S'il fallait que je parle de ma vie ? Je ne sais pas si j'arriverais à employer les bons mots, mais essayons tout de même...

Je suis née le 03 Septembre 1991 à  Brooklyn dans l’État de New-York. J'étais la petite protégée de mes parents, eux qui avaient mis tant d'années à enfin avoir un enfant, ils étaient ravis de pouvoir enfin accueillir cette petite tête blonde que j'étais. Mon père parlait même de don du ciel. Tout le monde m'avait attendu de pied ferme mais je n'eus pas le temps de connaître mon père que passé l'âge d'un an, j'avais fini par le perdre. Une chance de le connaître et de grandir en étant sa petite princesse s'était envolée. La vie ne me laissait donc pas le choix et il fallait que je grandisse avec ma mère quoiqu'il arrive. Mais l'absence d'un père est assez douloureux. Je n'ai qu'une présence féminine au fil des années et je commence à filer un mauvais coton. Je n'ai que 7 ans, mais je fais la connaissance de jeunes du quartier qui voient en moi une petite fille par comme les autres. Ils ont déjà 12-15 ans, ils sont dealers, et traînent même avec des armes à feu. Je n'ai pas peur, je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas peur et je deviens vite leur petite protégée. Je ne touche pas à la drogue mais ils m'apprennent rapidement à tirer sur des cannettes. J'adore la sensation d'avoir un flingue dans la main même s'il est hors de question de tirer sur quelqu'un. Je montre que je suis forte et que je n'ai peur de rien pour qu'ils continuent à m'apprécier mais au fond, je suis terrifiée. Je ne serais pas dans cette situation si j'avais eu la chance d'avoir un père à mes côtés mais la maladie l'avait vite récupéré et aujourd'hui, je traînais avec des personnes qui n'en valaient pas la peine.

Rapidement, ma mère décide de déménager dans une ville que je ne connais pas et dont le nom me donne tout simplement envie de vomir. Elle n'en peut plus de me voir dehors jusqu'à pas d'heures et ne sait pas comment faire pour que je reprenne le droit chemin. Je ne sais même pas moi même comment faire, alors ma mère.. elle a été paumée pendant plusieurs années, la mort de mon père l'a complètement anéantie mais un an après son arrivée à Marple Spring, ma mère rencontre un riche homme d'affaire. Elle tombe rapidement amoureuse de lui alors que moi je vois tout ça dans très mauvais œil. A l'âge de 12, elle décide d'emménager avec cet homme et de se marier avec lui. Je suis au plus bas et je n'ai pas envie de devoir vivre avec des inconnus. Je ne veux pas connaître ni mon beau-père, ni son fils qui a 4 ans de plus que moi. Ma vie d'avant me manque, et j'ai l'impression que je ne suis pas à ma place ici. Mais je continue à provoquer, je n'écoute pas mon beau-père et encore moins son fils. Je n'ai pas envie de vivre ici et ça se voit même si, j'apprécie le fait d'avoir une grande piscine et de pouvoir me baigner quand je veux dans celle-ci. Hériter d'une nouvelle famille, ce n'est pas aussi simple que l'on peut le croire. Ce n'est jamais la famille parfaite et il faut arrêter de croire à tous ces contes qui disent le contraire. Je n'ai rencontré pour la première fois ma belle-famille qu'une semaine avant la célébration du mariage de ma mère et de cet homme qui m'était complètement inconnu. Il avait même fallu que je passe mon temps avec son fils, Wyatt. Je ne me trouvais aucun point commun avec cette nouvelle famille mais une chose était certaine, j'étais heureuse d'avoir de l'argent car il y'en avait beaucoup et l'accès facile que je pouvais avoir pour tout cet argent, me comblait de joie. Il ne m'en fallait pas beaucoup mais en même temps, donnez de l'argent à une fille et vous verrez ce qu'elle vous dira. A moi les vêtements sexy, à moi les soirées, à moi le luxe ! Quelle satisfaction de pouvoir avoir tout ce que je veux sans même claquer des doigts. Je ne pensais donc plus à cette belle famille, je ne voulais pas penser à tous les soucis que cela pouvait engendrer mais bizarrement plus je grandissais et plus mon demi-frère me regardait différemment. Il est vrai que je ne faisais pas grand chose pour l'aider, je devais bien admettre mais je n'avais jamais été du genre très pudique, et je pouvais me balader en nuisette dans la maison que cela ne me dérangeait pas. Visiblement, Wyatt était un peu dérangé par la vue qu'il avait à chaque fois que je croisais son chemin en petite tenue.

A 16 ans, j'avais déjà des formes bien généreuses, j'étais très fière de voir que j'étais devenue une jeune femme très bien faite. Je me pavanais toujours autant devant mon demi-frère qui commençait à se faire très insistant. En même temps, je ne pouvais pas le blâmer de me dévorer des yeux. Mais j'étais vierge et même si j'en avais très envie, j'avais tout de même peur de sauter le pas. Et puis, la première fois n'était jamais très bonne, et avoir un mauvais souvenir de Wyatt serait tout de même une mauvaise idée, n'est-ce pas ? Ma mère et mon beau-père avaient pour habitude de sortir vraiment beaucoup, ils n'étaient que très rarement à la maison, ce qui me laissait l'immense joie de pouvoir embêter Wyatt de la meilleure façon qui soit. Lui tenir tête, lui montrer que je n'avais pas du tout envie de lui alors que lui me voulait en permanence dans son lit. Sourire en coin, j'avais décidé de ne pas aller au brunch un matin. Je n'avais pas envie de continuer à dire bonjour à des gens ennuyeux et bien évidemment Wyatt avait lui aussi décidé de ne pas y aller. Quelle coïncidence.. Bien évidemment, il eu une nouvelle fois envie de me mettre dans son lit, je serais une conquête de plus pour lui mais en toute honnêteté j'avais moi aussi très envie de lui. Il était vraiment sexy et je n'arrêtais pas de le narguer à longueur de temps. J'avais finalement cédé après l'avoir laissé tout de même languir un petit peu ce matin là... il avait fini par avoir mon corps et par prendre la dernière chose qui faisait de moi une innocente petite fille. Je lui avais laissé ma nuisette, histoire qu'il comprenne que lui et moi, ce n'était pas terminé. C'était même loin d'être terminé... grâce à lui, je n'étais plus vierge et pire encore, j'étais devenue une vraie pimbêche, voulant coucher à droite et à gauche, j'étais devenue encore pire qu'avant.

Les dernières années de lycée ont été parfaites. J'étais vu comme la bimbo du lycée mais je n'y voyais aucun inconvénient. J'avais le droit à avoir de beaux garçons et je me fichais pas mal de la jalousie des filles. Je ne sortais jamais avec personne, je ne voulais pas me poser avec quelqu'un, je préférais m'amuser avec les mecs que j'avais sous la main même si les étudiants à la fac étaient bien plus mon genre que les petits boutonneux du lycée. Mais j'avais le mien à proximité car je faisais la petite fille modèle qui adorait son demi-frère mais derrière le dos des parents, nous nous amusions tous les deux très bien. Il lui arrivait de ramener des filles à la maison et moi je ramenais des étudiants aussi. Une fois à l'université, j'ai eu l'impression d'être comme un poisson dans l'eau. Alcool, étudiants, tout était réunis pour que je me sente à mon aise. Je n'ai jamais eu les meilleures fréquentations et ma mère déteste me voir faire la fête comme je peux si bien le faire mais ce n'est pas de ma faute, je n'ai pas grandi avec une présence masculine à la maison et aujourd'hui, je ressens le besoin de m'exprimer comme je le peux et je ne le fais pas comme il faut, je le sais. Je suis du genre indépendante mais très dépendante au sexe et aux hommes. J'ai réussi à monter ma petite entreprise de décoration d'intérieurs, je ne suis pas encore beaucoup connu, mais je fais mon petit bout de chemin et j'aide pas mal d'agences. Pour le moment, j'ai décidé de rester chez ma mère et son mari, je m'amuse bien avec Wyatt et ils ne sont pratiquement jamais là, ce qui rend les choses bien plus faciles mais je sais qu'à un moment, je vais ressentir le besoin de partir vivre ailleurs.