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"Emeryck & Séfia "

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Voilà un mois que les White étaient installés dans cette nouvelle ville, Séfia semblait plus calme et détendu qu’à Paris. Moins inquiète aussi. Comme si en déposant ses bagages dans cette nouvelle ville, dans ce nouveau pays ses angoisses avaient cessé. Ses cauchemars s’effaçaient au fur et à mesure. Mais la blonde restait toujours sur le qui-vive, elle le sera sans aucun doute jusqu’à sa mort. Aucun pays ne sera jamais assez loin de la Russie. Aucun pays ne sera jamais assez loin de son passé. Elle continuera toujours de courir. Mais aujourd’hui Vladimir n’était pas sa plus grande peur. Plus son ventre s’arrondissait, plus la peur d’être une mauvaise mère devenait présente. Elle n’en parlait jamais à son mari, parce qu’elle savait ce qu’il lui dirait. Il lui dirait qu’elle sera une merveilleuse mère et qu’il n’a aucun doute là-dessus. Pourtant elle, elle en avait des doutes. Des doutes qui l’empêchaient parfois de dormir. Des doutes qui remuaient sans arrêt dans sa petite blonde et qui l’empêchaient de vivre sereinement sa grossesse. Elle n’était pas malheureuse. Ça non. Quelle femme le serait avec un mari comme Emeryck ? Il était prévenant. Il était doux. Il avait toujours un geste tendre à son égard. Il lui prouvait chaque jour qu’elle avait le droit au bonheur, qu’elle aussi avait le droit de recevoir de l’amour. Jusqu’à ce qu’elle le rencontre elle se pensait incapable de recevoir de l’amour, elle pensait qu’elle ne valait rien de plus qu’une simple baise dans un coin sombre. Elle n’a jamais laissé les gens l’approchaient d’assez près pour y voir le diamant qu’elle cachait au fond d’elle. La douceur qu’elle cachait derrière sa carapace. La tendresse qu’elle avait à offrir. Jusqu’à ce qu’elle passe la porte de son bar et qu’il fracasse sa carapace avec une grosse masse. Elle lui a abandonné son corps, son esprit puis son cœur. Elle a combattu du mieux qu’elle a pu, son attirance pour lui. Elle a combattu du mieux qu’elle le pouvait ses sentiments pour lui. Jusqu’à ce qu’elle finisse par capituler. Et jusqu’à présent elle n’a jamais regretté. Cela faisait deux mois qu’Em’ lui avait avoué ses sentiments et encore aujourd’hui son cœur bondissait dans sa poitrine à chaque fois qu’il prononçait ses mots. Elle savait que tout comme elle, il ne disait pas je t’aime à n’importe qui, n’importe quand, qu’il ne laissait personne s’approcher trop près de sa carapace. Jusqu’à ce qu’une petite blonde aux yeux bleus et à l’accent Russe arrive et se faufile dans les fêlures et n’en ressorte jamais. Voilà son plus bel exploit et elle le savait la jeune femme. Parce que faire tomber amoureux un homme comme Emeryck c’était un exploit.

Le bruit de la porte la fait sursauter, elle se sent assez en sécurité désormais pour dormir la journée sans être barricadée comme dans une prison. Près de son mari, elle se sentait en sécurité en plus de l’amour qu’il lui offrait. Il lui avait enfin offert un semblant de paix. Celle dont elle rêvait quand elle était enfermée dans son placard des années plus tôt. Elle releva les yeux et vit Em’ rentré du travail. Son sourire s’agrandit automatiquement. « Hey, mon amour. Je me suis endormie je crois. » Elle frotta ses yeux doucement et se leva de son fauteuil afin d’embrasser Em’ tendrement. C’était un rituel pour elle. Toujours lui offrir un havre de tendresse, de douceur. Afin qu’il sache même sans qu’elle ait besoin de lui dire, qu’elle l’aimait de tout son cœur. Elle n’oubliait pas Séfia, que l’homme en face d’elle, celui qui supportait ses envies et ses sautes d’humeur était aussi cabossé qu’elle. Alors elle faisait en sorte de recoller avec sa douceur les morceaux brisés de son mari. Avec de la patience elle savait qu’un jour, il serait pleinement heureux. Que son passé s’enfuirait enfin de sa tête et n’entacherait plus son âme. Elle avait de l’espoir pour eux. « Tu veux bien dire quelque chose à ton fils ? Il joue dans mon ventre depuis ce matin… Je suis épuisée. » La blonde avait effectivement les traits tirés. Elle n’avait pu fermer l’œil de la nuit. Dès que ses paupières flanchaient et tombaient enfin, elle faisait des cauchemars. Plus idiots les uns que les autres. Alors vers minuit elle a fini par sortir doucement de leur lit afin de se détendre en dessinant. Ce n’est qu’avec un crayon entre les doigts qu’elle cessait enfin de réfléchir. Avec cette petite chose entre les doigts son cerveau finissait par s’éteindre et ses doigts prenaient le relai. Ils noircissaient des pages entières de croquis. Et quand ses doigts finissaient par être fatigués elle s’endormait enfin, tombant totalement de fatigue. Elle se rassoit doucement dans son fauteuil préféré, celui qui la berçait doucement, celui qu’elle utilisera surement lorsque Thomas, leur fils, naîtra. Un sourire tendre éclaira son visage et elle caressa son ventre partagé entre la peur et l’envie de tenir enfin dans ses bras ce petit garçon. « Comment ça a été le travail ? » Elle savait que son travail était bien différent de celui qu’ils faisaient à Paris. Il était bien plus nature là-bas, il gueulait beaucoup, c’était un bon patron mais il était toujours très franc, ça faisait peur à certain. Séfia elle ça lui avait toujours plu, ils se ressemblaient beaucoup tous les deux. L’hypocrisie n’a jamais été quelque chose qu’ils aimaient. Néanmoins la vérité n’est pas toujours bonne à dire et certaines personnes n’arrivaient pas à l’accepter. Si Séfia y mettait toujours les formes, Em’ ne se prenait pas la tête avec ça. À Paris, la blonde arrondissait toujours les angles avec les autres serveuses. Du moins lorsqu’elle était seulement barmaid parce que lorsqu’elle devenue elle-même la patronne par intérim, la demoiselle avait surtout fait peur à son personnel. C’était devenu en peu de temps un dragon et elle avait pris les rênes du bar sans aucun problème, il ne fallait pas la chercher c’est tout. Malheureusement à cette époque le cœur de la Russe était brisé. Ses hormones jouaient au yoyo dans son corps, alors elle était bien moins patiente qu’aujourd’hui. Elle leva le regard vers son mari et mâchouilla l’ongle de son pouce sans rien dire pendant un instant. Elle voulait aborder un sujet un peu délicat entre eux mais elle avait besoin de le faire sinon elle allait finir par péter un plomb. « Je sais ce que tu vas dire mais… Je dois retravailler Em’, je vais finir par creuser un trou dans le sol à force de tourner en rond dans notre maison. » Si son mari pouvait la mettre dans une bulle pour qu’il ne lui arrive rien ? Il le ferait sans aucun problème. Mais la demoiselle travaille depuis bien longtemps. Elle ne supportait pas de rester enfermer chez elle, seule. Elle ressasser toute la journée et elle avait besoin de s’occuper l’esprit. De fatiguer son corps pour enfin pouvoir dormir la nuit. Alors le côté têtu de Séfia allait surement ressortir ce soir, parce qu’ils n’iraient pas dormir avant que son mari accepte qu’elle travaille de nouveau. Autant qu’il s’y attende. Son sourire en coin parlait pour elle. Elle ne lâcherait pas l’affaire jusqu’à ce qu’il dise oui.

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"Séfryck "

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L’arrivée enterre américaine avait été pour le moins calme. L’achat de la maison s’était fait via une vidéo-conférence. Il avait souhaité que tout soit parfait pour sa femme et lui, ainsi que pour l’enfant à venir. Il savait fort bien que Séfia remettrait tout à son goût et que lui, il ferait les tâches qu’elle voulait. Son plus profond désir était que sa femme soit heureuse, à 100%. Il lui avait donc fournit ce qu’elle avait de besoin. Voiture, et tout ce qu’elle désirait. Il travaillait énormément pour s’assurer qu’ils ne manquent jamais d’argent… Pourtant, le fond d’argent du tatoué, était loin d’être épuisé. Faire une bière qui se vendait dans 16 pays différents, lui permettait de bien vivre sa vie. Assit à son bureau, il fixait la photo de sa femme. La seule photo qu’il avait d’elle. Prise sur le vif, alors qu’ils venaient de ce dire oui. Cette petite robe rose, ce sourire. Il la toucha du bout des doigts, lorsque la cloche de la fin de quart siffla. Le barbu passa une main dans sa barbe puis il s’étira. Le gérant de la boite frappa au bureau pour lui souhaiter de passé une bonne soirée et il referma la porte derrière lui. Le français attrapa la veste de son complet puis il sortit de son bureau, verrouillant la porte. Lorsqu’il s’était installé, il avait pris la place de directeur qui lui revenait. Il avait tout fait en douceur. Il ne s’était pas imposé. Il s’était promené dans l’usine en saluant les employés, se présentant, s’intéressant à tous, comme un vrai gamin. Il saluait les employés de nuit, leur mentionnant que s’il y avait quelques choses, ils pouvaient le contacter, il répondrait à son portable en tout temps. Il monta dans la voiture et il appela sa femme. Aucune réponse. Il grimaça un peu puis il démarra la voiture, prêt à se rendre à la maison. Comme elle ne répondait pas, il arrêta à l’épicerie, achetant du poulet et des légumes. Il adorait faire à manger pour sa femme. Il savait que la grossesse était prenante, alors il souhaitait qu’elle soit heureuse.

Il gara la voiture puis il salua les voisins avant de pénétrer dans la maison. Il essaya de ne pas faire de bruit, mais il remarqua sa femme qui venait de se réveiller, immédiatement quand il fermait la porte. Il sourit et il posa le sac des courses, s’approchant de sa belle. Il retira ses chaussures, tout en roulant les manches de sa chemise et il s’approcha d’elle, le sourire aux lèvres. « Oui, j’ai cru remarquer, je t’ai appelé pour savoir ce que tu voulais manger pour le souper… Comme je n’avais pas de réponse, je me suis permis d’acheter du poulet et des légumes. Je sais que tu aimes quand je cuisine! » Il lui sourit et il posa ses mains sur les hanches de sa femme, les caressant doucement, alors qu’elle posait ses lèvres contre les siennes. Il sourit contre sa peau et il la serra doucement, venant même caresser son ventre. Il la regarda, caressant aussi sa joue puis il remarqua bien qu’elle avait les traits extrêmement tirés. Il se mit donc à genou puis il posa ses lèvres sur le ventre de sa femme. « Alors petit garnement… Tu fais vivre l’enfer à maman?! Attends d’être né avant! » Il rigola et il reçut un petit coup pour toute réponse. Il haussa les épaules et il la laissa retourner s’asseoir dans le petit fauteuil berçant. Il savait qu’il utiliserait ce fauteuil pour bercer leur fils plus tard. Il l’embrasser sur le front puis il alla à la cuisine. Il pouvait tout entendre. Ils avaient acheté une maison à air ouverte, ce qui plaisait beaucoup au tatoué. Il commença à préparer le repas, écoutant ce que sa femme lui disait. « J’ai quelques projets en route… Dont un qui pourrait te plaire… Enfin, je ne sais pas… Mais bon… » Il commença à couper les légumes avant d’aller dans le frigo pour se sortir une bière. Il fumait moins devant sa femme, mais il ne pouvait pas s’empêcher de prendre une bonne bière.

Il lança le feu et il mit les légumes dans le poêlon, regardant sa femme qui mentionna qu’elle allait creuser un trou dans la maison à force de tourner en rond. Il rigola puis il leva les yeux au ciel, prenant appuie contre l’ilot. « Sur 40 employés, 10 vont être papa au courant de l’année… On discutait ce midi sur l’importance d’avoir des variétés dans nos bières… Comme tu es actionnaire dans la compagnie… J’aimerais que tu nous aide à faire une gamme de bière sans alcool… » Il lui sourit puis il s’étira un peu, avant de venir mariner un peu le poulet et de lancer une petite sauce. Il savait que sa femme détestait ne rien faire. Durant son emprisonnement, elle avait pris les rênes du bar. Elle avait mené le tout d’une main de fer. Elle avait viré plusieurs personnes, tout en embauchant d’autres. Il avait une confiance absolue en elle. Il lui sourit puis il joua avec son alliance. « J’aimerais aussi que tu en fasses la promotion, avec d’autres femmes. Avec les femmes des employés. Ils sont tous fabuleux… Je suis presque surpris de ne pas me sentir juger… Tu sais que sur 40 employés, il y en a 15 qui sont en réinsertion? Ce qui veut dire qu’ils ont fait de la prison! Je suis charmé de voir que notre entreprise possède de bons programmes! » Il parlait avec des étoiles dans les yeux. Il la regarda puis il s’approcha d’elle, posant ses mains sur ses cuisses. « J’adore mon nouveau job! » Il l’embrassa et il retourna vers sa cuisine afin de terminer le souper. Il posa les couverts sur la table, s’assurant que tout était bien placé. Il savait que sa femme adorait lorsqu’il prenait soin d’elle. Il termina sa bière puis il coupa le poulet ne fine lanière. « On va se plaire ici… » Il la regarda à peine à cette phrase, pensant à ce que ressemblerait leurs futurs.


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"Emeryck & Séfia "

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Depuis deux mois les deux amoureux avaient bien changé, du jour où la blonde avait annoncé sa grossesse et ses sentiments au tatoué leur relation a évolué, a changé. Elle s’est adoucie. Ils avaient encore quelques prises de tête, mais quel couple n’en avait pas finalement ? Si autrefois le manque de confiance de Séfia la rongeait jour et nuit, aujourd’hui elle se sentait bien plus apaisé. Seuls les moments ou son mari riait avec une femme la faisaient se crisper. Son rire lui appartenait à elle seule. Voilà comment elle réfléchissait. Néanmoins la Russe ne se fâchait pas pour autant. Elle cachait les spectres de ses doutes sous un faux sourire et faisait en sorte de s’enfuir devant la scène tout en laissant Em’ continuer sa discussion. Elle détestait la jalousie, elle détestait cet accès de rage qui enflait au fond de son ventre quand une femme s’approchait de trop près de son mari, mais elle ne pouvait s’empêcher de douter. Et si ses doutes étaient autrefois sur la fidélité d’Em’, aujourd’hui elle se rendait compte que c’est d’elle qu’elle doutait. Lorsqu’elle avait connu Em’, elle savait qu’il était un homme à femmes. Il aimait séduire. Il aimait la chair. Il aimait se faire désirer et désirer les femmes aussi. Si au début de leur relation elle avait accepté un peu à contre cœur qu’il continue sa vie de célibataire. Aujourd’hui elle refusait ce genre de pratique. Elle avait bien trop souffert des maîtresses de son amant pour accepter ce genre de chose. Mais parfois elle se posait la question. Et si il regrettait cette vie ? Parce qu’elle savait qu’il l’aimait de tout son cœur. Elle savait qu’il était heureux d’être père. Mais si les autres femmes lui manquaient ? Si le besoin de changement se faisait sentir ? Si un jour il n’avait plus envie de partager ses nuits avec le même corps des années durant. Qu’est ce qu’elle ferait ? À quel point Séfia aimait Em’ ? À quel point elle serait prête à tout pour lui offrir du bonheur ? Voilà le genre de questionnement qui se bousculait dans sa tête. Le genre de question qu’elle ne pouvait définitivement pas lui poser en face, mais qui l’empêchait parfois de respirer convenablement. Et elle sait la blonde que c’est parce qu’elle est sans emploi que ses questions lui vrillent le cerveau, parce que seule en face d’elle-même, elle ne peut s’empêcher de se remettre elle-même en question. Parce que ses fêlures sont bien plus profondes qu’elle veut bien se l’avouer. Parce qu’Em’ recolle doucement les morceaux de son âme, mais qu’il lui reste encore beaucoup de morceaux qui virevoltent dans le vent de ses pensées.

Mais à l’instant où la porte s’ouvre ? À l’instant où il rentre et qu’elle voit son sourire s’afficher sur son visage, ses angoisses se calment immédiatement. Parce qu’ils avaient certes beaucoup de défauts tous les deux mais Em’ serait toujours franc avec elle. Il n’avait jamais mis de gant et elle savait qu’il continuerait ainsi. Peu importe son amour pour elle. Quand il lui annonce qu’il va lui faire à manger son sourire s’élargit. « J’adore ta cuisine, un jour il faudra vraiment que tu m’apprennes à tenir une casserole. » Elle roula des yeux, parce qu’elle était vraiment nulle avec en cuisine. Elle n’avait jamais appris, elle n’a jamais voulu toucher à une casserole autrefois, par pur esprit de contradiction avec Vladimir. Puis seule ? Elle se débrouillait simplement pour manger. Ensuite elle avait rencontré Em’ et son amant, lui faisait toujours quelque chose à manger, même avant qu’ils ne soient mariés, même avant qu’ils ne soient vraiment en couple. Elle lui parla du bébé qui ne cessait de bouger depuis ce matin. Et son regard se posa tendrement sur son mari lorsqu’il parla à leur bébé. Cette scène était tout simplement attendrissante. Le tatoué à genoux devant sa femme, afin de parler à leur bébé. C’était toujours un instant de douceur pure. Elle ne disait rien et les laissaient communiquer chacun à leur manière. L’un en donnant des coups et l’autre en caressant la protubérance de sa femme qui poussait de plus en plus chaque jour. Mère et fils se détendaient instinctivement lorsqu’Em’ était dans les parages. Elle profite de l'occasion pour lui avouer qu’elle a besoin de travailler. Que ça devient une nécessité. Voilà un mois qu’elle s’était enfermé chez elle, qu’elle sortait de temps en temps mais se lever le matin lui manquait terriblement. Elle oubliait toujours qu’elle était actionnaire de sa compagnie depuis le mariage. Elle, elle se fichait de l’argent alors ce n’était pas important pour elle. Elle le regarda surpris lorsqu’il lui parla du projet qu’il avait en tête. « Tu m’offres un travail ? » Elle claqua des mains comme une enfant le soir de Noël. « Je pensais devoir négocier pendant des heures avec toi pour que tu acceptes que je travaille. » Elle le laissa ensuite parler de son travail, en le détaillant attentivement. De la manière dont il s’y sentait bien, dont il était à l’aise avec le personnel. Un sourire s’accroche à son visage parce qu’elle le revoit un mois plus tôt, terrorisé à l’idée de se planter. Elle n’a jamais douté de ses capacités, il se ferait toujours sa place elle le savait.

Elle se leva ensuite de son fauteuil et s’approcha en douceur d’Em’, glissa ses mains autour de sa taille et posa sa tête contre son dos. « Tu as l’air heureux… » Elle soupira doucement de soulagement en prononçant ses mots. « Tu ne regrettes pas notre départ de Paris alors ? » Séfia ne s’était pas rendu compte, avant ce soir, à quel point elle avait peur que son mari regrette leur départ. Si la demoiselle n’avait pas vraiment de racine à Paris, personne à part lui à qui elle tenait et pouvait donc partir n’importe où, n’importe quand. Pour Em’ les choses étaient différentes. Il avait une mère, des grands-parents, une famille, un bar, des amis à qui il tenait. Alors depuis un mois la blonde se sentait coupable de lui avoir offert cette porte de sortie, elle se sentait coupable de lui avoir proposé de partir loin de sa vie. Afin d’être avec elle. Elle savait qu’il tenait tellement à leur réconciliation qu’il l’aurait quand même fait pour elle, même si ça lui coûtait. Un poids se retire de sa cage thoracique en le voyant heureux. C’était tellement important pour elle qu’il soit heureux, qu’il se sente bien, qu’il puisse être comblé. Elle déposa un baiser au creux de son dos et le laissa continuer son dîner. Elle prit une autre bière pour lui qu’elle déposa sur la table et se servit de l’eau alors qu’elle montait sur le plan de travail afin de s’y asseoir. Elle soupira en voyant à quel point elle devenait grosse, bientôt elle ne pourrait plus faire ça seule elle le savait. Cette pensée la ramena à ses interrogations sur sa future maternité. Elle mordilla ses lèvres, en admirant le vide sans rien dire. Elle sentait la boule d’angoisse enfler dans sa gorge et son souffle ce saccader. Elle releva le regard vers Em’ et lâcha enfin ce qu’elle retenait dans son cœur depuis le début de sa grossesse. « Je suis terrorisée… » Un hoquet secoua ses épaules et elle souffla doucement. « Je suis terrorisée à l’idée d’être une mauvaise mère. » Parce qu’elle n’a jamais eu d’exemple de parents aimants. Son père était un enfoiré qui aimait la battre. Sa mère était aussi froide que la neige qui jonchait son pays en hiver. « Et si j’étais comme eux un jour ? » Si Em’ connaissait très peu cette partie de sa vie, la Russe lui avait dit que son père était une enflure de première. Et après tout avec ses gênes elle était en droit de se poser la question Séfia.

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Message Your love was handmade for somebody like me ♦ Em' › Mer 19 Juil - 22:57


"Séfryck "

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Il est vrai que la relation du couple n’avait jamais été au beau fixe. Il va s’en dire que jamais ils auraient pu avoir un début de relation normale. Il était son patron et elle bossait pour lui… Malgré tout, ce bar avait été le spectateur de leur histoire d’amour. Il avait vu grandir en son lieu une histoire rocambolesque, parsemée de jalousie et d’amour. Malgré tout, jamais les deux jeunes gens avaient essayé de s’avouer leurs sentiments. Il avait fallu que la belle tombe sur des SMS échangés pour apprendre l’amour qu’Emeryck lui portait. C’était le soir où il avait enfin décidé de lui mettre une vraie bague de fiançailles au doigt. Bague qui devait au départ seulement faire à croire aux agents de l’immigration, qu’ils allaient se marier. Maintenant, cette bague trônait toujours au doigt de sa femme. Sa vraie femme, loin du mariage blanc qui était prévu… Emeryck ne regrettait en rien ce qui s’était passé… enfin, si. Il regrettait ce baiser qui avait passé à deux doigts de lui faire perdre l’amour de sa vie. Il s’en était voulu, affreusement, mais qui ne sort pas grandit de ses erreurs? Il avait appris à maitriser sa colère, à mieux gérer ses émotions afin de perdre à sa femme de vivre une grossesse pour le moins calme… Cependant, la sortie de prison de son père avait dépêché le couple à quitter la France, afin de s’établir loin de tous les malheurs que la terre européenne leur avait apporté. Il est vrai qu’au départ, le brun était loin de penser que l’idée était géniale, mais il avait accepté, pour le bonheur de son épouse et parce qu’il souhaitait qu’elle soit heureuse à 100%.

Face à la cuisinière, le tatoué avait commencé à préparer le repas. Son estomac criait famine et il ne souhaitait que ce mettre quelque chose dans la bouche. Il sourit lorsqu’elle lui mentionna qu’il devrait lui apprendre à faire à manger. Il haussa un sourcil amusé. « C’est vrai que tu pourrais te la jouer petite femme américaine! Genre je rentre du boulot, balance ma mallette au bout de mes bras, tu te pointes, en robe sexy, talon haut et tralala, avec une bonne bière fraichement débouchée. Je me laisse tombé sur le canapé, tu retires mes chaussures, toujours le sourire aux lèvres, avant de m’annoncer que tu retournes préparer le souper. Ensuite, tu m’appels doucement, je me joins à la table, sermonnant notre fils parce qu’il fait des âneries. Tu me demandes tout sourire comment a été ma journée et je te réponds bien, t’expliquant plein de trucs qui sont loin d’être intéressants pour toi. Et puis après le repas, je retourne dans le salon, écouté les sports, pendant que tu t’occupes de notre gosse et de laver la cuisine. Une fois notre fils couché, tu me rejoins et là, on fait notre devoir conjugal… Ouais. J’dois vraiment t’apprendre à cuisiner. » Il prit une moue, comme s’il pensait puis il regarda sa femme. Il comprit rapidement qu’il avait dit des conneries. Il éclata de rire puis il reprit la cuisson de ses aliments. Il sourit à sa belle qui était retournée s’asseoir sur la chaise berçante et il la détailla. Elle avait toujours été belle, mais depuis le début de sa grossesse, il la trouvait de plus en plus magnifique. Voir le corps de Séfia se transformé ainsi le fascinait. Il sourit tendrement puis il ramena son attention sur le plat qu’il préparait, lui offrant alors un emploi. Il resta surpris quand elle lui mentionna penser qu’elle aurait du se battre avec lui. Il éclata de rire puis il la pointa avec la cuillère en bois qu’il utilisait, afin de ne pas abimer la poêle. « Ça sera surtout un travail assit pour le moment… Et puis ça va te changer d’air… Éventuellement, un aura besoin d’une plus grande visibilité. Et ça sera différent… » Il était heureux et ça se sentait de plus en plus.

Il sourit en sentant la présence de sa femme. Tendrement, il apporta sa main à ses lèvres et il embrassa le bout de ses doigts. « Oh, mais je le suis, heureux… Et encore plus maintenant que le boulot va très bien.. Alors non, je ne regrette aucunement notre départ.» Il sourit encore puis il se défit d’elle pour commencer à mettre la nourriture dans les assiettes. Il la regarda sortit une autre bière, haussant un sourcil puis il la vit se servir un verre d’eau. Il rebaissa la tête, se concentrant sur son assiette. Cependant un truc l’interpella. Ce fut le souffle de sa femme. Il avait pris l’habitude de l’écouter, de comprendre ce qui se passait. Il se mordilla la lèvre puis il la détailla. Elle était dos à lui, mais il savait très bien qu’elle n’allait pas bien. Il arrêta tout mouvement et sentit son cœur fendre en deux. Elle doutait… Pas d’eux, d’elle. Il posa le tout et il alla face à elle. Il lui prit le visage doucement, caressant ses joues avec ses pouces. « Quand tu m’as annoncé ta grossesse. J’ai eu des craintes. Je t’ai dit que j’avais peur d’être comme lui… Et tu m’as dit que je n’étais pas lui et que jamais, je ne le serais. Tu n’es pas eux… Et jamais je n’ai douter de toi… » Il caressa le ventre de sa femme. « J’ai… Nous avons besoin de toi, plus que jamais, ok? » Il sourit tendrement et il l’embrassa, la rapprochant de lui. « Je t’aime ma puce, ok? Maintenant, viens manger! » Il l’aida à descendre du plan de travail et il alla chercher les assiettes, les posant sur la table. Ils avaient besoin de se construire une vrai relation et il savait que ça prendrait encore un peu de temps pour être solide comme le rock.


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"Emeryck & Séfia "

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Cette nouvelle tendresse n’était pas réellement inhabituelle chez le couple, même lorsqu’ils n’étaient pas encore en couple, ils leur arrivaient de passer un matin à discuter de tout et de rien. Il lui faisait la cuisine et elle, elle l’écoutait parler de son travail, de sa mère, de leurs amis en communs. Ces instants étaient les plus doux que Séfia ait vécue durant toute sa vie. Ce sont eux ces instants volés qui l’ont fait tomber amoureuse de lui. Lui qui semblait si dur au premier abord. Lui qui la traitait parfois comme de la merde. Lui qui la rejetait quand elle s’approchait trop près de son cœur. Il revenait toujours vers elle, accompagné de sa dureté et de sa tendresse dissimulée. Quelle femme n’aurait pas craqué sur cet homme ? Le premier qui lui offrait la possibilité d’une nouvelle vie ? Elle avait lutté mais très vite Emeryck lui avait volé son cœur sans même s’en rendre compte. Ils avaient perdu bien du temps à se tourner autour comme deux adolescents. À se cacher l’un et l’autre leurs sentiments. Mais aujourd’hui ? La blonde profitait de cette nouvelle vie. De son couple. De la manière dont il la regardait changer. Autant physiquement que moralement. Elle s’affirmait la blonde, se faisait de plus en plus sa place dans sa vie sans lui demander son avis. Elle relève un sourcil quand il lui parle d’une nouvelle vision de sa femme. Une petite femme américaine ? Séfia n’a jamais été ce genre de femme, même avec lui. Mère au foyer. Femme d’intérieur. Le mari dominant. La femme soumise. Ce n’était pas vraiment son style de vie. « Oh mon amour c’est un beau rêve… Mais ça restera simplement un rêve. » Elle sourit quand elle l’entend rire. Il la connaissait bien la blonde, il savait que jamais elle ne ferait ça. Même pour lui. « Au pire peut être un fantasme que je pourrais te réaliser un jour mais pas plus. » Elle roule des yeux, la blonde n’a jamais été prude et parler de sexualité avec Em’ ne la gênait pas du tout. Si certains blocages persistaient en le rencontrant, il avait réussi à tous les effacer. Les uns après les autres, à force de patience. Si ce genre de scénario était un fantasme de son mari ? Elle le réaliserait sans le moindre problème. Cependant elle lui en demanderait sûrement un en retour. Elle tourna le regard vers lui, posa sa tête dans sa main et sourit tendrement en le voyant la détailler. Em’ était l’un des seuls hommes à apprécier les changements de son corps lors de cette grossesse. Si la première fois elle s’était sentie intimidée, complexée par son ventre et ses nouvelles formes, il lui avait prouvé qu’il aimait autant ce nouveau corps que l’ancien. Désormais les complexes n’étaient plus un problème, le manque de travail l’était par contre. Elle le met donc au pied du mur, il faut qu’elle reprenne le travail. Et elle est surprise en l’entendant lui dire qu’il lui offrait une place. Elle rigole quand il lui annonce que le travail se fera surtout assit. Évidemment ! Le futur papa poule et le mari protecteur n’était jamais loin de la surface. « Évidemment que je resterais assise voyons ! » Elle roula exagérément des yeux. Elle ferait attention mais elle ne resterait pas toujours assise ça c’est sûr. « Je peux négocier une chose cependant ? Il y a une voisine qui travaille à l’école maternelle pas loin d’ici. Qui m’a vu dessiner. Elle m’a proposé de travailler le mercredi avec les enfants. Ça ne te dérangerait pas de me laisser mon mercredi ? » Malgré toutes les peurs de Séfia, la blonde aimait les enfants, elle retrouvait toujours le sourire avec eux. La Russe avait le cœur sur la main et si elle pouvait occuper un peu la journée des gamins elle le ferait avec plaisir. Même enceinte. Même malade. Même épuisée.

Elle l’observe aussi, ses muscles semblaient détendus désormais, il avait le sourire facile, il semblait plus heureux ici qu’à Paris. Une envie de le prendre dans ses bras la prend et elle se lève de son fauteuil. Enroule ses bras autour de sa taille et soupire de contentement. Un énorme sourire s’affiche sur son visage en l’entendant dire qu’il ne regrettait pas leur départ. C’était important pour elle de le savoir. Parce que si il était malheureux elle aurait refait leur valise pour repartir, sans même se poser de question. Très rapidement, néanmoins, ses peurs reviennent la hanter et elle se décide enfin à en parler à son mari. Lui avouer ne pas se sentir capable d’être une bonne mère est difficile mais elle veut être toujours honnête avec lui. Quand il lui avoue que lorsqu’elle lui a annoncé sa grossesse il avait peur d’être comme son père elle sait que c’était différent. Em’ a toujours eu ce côté protecteur, ce besoin d’être présent pour les personnes qu’il aimait ou respectait simplement. Lorsqu’il était son patron, il l’a protégé un bon nombre de fois des alcooliques notoires qui traînaient dans le bar la nuit. Il a toujours été présent pour elle, depuis leur première rencontre. Quand elle est arrivée trempée dans son bar, tremblante de froid avec un simple sac à dos comme valise, il lui a offert un travail, un toit sans même se poser de question. Quand il a su son passé ? Quand il a compris qu’elle traînait une cargaison de valise remplie de merde ? Il n’a même pas hésité une seule seconde, il lui a proposé un mariage blanc. C’est pour toutes ses raisons que Séfia n’a jamais douté d’Em’ dans son rôle de père. Elle savait qu’il serait un papa exemplaire. Un papa qui ferait des erreurs de temps en temps, mais qui aimerait ce bébé de tout son cœur. Mais elle ? Elle a toujours vécu pour elle, jusqu’à ce qu’elle le rencontre lui. Non pas par égoïsme, mais parce qu’elle n’avait pas le choix. Elle était seule avec elle-même, elle n’avait personne a protégé. Personne à aider. Et lorsqu’elle est tombée enceinte de cet homme qu’elle haïssait tant, elle a tué cet être qui grandissait en elle. Encore aujourd’hui, elle ne sait toujours pas si elle a tenté de se tuer aussi parce qu’elle n’en pouvait plus ou si elle a juste voulu se débarrasser du fœtus de son violeur. Dans les deux cas, elle a bien failli elle aussi mourir ce soir là. C’est cet acte plus qu’aucun autre que la blonde garde sur la conscience. Un meurtre programmé. Un bébé qui ne verra jamais le jour à cause d’elle. Un être sans défense qu’elle devait protéger, mais dont elle a arrêté la vie pour pouvoir survivre. Mais si Séfia était objective, elle comprendrait qu’en faisant partir une part d’elle-même cette nuit là, elle avait protégé un être innocent de bien des souffrances. Vladimir aurait fait souffrir ce bébé autant qu’il avait blessé sa mère. Et encore aujourd’hui, malgré tout l’amour qu’elle ressentait pour son tatoué, elle avait eu la force de partir, de le quitter, parce qu’elle refusait que ce bébé naisse dans une famille dysfonctionnelle. Elle refusait qu’il naisse dans une famille ou Em’ la trompait sans arrêt. Alors non Séfia ne sera peut être pas la mère de l’année mais aucun parent n’est parfait. Les White feront des erreurs. Mais ils aimeront ce bébé plus que tout, c’était une évidence. Elle regarda Em’, elle sentait les larmes lui montaient aux yeux mais elle hocha la tête sans rien dire de plus. Il y avait une chose de sûr dans leur histoire, si Séfia était une mauvaise mère, Em’, ne la laisserait jamais avec leur bébé. Il fera toujours passer le bonheur de Thomas avant le leur. Elle déposa un baiser sur ses lèvres, la voix légèrement brisée elle répondit. « Je t’aime aussi, tu sais ? » Cet homme savait comment la rassurer. Comment lui rendre le sourire. Elle caressa sa joue un instant et le laissa la descendre du plan de travail. Elle caressa son ventre tendrement et se répéta doucement. Ça va aller. Ça va aller. Plus elle pensera positivement. Plus elle se sentira mieux, elle le sait. Alors elle se répète cette même phrase toute la journée. Parce qu’elle sait qu’elle finira par y croire. Alors qu’ils étaient en train de manger, Séfia joua légèrement avec son repas dans son assiette, avant de prendre la parole. « Avant toi, j’avais une vie vraiment minable tu sais… Puis je t’ai rencontré. Tu as éclairé ma vie sombre Em’. » Elle sourit doucement et caresse avec tendresse sa main. « Je me suis toujours demandé si les choses auraient été différentes si quelqu’un nous avait tendu la main quand nous étions jeunes. Peut-être que tu n’aurais pas fait cinq ans de prison. Peut être que Vladimir n’aurait pas fait partie de ma vie. » Elle relève le regard vers lui et mordille un peu sa lèvre. « J’ai envie de tendre la main à des adolescents aussi brisés que nous à l’époque Em’… Donner un peu de bonheur à des gamins qui n’en n’ont jamais reçu. Est-ce que tu serais d’accord ? » Séfia avait cette idée depuis un moment déjà, mais avec le déménagement, sa grossesse et le travail d’Em’, elle n’a jamais osé lui demander. Ce soir ? Elle fait un pas de plus dans la direction de leur couple. C’est une autre preuve de confiance, elle veut intégrer son mari dans toutes les parties de sa vie. Elle y croit à leur couple, dur comme fer. Et malgré leurs différences elle l’aimait de tout son cœur.

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