Carter Thomas, voici comment l'on m'a appelée. Il n'y a pas de raisons pour mon prénom et mon nom est celui de ma mère.
Il y a de cela vingt-sept ans, lorsque je suis née, l'on m'a baptisée Carter Thomas-Lewis, Lewis pour le nom de mon paternel. Je suis le fruit d'un amour endiablé et complètement drogué de Patricia Thomas, dite ¨Patty dans son métier, une chanteuse de country qui vivait de sa guitare et de sa voix rauque, de Nolan Lewis, un homme alcoolique et ancien batteur de groupe de rock. Mon père ne me voulait pas trop et en vu de sa défaite dans son monde, il ne supportait guère que ma mère rayonne dans le monde du Texas. Il se cachait dans l'alcool et la drogue, sans compter la cigarette et autre trucs, il ne faisait guère attention à moi et lorsque maman étant en concert, il m'enfermait dans ma chambre jusqu'à son retour, sauf quand il avait besoin d'une femme pour la cuisine ou les courses.
Le plus souvent, lorsqu'il avait des amis, je ne voulais pas sortir de ma chambre car les amis de mon père n'était pas très... galant. Des vieux de la quarantaines, le bide plein de bières, jouant au poker, s'amusaient à taper le fessier d'une enfant de huit ans, moi. Je me souviens d'une journée où l'un d'eux a tout déclenché, le viol.
J'avais dix-sept ans, mes formes n'étaient pas très généreuses mais j'avais un bon corps. Mes cheveux toujours longs et des boucles d’oreilles, j'avais mon pyjama long et peu aguicheur, pourtant, lorsque je leur ramenais des bières, l'un d'eux, déjà saoul, me pinçait fermement les fesses et ne me quittait plus. Il m'attirait sur ses genoux malgré ma résistance, finalement mon père m'avait frappé et j'étais au sol, impuissante. Pour me "punir", mon père m'a violée, il n'a tenu que deux secondes avant qu'un de ses amis le poussait violemment pour me pénétrer à son tour. Ma première fois fut un viol, fut avec mon père biologique. Totalement traumatisée, j'ai finis dans la drogue et maman a quittée son job et mon père pour partir à Marple Spring où l'un de ses fan vivait. Ce fan fut mon beau-père un an plus tard, maman avait quittée son job de chanteuse pour devenir mère au foyer. J'ai eus un frère deux ans après leur mariage, Alex.
***
Rentrant dans mon appartement miteux, vêtue de mon short jean et d'un tee-shirt noir, je vis un homme de dos, face à la fenêtre. Lorsque j'allumais la lumière, il se retourna vers moi. Je souris, malicieusement en découvrant le visage viril de mon beau-père.
«
Tu m’as manqué, Carter. » Me disait-il contre ma nuque. Je souriais. Je savais qu’il me préférait à ma mère depuis la première fois où on l’a fait, il y a trois ans. «
Tu sais ce qui m’a manquée ? » Lui fais-je en l’éloignant de moi. Il me regardait, surprit. Je m’approchais de lui, un rictus aux lèvres, le tenant fermement par le col de sa chemise violette. Ma main droite glissait le long de son torse pour finir au-dessus de la boucle de sa ceinture. Je soulevais le regard vers le sien, me mordillant la lèvre inférieur. «
Oh, ça. » Disait-il complètement soumit à moi.
Je hochais légèrement la tête en enlevant sa ceinture, en étirant tout mon bras droit. La ceinture tombait au sol et moi, je me baissais vers le bas en descendant son pantalon de costume.
Après l'acte qui fut long et plaisant, nous étions allongés au sol, j'étais sur le ventre, accoudée au sol, fumant une bonne cigarette. J'étais découverte, nue tout comme lui près de moi. Il ne fumait pas, il en avait horreur mais il me trouvait sexy avec la cigarette, nue et même pas essoufflée après un long moment sportif.
«
Tu ne veux pas que je te paie un meilleur toit ? » Je le regardais, méfiante et quelque peu en colère. «
Si j’avais besoin d’un porte-monnaie sexuel, j’aurais prit un vieux péteux bien riche. Pas toi. » Je souriais mais au fond de moi ça m’agaçais que l’on me prenne pour une femme facile. Il souriait lui aussi et me caressait le dos. «
Tu étais où hier soir ? Je suis venu et… » Je levais les yeux au ciel. Bon sang, il était là depuis tout ce temps ? Moi qui me disais qu’il avait un emploi qui l’occupait assez souvent. «
J’étais chez une… amie. » Je ne faisais aucun contact de regard avec lui, je fumais tout simplement. Il savait que je couchais avec d’autres gens, mais il ne voulait pas se l’avouer. «
Oh. » Faisait-il un peu déçu. «
D’ailleurs comment tu as fait pour rentrer ? » Je ne lui avais jamais donnée une clé. «
Le concierge est facilement corrompu. Tu dois sérieusement changer d’appartement, je m’inquiète pour toi et… » Je soupirais violemment et me relavais, cigarette en bouche. Il m’observait, il ne savait pas ce que j’allais faire et ça l’intriguait. Je sais qu’il m’aime et qu’il veut bien faire mais… ça m’énerve. Je n’ai pas besoin de protection. «
Écoute, tu n’es pas mon père. T’es juste le mari de ma mère et mon super coup. Je t’aime bien parce que tu es doux avec moi mais je n’ai pas besoin de protection. » Je pris dans un placard ouvert, une robe noire en imitation de soie. Elle ressemblait plus à une nuisette qu'autre chose. Pieds nus, je m'avance vers lui, toujours allongé. «
Je dois faire une vidéo. Si tu veux bien partir… » Il fronçait les sourcils. «
Non. » Je le regardais surprise, mains sur mes hanches. «
Non ? » Répétais-je soutenue. «
Non. » «
Pourquoi ? » Il se levait finalement, je ne fixais pas son machin comme il l’espérait. Il souriait. «
Je veux t’entendre chanter. A moins que tu vas faire un jeu ? » Je réfléchissais. Je ne savais pas moi-même. J’avais répété un morceau pendant la semaine mais on m’a envoyée un jeu que je dois faire avant la fin de la semaine… «
Si je joue, tu pars ? » Il soulevait un sourcil. «
Non, c’est sexy une femme en nuisette qui manie la manette comme personne… » Je rigolais. Son double-sens est entré dans mes oreilles, ou plutôt mon oreille. Je prenais donc ma guitare, me positionnais sur le tabouret devant une caméra avec micro et j'indiquais à mon beau-père d'allumer la caméra.
Une fois que je voyais le bouton rouge clignoté, je commençais.
«
Hé mes petits lapins ! » Je saluais mes « viewers » avec un clin d’œil. Comme j’avais orientée la caméra, ils ne verraient que mes cuisses, enfin la moitié de ceci en plus de ma tête et buste. «
Aujourd’hui je vais chanter une chanson que j’adore. Je ferais une vidéo sur un jeu d’action Samedi. Maintenant, je vais vous interpréter une chanson des Guns N' Roses, Don't Cry. » Je me munissais de ma guitare rose pâle, assez rock avec sa tête de mort au coin, je commençais les premières notes à la guitare. J'étais comme immergée dans la douce mélodie que je créais. Puis, ma voix rauque et douce sortie les premières paroles... Les aiguës, je les faisaient avec précautions et une voix dite "angélique".