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Message Triple A. › Lun 15 Juin - 22:28



Adrian Adam Anderson

Je m'appelle Adrian Adam Anderson, et même si je ne les fais pas, j'ai 25 ans ans. Mais cela reste entre nous. Je suis né(e) le 05/01 /1990., dans la magnifique ville de Sacramento, Californie, USA. Pour passer le temps je suis marchand de glaces, et Je suis à Marple Spring depuis un an (I put my bag). Actuellement je suis célibataire. D'ailleurs je suis hétérosexuel, si jamais cela t’intéresse. Mais ce qui m'énerve (ou pas), c'est d'être sans cesse comparé à Sam Claflin.

Réservé Doux Ordonné Protecteur Naïf introverti Solitaire dévoreur de livres Romantique Calme.
Sa soeur lui en fait voir de toutes les couleurs. Il est allergique aux kiwis depuis l'enfance. rien que l'odeur lui donne des migraines à s'éclater la tête contre les murs. Il rêve de voyage depuis gosse. La France. L'Inde. Le Pérou. La Sibérie. L'Islande. Enfant, il avait un ami malentendant, et en passant des journées avec lui, Adrian a appris la langue des signes. Il pourrait passer ses journées sur le Balcon de son appartement à lire des romans. Avec sa soeur, ils ont le même tatouage. Un croissant de lune, qu'il porte personnellement sur la nuque. Les Trois Mousquetaires est son roman préféré de tous les temps. Il parle un français parfait. Il joue un peu de piano C'est un très mauvais danseur (attention les orteils) Il est très observateur Il adore le bleu, c'est sa couleur fétiche Il est athée, mais toute sa famille est catholique pratiquante. Pour lui, s'il y a un dieu, c'est Jimi Hendrix   C'est un excellent cuisinier Il écrit un roman Il travaille pour sa tante, avec sa cousine.

L'histoire de ma vie


Il est sur ses deux pieds, droit comme un I, et il lance un regard suppliant à sa mère. S'il lâche la chaise, il le sait, il finira le nez dans le tapis. Il y avait déjà goûté, et franchement, même s'il était tout doux, il ne fallait pas s'y fier. Il était infecte. Adrian avait détesté goûter à ce tapis. Puis, il allait se faire mal, c'était certain. Comme la semaine dernière quand il était tombé la tête la première des genoux de Tante Jane. Ouille. Il en avait encore le menton tout râpé. Mais il ne pouvait décemment pas resté accroché à cette chaise, debout, toute sa vie. Un jour, il irait au pot, puis à l'école, comme Maggie, sa cousine. Elle parlait tellement, elle épuisait Adrian. Mais il avait un an et quelques semaines, et il fallait qu'il se lance. Sinon, ses parents lui rappelleraient toute sa vie qu'il était un "bébé patapouf qui a marché tard" comme disait Tante Jane en parlant de Maggie. Non, Adrian ne serait pas un bébé patapouf. Alors il a pris tout son courage, tendu les bras devant lui, seule protection qu'il pouvait s'offrir, et alors que sa maman se penchant en lui tendant ses deux grandes mains d'adulte, il a fait un pas mal assuré. Puis un autre. Oui ! Oui ! Ça fonctionnait ! Ah. Ah, peut-être pas si bien que ça, finalement. Effectivement, le tapis du salon a toujours aussi mauvais goût. Et dans leur petit appartement dans le nord de Sacramento, Olivia Anderson a éclaté de rire, en rattrapant son fils qu'une seconde gamelle menaçait. Elle salue sa sœur, qui doit repartir avec sa jolie Maggie, du haut de ses quatre ans, et son mari, chez eux, à Marple Spring. Jane et Ed attendaient leur second enfant, déjà. Olivia les regardait tous les trois et demi. Ils étaient beaux. Elle attendait le retour de son amoureux à elle depuis maintenant deux jours. Il venait de rater les premiers pas de leur premier enfant. Adrian ressemblait tellement à son père. Les mêmes yeux clairs. Le même sourire. Il tenait d'Olivia ses fossettes, son menton et ses cheveux blonds, toujours en bataille.


Elle hurle, elle s'égosille dans le petit berceau de verre. Elle paraît tellement forte, mais tout le monde lui dit qu'elle est fragile. Maman scrute la moindre de ses réactions. « Tu peux lui tendre la main si tu veux mon amour. » Maman sourit, et Adrian obtempère. Sa sœur, âgée alors de quelques heures, saisi l'index de son grand-frère et refuse catégoriquement de lâcher prise. Elle a arrêté de pleurer et le fixe de ses grands yeux bleus de bébé. Elle est toute rouge, on dirait un jambon. Mais il l'aime déjà, il le sait. Et seulement quelques jours plus tard, la voilà à la maison. Mais l'appartement se fait étroit tout à coup. Les livres d'enfant d'Adrian doivent prendre place dans des cartons bientôt. Papa a eu une promotion au travail. Adrian se dit que c'est étrange d'appeler un changement de travail comme quand les biscuits sont moins cher au magasin. Mais papa doit aller travailler très loin, alors ils déménagent, tous les quatre. New York s'offre comme un nouveau terrain de jeu à Adrian et sa sœur, qui ont respectivement six et deux ans. Le monde est vaste, et ils veulent le découvrir tout de suite. Elle lui tire les cheveux, elle crie beaucoup, c'est une vraie boule d'énergie, cette petite sœur. Lui qui est si calme, elle l’entraîne dans ses bêtises, et lui fait vivre toutes les aventures qu'il lit dans les livres. Maggie et sa sœur viennent beaucoup à la maison pendant les vacances. Et un jour alors que le blondinet a dix ans, Oncle Ed et Tante Jane les envoient à NYC tout l'été. Maman explique aux filles que Oncle Ed ne vivra plus chez elles. Maggie pleure un peu, mais sa sœur boit les paroles de Maman.

« Tu crois qu'il est gay ? » « Aucun doute. Tu as vu comme il nous ignore ? Pourtant, j'ai pas mis de soutien-gorge aujourd'hui. » Adrian ne lève pas le nez de son livre. Il sait qu'elles parlent de lui. C'est le seul garçon du cours. L'enseignante remonte ses lunettes sur son nez fin et fait comme si elle n'entendait pas les deux gamines glousser, assises derrière le jeune homme. Il compte les jours jusqu'à la fin du lycée. C'est un calvaire pour lui, qui s'ennuie en cours et se sent seul quand il n'y est pas. Le seul avantage qu'il trouve au lycée, c'est la bibliothèque, qui regorge de trésors de littérature. Adrian adore lire. Madame le professeur se penche pour signifier aux bavardes de se taire, ou de parler en français. Elles marmonnent des excuses et la vieille femme reprend son cours de langue, sans grand entrain. Adrian sait bien qu'il ira chercher des livres de la langue de Molière plus tard. Mais il devait pour l'instant faire acte de présence. Il ne lui restait que quinze petits jours à tenir avant les examens et enfin, sa liberté.


Littérature française médiévale, Université de New York. Diplômé haut la main, le monde lui tendait les bras. Adrian rêvait de partir avec une bicyclette et un sac à dos, et de se perdre sur les routes de la Provence. Il rêvait de skier dans les Alpes suisses, et de goûter des Bretzels allemands. Il valide sa première année. Puis la seconde. Les jours se suivent, et de cours en examens, la troisième suit, naturellement. Quelques jours après la reprise des cours, comme à son habitude, il était à la bibliothèque universitaire, bien plus fournie que celle du lycée, pour son plus grand bonheur. Son français avait atteint un niveau tel qu'il lisait et parlait avec aisance. Alexandre Dumas  l'entraînait dans les rues de Paris, caché sous une cape, une épée à la ceinture. Les Trois Mousquetaires était son roman préféré. C'était la veille de sa rencontre avec Kate. Il ne se doutait de rien. C'est comme ça, a dit un jour quelqu'un, bien qu'il ne sache plus qui. La veille du jour où tout bascule, on ne peut pas savourer ces instants, qui sont alors simplement normaux. Il relisait ce livre, qu'il avait dévoré des dizaines de fois. C'est Tante Jane qui lui avait offert l'exemplaire posé sur la table. Version originale, édité en France. Il avait seize ans, à l'époque. Et ce jour-là, il s'était fait la remarque que l'ouvrage était peut-être un peu trop corné. Il avait bien vécu déjà. Mais l'idée de mettre un livre à la poubelle révulsait Adrian, pour qui chaque édition était un trésor. Celui-ci en particulier. Ce livre, il l'avait emmené à la plage, à la montagne, sur son lit, sur son bureau, et sa sœur lui avait même fait prendre un bain, un jour qu'il lisait dans la cuisine familiale. Mais Kate est arrivée le lendemain. Elle était avec lui en cours d'histoire de France. « Salut, je t'offre un café ? » Il l'avait déjà remarquée, évidemment. Ses longs cheveux noirs, ses yeux rieurs, elle était belle, brillante et populaire. Tout le monde connaissait Kate dans leur promo. Qu'elle l'invite, comme ça, lui, le rat de bibliothèque puceaux que tout le monde croyait gay, c'était... Inespéré. Alors Adrian a bégayé un truc incompréhensible, lui qui avait pourtant une élocution si parfaite. Quelque chose qui aurait dû dire qu'il ne buvait pas de café, mais un thé serait parfait, sauf que ça ressemblait à un aboiement. Ils ont bu un café, elle a commandé pour deux. C'était infecte, mais elle était si éblouissante qu'il ne s'est pas attardé sur la boisson trop chaude et amère. Ils en ont bu un nouveau. Un troisième. C'est devenu quotidien. Puis un soir, au moment où ils se séparaient, comme à leur habitude, il lui a demandé. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Ça n'avait pas de sens. Elle l'a simplement embrassé. Il était plus grand qu'elle, évidemment, mais Kate s'est hissée sur la pointe de ses pieds et a attrapé la nuque de l'étudiant, le forçant à baisser la tête, pour saisir ses lèvres des siennes.
De là, Adrian a vécu sur un petit nuage. Quelques semaines plus tard, ils ont couché ensemble. Il était heureux, amoureux, tellement attentionné avec elle. C'est après cette première fois que ça a commencé. On le regardait avec tris, dans les amphis où habituellement on l'ignorait. Qu'on le regarde avec pitié arrivait souvent, il ne s'est pas formalisé. On murmurait sur son passage. On riait de lui au moindre de ses gestes. Sans vraiment comprendre, il est allé voir Kate, à la fin de la journée, comme tous les jours, pour leur café quotidien. Et comme tous les jours, elle était assise sur le banc vert, à l'entrée de la fac, face à la bibliothèque. Kate est de ce genre de personnes, à ne pas supporter la solitude, même un court instant, et était donc toujours entourée d'une flopée de  copines. « Tu viens Kate ? » l'a-t-il appelé, comme tous les jours. Les cinq ou six filles qui entouraient sa dulcinée se sont tournées vers lui, le regard froid et méprisant, sans que la jolie brune ne sourcille. « Kate, il y a un problème ? » La voix d'Adrian se faisait moins assurée tout à coup. Il a toujours été timide, et être scruté ainsi par des personnes qu'il considérait comme appréciables le rendait nerveux. Elles émirent un rire moqueur à sa question. « Va voir sur Facebook, pauvre con. Kate veut pas de toi. Elle a jamais voulu de toi. Tu lui as juste fait gagné son pari, et 500 dollars. Casse-toi maintenant ! »

Elle était partout. Il ne pouvait rien contrôler. À ce rythme-là, tout le campus l'a déjà vue. La vidéo de sa première nuit d'amour parcourt la toile à une vitesse effrayante. Elle l'a filmé à son insu, et il était amoureux d'elle pourtant. Kate, en quelques clics, avait brisé sa vie. À la fac, on le harcelait, on l'humiliait, on a commencé à le battre. Adrian n'est pas d'une nature violente. C'est un pacifique pur et dur, et si on lui mettait un coup, il ne le rendait pas. Alors la seule façon de se protéger, c'était de plonger. Il ne pouvait pas en parler à ses parents, ou à sa sœur. C'était tellement humiliant. C'est à ce moment précis qu'il a commencé à se mutiler. De longues entailles le long de ses avant bras. Certaines du poignet à l'intérieur du coude. C'était sa façon de contrôler sa vie. Il n'avais pas le pouvoir d'arrêter de souffrir, alors au moins était-e un moyen de se sentir vivant. La douleur aigüe d'une lame dans la chair qui tout à coup rencontre l'air ambiant. Le sang, chaud et épais, qui s'échappe, le ramène à sa condition de vivant. Il est pas en enfer, non. C'est New Yorck ici. Il a juste arrêté de parler, un jour. Arrêter de manger, quelques semaines plus tard. Adrian était très proche de sa petite sœur, et elle s'est très vite aperçue de sa dépression. Quand il a annoncé à ses parents, courant février, qu'il arrêtait la fac, ils n'ont pas compris. C'est sa sœur qui l'a trouvé dans la baignoire. L'eau coulait toujours, et Adrian, inconscient, les bras ouverts par des dizaines de coups de lames gisait, entre la vie et la mort. Trois semaines d'hospitalisation. Poussé par sa famille, il a vu un psychiatre, pendant deux ans, presque tous les jours. Puis il a repris une activité professionnelle, aux archives de la bibliothèque de leur quartier. Mais les gens de la fac le traquaient. Ils l'appelaient sur son portable. Lui envoyaient des mails. Sonnaient chez lui et se sauvaient en courant. Le suivaient dans la rue. Il devenait fou.

« Olivia ? C'est Jane. Olivia, je... » La voix de sa tante, sur le message qu'elle a laissé sur leur répondeur se brise, et Jane éclate en sanglots. « Olivia, il est arrivé quelque chose à Maggie. Elle était sur la route et... Un camion qui... On va tous à Sacramento pour sa sépulture,  chez Papa et Maman... On vous y attend. Rappelle-moi, Olivia, j'ai besoin de toi. » Et un long bip, annonciateur de l'absence d'autre message vocal. Maggie était morte. Maggie. C'était pratiquement la grande sœur d'Adrian. Elle lui a appris à faire ses lacets, et à faire des Pancakes. Elle ne pouvait pas mourir, c'était impossible. Du moins pas avant d'avoir eu plein de bébés, et d'avoir fêté ses cent ans. Maggie était trop bien pour mourir aussi bêtement que dans un accident de la route. Mais ils sont tous allés à Sacramento pour son enterrement, dans le caveau familial, avec Oncle Max, qui est mort quand la mère d'Adrian avait huit ans.

Chez elle, Tante Jane s'occupait d'un petit commerce, avec Maggie. Et elle avait besoin de quelqu'un maintenant. Et Adrian avait besoin de sortir de New York avant de devenir fou. Alors il a rejoint sa tante à Marple Spring, sur son invitation, où il a trouvé un petit appartement, au loyer modéré. Sa tante l'a engagé, l'a formé à son nouvel emploi, et Adrian est devenu glacier. Le jeune marchand de glaces tenait la boutique, au doux nom de Jane's. C 'était simple. On prend le pot en plastique translucide, on tire la manette de la machine réfrigérée, en inclinant le pot. Petite rotation du poignet, et on termine en une jolie pointe. On recouvre selon le choix du client, et on facture. C'est un endroit charmant. Doux, paisible. Adrian adore la boutique de sa tante. Le carrelage en damier bleu et blanc, les banquettes en skaï rouge, le comptoir en aluminium, la terrasse pavée, et ses tables en fer forgé, surmontées de parasols jaunes. C'est reposant. Mais Adrian travaillait rarement à la boutique. Sa dernière année de fac l'avait traumatisé, et travailler au contact du client n'était pas toujours évident pour lui, il était donc le plus souvent à la plonge, ou à la comptabilité. Un an a passé ainsi, et Jane est tombée malade. Elle ne pouvait plus travailler debout, la boutique l'épuisait. Un jour, elle lui a mis un petit carton dans les mains « Mon ange, Adrian, il faut que tu appelles ce cabinet. C'est un très bon psychiatre. Je suis allée le voir, après l'accident de Maggie. Va le voir, je t'en prie. Reprend la boutique. Soit heureux pour nous deux, d'accord ? » Sur la carte de visite, le nom de Wales, et un numéro de téléphone.


Merde. Il avait oublié son livre. Adrian étant très ponctuel, il est arrivé avec dix minutes d'avance au cabinet du docteur Wales. Et il n'avait pas de lecture. Merde. Il ne pouvait décemment pas se résoudre à prendre un magasine posé sur la table basse, devant lui. Hors de question de lire ces chiffons pour ménagères frustrées. Adrian a observé la pièce. Une salle d'attente comme tant d'autres. La tapisserie des murs était banale, le linoléum légèrement gondolé du sol était le seul témoin de l'âge du bâtiment. La porte grinça, et une jeune femme aux cheveux blonds le salua, pleine d'entrain. Il la salua à son tour, manquant de se noyer dans sa propre salive, n'osant pas croiser son regard. Le docteur Wales était un homme entre deux âges, qui écoutait tant qu'on parlait. Adrian l'avait vu tout de suite, il savait poser les bonnes questions. Celles qui ne blessent pas, mais qui poussent les patients à se soigner. Quelques minutes plus tard, la jeune femme le fit entrer dans le bureau qui servait de cabinet au psychologue. C'était son second rendez-vous avec le docteur. Il évita à nouveau soigneusement le regard de la jolie blonde, et s'installa face à son thérapeute. Il présenta l'intruse comme Anna O'Maley. O'Maley, comme dans les Aristochats. Après une minute de réflexion, Adrian avoua qu'il préférerait qu'elle n'assiste pas à leur entretien, et la demoiselle sortit, l'air quelque peu révoltée.

La librairie est, aux yeux d'Adrian, une vraie mine d'or. On y trouve des pépites fabuleuses. D'autres plus petites. Certaines enfouies sous des tonnes de déchets sans valeur. Et ce jour-là, un livre en français était tombé entre les mains du jeune homme. Adrian renouait avec ses premières amours en ouvrant Les Fleurs Du Mal. C'était son recueil de poèmes préféré.  « Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage prennent des albatros, vastes oiseaux des mers … »  Il bondit, se retournant d'un même mouvement. Le livre lui échappe des doigts, et le cœur du jeune homme bat la chamade, comme si on l'avait pris en flagrant délit. C'était O'Maley, la stagiaire du cabinet de psychologie. Il se penche pour ramasser l'ouvrage, mais vive comme l'éclair, elle l'a déjà dans les mains et le lui tend. Elle s'excuse de lui avoir fait peur. Sa voix est mélodieuse. Elle parle beaucoup. Il reprend le livre. S'excuse. Lui avoue qu'il est mal à l'aise, parce qu'elle est une femme. Elle n'a pas l'air de comprendre. Elle a l'air légèrement abasourdie, et Adrian en profite pour s'esquiver, laissant Charles Baudelaire sur le présentoir de la librairie.

« Tout va bien Adrian ? » Il se tourne vers sa cousine, et porte sa fourchette à sa bouche. Il mangeait chez sa tante, comme souvent. « Tu as l'air encore plus dans la lune que d'habitude. » souligna cette dernière. « Tout va bien, je repensait à un poème de Baudelaire, l'Albatros. » répondit-il en leur souriant, tirant sur ses manches pour cacher un peu mieux ses cicatrices. Demain il devrait s'occuper seule de la boutique, et vendre les glaces derrière le comptoir, en salle et en terrasse, sans possibilité de se reposer sur sa cousine, qui avait un examen. Il devrait faire face à ses peurs les plus profondes.
 

PSEUDO/PRÉNOM + No. Appelez-moi No.  :11: PAYS/REGION + La Suisse, pays des marmottes Milka et du fromage qui pue.  :gfrd:   ÂGE + 20 ans ! COMMENT T'ES ARRIVÉ JUSQUE LA ? + Par la porte, tiens, quelle question. :aaaabbbbb:  QUE PENSES-TU DU FORUM ? +  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :pohytfeeztd:  :uiytr:  PARLE-NOUS DE TOI + No, 20 ans, française presque en Suisse à plein temps, juste à la frontière sinon, et qui prépare son petit concours d'infirmière.  :107: CÉLÉBRITÉ LOUÉE + SAM CLAFLIN.  :gfsgsfgdd:  :gfsgsfgdd:  :gfsgsfgdd:  PERSONNAGE INVENTÉ SCÉNARIO OU PV ? + Scénario de Princesse Anna O'Maley, que nous chérissons tous.  :39:
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Dernière édition par Adrian A. Anderson le Lun 22 Juin - 9:31, édité 3 fois
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Message Triple A. › Lun 15 Juin - 22:30
Bienvenue à toi & bonne chance pour ta fiche, excellent choix de scénario ; si tu as la moindre question ou demande n'hésite pas le staff est là pour toi ♥
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Message Triple A. › Lun 15 Juin - 22:30
Welcome here^^
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Message Triple A. › Lun 15 Juin - 22:33
TU FAIS UNE HEUREUSE !!!!!!!!!!!
Bienvenue à toi :33:
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Message Triple A. › Lun 15 Juin - 22:35
Spoiler:

*se calme*

encore une fois, bienvennuuuuuuuueeeee ici et encore merci de tenter mon scénario :pohytfeeztd: :pohytfeeztd: je vais pas encore mettre de smileys sinon je vais passer pour une folle xD
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Message Triple A. › Lun 15 Juin - 23:26
Super choix de scénario, puis Sam Claflin :bave:
Bienvenue parmi nous AAA. :99:
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Message Triple A. › Mar 16 Juin - 0:10
Welcome ♥
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Message Triple A. › Mar 16 Juin - 0:29
Bienvenue parmi nous jeune homme :33:
Sam :94: Ce mec à un truc, je sais pas quoi mais il à un truc :94:
Bref, bon courage pour ta fiche. merci de nous avoir rejoint et d'avoir choisit se super scénario :90:
Tu fais des heureuses :44:
En cas de question n'hésites pas à me Mp. :79:
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Message Triple A. › Mar 16 Juin - 2:02
Bienvenueeee triple A!!!
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Message Triple A. › Mar 16 Juin - 10:01
Triple A... Ça me fait penser à la Triplice (ou Triple-Alliance). Ça me fait un peu bizarre je dois dire :mdr:

Sinon, bienvenue et bon courage pour ta fichette ♥️


Dernière édition par Billie-June Monroe le Mer 17 Juin - 13:46, édité 1 fois
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Message Triple A. › Mar 16 Juin - 23:24
Merci à tous ! :mdr: :96: :gsfdfd: :gsfdfd:
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Message Triple A. › Mer 17 Juin - 13:31
Bienvenue parmiiiiii nous :D
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Message Triple A. › Mer 17 Juin - 13:35
Ahaha pas mal le coup du triple A. :kelynutella:
Bienvenue ici, super choix de scénario, tu fais des heureuses :fdbc:
Bon courage en tout cas pour ta fiche -comment ça elle est déjà presque fini :103: -
Sam est également un bon choix, on le vois pas si souvent c'est cool de le croiser en RPG :uiytr:
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Message Triple A. › Mer 17 Juin - 18:04
Welcome sur le forum :atd:
Très bon choix de scénario, en cas de questions hésites pas.
Puis Fight pour la suite de ta fiche :eiohytfdtrd: Déjà bien entamé :qqcfhsf:
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Message Triple A. › Mer 17 Juin - 20:38
Merci vous trois ! :17:
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