| Nino » And your clouds will pass by › Ven 29 Juin - 18:55 |
Nino Barrow
| Je m'appelle Nino Barrow, ni plus ni moins, et même si je ne les fais pas, j'ai vingt-huit ans. Mais cela reste entre nous. Je suis né(e) le 20/04/1990, dans la magnifique ville de Marple Spring, USA. Pour passer le temps je suis à la recherche d'un boulot, et je suis à Marple Spring depuis quelques semaines après un long passage hors de la ville (I'm home). Actuellement je suis célibataire. D'ailleurs je suis hétérosexuel, si jamais cela t’intéresse. Mais ce qui m'énerve (ou pas), c'est d'être sans cesse comparé à Jack O'Connell.
Tendance tête brûlée ⊰ Très méfiant ⊰ Têtu ⊰ Renfermé ⊰ Impulsif ⊰ Loyal ⊰ Sensible derrière son air de dur ⊰ Altruiste ⊰ Honnête, après un passage en prison ⊰ Courageux ⊰ (trop) Fier. Il a passé dix ans de sa vie en prison, pour une bêtise qu'il regrette, mais qui semblait presque inévitable. Ca lui a permis de beaucoup réfléchir et même si ça l'a beaucoup endurci, il a gagné un peu de sagesse. ⊰ Il a suivi une formation d'ébéniste pendant son séjour en prison, il s'est dit que ce serait très utile en sortant. Il aime beaucoup ce métier, au final. ⊰ Il squatte dans la maison de son père, dont il a héritée à sa mort. Un véritable taudis qui pourrait être réquisitionné à tout moment, mais il n'a que cet endroit, et pas d'argent pour s'en payer un autre. ⊰ Il s'est découvert une passion pour la lecture. Ancien adolescent turbulent, c'est devenu un bon moyen pour lui de se canaliser, et d'accepter la solitude qui lui a été imposée. ⊰ Adolescent, il se voyait donner une leçon à tous ceux qui ne croyaient pas en lui, à commencer par son père. Il a fini par leur prouver qu'ils avaient raison. ⊰ Il n'a aimé qu'une seule femme dans sa vie. Ca a commencé lorsqu'il avait seize ans, et ça s'est terminé lorsqu'il est allé en prison. Et pourtant, aujourd'hui, il ferait tout pour la revoir. ⊰ Il n'a quasiment pas connu sa mère, elle est partie lorsqu'il avait trois ans, pas assez pour s'en souvenir. Il lui en a toujours voulu, et s'est toujours dit que s'il la revoyait, il lui cracherait dessus. ⊰ Il fume beaucoup. Ces dix années de détention ne l'ont pas empêché d'avoir une clope au bec, malgré l'interdiction, il s'est toujours débrouillé. Et en sortant, son premier achat, ou presque, était de la weed. ⊰ Il a perdu quasiment tous ses amis suite à son arrestation. Quelques rares personnes sont venues le voir, d'autres l'ont totalement lâché. Aujourd'hui, il ne reste plus grand monde, et pour lui qui avait peur de la solitude, ce fut une sacrée épreuve. ⊰ Malgré sa haine envers sa mère, il a encore avec lui le seul foulard qu'elle avait laissé, ou que son père avait volé, comme un secret qu'il garde précieusement. ⊰ Il ne montre quasiment jamais ce qu'il ressent. Son éducation a façonné sa fierté, il refuse de montrer la moindre faiblesse à un inconnu comme à un ami. Ainsi, il n'a jamais pleuré devant qui que ce soit, bien qu'il soit plus sensible qu'il ne le veut bien. ⊰ Il jouait de la batterie et de la guitare adolescent, et avait même un groupe avec lequel il commençait à faire quelques concerts. Ca fait dix ans qu'il n'a pas joué, mais il a récupéré sa guitare en sortant de prison, et compte bien s'y remettre. La musique est une bonne part de lui. ⊰ Il n'est pas du tout à l'aise avec la technologie. Ca n'a jamais été le cas, il était le genre d'enfant à ne pas avoir d'ordinateur, ni de téléphone portable, et n'avait pas énormément accès à la télévision non plus. Après dix ans d'absence, il est aujourd'hui totalement dépassé. ⊰ Il n'a jamais cru au mariage, sans doute à cause de ses parents. Il s'est toujours dit que c'était un papier que les couples signaient pour se rassurer, lorsque leur amour s'effritait. ⊰ Il fait toujours celui qui se moque de tout, mais il est très fidèle à ses amis, ceux qui restent du moins, et ce même s'ils ne le méritent pas. Il s'accroche plus que n'importe qui, malgré les blessures qu'on peut lui infliger. ⊰ Il a l'impression d'être totalement déphasé par rapport au monde. C'était déjà le cas avant, c'est d'autant plus le cas aujourd'hui, il a la sensation de n'appartenir nulle part, de ne rien avoir à faire ici. ⊰ Il a une cicatrice au niveau du ventre, trace d'un coup de couteau qu'il s'est pris lorsqu'il était dealer, une histoire de représailles un peu foireuse. Il s'en est souvent vanté, mais plus maintenant. |
L'histoire de ma vie
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I. L'abandon La chambre était plongée dans une obscurité oppressante et sa petite veilleuse était la seule source de lumière. Il dormait profondément dans son lit, son ours brun en peluche calé tout contre lui, enfoncé sous la couette, lorsqu’un bruit sourd le réveilla en sursaut. Il se leva précipitamment, comme s’il savait déjà comment tout cela allait se terminer. Il franchit rapidement la porte de sa chambre et fut projeté au sol par une silhouette noire et gigantesque, qui hurlait son nom comme s’il était coupable de tous les malheurs du monde. Cette silhouette, et cette voix, lui étaient si familières qu’il avait l’impression de les connaître par cœur. Il se recroquevilla dans un coin, serrant son nounours comme si sa vie en dépendait, fermant les yeux pour ne plus voir ‘le monstre’, des larmes coulant malgré lui face aux cris de la bête. Il sentit alors un courant d’air le traverser, rouvrit les yeux et vit la silhouette fondre sur lui comme pour l’écraser. Il hurla pour appeler sa mère, sans succès, et alors que l’ombre le dominait, il entendit, au loin, le rire de sa mère, qui ne faisait rien pour lui porter secours. Il fut vite happé par le monstre et à l’instant où le néant l’engloutit, il rouvrit les yeux, et constata la clarté de la pièce, traversée par les premiers rayons du soleil. Il resta un long moment à fixer le plafond blanc, l’esprit occupé par ce cauchemar récurrent. Dans la pièce d’à côté, il entendait déjà les cris de détresse de son père, celui qu’il associait à un monstre, et décida de se lever pour quitter aussi vite que possible cette maison, ce taudis familial, qu’il partageait avec l’homme qui le détestait le plus au monde. Sa mère, elle avait disparu depuis plus de treize ans. Elle l’avait laissé, lui, et l’homme qu’elle avait feint d’aimer, ou qu’elle avait aimé une fraction de seconde, avant de se rendre compte de la violence qui résidait en lui, la même violence qui bouillonnait dans le cœur de son fils, Nino. La douceur de ses cheveux, son parfum mêlé à la cigarette, et la couleur de sa valise lorsqu’elle est partie. C’était les seules choses dont il se souvenait à propos d’elle. A trois ans, il n’avait eu le temps de créer plus de souvenirs que cela, et le temps avait effacé le peu de choses auxquelles il pouvait se raccrocher.
II. L'amour Ils étaient les têtes brûlées de la ville, ces jeunes pas très fréquentables que tous les adultes méprisaient pour leurs frasques. Ils avaient tous un contexte familial compliqué, des problèmes à s’en noyer, et la seule chose qui leur importait vraiment, à chacun, c’était qu’ensemble, ils s’étaient constitué une véritable famille. Il n’y avait pas une seule fille dans cette joyeuse bande, que des jeunes hommes qui n’avaient peur de rien, convaincus qu’aucune femme n’aurait assez de cran pour faire tout ce qu’ils faisaient quotidiennement. Entre deux joints bien fournis, ils s’amusaient à tester leurs limites, et celles des autres, en provoquant sans vergogne chaque personne qui osait les réprimander, volant quelques produits dans les petits magasins de la ville, laissant leurs traces sur les murs de vieux bâtiments, le tout dans une attitude légère et décomplexée. Ils savaient tous qu’ils n’étaient pas destinés à faire partie des grands de ce monde, alors ils créaient leur propre univers et en étaient les maîtres. Par miracle, ils n’avaient jamais pris plus qu’une nuit au poste, et se croyaient ainsi totalement invincibles. Aucun d’eux ne montrait jamais la moindre faiblesse, mais tous en avaient une en commun : le besoin d’attention. Un soir, ils trainaient tous dans le seul bar de la ville qui acceptait de leur vendre de l’alcool, fiers comme jamais d’avoir une fois de plus bravé l’interdit en volant quelques emplettes dans une boutique réputée comme inviolable, lorsqu’une jeune femme, à peu près du même âge qu’eux, s’approcha du bar sans leur accorder le moindre regard. Elle commanda une bière et les têtes à claques qu’ils étaient ne purent s’empêcher de la siffler vulgairement, immédiatement attirés par sa beauté mystique. Elle se retourna vers eux, le regard méprisant de la femme qui n’avait peur de rien, et sans un mot, gifla le garçon le plus proche d’elle, Nino. Il était si choqué qu’il s’immobilisa, de même que ses compères, observant la jeune femme s’éloigner, sa bière en main. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce fut le début de sa plus belle, et dangereuse, aventure. Ils recroisèrent cette adolescente quelques jours plus tard, alors qu’ils partageaient un joint tranquillement assis au bord du lac, et l’abordèrent cette fois plus justement, de peur qu’elle ne les gifle tous. Elle s’approcha d’eux, le regard défiant, et prit le joint de la bouche de l’un d’eux pour en prendre une longue bouffée, recrachant la fumée sur eux d’une façon qui les firent tous tomber sous son charme. Quelques jours après, elle participait déjà à leurs frasques, devenue la seule fille de la bande, celle dont ils étaient tous amoureux, évidemment. Quelques mois plus tard, ils pénétraient dans le manoir d’une des grandes familles de la ville, remplis de haine envers ces bourgeois privilégiés, et volèrent quelques bibelots, plus pour le souvenir que pour l’argent. En pleine nuit, ils faisaient tout leur possible pour ne pas se faire prendre, mais ce fut sans compter sur les grincements ignobles des escaliers, et la fragilité d’un vase en porcelaine, qui alertèrent les propriétaires, si bien qu’ils prirent leurs jambes à leur cou et quittèrent les lieux en se séparant. Une fois dehors, Nino se retrouva seul avec l’adolescente, et sans doute poussés par l’adrénaline, ils échangèrent un premier baiser, qui marquerait le début de leur relation, la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée.
III. La bêtise A dix-sept ans, il se sentait comme le roi du monde. Une jolie fille à son bras, qui acceptait et participait même à ses frasques, une bande d’amis fidèles qui le suivaient au bout du monde, il avait l’impression d’être invincible. Il n’avait donc plus peur de rien, et s’était lancé dans la vente de drogues en tout genre, moyen facile de gagner de l’argent pour espérer s’en sortir, n’ayant pas tellement d’autre solution, à ses yeux. Son père, autrefois violent, n’était plus qu’une loque inconsistante, qu’il entendait râler sans réelle conviction, un soulagement pour sa santé, un poids pour ses nerfs. Ils vivaient dans un taudis qu’il était le seul à entretenir à peu près, et l’argent que lui procurait le deal lui permettait de se débrouiller. Le goût du danger le poussait toujours plus loin, si bien qu’il était le dealer que tous les amateurs connaissaient, au risque de se faire dénoncer facilement, ne prenant pas la peine de trier ses clients. Il suffit d’un désaccord pour entraîner une bagarre, de laquelle il ressortit blessé, un coup de couteau dans le ventre qui ne l’arrêta pas pour autant. Fier comme un paon, il s’amusait à montrer sa blessure, qu’il avait soigné lui-même pour éviter les questions et l’hôpital, à tous ceux qui croisaient sa route, jusqu’au jour où des policiers toquèrent à la porte de chez lui pour lui passer les menottes. Celui qui l’avait poignardé n’avait pas attendu très longtemps pour le dénoncer, apportant des preuves à sa déposition. Une fouille eut lieu, il fut jugé coupable de trafic de drogues, et étoffa de dix ans de prison, de quoi, selon les jurés, calmer le délinquant. Nino, de son côté, continuait de sourire fièrement comme si la prison était une grande aventure, toujours aussi fier, du moins en apparence.
IV. La prison En vérité, il était terrifié. Il n’avait personne pour l’aider, son père avait simplement décidé de le rejeter, il avait perdu la moitié de ses amis, et quant à sa petite-amie, à peine quelques semaines et elle avait arrêté de lui rendre visite, ne pouvant pas, selon elle, l’attendre éternellement. Il était seul face à ce monde hostile qu’était la prison, et dut s’adapter autant que possible. Il avait beau être le petit caïd des rues, ici, il n’était qu’un gamin écervelé. Après quelques mois, il avait réussi à se creuser une petite place, comprenant les règles établies entre les détenus, quitte à jouer les gros durs. Il arriva à se faire des camarades, et même des amis, partageant un peu tous la même expérience d’être enfermés après des erreurs commises. Il évolua en prison, réalisant ses bêtises, se renfermant sur lui-même pour ne laisser deviner aucune faiblesse, plus encore que par le passé. Il se découvrit une petite passion pour les bouquins, lui qui avait pourtant toujours dénigré ces intellectuels vaseux qu’il voyait parfois lire des grands livres de philosophie, il se surprit à en faire un peu partie, cherchant à s’élever au moins un peu personnellement pour que son esprit s’échappe de prison. Il suivit des cours d’ébénisterie, s’imaginant un jour sortir de sa cellule sans avoir le moindre niveau d’études, il voulait au moins pouvoir prétendre à un poste plus intéressant que le ramassage de poubelle. La détention eut au moins le mérite de le faire évoluer, grandir, et réfléchir. Il n’était certes pas devenu un grand sage, mais il avait acquis assez de sagesse pour savoir qu’il avait été idiot, et espérer ne plus retourner en cage après sa sortie. Il avait reçu quelques visites de certains anciens amis et complices, toujours là pour lui malgré les années, et avait rencontré quelques personnes par le biais des correspondances autorisées aux prisonniers, mais n’avait jamais eu de nouvelles de son ancienne petite-amie, la seule femme qu’il ait jamais aimé, celle à laquelle il pensait encore, même dix ans après leur dernier échange. Lorsqu’il put enfin sortir, il ne réalisa pas l’effet grisant de cette liberté toute nouvelle. Il avait l’impression de ne plus rien connaître, de tout découvrir, comme si tout avait changé, évolué, sans lui dans les parages. Il reconnaissait certains lieux de sa ville natale, et déplorait l’extinction d’autres enseignes chères à son cœur, il découvrait les nouvelles technologies, bien trop évoluées pour lui, déjà largué avant son entrée au pénitencier, et apprit, quelques jours après, la mort de son père, des années auparavant. Personne ne l’avait averti, son père était mort seul, sans un bruit, et n’avait jamais reparlé à son fils. Il lui avait malgré tout laissé sa maison, un taudis qui lui parut en ruines lorsqu’il ouvrit la porte d’entrée. Il posa néanmoins son sac à l’intérieur et décida de s’y installer, plus par manque de choix que par réelle volonté, et s’engagea à retrouver son ancienne petite-amie, pour découvrir ce qu’elle était devenue.
| PSEUDO/PRÉNOM + plùm/Caro PAYS/REGION + L'Aquitaine (enfin la "nouvelle") ÂGE + 23 ans COMMENT T'ES ARRIVÉ JUSQUE LA ? + Y a un premier perso qui m'a amenée là QUE PENSES-TU DU FORUM ? + Je l'adore PARLE-NOUS DE TOI + Rien de plus intéressant que l'autre fois CÉLÉBRITÉ LOUÉE + Jack O'Connell PERSONNAGE INVENTÉ SCÉNARIO OU PV ? + C'est un inventé ! ACCEPTEZ-VOUS LE DOUBLON DE VOTRE PRÉNOM ? + Nope, please |
fiche créée par ©️ Summers & Rinema
Dernière édition par Nino Barrow le Mer 11 Juil - 19:57, édité 34 fois |
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