« Enjoy good times before another life ».

Kellya Ziegler est née le 26 Mars 1993 à Detroit. Elle est la deuxième fille des Ziegler, après Mayricka, sa grande sœur avec qui elle est très proche. D’ailleurs elle n’a jamais eu beaucoup d’amis, alors sa meilleure amie a toujours été May. Elle a été choyée et aimée par ses parents, ainsi que sa sœur, elle ne pouvait rêver mieux, puis ce rêve se transforma rapidement en cauchemar.

Alors qu’elle obtenait l’âge d’onze ans, la petite brune était allée s’amuser au parc avec May, et alors qu’elles riaient toutes deux ensemble, en deux temps, trois mouvements, on l’obligea à partir avec des personnes qu’elle ne connaissait pas, May tenta de les empêcher et Kellya essaya de toutes ses forces de s’accrocher à la main de la sœur qui tentait de la retenir mais n’étant pas assez forte, ils réussirent à enlever la jeune fille. On lui mit un bandeau sur les yeux pour ne pas qu’elle voit où ils se rendaient et ils lui ont également pris tous moyens de contacter qui que ce soit. Kellya pleurait, elle ne comprenait pas ce qu’il se passait, qu’est-ce qu’ils lui voulaient, et se demandait ce qu’elle allait devenir. Elle pensait qu’elle resterait des heures entières dans ce fourgon jusqu’à ce qu’elle entende le moteur s’éteindre. L’instant de vérité était arrivé. Elle ne voyait toujours rien mais elle imaginait bien qu’ils venaient d’ouvrir la porte de ce fourgon et que maintenant ils étaient en train de s’affairer à la sortir de là, et de force surtout. Ayant vraiment très peur, la jeune fille ne cessait de sangloter, de grosses et chaudes larmes glissaient de ses yeux, elle voulait retourner avec sa famille, avec May c’est tout ce qu’elle voulait. Pourquoi l’avaient-ils kidnappé ? Pour le plaisir ? Et demander une rançon ensuite ? La brune avait plein de questions et savait pertinemment qu’elle n’aurait aucune réponse. Elle fut alors transportée et mise dans un endroit. Personne ne vint la voir avant le lendemain pour lui apporter de quoi manger. La brune n’arrêtait pas de pleurer, de taper dans les murs, elle refusait de manger, elle était persuadée que sa famille viendrait la chercher alors elle notait dans sa tête les éléments qu’elle pouvait voir ici en espérant que cela servirait. Des semaines passèrent et Kellya gardait espoir que ses parents et sa grande sœur la retrouveraient, mais des mois passèrent, des années, et toujours rien.

Quatre ans après la date de son kidnapping, elle commença à faire davantage d’efforts avec ses nouveaux « parents » - qui ne cessaient de l’appeler « Sixtine » - elle mangeait ce qu’on lui préparait et elle avait besoin d’exister pour quelqu’un malgré qu’elle fût en pleine crise d’adolescence. Puis à force qu’elle avalait ce qu’on lui servait, on finit par lui ouvrir la porte et elle fit la connaissance de ce qu’on pouvait appeler des « parents ». Ils l’ont invité à manger à table avec eux. Au début, la brune était intimidée, elle ne savait pas quoi faire ni où se placer. Puis le père lui indiqua une place et à pas de loup elle alla s’asseoir, seulement dans sa tête, elle n’oubliait jamais sa grande sœur, la seule image qu’elle gardait à l’esprit c’était elle en train de sourire et ça la déchirait de l’intérieur. Elle voulait la revoir, mais ne savait pas comment, et peu à peu, elle perdait l’espoir que cela n’arrive un jour.

Plus elle faisait des efforts et plus ils en faisaient en retour, peu à peu elle apprit à vivre avec eux, et oublia complètement son vrai prénom. Ils ne cessaient de l’appeler « Sixtine » et finalement elle l’aimait bien ce prénom.

Alors qu’elle obtenait ses vingt-quatre ans, la brune avait pris ses aises, elle se trouvait actuellement dans le salon avec ses parents et était en train de lire un livre quand elle entendit qu’on toquait à la porte, mais personne n’y fit attention, puis quelqu’un commença à tambouriner à la porte et la brune sursauta, tout comme ses parents qui ne comprenaient pas ou alors ils faisaient mine de ne pas comprendre. Son père s’approcha alors prudemment de la porte et regarda par la petite lorgnette placée sur la porte pour voir de qui il s’agissait, puis fit un bond en arrière en s’apercevant que c’était la police qui se trouvait derrière la porte. Puis une voix s’éleva, le policier leur demandait d’ouvrir sinon ils enfonceraient la porte. De ce fait, et après avoir longuement hésité, ils ont ouvert la porte mais ils n’étaient pas à l’aise, Sixtine pouvait le voir sur leurs visages. Pourtant ils n’avaient rien fait de mal, non ? La brune commençait à douter. Puis elle entendit une voix féminine qui disait : « Vous avez le droit de garder le silence, tout ce tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit à un avocat et si vous ne pouvez pas vous en payer un, un avocat vous sera commis d’office ». La brune se tourna et vit ses parents menottés, elle ne comprenait ce qui était en train de se produire, mais elle allait bientôt le découvrir et sa vie était sur le point de changer du tout au tout.