoi Jonathan ne lui a pas avoué ses sentiments ? Peut-être parce que que c'est comme Charlie et Kelyan. Peut-être que c'est impossible entre eux, une question de principes.
Charlie soupire en songeant à son demi-frère. Toute sa joie retombe et elle jette un regard désespéré à Jonathan. « Pourquoi l'amour c'est si compliqué ? C'est vrai, ça pourrait être aussi simple que... que manger un bonbon. Ça éclate dans la bouche, c'est bourré de colorants, mais... c'est rapide. » La comparaison est étrange, mais c'est simplement ce qui est venu à l'esprit de Charlie. En fait, elle veut pas être mal vue, elle veut pas être Charlie aux yeux des autres. Charlie l'erronée, Charlie la mauvaise fille. En fait elle cherche à être bien vue. Ou à être vue tout simplement. Oui, Charlie veut être quelqu'un. Quelqu'un que les gens aiment ou non, sans juste milieu.
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Mar 24 Mar - 17:34


   
Charlie & Jonathan
Si tu avais prévu un tel retournement de situation, tu aurais peut-être réfléchi à deux fois avant d'aller parler à Charlie. En même temps rien n'aurais pu te permettre de deviner qu'elle toucherait l'un de tes points sensibles en critiquant les danseuses piles au moment ou Zhora serait sur scène. Le fait est qu'elle te plaît assez pour que tu te vexes en l'entendant critiqué. Il faudrait peut-être, alors, que tu ouvres les yeux et abroges ta stupide idée que coucher avec une employée ça ne se fait pas. En tout cas, pour la première fois, depuis que tu connais Charlie, vos rôles s'inversent. Tu te retrouves à essayer d'éviter sa compagnie et elle cherche la tienne ... C'est le monde à l'envers quoi. N'empêche, lorsqu'elle te demande laquelle des danseuses te plaît, tu prends quand même la peine de lui répondre. Tu fronces les sourcils. Pas mal ? Ton regard se pose sur Charlie et un demi-sourire vient flotter sur tes lèvres. C'est toi ou elle a un peu abusé de l'alcool la miss ? En tout cas, ta colère du moment s'envole. Entre le fait qu'elle ne se moque pas de toi et le fait que tu devine qu'elle a plus d'alcool dans le sang qu'elle ne l'imagine, tu n'arrive pas à rester vexé par ses propos passés.

- « Zhora. Elle s'appelle Zhora. Mais tu t'en fiche n'est ce pas ? »

Ma parole, mais elle est ivre ? L'écoutant ricané comme une écolière, lorsque tu lui demandes de ne pas proposer des choses qu'elle ne fera pas et lui assure qu'elle ne connaît aucune blague drôle, tes doutes s'envolent. Elle a définitivement trop bu. Ce n'est pas grave, elle semble quand même rester assez maître de ses paroles et tient sur ses jambes. Tu te promets quand même de ne pas lui offrir un nouveau verre de champagne. De l'eau glacée, voilà tout ce qu'elle aura si jamais elle vient à dire qu'elle a soif. Cela dit, tu n'as pas envie qu'elle dégrise trop vite. Elle te fait rire à chercher bêtement une blague à te raconter, sans en trouver. D'ailleurs, ça la fait rire elle aussi. Vous devez avoir l'air de deux crétins à rigoler ensemble pour rien ... Bah, tu t'en fiches, tu as retrouvé le sourire. Seulement ça ne dure pas. Quand tu vois l'expression de Charlie ternir et qu'elle te lance un regard désespéré ta bonne humeur meurt. La question qu'elle te pose vient alors faire écho à ce que tu te demandes depuis longtemps. Par contre, la comparaison ... Elle a des trucs bizarres qui lui passent pas la tête cette fille. C'est la première fois que tu entends l'amour se faire comparer à un bonbon.

- « J'imagine que c'est parce que les gens eux même sont compliqués. »

Tout en parlant, tu regardes Zhora danser. Oui. Les gens sont compliqués. Tu es compliqués. Charlie aussi sûrement et le garçon qu'elle aime tout autant. Car oui, tu viens de comprendre. Si elle te repousse, c'est parce qu'elle est amoureuse de quelqu'un. Oui. Tu n'es pas le genre à te dire que tu ne lui plais peut-être pas. Voyons, tu plais à tout le monde, c'est évident. Non. Pour toi, la seule raison pour qu'on repousse tes avances, c'est qu'on soit amoureux de quelqu'un d'autre. Après tout, toi, tu ne recherches pas l'amour, juste un peu d'attention, alors les gens qui veulent de l'amour et juste de l'amour n'en on que faire de toi. Cela dit pour Charlie ça n'a pas l'air gagné niveau vie amoureuse.

- « Tu crois pas que si l'amour, c'était aussi simple que de manger un bonbon, on s'en lasserait trop rapidement ? Imagine ... Un cours de chimie. Ton prof vient de t'annoncer que si tu suis bien les instructions à la fin, tu arriveras à transformer du plomb en or. Du coup, tu te concentres, tu essayes, tu rates, tu réessayes et ainsi de suite. Finalement, tu finis par y arriver et là, tu peux être fière. Bah l'amour, c'est pareil sauf que c'est à toi de deviner les instructions à suivre. Il faut essayer encore et encore, s'accrocher coûte que coûte et au bout du compte, tu obtiendras ce que tu recherches. »

Ta comparaison est à peu près aussi nulle que la sienne, mais bon, entre personnes qui ne savent pas faire des comparaisons terre-à-terre, vous devriez vous comprendre. Et puis si elle ne comprend pas, tu pourras toujours mettre ça sur le compte de l'alcool et te dire que ton idée n'était pas si bête que ça au final. En attendant, tu trouves que votre discutions a pris un tournant inattendu et trop sérieux.

   
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Mar 31 Mar - 20:27
Charlie et les plans foireux... Toute une histoire. Non seulement elle regrette déjà d'être venue ici, mais en plus d'avoir laissé Jonathan l'aborder. Une bonne baffe dès le début l'aurait clairement remis à sa place, et il se serait tenu tranquille le reste de la soirée.
Mais non. Elle est là, à rire bêtement avec lui comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde, en accumulant une quantité phénoménale d'alcool dans son organisme. Elle ne s'en rend pas compte, Charlie, mais elle enfile les verres à une vitesse effrayante.
Elle jette un dernier coup d’œil à la danseuse qui a tapé dans l’œil de Jona, enregistrant son nom, avant de se décider à l'oublier, parce que évidemment, oui, elle s'en fiche. Charlie elle n'aime pas se mêler de la vie des autres. Sauf quand il s'agit de son demi-frère. Parce que Kelyan, c'est chasse gardée. Jamie est juste un contretemps. Enfin, c'est ce qu'elle se dit l'esprit embrumé.
Elle ne s'y attend pas vraiment, mais Jonathan réagit à sa remarque. L'amour c'est aussi sucré qu'une fraise, mais acide comme un citron. L'amour c'est une corbeille de fruit : on soulève l'ananas et on trouve des pêches en-dessous. L'amour c'est...

Charlie cligne des yeux, tentant de comprendre où Jonathan veut en venir. Sa longue tirade l'a épuisée et elle se passe une main sur le front. Les mots ne forment plus des phrases, mais un ensemble sans queue ni tête.
La brune soupire et cherche un siège des yeux. Mais tout tangue devant elle et elle se demande ce qui fait tourner la pièce comme une toupie. La musique lui parvient très vaguement aux oreilles. Mais elle se sent bien, apaisée. Comme si elle était enfermée dans une bulle de savon et qu'elle planait, silencieuse, au-dessous du monde. Avec Jonathan pour seule compagnie.
Cette discussion est peut-être hors-sujet, mais Charlie commence à apprécier la présence du jeune homme. Elle lui sourit gentiment, plus persuadée par l'alcool qu'autre chose, sans remarquer le moins du monde qu'elle vacille sur ses pieds.
« C'est une vision réductrice de l'amour, ça », fait-elle. « L'amour c'est pas un cours de chimie, ça tombe sous le sens. Mais l'idée est là. Et je trouve ça plutôt sympathique. »
Les mots s'emmêlent. Le visage de Jona danse devant ses yeux comme les filles sur la scène, quelques minutes plus tôt. Et la fameuse Zhora. Charlie jette un coup d’œil aux danseuses, sourit vaguement comme si on lui avait raconté une blague vaseuse, avant de papillonner une nouvelle fois des cils, pour rester éveillée. Elle reporte son attention sur Jonathan et demande, curieuse : « Depuis quand tu réfléchis autant, toi ? » Ça l'intrigue. Si le garçon est un philosophe à ses heures perdues, alors ils sont deux.
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Jeu 16 Avr - 12:29


   
Charlie & Jonathan
Tu aurais dû deviner, en venant parler à Charlie, que les choses ne tourneraient pas en ta faveur. Tu ne comprends pas pourquoi avec elle rien ne va jamais comme tu voudrais. Même lorsque tu essayes simplement de te montrer gentil, agréable et non pas de l'attirer dans ton lit, il faut qu'elle, elle se montre mal lunée. Enfin ... Discuter avec elle te donne un peu l'impression de tenir une conversation avec toi-même et, au final, c'est souvent ce qui te dérange le plus. Ce soir par exemple, la conversation à commencé froidement entre vous, à carrément mal tournée à un moment et maintenant vous voilà en train de rire ensemble ... C'est ça. Vos échanges sont aussi lunatiques que ton caractère et rien ne préméditait que vous vous retrouveriez à parler d'amour. Surtout vous deux ensembles, déjà avec les autres, tu évites le sujet, mais avec Charlie. Enfin, tu lui fais quand même part de ton opinion sur la question et te retiens de rire face à sa mine concentrée. Elle a trop bu et visiblement n'arrive pas franchement à suivre le file de ton raisonnement. Quoi que. Tu as tort. Te souriant gentiment, comme elle ne l'a jamais fait au part avant, elle te signale que ta vision de l'amour est trop réductrice et que, selon elle, l'amour sa tombe sous le sens. Si seulement tient.

- « L'amour c'est différent pour chaque personne. Ils y a ceux qui savent aimer de façon innée, ceux qui ont besoin d'apprendre et ceux qui n'y arrive simplement pas quoi qu'ils fassent. »

Implicitement, tu te places dans la dernière catégorie. L'amour, tu n'y arrives pas, c'est trop compliqué pour toi, c'est affaire de confiance et tu en es dépourvus. Alors tu enchaînes les relations sans lendemain plutôt que de t'enfermer dans une relation unique et d'en souffrir autant que ta ou ton partenaire. En couple, la jalousie te ronge à chaque instant tout comme un irrésistible besoin de contrôle. Non, tu n'es pas fait pour l'amour ou en tout cas, tu n'as pas encore trouvé de bons professeurs pour t'apprendre à aimer sans briser. Charlie te demande alors depuis quand tu réfléchis autant et un demi-sourire se dessine sur ton visage. Vous ne vous connaissez pas, ni l'un, ni l'autre au final.

- « Depuis toujours, mais on ne peut pas dire qu'on ai vraiment pris la peine d'essayer de ce connaître n'est ce pas ? Je sais que je t’agace, mais tu ne peut pas comprendre à quel point c'est encore pire de mon côté te concernant. Un jour je t'expliquerais pourquoi je suis comme ça. »

Ton demi-sourire se fait énigmatique. Un jour peut être que tu lui parleras de ce besoin d'être le centre d'attention des autres à tout instant qui te ronge, peut être que tu lui parleras de tes problèmes et de ce qui les a causés, mais pas ce soir. Non. Si tu lui faisais ce genre de confidences maintenant elle ne les assimilerais sûrement pas et les aurais oubliés demain à son réveil, mais peut être que ce ne serait pas un mal après tout. Parler te libérerais d'un poids et serais plus simple en sachant que ton interlocutrice n comprendrait rien et ne s'en souviendrait pas. Tu hoches négativement la tête et demandes plutôt à la barmaid d'apporter un verre d'eau glacée. Lorsqu'il te sert, tu le tends à Charlie.

- « Bois ça, ça te fera du bien et puis … Je vais te raccompagner chez toi ou t'appeler un taxis, comme tu préfère. Le club ferme bientôt. »

   
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Jeu 30 Avr - 18:56
Charlie connaît Jonathan bien mal, finalement. Au-delà du fait qu'il lui tourne autour depuis un bon bout de temps et qu'elle ait toujours refusé ses avances, elle pensait qu'il était simplement un dragueur malchanceux. Mais la réalité est toute autre, car c'est la première fois qu'elle en vient à trouver Jona sympathique.
Peut-être que l'alcool aide aux réflexions. Sans doute, même. Mais Charlie se rend aussi compte qu'elle est en presque pleine possession de ses moyens. Elle pourrait s'enfuir en courant sans tituber, ou parler sans avoir l'air complètement défoncée.
Mais pour le moment ça ne fait pas partie de son programme et elle préfère se déranger la tête plutôt que de rester sérieuse encore une fois. D'ordinaire, elle aurait détesté être aussi excitée qu'elle l'est maintenant. Mais tout le monde finit par changer, même au bout de deux verres de champagne.
Charlie ignorait avant ça qu'elle tenait aussi mal l'alcool. En même temps, elle en boit tellement rarement qu'au final, c'est plutôt normal, et même rassurant, qu'elle se fasse ce genre de constatation. La jeune fille soupire à la remarque de Jonathan. Il a raison sur tous les points, mais évidemment, elle meurt d'envie de le contredire encore une fois. Mauvaise foi quand tu nous tiens...
« Moi je crois que l'amour c'est pareil pour chaque personne. On a juste une manière différente de le vivre. » Elle cligne des yeux et secoue doucement la tête. Elle ne se sent pas vraiment bien, mais pour rien au monde elle ne cesserait cette discussion. Pour une fois qu'elle peut parler à Jona sans se restreindre à « dégage » ou à « fiche-moi la paix ». Finalement ce n'est pas un gros blaireau, comme elle le pensait au début.

Charlie cherche désespérément des yeux un verre abandonné, mais est forcée se jeter son dévolu sur le jeune homme. Elle songe à sortir une cigarette, mais elle n'est pas certaine que les gens autour apprécient, aussi se contient-elle sagement.
Elle écoute d'une oreille distraite Jonathan qui lui parle d'elle. En quoi est-elle insupportable ? Elle est amoureuse d'un autre, alors elle l'envoie balader. Certes, d'une manière plutôt désagréable, mais elle n'a pas le choix puisqu'il revient à la charge dès qu'il le peut. Charlie préfère éviter le sujet, les critiques la dérangeant assez.
« Et si je travaillais dans ce club, est-ce que tu me laisserais en paix ? » Jona n'est pas du genre à toucher aux employés, à ce qu'elle a pu voir. Mais elle ne peut s'empêcher d'ajouter : « Si tu l'aimes, ta Zhora, fonce ! Ne fais pas comme moi, surtout, ne te cache pas. Elle est là, elle est belle, et elle t'attend ! Carpe diem. » Bon, cette tirade est plutôt tirée par les cheveux mais il fallait bien que ça sorte. Et mieux vaut tard que jamais.
Charlie cligne encore des paupières pour s'évader de la musique qui lui perce les tympans. Ça commence à devenir franchement désagréable, en plus de toutes ces nuées de brume qui lui montent à la tête.
En un clin d’œil, Jonathan se fait amener un verre d'eau et le tend à la brune, qui le fixe d'abord d'un air perplexe. Puis elle le saisit et fait mine d'avaler une gorgée, après un petit soupir bien marqué.

Charlie tient toujours le verre à la main mais évite d'y poser le regard. Elle sait qu'elle sera tentée de tout renverser sur Jona et de prendre la fuite comme une voleuse. Elle ne voudrait pas le quitter en de mauvais termes, mais elle n'aime pas trop l'idée qu'il la raccompagne. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de hocher la tête, puis de hausser les épaules, avant de se diriger vers la sortie, Jonathan dans son sillage.
Au passage, elle verse son verre d'eau glacée dans un pot de fleurs, le même qu'à l'arrivée. Elle sort du club, se retrouve dans la rue, balayée par le vent frais, et se frictionne les bras.
« Tu sais quoi ? C'était une très mauvaise idée de tomber amoureuse. T'imagines le titre : « Charlie est amoureuse ». Ça va aussi bien que si c'était « Charlie se prostitue » ou « Charlie est élue présidente »... »
Elle soupire longuement et retient ses larmes. Kelyan. Il lui manque. Elle aurait besoin de lui tout de suite pour s'essuyer les yeux, avant de se blottir contre lui et de s'endormir. En sa présence, elle pourrait ne jamais se réveiller.
En fait, ça vaudrait mieux pour tout le monde.
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Ven 8 Mai - 11:45


   
Charlie & Jonathan
On ne connais jamais parfaitement une personne, mais dans votre cas c'est encore plus vrais. En même temps vous n'avez jamais pris la peine de faire réellement connaissance. Tu lui explique d'ailleurs que si vous preniez un peu de temps pour cela elle te comprendrais peut être mieux et toi, de ton côté, tu la trouverais sûrement moins insupportable. Sa réponse te surprend. Si elle travaillais pour toi est ce que tu lui ficherais la paix ? Aurait-elle compris ton dilemme avec Zhora ?

- « Possible … Surement en fait. »

Répondant évasivement tu te retrouve mouché lorsqu'elle t'annonce que si tu aime ta jolie danseuse tu devrais foncer. Elle a donc bien compris. Non attend. Ce qui t'étonne le plus ce n'est pas ça, c'est qu'elle te dise de ne pas faire comme elle. Arquant les sourcils tu l'observe un instant et réfléchis.

- « Qu'est ce qui t’empêche d'en faire de même ? »

Tout en demandant tu fais signe à un barman de t'apporter une verre d'eau glacé que tu tend à Charlie. Ça aide pas mal quand on a trop bus, mais elle ne semble pas disposée à le boire. Tu pourrais sûrement l'y forcer, mais tu n'en fait rien et lui propose plutôt de la raccompagner ou de lui appeler un taxis. Le club va fermer et tu ne compte pas la laisser partir à pied dans cet état. Pas question qu'elle face la couverture de la rubrique fait divers ou de la rubrique mortuaire demain matin. Tu est quand même surpris qu'elle accepte ta proposition, mais tu le cache pour ne pas risquer qu'elle change d'avis. Tu te dirige donc vers la sortie en sa compagnie et fait mine de ne pas voir lorsqu'elle renverse son verre d'eau dans un peau de fleurs. C'est son problème après tout … Arrivant dehors tu soupire en sentant l'air frais caresser ton visage. Tu trouve toujours ça aussi agréable. Charlie par contre semble avoir froid. Retirant ta veste tu la pose sur ses épaules en l'écoutant parler et tu fronce les sourcils. Tu n'est pas de son avis, pas du tout en fait.

- « Moi je trouve que ça sonne bien et je ne vois pas pourquoi tu n'y aurais pas droit comme tous le monde. Je serais bien plus choqué de lire Charlie est élue présidente que Charlie est amoureuse. »

Un brin moqueur tu l’entraîne vers ta voiture et lui ouvre la portière pour qu'elle monte. Non. Tu ne comprend pas pourquoi elle juge qu'elle n'a pas le droit à l'amour. De vous deux tu est sûrement le plus susceptible de ne pas pouvoir y aspirer puisque tu ne sais pas aimer sans faire souffrir … Prenant place derrière le volant tu lui adresse un regard en coin. Elle a droit au bonheur elle aussi.

- « Ceinture miss et il va falloir que tu me dise ou je doit aller je ne connais pas ton adresse. »

   
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Message Mon territoire, mes règles. |ft. Charlie McKinley › Sam 16 Mai - 18:34
Charlie trouve ça bizarre de parler d'amour avec Jonathan. Peut-être ont-ils plus de points communs qu'ils ne le pensaient ? Comme quoi les gens écoutent trop les préjugés et les on-dit. La jeune fille est étonnée d'apprendre que, si elle faisait partie du personnel du club, Jona ne la toucherait pas. C'est sans doute ce qui l'empêche d'approcher sa Zhora de trop près... C'est ce même genre de choses qui a conduit Charlie à éviter son demi-frère. L'amour nous fait prendre parfois des risques, et dans ces moments-là on est inconscient des conséquences.
Pendant qu'ils parlent de tout et de rien, ils sortent du club. Charlie réfléchit toujours à la question que vient de lui poser le jeune homme. Elle n'a pas trop envie d'en parler, mais sa raison est étouffée par les bouffées d'alcool qui lui montent au cerveau. Tant pis, Jonathan se taira ou non, mais elle n'en a rien à carrer. Après tout elle est au courant de ses sentiments envers la danseuse.
« C'est compliqué. C'est justement parce que je n'ai pas le droit de l'aimer que j'en suis tombé amoureuse. Je déteste la vie parfois. » Plus elle y pense, plus elle se dit que Kelyan n'aurait logiquement pas dû entrer dans sa vie. Tout entrait en ligne de compte dès que Charlie a croisé son regard. Elle connaissait toutes les causes et toutes les conséquences, et pourtant ça ne l'a pas empêché de tomber amoureuse de son demi-frère.
Elle lève la tête vers Jonathan. Il est bien en train de lui dire qu'il trouve ça normal qu'elle aime quelqu'un ?
Il ne la connaît pas. Il ne sait pas de quoi il parle... Charlie, c'est le genre de personne qui ne peut pas tomber amoureuse, tout simplement parce qu'elle aurait trop peur de faire du mal à quelqu'un. Seulement voilà, c'est arrivé, et elle n'y peut plus rien. Elle n'a qu'à attendre que ça passe, comme une migraine. Elle est atteinte de la plus douce des maladies, l'amour.

Charlie préfère ne pas répondre. Elle grimpe dans la voiture de Jonathan et attache maladroitement sa ceinture avant de poser ses mains sur ses genoux. Elle bâille pendant quelques secondes avant de tourner la tête vers Jona.
« C'est dans le centre-ville, je t'indiquerais le chemin. Je suis en train de rêver ou tu es réellement en train de me raccompagner chez moi ? »
Elle cligne des yeux, sourire un peu crétin aux lèvres. Elle avait pensé prendre un taxi, ou rentrer à pied. Au lieu de ça, elle a un galant jeune homme, célibataire, qui... Holà, du calme. Célibataire mais amoureux. Et, Charlie, on se souvient : rien d'autre que du covoiturage avec Jonathan.
C'est déjà assez compliqué comme ça.
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