La vie peut être difficile parfois.. ♥

Il est mort, mon chien est mort, Dake était le premier animal que j'ai recueilli en arrivant ici dans cette somptueuse ville qu'est MS et tout naturellement en deux ans j'ai pris le temps d'apprendre à aimer ce merveilleux animal qui m'a apporté fidélité et sentiment et ça franchement à mes yeux ce n'est pas rien, mais voilà il y a quelques mois de cela on m'a apprit qu'il avait une tumeur inopérable et qu'il mourrait un jour ou l'autre, ce fût difficile à vivre pour moi j'ai passé ces mois dans la crainte, dans l'incompréhension mais surtout dans le désespoir car j'étais bien consciente qu'un jour ou l'autre il finirait par s'éteindre me laissant avec mes autres animaux mais quoi qu'il en soit sans lui et voilà qu'aujourd'hui il y a environ deux heures il a décidé de rendre l'âme dans mes bras auprès de moi et de ses autres amis, nous avons tous pleuré la mort de cet être cher que nous avons appris à aimer et apprécié au fil des années qui sont passées et maintenant me voici sur le chemin de la forêt où je compte enterré mon plus fidèle ami tandis que les larmes continuent de coulées le long de mes joues, c'est dur pour moi mais je n'en dis rien, mon chien mérite un enterrement dans un lieu qu'il aimait de son vivant.... Et, même si je risque ma peau en allant en ce lieu alors qu'il est déjà vingt trois heures et bien dans l'immédiat je m'en fiche, je ne me vois pas le laissé dans le salon et l'emmené là bas demain ce serait irrespectueux envers lui alors j'y vais maintenant je m'occuperai des conséquences de mes actes demain une fois le soleil couché ; me mordillant la lèvre a cette pensée j'arrive jusqu'à la forêt et pose Dake a terre sous un arbre et m'installe à coté de lui en lui disant combien je l'ai aimé au cours de sa courte vie et que j'espère que là où il se trouve il sera en paix et vivra une vie moins douloureuse que lorsqu'il était sur Terre, cette simple pensée me fais m'écrouler en larmes tandis que je me mordille la lèvre encore une fois pour tenté de les refoulées, je ne suis pas chez moi et je dois bien l'avouer je suis vêtue d'une tenue qui pourrait excité plus d'un homme malgré que ce ne soit pas mes intentions, mon intention du moment est de d'aider mon chien à reposé en paix dans un lieu qu'il adorait voilà tout...

La vie peut être difficile parfois...

Ce qu'il faisait ici, il n'en avait aucune idée, et pour dire vrai il s'en foutait. Cette soirée était différente des autres. En effet, aujourd'hui était l'anniversaire de la mort de sa mère. Sa chere et tendre, la seule femme qui méritait bien une place sur cette foutue planète. Elle était tout pour lui, certes une mère, mais aussi un pilier, et la femme par excellence. La beauté, l'élégance. Il subissait ses coups sans broncher, jusqu'à tout oublier. Tout refouler dans les couloirs sinueux de sa mémoire. Il ne représentait bien moins que rien pour elle. L'incarnation pure et simple du mal et de la médiocrité. Il n'était qu'un mâle de plus. Une merde polluant l'humanité. Un homme.

Cette ville regorgeait de monstres qui hantaient ses nuits. Des monstres prenant l'apparence de femmes. Ces démons si puissants venant le corrompre. Le briser à petit feu. Et sa mère n'était plus là pour le protéger. Il était terrifié et constamment envahi par la haine. Ses frasques se faisaient de plus en plus répétitives. Ses déboires quotidiens. Oscar continua de marcher, y voyant là un moyen de faire face à cette soirée. Puis dans un moment d'égarement il s'arrêta. Seul. Ou du moins c'est ce qu'il pensait jusqu'à l'apercevoir là, agenouillée au sol. Sa mère. Cette beauté qu'il reconnut malgré l'obscurité. Elle était là, habillée d'une petite robe blanche. Elle semblait ailleurs, si triste. Oscar s'approcha doucement. Il s'agenouilla auprès d'elle, ne prononçant aucun mot, restant simplement à côté, l'observant d'un oeil troublé et ému.

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Ç’aurait dû être une belle journée d'été mais ce n'en est rien, j'ai perdu mon chien, mon plus fidèle compagnon qui m'a vu pleuré, rire, chanté, dansé, crié, être énervé, sourire, il m'a vu dans tous mes états d'âme et tout naturellement entre Dake et moi il y avait un lien inexplicable, il n'était pas seulement mon chien il était également mon meilleur ami, mon confident, mon ami tout simplement, parfois je lui parlais, je lui expliquais ce je ressentais sans oublié le moindre détails, prenez moi pour une folle si vous le souhaitez, honnêtement ça ne me touche pas plus que ça, mais j'étais persuadé que lorsque je lui parlais de tout ceci que mon chien comprenait parfaitement tout ce que je lui disais et contrairement aux être humains a qui j'aurai pu parlé de mes problèmes lui au moins il ne me jugeait pas, il se contentait juste d'aboyer pour approuvé mes paroles aussi sombres étaient elles et me regardait, me léchait le visage puis frottait sa truffe contre mon nez, c'était un lien merveilleux que j'entretenais avec lui et le voilà maintenant dans mes bras, profondément endormi pour toujours... C'est dur bien évidemment mais d'un autre coté, je suis heureuse car au moins il ne souffre plus de sa terrible maladie et c'est tout ce que je lui souhaite : qu'il repose en paix, qu'il soit heureux et puis c'est tout, alors, tandis que je m'installe à terre avec Dake posé sur mes genoux je fonds en larme le fixant et murmure des paroles à son égard en le remerciant pour tout ce qu'il a fait pour moi au cours de ces deux dernières années, lui disant également combien je l'aime quand soudain une personne s'approche alors de moi je tourne la tête et pousse un hurlement de terreur en voyant cet homme, c'est qui celui là et c'est quoi ces manières de s'approcher comme ça sans faire un seul bruit et surtout sans mot dire ? « Vous m'avez fait peur ! Enfin... » Grimaçant a ses mots tandis que je porte mon regard vers l'homme alors que d'une main je caresse le pelage de mon défunt compagnon, je fixe l'homme ainsi que le regard qu'il pose sur moi, il semble ému, troublé même, c'est quoi son problème sérieux ?

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Il ne voulait l'effrayer. Non, là n'était pas son but. Il voulait simplement être là, à ses côtés, l'aider dans cette épreuve qui semblait insurmontable. Il comprit alors. Il comprit qu'il ne s'agissait pas de sa mère. Ce n'était ni son fantôme, ni son âme, ni un autre truc de ce genre. Non. C'était bel et bien une autre personne. Une autre femme, qui lui ressemblait trait pour trait, mais dont les attitudes étaient différentes. Jamais sa mère n'aurait agi de la sorte pour un chien. Pour un putain de clebs ! Jamais. Mais il n'arrivait pas à détacher son regard de sa belle inconnue. Qui qu'elle soit Oscar voyait en elle, cette femme qu'il admirait tant. Cette femme qu'il avait tant aimée.

Cela ne pouvait être un hasard. En cette soirée si spéciale. En cette nuit si... Impossible à qualifier. Elle était morte depuis si longtemps maintenant, presque dix ans. Et voilà qu'elle réapparaissait. Oscar en avait presque envie de pleurer. De se laisser aller dans un total oubli de lui-même.  Elle représentait tout pour lui, et bien plus encore. Il lui vouait une admiration sans failles et un amour sans mesure. Et elle l'avait laissé seul. Seul dans ce monde terrifiant. Monde qu'il ne comprenait pas et qui l'effrayait au plus profond de son être. Aujourd'hui, face à son inconnue il ressentit un sentiment qui ne l'avait pas effleuré, et ce depuis un long moment. Il se sentait apaisé. Rassuré par sa présence. Même si ce n'était pas réellement sa mère, il se sentait en sécurité. Il lui sourit, d'un sourire presque enfantin. Un élan de bonheur des plus sincères. Une part de gentillesse dont il n'avait pas fait preuve depuis déjà trop longtemps. Il était heureux de la revoir. Ou de la voir, il ne savait plus trop à quoi s'en tenir. Elle était là, et c'était le principal. « Je suis désolé. » finit-il par dire. Désolé de vous avoir fait peur, oui voilà une chose qu'il pensait. Mais ces mots étaient avant tout pour sa mère. Il était désolé d'être ici, d'être en vie, alors qu'elle ne l'était plus.

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La vie peut être difficile parfois.. ♥

J’ai une sainte horreur des rencontres durant la nuit ce n'est jamais bon signe, de bonnes rencontres alors naturellement tandis que je garde mon chien collé contre moi je laisse mes larmes coulées le long de mes joues me sentant terriblement mal d'avoir perdu mon compagnon a quatre pattes, c'est dur bien évidemment il me manque atrocement, je me sens mal, très mal ne me rendant même pas compte que je suis fixé de loin par un homme que je connais pas, bien trop occupé à pleuré toutes les larmes de mon corps, le temps lui est avec moi de toute évidence, m'accompagnant dans ma tristesse il fait plutôt bon mais frais, rien de bien désagréable juste une soirée plus ou moins normale sauf que j'ai dans mes bras l'un des êtres les plus chers que j'ai pu rencontré et connaître jusqu'à présent, c'est dur très dur mais je n'en dis rien, je reste là, assise par terre et seule terriblement seule tandis qu'un homme se penche alors vers moi me fixant longuement ce qui m'arrache un cri aigu de terreur.... Une fois que je me suis calmé il me fixe et s'excuse, je passe l'une de mes mains sur ma bouche comme terrifié toujours mais néanmoins plus ou moins rassuré, oh, il ne semble pas désagréable ou dangereux celui-là mais putain ce qu'il m'a fais peur, c'est normal pour lui de s'approcher d'un inconnu comme ça en pleine forêt et plus encore au milieu de la nuit ? « Ce n'est rien.. » Sont les seuls mots que je parviens à articulé tandis que les larmes continuent de coulées le long de mes joues, je ne prête plus attention à l'homme préférant fixé mon défunt chien lui par contre je sais qu'il me fixe, je sens son regard se posé sur moi et ça me trouble légèrement mais je n'en dis rien du moins pour le moment....

La vie peut être difficile parfois...

Il continuait de la regarder, sentant les larmes couler sur ses joues. Que de faiblesse. Il ferma les yeux, il ne voulait être aussi vulnérable, il ne pouvait se montrer aussi fragile face à elle. Oscar se devait d'être fort. Fort quelles que soient les circonstances. « Ma mère me disait souvent que l'on ne mourrait jamais vraiment... » Cela faisait partie des introductions aux histoires qu'elle aimait lui raconter le soir. Des histoires sordides mettant en scène les hommes. Ces monstres voulant conquérir le monde. Le détruire. Homme qu'il était malheureusement. Espèce dont il faisait partie à son plus grand désespoir. Dont son horrible père faisait partie lui aussi. « D'après elle, notre âme vivrait à travers le regard et le cœur des personnes qui nous aimaient vraiment. » Il attrapa une brindille d'herbe et la tortilla autour de ses doigts. Il trouvait ces mots stupides car cela ne changeait rien. Rien du tout. Les gens restaient mort. Son putain de chien restait mort, et ça, personne ne pouvait rien y faire. Un putain de super-héros n'apparaîtrait pas pour le ramener à la vie ou un truc du genre. Non dans le monde réel les choses ne marchaient pas comme ça. Le monde réel était impitoyable et cruel. Il releva son regard vers la demoiselle. La tristesse ne la quitterait pas, pas tant qu'elle resterait plantée ici. Elle semblait frigorifiée. Anéantie. Il enleva sa veste et la posa sur ses épaules. « Je peux vous aider à... à... » L'enterrer était le mot qu'il n'arrivait à prononcer. « ... S..Si... vous voulez. »

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Voir le corps de mon plus fidèle compagnon a quatre pattes entre mes mains m'anéantis mais je n'en dis rien commençant tout juste à m'habituer a la souffrance que je ressens au plus profond de mon être et puis je ne suis pas seule, il y a cet inconnu, cet homme au regard sombre auprès de moi, je ne le connait pas, je ne sais rien de lui, mais il est là et me fixe longuement comme si nous étions des amis de longue date ou quelque chose du genre, en tout cas je me sens moins seule grâce à lui et d'une certaine manière je le remercie intérieurement pour ça car franchement rentré chez moi sans mon chien une fois que tout ceci sera fait et bien ce sera difficile, oh ça oui, très difficile et je risque très probablement d'être anéantie après toute cette histoire.... Alors, tandis que j'entends les paroles de mon inconnu, paroles que sa mère lui disait ou dit je le fixe longuement essuyant également les quelques larmes qui coulent le long de mes joues, c'est dur mais je me dois de remonté la pente, pas à la seconde bien sûr tout le monde a le droit de souffrir d'un deuil mais cet homme a raison je dois bien l'admettre. « Votre mère, monsieur, est une femme très sage et dotée d'une très grande intelligence, je dois bien vous l'avouez je suis exactement comme elle a ce niveau-là, je pense la même chose au sujet des disparus et je m'ose à croire que Drake continuera à vivre à travers l'amour que je lui portais et lui porte encore... » Affichant un sourire honnête sur mon visage, chose qui ne m'arrive que dans de très rares occasions, j'acquiesce légèrement comme pour le remercié pour sa présence, pour ce qu'il fait pour moi alors qu'il ne me connait même pas, puis finalement il me propose de m'aider avec la dépouille de mon plus fidèle compagnon, je le fixe alors comme choqué par ses paroles et dépose mon chien a terre. « Vous feriez vraiment ça pour moi ? M'aider alors que vous ne me connaissez absolument pas, m'aider à déposé Drake sous Terre, c'est vrai ? » A vrai dire, je ne suis pas habitué à une telle gentillesse, dans mon pays d'origine, la Russie, les gens sont désagréables entre eux et évidemment c'est affreux de me rappelé ça. Acquiesçant a cette pensée tandis que je fixe l'homme je me demande alors s'il s'est rendu compte que je suis une étrangère dans cette ville...

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Une femme très sage et dotée d'une très grande intelligence. Les mots étaient divins et justes. Oscar n'aurait pu dire mieux. Sa mère était une femme merveilleuse, sans une once de méchanceté et cette demoiselle-là devant lui, était son portrait craché. Il lui rendit son sourire tout en étouffant un léger sanglot. Après tout peut-être avait-elle raison. L'idée était ridicule, mais il devait admettre qu'il l'aimait d'autant plus. Il se leva et réajusta sa veste, qu'il venait de poser sur les épaules de la jeune femme. « Je le ferai, oui. » Il passa sa main sur le corps inanimé de l'animal et les frotta ensuite sur son pantalon. Son regard se balada tout autour de lui, et malgré l'obscurité il ne remarqua aucun objet, aucune pelle ou quoi que ce soit qui puisse servir à creuser. La jeune femme avait dû partir à toute vitesse en oubliant ce petit détail. Tant pis, il ferait sans.

Oscar s'agenouilla de nouveau auprès de la jeune femme, hochant la tête pour lui faire comprendre qu'il allait commencer. Il attrapa un bout de bois et traça un petit rectangle dans la terre et creusa dans ce périmètre un trou assez profond pour accueillir l'ami de la jeune femme.

Une fois l'ouvrage terminé, Oscar attrapa l'animal dans ses bras. Il se tourna vers la jeune femme, la questionnant du regard. Voulait-elle s'en charger, ou préférait-elle le laisser faire ?

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Quand il a dépose sa veste sur mes épaules je me suis sentie immédiatement protégé par cet homme aussi inconnu soit il pour moi à cet instant j'ai tout de même affiché un sourire complice tandis qu'il m'a alors proposé de m'aider avec mon chien, sa question m'a choqué j'avoue car je ne suis pas habitué à ce genre de choses, des personnes normales qui aident les autres, même ceux qu'ils ne connaissent pas, les accompagne dans leurs deuils comme mon inconnu le fait avec moi en cet instant, alors, tandis qu'il me confirme qu'il sera présent si j'en ressens l'envie j'affiche un regard toujours aussi choqué et passe l'une de mes mains dans mes cheveux et passant mon regard sur le corps de mon animal sans vie, c'est dur, très dur de voir Drake dans cet état, mort, sans vie dans son petit corps, je me mordille la lèvre en pensant à ça et envoie au passage cette pensée loin de mon esprit estimant que même si l'heure est douloureuse je ne dois pas me remettre à pleuré, ce n'est pas le moment, je ne suis pas seule... « Merci pour votre soutient, je dois bien l'avouer je ne suis pas habitué à ce genre de choses dans mon pays natal c'est bien différent... » Ouais, ça peut s'entendre que je viens d'un pays très éloigné et même s'il n'a pas fait le moindre commentaire a ce sujet je pense qu'il est conscient que je ne viens pas d'ici, alors, tandis qu'il se lève et creuse le trou dans lequel mon chien reposera pour toujours je l'aide alors à creuser ce trou.. Durant de longues minutes nous nous activons sans pelles sans rien, je me maudis de n'avoir pas pensé au plus important cette fichue pelle mais finalement une fois le trou creusé je fixe l'homme qui me fais clairement comprendre par un simple regard que si je le souhaite il peut déposé Drake dans ce fichu trou, je fixe l'homme et acquiesce en guise de réponse comme pour lui demandé par ce regard de dépose mon ami à quatre pattes dans ce trou... Fixant une toute dernière fois mon animal je verse une dernière larme et lui dis au creux de son oreille combien je l'aime, le remerciant également pour tout ce qu'il a fait pour moi au cours de ces deux ans passés a ses cotés puis je m'éloigne de son corps et fixe mon inconnu longuement, c'est le moment..

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Il y a son sourire.
Ses mots qui résonnent. Un merci. Un accent.
Cet accent qu'il avait déjà entendu. Il s'en rappelait encore de cette femme peu fréquentable. Cette brune du bar. Cette aguicheuse sans scrupules. Il ferma les yeux quelques secondes. Non, il ne pouvait, il ne voulait associer le souvenir de sa mère et de cette douce inconnue à cette putain de bas étage. Il en était hors de question. Il repoussa cette image loin de ses pensées continua de creuser, aidé par la demoiselle.

L'instant d'après ses doigts frôlèrent les siens.
Oh doux malheur.
Le jeune homme sentit une profonde angoisse l'envahir. Ce sentiment horrible et intense, un mal-être profond qui le rongeait depuis son enfance. Il éloigna rapidement sa main de celle de la jeune femme, troublé par ce geste involontaire, qui semblerait, pour sûr, anodin à n'importe quel individu normalement constitué. Mais qui pour lui, ressemblait plus à une impardonnable erreur.
Il creusa plus intensément encore, se forçant à oublier cet incident. Il se sentait particulièrement vulnérable ce soir. Sans aucun masque pour cacher ses sentiments.  Ses gestes et ses mots étaient des plus sincères. Sa gentillesse n'était pas simulée. Oscar était tout simplement lui. Ou du moins était-il cet homme fragile et vulnérable qu'il essayait tant de cacher. Sa haine et sa colère avaient laissé place à une certaine mélancolie qu'il ne pouvait retenir.

Le regard envoûté par celui de son inconnue, il comprit. Il était temps. Il déposa le corps du petit animal et le recouvrit avec la plus grande délicatesse. Doucement, il s'éloigna à son tour, fixant toujours la petite tombe au milieu de la forêt. Il laissa le silence envahir les lieux quelques secondes avant de le briser à nouveau d'une voix des plus douces. « Vous devriez rentrer chez vous maintenant. » Vous devriez partir. Vous éloigner de moi.  

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Une certaine douleur se créer au plus profond de mon ventre tandis que je laisse mon inconnu étonnant déposé mon ami à quatre pattes dans ce trou que nous avons creusé ensemble, c'est dur de voir Drake là dans ce trou avec de la terre sur son corps mais je dois m'y faire une raison, me dire que c'est bien mieux ainsi, qu'au moins il ne souffre plus, en bref, je me dois de pensé de manière normale sans la moindre trace d'égoïsme parce que j'ai perdu aujourd'hui mon plus précieux ami, je me dois d'être forte pour lui afin qu'il soit fier de moi, qu'il ne s'inquiète pas là où il se trouve pour ma personne, qu'il ne s'en veuille pas d'être partit, je me dois de resté comme toujours une personne souriante et un brin distante des autres êtres humains comme je l'ai toujours été, alors, tandis que je me mordille la lèvre quelque peu mal à l'aise face à tout ceci j'acquiesce en entendant les paroles de mon inconnu, il a raison il est très tard et il faut que je rentre mais tout de même j'ai envie de le remercié, alors, tandis que je m'approche légèrement de lui je lui dis d'une voix douce. « Bien sûr je vais rentré, en vue de l'heure ça me semble normal... Mais... Venez avec moi, je vais vous remercié en vous offrant un verre pour votre geste aussi merveilleux soit il que vous avez eu envers mon chien et moi... » J'aimerai qu'il comprenne que c'est important pour moi que je le remercie pour son geste, je ne suis tellement pas habitué à ce genre de comportement que j'en demeure légèrement choqué et ç'a pu se lire sur mon visage combien j'étais surprise de voir qu'une personne que je ne connais même pas puisse m'aider de la sorte dans une situation aussi dure, comme quoi, il faut que j'oublie la Russie et tout ce que j'ai pu vivre, ici aux États-Unis les gens réagissent autrement, les gens sont sociables, polis et s'entraident, ce sont deux mondes totalement différents...

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Elle s'approche. Il se recule.

Il ne pourra la suivre ce soir, cela lui est impossible. Pas en cette soirée si spéciale. La mort de sa mère est une chose bien trop importante à ses yeux, bien trop horrible pour la partager avec quiconque. Il voudrait se retrouver seul.  Chez lui ou ailleurs. Quelque part où personne ne pourrait ni le voir, ni lui parler. « Je ne peux pas. » dit-il simplement, sans plus d'explication. « Rentrez, je veillerai à ce que personne ne vous tourmente jusqu'à votre chez vous. »

Oscar se releva, et frotta énergiquement ses mains pour y enlever la terre collée. Il ne comptait pas s'attarder plus longtemps, bien que cette mystérieuse inconnue l'intrigue au plus haut point, sa ressemblance avec sa mère disparue était certes évidente, mais ce n'était définitivement pas elle. Il la regarda une dernière fois avec ce petit sourire d'enfant collé aux lèvres et fit volte face. Il avait cette chose à faire. Ce truc qu'il n'oubliait jamais et qu'il refaisait chaque année avec le même soin, pour elle, sa chère et tendre maman.

Il la raccompagnerait donc, ou plutôt la suivrait, surveillant ses arrières sur les quelques mètres qui la menaient chez elle. Puis ferait ce qu'il avait à faire dans le plus grand des secrets, à l'abri des regards. Mais avant de partir il lui laissa tout de même une chose. Sa veste, signe qu'ils se reverraient un jour.

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Drake une fois en terre je grimace légèrement et réalise enfin que je ne le reverrait jamais plus, cette pensée est douloureuse et me foudroie au plus haut point mais je ne le montre pas préférant me concentré sur ce putain de trou où mon chien reposera pour toujours, finalement je décide de me concentré sur mon inconnu et tandis qu'il refuse ma proposition je grimace légèrement, je suis une femme qui aime remercié les autres pour leurs gestes et à l'évidence mon inconnu n'est pas du genre à accepter les merci de ce fait tandis que je le fixe longuement je ne dis rien je me contente juste de grimacé cherchant également ce que je pourrai lui répondre, je ne me vois pas lui reproposer de venir chez moi à l'évidence il a d'autres choses à faire et je m'en veux alors de l'avoir retardé dans ses occupations ... « Merci.... Vous êtes vraiment une personne merveilleuse, vous savez ? Après ce que vous avez fait pour Drake et moi sachez que je vous en suis vraiment reconnaissante... » Bah ouais je ne peux m'empêcher de le remercié pour tout ce qu'il fait pour moi en cette sombre soirée, finalement je prends la route vers ma maison et sur le trajet je lui dis d'une voix douce. « Je m'appelle Natasha Katja Leonov... Je viens de Moscou d'où mon accent que vous avez sans doute entendu... » Me présenté maintenant me semble normal en vue de ce qu'il a fait pour moi il est évident que je lui dise comment je me nomme, alors, tandis que nous arrivons chez moi j'attrape sa veste qu'il avait dépose plus tôt sur mes épaules mais à l'évidence il n'en veut pas, alors je le fixe longuement, me mordillant légèrement la lèvre et me demande comment je dois lui dire au revoir, en l'embrassant sur la joue, en lui serrant la main, en faisant un rapide signe de la main d'au revoir ? Je n'en sais rien, parce que ce genre de rencontre est un peu unique en ce genre, de ce fait je me laisse guidé par mon instinct et m'approche de lui et dépose un rapide baiser sur sa joue, bah ouais, je suis étrange ce soir, en règle générale je n'aurai même pas osé touché l'inconnu mais là, en vue de tout ce qu'il a fait pour moi et bien un baiser sur sa joue me semble tout simplement normal...

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Le chemin la menant à son chez elle n'était pas des plus longs et la jeune femme en profita pour se présenter à lui. Natasha Katja Leonov. C'était donc ainsi que se prénommait sa douce inconnue : Natasha. Oscar nota ce nom dans un coin de son esprit et continua de marcher. Parler n'était pas son fort, alors il préféra continuer en silence, laissant les bruits de leurs pas et du vent pour seule mélodie.

Au pas de sa porte, Oscar ne dit rien de plus, contemplant seulement la demeure de la demoiselle. Il avait devant les yeux une immense villa. Le genre de truc que l'on ne voit que dans les films, et dont Oscar n'avait jamais été aussi proche. La battisse était gigantesque et l'environnement des plus plaisant, l'opposé de son petit appartement du quartier ouest.

Un baiser.

Pris au dépourvu le brun déposa sa main sur sa propre joue, l'effleurant d'un geste tendre. À mesure que sa main glissait, il sentait la chaleur envahir son visage. Le rouge empourprait ses joues, et un léger sourire se forma sur ses lèvres. Une fois de plus, le jeune Snowfield laissa le silence parler pour lui. Et dans l'obscurité de la nuit, il rabattit sa capuche et disparu, laissant la jeune femme seule sur le pas de sa porte...

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