C'est au bord du Lac Michigan que le jeune Charlie avait passé le début d'après-midi. Rien de tel qu'une bonne petite balade au bord du lac pour se détendre. Enfin, ça marche pour lui. Il était donc là, en train de marcher tranquillement, ses mains dans ses poches, saluant parfois les quelques élèves qu'il pouvait croiser et en regardant des enfants jouer sur les côtés du chemin. Cet après-midi était plutôt généreux, il n'y avait que quelques petits nuages blancs dans ce magnifique ciel bleu, une légère brise fraîche accompagné de quelques rayons de soleil, le temps parfait. Les yeux bleus du jeune homme était magnifique, non seulement car différentes nuances de bleus étaient présentes, mais aussi grâce aux rayons de soleils qui les illuminaient. L'odeur de la sève, le bruit des branches qui s'entrechoquent, le ruissellement du lac, c'était un vrai petit paradis.

Après une dizaines de minute de marche, il décida de s'asseoir, sur un banc se trouvant à l'ombre, sous un magnifique saule. Puis, pendant quelques secondes, il ferma les yeux, et profitait du bruit de la nature. Oh, il aurait très bien put s'endormir dans une ambiance aussi agréable que celle-ci, mais cela n'arrivera pas. Pourquoi ? Parce qu'il sentit deux petites mains se poser sur ses genoux et une fois aigu et enfantine, une voix qu'il ne connaissait que trop bien. Il ré-ouvra les yeux et il vit alors, la petite Emma, la fille d'une très bonne amie que je connais depuis plusieurs années. Lorsque mon regard se posa sur elle, elle lâcha un : "Tonton Charlie !" En entendant ça, un léger sourire se dessina sur mon visage. "Salut Princesse." dis-je en lui souriant. C'est alors que je la vois me tendre ses bras pour monter sur mes genoux. Je la pris alors sous les bras et la déposa ensuite délicatement sur mes genoux. "Tu vas bien ? Où est ta maman ?" demanda-t-il. Quand Emma est quelque part, sa mère n'est jamais bien loin, normalement, Sa mère, Kaylie, est toujours avec sa fille. Mais aujourd'hui, la petite Emma a sûrement dû s'éloignée de sa mère. C'est exactement ce que la petite lui expliqua, qu'elle c'était un peu trop éloigné et qu'elle ne savait plus où était sa maman. Charlie l'écoutait attentivement, souriant légèrement en entendant les paroles et les mots enfantins sortant de la bouche de l'enfant. Il lui proposa alors d'attendre que sa mère la retrouve avec lui, une proposition qu'elle accepta avec un gros sourire. Alors, les deux commencèrent à parler, enfin, surtout Emma. Elle lui racontait sa journée d'hier, et d'avant-hier et ainsi de suite. Charlie lui, ne la coupait pas et l'écoutait avec plaisir. Puis, vint un moment ou la petite Emma lui demanda de lui apprendre de nouveaux mots en Français. Elle lui demandait alors comment dire "Je t'aime", "Merci", "Cœur" et encore d'autres mots dans la langue de Molière. Puis, après plusieurs minutes, Charlie tourna la tête en entendant une voix qui lui était familière. Il reconnut alors Kaylie, en train de venir vers eux.

Kaylie avait décidé d'emmener Emma jouer au parc. Ainsi elle pourrait se défouler et jouer avec des camarades de son âge. Assise sur son banc elle regardait sa fille descendre le toboggan et remonter aussitôt les escaliers pour le redescendre. Son portable se mit à vibrer, elle le sortir pour y lire le message texte. Une fois finit et répondu elle releva la tête pour regardait de nouveau sa fille. Seulement voilà... Emma n'était plus là. La peur la gagna instantanément et la jeune femme se leva en criant le nom de sa fille, mais aucune réponse. Kaylie commençait à s’imaginer le pire scénario qui puisse arriver. Sa fille , c'est fait enlever...

Elle la chercha partout, mais rien à l'horizon. Alors qu'elle allait éclater en sanglots, elle vit sa fille un peu plus loin sur les genoux d'un homme. Cet homme n'était qu'autre que Charlie l'homme de sa vie, son meilleur ami. Extrêmement soulager Kaylie se précipita vers eux et prit Emma dans ses bras pour la disputer «je ne suis pas contente Emma, Je veux pas que tu t'éloignes comme ça. Tu me demandes avant» L'enfant se mit à bouder et d'une petite voix commença à dire «C'est Tonton» Impassible Kaylie renchérie à son enfant «Je veux pas le savoir, je veux que tu me demandes avant d'aller le voir. Je veux savoir où tu vas.» La jeune fille dit oui de la tête et Kaylie la serra dans ses bras. Elle avait eu une peur bleue.

La jeune femme reposa la petite sur les genoux de Charlie et lui dit bonjour au passage. «J'ai faillé mourir d'une crise cardiaque» La jeune femme s’essaya à cote de son ami et regarda sa fille s'amuser à parler Français.

Charlie regarda alors Kaylie venir vers eux et, comme toute mère le ferait, elle prit sa fille dans ses bras et la sermonna, chose que Charlie trouva tout à fait normal. Il les regardait alors et attendit que cela finisse. Puis, Kaylie déposa la petite Emma sur les genoux du Français tout en le saluant. Il fit de même et regarda sa meilleure amie s'asseoir à ses côtés. Puis, le beau brun posa son regard bleu sur la petite fille. "Alors, on en était où ?"

Emma recommença donc à parler et répétait alors les mots que Charlie lui avait apprit en Français. De temps à autre, le jeune homme corrigeait la prononciation de la petite fille, mais il ne le faisait que rarement. Il lui a déjà apprit pas mal de mots et de phrases en Français, sauf les insultes, non, ça, il ne lui en a pas apprit, et il ne le fera pas, enfin, peut-être mais seulement quand la petite sera devenu grande. Puis, Emma remit les pieds au sol et dit alors à Charlie une chose que beaucoup de petites filles disent au adultes qu'elles connaissent, qu'elle l'épousera. Un léger sourire s'afficha sur le visage du jeune homme, puis un léger rire. Il la regarde et lui dit qu'il est trop vieux pour elle et qu'il faudra qu'elle décide de ça quand elle sera adulte. La petite partit ensuite jouer pas loin, du moins, à un endroit où sa mère pouvait la garder à l’œil. Charlie la regardait donc jouer. Cette petite, il l'aime, il ferait tout pour elle, elle tient une place particulière dans son cœur.

Avant qu'un silence ne vienne s'installer, Charlie tourna la tête vers son amie et lui sourit. "Alors, comment ça va ?" dit-il.