Je suis née à Rimini en Italie. C’est une ville qui se situe dans le Nord du pays, au niveau de la frontière slovène. Je suis issue d’une famille aisée, voir même très aisée. Mon père travaille pour le gouvernement italien, tandis que ma travaille pour les Nations Unies. Elle était souvent en déplacement à Genève, ce qui fait que je ne l’ai pas souvent vu à la maison. J’ai une sœur de deux ans mon aînée, du nom d’Alessandra avec qui les rapports ont toujours été très conflictuels. S’était le genre de fille qui ne réussit pas grand-chose, qui passait plus de temps à jouer les enfants rebelles plutôt qu’autre chose. Elle a toujours été jalouse de moi parce que j’avais soi-disant plus d’amour de la part qu’elle. D’un autre côté, je n’ai jamais été l’enfant qui posait des problèmes. Je n’étais pas des plus obéissantes mais j’ai toujours fait en sorte que mes parents soient fiers de moi, qu’ils aient envie de parler à leur collègue. C’est pour ça que je me suis toujours donnée à fond dans ce que j’entreprends.

Dès mon entrée à l’école primaire, je commence à traîner plus avec les garçons qu’avec les filles. Je préfère jouer avec des camions de pompier plutôt que des poupées. J’ai toujours été comme ça. D’ailleurs c’est grâce à mes fréquentations que je découvre le BMX. A la base, on s’amusait juste à faire des figures en prenant les barrières le long des trottoirs pour des rampes. Ma mère n’a jamais aimé cette passion mais plus les années passaient, plus je passais du temps avec eux à m’entrainer encore et toujours. A l’école, je suis douée. On détecte relativement tôt que je suis surdouée. Je saute une classe, puis une deuxième. Je suis première dans toutes les matières, mais celles que je préfère c’est les matières scientifiques. Les mathématiques, la physique, la chimie sont les matières qui me parlent le plus. Je suis dans la même classe qu’Alessandra et elle déteste ça. Elle déteste voir que je suis plus douée qu’elle et que les professeurs font tous le temps des comparaisons entre nous. Moi, je prends un malin à plaisir à lui faire remarquer.

Elle finit par redoubler une classe au collège. Je me demande même si elle ne l’a pas fait exprès pour ne plus m’avoir dans ses pattes. Moi, je continue d’exceller dans tous les domaines. Au lycée, je suis populaire et la plupart des garçons veulent sortir avec moi. J’aurais pu choisir n’importe lequel mais je préfère jeter mon dévolu sur le copain que ma sœur s’est trouvé. A cette époque-là, ça faisait six mois qu’ils étaient ensemble mais en une soirée, j’ai réussis à le mettre dans mon lit. La semaine d’après, il rompait avec Alessandra pour sortir avec moi. Je ne sais pas si j’étais amoureuse de lui. Après tout, je ne voulais pas être assimilée à une fille qui prend les restes de sa sœur. Mais je reste, néanmoins, avec lui. Il est beau, riche, populaire, que demander de plus ? Je finis par obtenir mon diplôme avant lui vu qu’il était dans la classe de ma sœur et lorsque je décide de partir faire mes études aux Etats-Unis, je le largue sans donner vraiment d’explication.

J’ai débarqué à Marple Spring à l’âge de seize ans. Mes parents ont été obligés de me suivre, ce qui n’a pas plus à ma sœur. Elle a fait son caprice et finalement, elle est partie vivre chez une tante qui habitait dans la même ville que nous, pour qu’elle ne soit pas trop dépaysée. Nous on a débarqués à Marple Spring car j’avais été accepté à l’université à proximité. J’ai choisis un cursus de biologie et recherche d’analyse médicale. J’ai toujours voulu travailler dans un laboratoire, faire des expériences et des recherches pour la médecine. J’ai excellé dans ce domaine. Si bien qu’à mes dix-huit ans, mes parents décident de repartir en Italie et me laisse à Marple Spring, pour que je finisse mes études. Ces dernières années, je n’ai pas eu de relations amoureuses sérieuses. J’enchaîne les soirées mais je garde quand même de bonnes notes. J’ai bientôt finis mes études et je sais que je vais finir par obtenir mon diplôme. Je vis plus ou moins au jour, le jour. Je ne me pose pas trop de question sur mon avenir. Je profite de ma jeunesse, tant qu’il en ait encore temps.